Il faut aussi que tu apprennes à t'écouter je pense: tu SAIS que pour l'instant, les médocs te fichent la trouille, tu hésites, tu n'as pas envie. Très bien, n'en prends pas, attends. Tu sais qu'ils sont là, que c'est possible. Tu entames des démarches: les psys, le forum... tu vas entrprendre des changements dans ton comportement. Peut-être qu'un jour tu auras besoin de médocs, que tu les accepteras, et à ce moment la tu sauras quoi faire, tu sauras qui te les donnera. Mais en attendant, écoute-toi !
merci , j appréçie ton soutien, je n en ais jamais eu beaucoup jusqu à l'ors cela fais du bien
En ce qui concerne les médocs, ce n'est pas toi qui t'automédique, donc pas de problème, parles en à ton médecin, et la trouille, tu peux lui en parler aussi, si ça ne va pas tu arrêtes.
Il y a aussi le jeûne alimentaire, c'est naturel, ça te met un peu à plat, donc ça te calme, et ça purifie corps et esprit.
Pain et eau seulement, le mercredi et le vendredi. J'ai fait cela deux ans pour me sortir d'obsession sexuelle liée à la pratique de la prostitution dans ma jeunesse, ça m'a été très bénéfique. Mais le jeûne, c'est comme tout, il faut entrer dedans progressivement.
A bientôt.
Bonsoir ludo
Ton histoire est touchante et elle est tellement celle de bcp d'entre nous... Je n'ai pas grand chose à ajouter à ce qu'on expliquer mes illustres prédécesseurs... Sache seulement qu'au bout de quelques jours seulement, le regard que l'on peut porter sur les femmes change... C'est finalement assez rapide et c'est un grand, un très sévère dépendant qui te le dit... Au départ, on ne détaille que certaines parties du corps, fesses, jambes, etc. mais après quelques jours se sevrage, le regard peut vraiment changer...
on va alors toujours regarder les femmes, mais les considérer avec plus de calme, comme un ensemble, une personnalité, un charme... Tente le coup... Une fois que ce désir qui te tenaille le bas-ventre, ce que j'appelle la dépendance physique, aura cédé la place à la dépendance psychologique (se faire du bien pour lutter contre le stress, pour se récompenser, pour passer le temps etc.), tu ne seras pas sorti d'où tu es, mais bien des choses pourront changer...
Courage camarade, n'hésite pas à t'épancher ici. C'est fait pour cela
bonjour dexter, merci de ton soutien
il est vrai que je ne peux m'empêcher d'avoir a l'heure actuelle cette attitude de voyeur, mais ce qui me fait le plus souffrir, c'est que dès que j'entame une relation avec une femme, cela se termine par un échec, car j ai besoin de lui faire l'amour 3 ou 4 fois par jour.Elles se setent objet, même si à côté je leur apporte tendresse , attention, amour...
et je ne peux pas commençer une relation en disant " bonjour, j'ai besoin de faire l'amour 3 fois par jour, je me masturbe souvent devant des pornos, est-ce que cela te pose un problème?"
J'ai pourtant été avec des femmes adorables, mais aucunes n'a accepté ma souffrance...
Je pense qu'ici je vais retrouver du réconfort et un peu de compassion, car je sais que seul les addicts peuvent comprendre ce déchirement....
Je sais que c'est dur, mais malgré tout c'est bien qu'elles soient capables de dire non, parce que ça te permet de faire cette démarche aujourd'hui d'une part, et aussi parce qu'elles écoutent leur propre souffrance. Combien de co-dépendantes ont fini par se nier, se noyer dans l'addiction de leur conjoint jusqu'à se définir que par ça? Ce n'est pas à elles de satisfaire tous tes besoins, elle en a aussi et se retrouver dans cette situation peut déboussoler au point de ne plus savoir quels sont ces besoins.
Tu as l'occasion de comprendre ton comportements et tes mécanismes pour les réadapter à une vie moins en demande, plus épanouie. Prends ça comme une étape nécessaire vers le mieux être et la vie de couple. Quand ça ne sera plus une obsession, tu pourras avoir une relation saine, dans la confiance et le respect (de toi et de l'autre)