Dépendance sexuelle

Version complète : journal d'Helena
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Bonjour Helena,

déjà,il te faut entamer une démarche pour trouver quelqu'un qui te correspond.Donc "essayer" avec deux ou trois rendez-vous peut être 3 ou 4 psychiatres.Il faut qu'une relation de confiance puisse s'établir entre vous.Pour ce qui est de trouver quelqu'un ton instinct peut rentrer en jeu.
Par la suite,tu auras avec cette personne un espace et un temps qui t'est dédié.Ce ne sera pas malaisé de discuter de sexualité avec cette personne,au contraire il s'agira de te soulager.Tu peux absolument tout dire sans crainte d'être jugée,il n'y a pas de tabous,le psychiatre est simplement là pour t'acceuillir et t'aider à trouver des solutions à tes problèmes.
Bon courage pour tes démarches
Bonsoir Héléna,
j'ai eu la chance de tomber sur un psychiatre qui est à l'écoute, mais pas uniquement; ce qui semble être souvent le défaut de certains. Il sait intervenir quand il me faut, me rappeler les fondamentaux. C'est une relation de confiance qui se met en place. Ce n'est pas évident, les premières fois on ne sait pas vraiment ce que l'on fait ici. Il faut franchir la porte et puis se lancer, les mots viendront, les larmes aussi. Puis cela devient comme un rendez-vous, dans mon cas tous les 15 jours, j'en ai besoin, je fais le point. Ces rendez-vous réguliers me permettent de maintenir la dynamique.
J'écris beaucoup aussi sur des carnets, mais j'ai vraiment trouvé une délivrance en venant sur ce site, où il y a une écoute, une aide.
Tout est bon à prendre, à ton rythme, le temps est avec toi. Ne veux pas tout maintenant. Il faudra du temps, mais tu verras, il  y a un fin, j'en suis aujourd'hui convaincu.
bon courage,
Fabrice
Bonsoir a vous,merci pour vos messages ils me réconfortent. Je me pose une question. Depuis que je viens sur ce site jai décidée d'arrêter daller sur des sites de rencontres erotiques et aussi contrôler mon addiction au sexe. Je me smdemande si j'essaie daller trop vite. Je m'explique est ce que d'arrêter tout en même temps est la bonne solution ou je devrais y aller plus graduellement? Est ce que j'essaie darreter tout en même temps et cest pour ca que ca marchera pas et que jai vraiment envie de rechuter..?? Je contrôle assez bien le fait de ne plus aller sur ces sites et de faire de nouvelle s rencontres. En même temps jai tellement fait de rencontre que la liste ne manque pas. Je me dis peut être que je pourrais me limiter a une seule personne. Est ce que ca peut m'aider ou cest mon addiction qui parle jai besoin de votre avis? 
Mon avis, est qu'il n'y a pas de mode d'emploi précis à suivre. Il faut que tu prennes conscience que le sevrage est un parcours qui est long, et que si cette sortie d'isolement te torture, forcément il va y avoir à un moment donné ou un autre un effet élastique qui te fera faire quelque chose que tu regretteras.

Tu dis que tu as un gros carnet d'adresses, peut-être pourais tu organiser un rendez-vous avec quelqu'un que tu connais déjà et qui t'es plus sympathique que d'autre, et créer un moment de vrai rencontre avant le sexe, un repas une balade je ne sais quoi.

Que le gars soit rassurer sur tes intentions, que tu ne veux pas lui mettre le grapin dessus, mais essais d'avoir un moment autre humain avec lui (ça ne peut que lui faire du bien à lui aussi). Sans prétention, parler de chose sans enjeux, de tout sauf de sexe, simplement pour que tu expérimentes une autre forme de relation que la relation seulement pulsionelle.
Et puis dans ton carnet d'adresse, ne prend pas celui qui est disponible au moment critique au moment ou tu es mal, prepare à l'avance.
Ne laisse pas le caprice te dominer, donne toi de la liberté.

