Dépendance sexuelle

Version complète : Parcours de Stop...
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Aaah, des bonnes nouvelles! ça fait du bien :-)

Bon travail avec ta psy, ce n'est qu'un début!
Bon, gros coup de flippe à 1h de ce rdv...

Je pense trop en attendre..et si en fait, elle ne pouvait rien pour moi ???? Non pas que j'en attende une recette miracle pour me sortir de mes difficultés, déjà parce que ça n'existe pas, et surtout parce que si recette il y a, elle est en moi...

Mais, j'ai besoin d'un tiers, d'un médiateur, d'un traducteur entre mes démons et moi, et si ce ne pas cette psy, je crains de me retrouver sans cette béquille dont j'ai tant besoin...et aussi, -surtout ? - sans "preuve" tangible à donner à ma femme que je veux vraiment me nous en sortir...Peut-être me trompé-je une fois de plus d'objectif, mais mon but est de me retrouver, pour mieux retrouver ma femme et son amour...Suis-je dans l'erreur ?

Heureusement, vous serez encore là...
Salut STOP, je viens de suivre ton parcours et j'y ai trouvé quelques similitude avec le mien...

Pour la réaction de ta femme, je pense que c'est normal. Quand j'ai appris que la mienne avais "fricoté" avec un collègue de bouleau, je lui "en est fait baver", tout devenais prétexte à lui rentrer dedans (comme quoi la dépendance rend vraiment peu lucide car de mon coté, ça s'apparente bien à une forme d'adultère ), j'avais besoin de vider mon sac pour faire sortir cette colère. Mais ça passe, le simple fait qu'elle soit restée avec toi prouve que vous surmonterai ça, et puis, avec le temps, ça finira par guérir et elle retrouvera l'homme qui lui à plus à vos début...

Avec mon ex compagne, les derniers temps, nous n'arrivions plus à discuter, à chaque fois cela partait en vrille. Et plus nous nous disputions, plus je ruminais ça et moins nous arrivions à nous comprendre. La solution pour nous à été que je lui écrive une lettre. J'avais fait ça en son absence, à l’intérieur je lui avait dit ce que j'avais besoin de lui dire, en essayant d’éviter les reproches et en lui disant que j'entendais ce qu'elle avait à me dire. Je l'ai laissé bien en évidence un matin en partant bosser et j'ai attendu qu'elle la lise. A mon retour, nous avons pu parler plus calmement et trouver un terrain d'entente !

En espérant que ton premier RDV avec ta psy se soit bien passé 
Salut Eric, et merci..

Oui je comprend bien, les témoignages des uns et des autres font souvent écho avec notre propre histoire, à des degrés et pour des raisons différentes, mais il y a souvent des traits communs chez les dépendants, qu'elle que soit la dépendance...

Pour la relation avec nos compagnes, oui la colère projetée est souvent un mécanisme de défense mis en place..c'est plus facile à gérer pour l'ego que de croire que c'est l'autre qui est fautif, responsable de nos difficultés, nos souffrances, et en plus, du coup, ça pourrait nous donner une bonne excuse pour rechuter, le cas échéant!!

Sinon, pour le rdv, ça s'est bien passé, mais comme je le craignais, j'en ressors "frustré"...Le travail a accomplir me semble si long, si difficile, pourquoi n'a-t-elle pas de baguette magique ??!! Je le savais, mais m'y confronter a fait ressortir plein d'émotions, et ma fin de journée a été dure à gérer...En plus, elle ne me proposait des rdv qu'une fois par mois, au mieux...Impossible !! Du coup, on va se voir à peu près tous les 15 jours...c'est mieux...

Car il est indispensable de trouver un référent "neutre" qui puisse agir comme un miroir doté de la parole, d'intelligence et d'un minimum de compétence pour nous aider à nous comprendre nous-même à nous faire sortir de notre peau, et nous regarder de l'extérieur, il n'y a que comme ça qu'on peut changer sa façon de dysfonctionner...C'est impossible seul, avec la tête dans le guidon et les aléas et tracas de la vie quotidienne...
Il faut se poser et réfléchir...avec un tiers...

Merci de m'avoir demandé en tout cas.

Trust.
Salut Trust (pourquoi cette mutation patronymique?)

je te félicite d'avoir milité directement pour un rendez-vous tous les 15 jours, si c'est ce que tu ressentais.
Ben non elle n'a pas de baguette magique, tu le savais ;-)
Sois patient cher ami. Tu es sur une pente favorable, laisse se faire ce que tu as instauré de bon, sur ça tu peux te relâcher, les rendez-vous vont s'enchaîner sans que ça demande le même effort que pour commencer. Que ça te laisse de l'énergie pour réfléchir, te souvenir, laisser remonter ton passé, et en même temps tenir la garde sur la menace.

Courage,

Corto
Salut Corto,

tu fais bien de parler de "mutation"...j'en ai eu envie, comme si c'était une sorte de progression dans mon parcours...
Stop, c'est parce qu'il fallait tout arrêter, en urgence, au frein à main...Maintenant que c'est fait, que se passe-t-il, que dois-je faire ?!

Mon état d'esprit actuel, sur la vie en général, pas sur ma dépendance, est vraiment très très très négatif...Mon pseudo sur les t'chats était trust_no_one ( référence à la paranoïa de Mulder dans X-Files, mais ce qui correspond aussi bien à ce que je pense foncièrement )...

Je me suis dit qu'il fallait positiver cela, prendre le bon côté de la médaille que j'aurais toujours autour du cou ! et je ne peux pas oublier que son revers n'est pas loin, je reste donc très vigilant...

C'est peut-être ma névrose, mais j'aime beaucoup les symboles, ils ont une vraie valeur pour moi, et cela en est un...

Merci et courage.

Trust.
Bonjour à tous...

Pas de grandes nouveautés...Le sevrage se passe plutôt bien, je dirais même de mieux en mieux, je n'ai d'idées obscènes que de plus en plus rarement, et de plus en plus "loin" de moi, à distance...Donc c'est plutôt positif...

Pour autant, je reste tellement pessimiste sur la globalité de la vie que je n'arrive pas vraiment à me réjouir..ma situation conjugale reste toujours aussi compliquée et dure à vivre...

Bref, je suis sensé aller mieux, mais en fait...non...et c'est terriblement frustrant du coup, se dire qu'on a pris le bon chemin, mais que ça ne sert à rien...ou en tout cas que les bénéfices tirés ne sont pas suffisants pour que je me sente bien et satisfait et encore moins fier...Alors oui je sais que c'est bien pour moi et ma famille et la condition des femmes et de leur utilisation que j'ai cessé mes activités malsaines et répréhensibles, et puis après ?!

Je pense que le rdv avec la psy y est pour beaucoup, ce premier entretien a remué beaucoup d'émotions et on n'a pas encore vraiment abordé le sujet qui m'a amené à aller la voir...

Mais je persiste dans mon désir de sobriété et de prise en charge, je ne me trouve pas d'excuse pour une éventuelle rechute que je garde à distance pour le moment...

Bon, voilà, désolé, je suis dans une mauvaise passe moralement parlant...
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