Qu'au final tu ais le sentiment qu'il y a un mieux relationel, et sur le propre contrôle de tes pulsions.
Bonjour Héléna,
je ne peux que te conseiller d'aller à ton rythme en te fixant des objectifs réalisables. Comme nous tous, il va falloir que tu apprennes à bidouiller, mais je pense que tu le fais déjà si tu es ici. Je trouve la réponse de Burrhus pleine de bon sens. De mon coté, j'ai toujours essayé de maintenir un équilibre précaire entre ma vie et ma dépendance (je sépare même si les deux sont liés, j'ai mis du temps à le comprendre, ce n'était pas moi, c'était un autre). Je n'ai pas arrêté de faire des compromis depuis des années. Essayer de me sevrer (partiellement), avoir des plages calmes, trouver des plans réguliers. A posteriori, je bidouillais sachant que le bon sevrage est celui où l'on arrête tout, mais c'est difficile car la dépendance n'est que le symptôme, il faut comprendre les causes.
Alors j'avais des rechutes, j'avais des plans réguliers (mais sans sentiments), des phases sans plan avec du porno et des sextoys... Tout cela m'a permis de garder cet équilibre précaire, de ne pas chuter (même si parfois j'avais vraiment l'impression de toucher le fond). Et en parallèle, j'ai commencé ce travail sur moi, sur les causes de ma dépendance, sur l'estime de moi, sur mon rapport à mes parents, sur mon homosexualité refoulée. J'ai été assez seul, j'ai mis du temps à pouvoir en parler, mais un jour les murs tombent. On s'aperçoit que les amis nous écoutent, qu'ils sont présents quand cela ne va pas.
Je ne sais pas si ce que j'écris à du sens, c'est confus dans mon esprit.
Bon courage et continue à écrire, c'est un bon moyen de faire diminuer la pression.

Fabrice
Salut a tous. Ca fait quelques jours que je n'ai pas écris... Je suis retomber de plus belle dans le probleme.Le fait de me dire je dois me sevrer et arrêter ou diminuer mes activités sexuelles mont amener a replonger deux fois plus dans mon problème. On dirait que jai voulu rattraper le temps perdu et jai un peu perdu la tête en fin de semaine.je sais un peu plus ou je dois m'en aller. Tant que j'irai pas au coeur du problème ca va continuer ..  Je sais que je devrais peut être consulter... L'idée mijotte pour l'instant . 

Bonne soiree a vous
bonsoir Helena,

aller courage,garde bien de l'espoir.Je trouve que tu avances bien dans ta lutte malgré tout.
Tu sais ,je me suis dis qu'une psychothérapie chacun pourrait en avoir besoin,il ne faut pas penser qu'on est plus souffrant que les autres,c'est juste une question de choix.Il existe un certain tabou quant à l'idée d'aller voir un psy.Effectivement je ne dirais pas à chacun de mes collègues que je vois un psy depuis X années,c'est assez intime ,mais à certains copains,des proches c'est possible d'en parler sans honte du tout.On va bien chez le médecin pour le corps.
Continue la lutte ,ça vaux vraiment le coup de vivre libre.
Je ne crois pas que je souffre plus que tous les autres ici... La souffrance ca se compare pas. 
Bonjour Helena,

nous nous sommes mal compris,je me suis sans doute mal exprimé.
Helena,

Tu écris : "Je sais que je devrais peut être consulter...". A un moment donné, quand tu auras trop replongé, que tu en auras encore plus que marre tu te diras alors : "je sais que je devrais consulter". Et un jour ce sera : "je dois consulter". Le cap n'est pas facile à franchir je sais, mais il est indispensable !

Tu le perçois bien je pense, cette dépendance te dépasse. Tu ignores en grande partie pourquoi tu fais ça. Alors comment espérer t'en sortir si tu n'as pas identifié l'origine de tout ça ?

Si je peux te donner un conseil dans l'immédiat c'est de ne vraiment pas rompre le contact avec le forum. Garder le lien avec le forum c'est garder en tête l'idée qu'il y a un problème à résoudre ! Cela évite de retomber dans le déni de son problème.

Courage à toi !
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