Dépendance sexuelle

Version complète : Le sevrage de Charlot
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A ce que je vois tu atteins très bientôt ton objectif. Excellente nouvelle !

J'aimerais pouvoir en dire autant de moi !
Rechute. Mince, je dirais, mais rechute tout de même. Et la cause ? Ce dont j'ai parlé plus tôt dans ce carnet: je ne sais plus ce qui est bon, mauvais, si je suis prêt à retourner dans le monde normal de la sexualité. J'ai visité des sites de littérature érotique depuis deux jours et j'ai trouvé ça correct. Au début, je ne me permettais pas le point culminant, mais aujourd'hui oui et, étrangement, je n'ai pas eu de remords. Parce que c'était des mots. Mais l'Internet étant ce qu'il est, les sites de littérature érotique affichent toutes sortes d'images plus attrayantes les unes que les autres, et j'ai éventuellement flanché.

Je ne sais pas comment je me sens en ce moment. Mon sevrage a été interrompu, c'est clair. Je vais le poursuivre sans problème, sans doute. Mais je dois absolument trouver une réponse à une question sans quoi je serai toujours tenté d'expérimenter le contenu érotique en ligne: y a-t-il une seule chose qui soit permise à un humain aspirant à une sexualité saine sur Internet. La sexualité de notre société est-elle corrompue dans sa totalité, au point où il n'existe rien à l'extérieur des relations physiques ? Je connaissais déjà la réponse à cette question, pourtant je me suis permis d'assouvir ma curiosité une fois de plus. Et comme avant, j'ai eu ma réponse rapidement: non, les scènes qui sont véhiculées dans le monde pornographique ne m'intéressent pas. Pourtant, j'y suis allé.

Je suis en période d'examens intensive. J'aurai l'occasion de réfléchir un peu plus d'ici une semaine. Franchement si j'avais vécu cet accrochage célibataire je n'en parlerais peut-être même pas, mais c'est la première fois que je consomme de la porno depuis que je suis en couple, même si ça aura été bref. J'ai un peu peur je dois dire.

Dans une note à part, imaginez-vous que j'ai rencontré un ami du secondaire et que je l'ai inspiré: il a cessé de consommer du porno depuis quelques mois ! Comme quoi on peut changer les choses. Peut-être pourrait-il être une sorte de parrain pour moi ? Je vais tâter le terrain à notre prochaine rencontre si je vais que nos échanges se passent bien.
Salut Charlot.

Déjà je trouve qu'un récit c'est moins grave que des images, parce que cela laisse une grande part à ta propre personnalité dans l'information que tu reçois.
Exemple : on va au cinéma en famille, mais on ne supporte pas que quelqu'un lise une revue que nous lisons quand il est derrière notre dos.
La relation à l'image nous est imposée donc elle est impersonnelle, la relation à l'écriture, quand bien même ce serait une écriture que tous peuvent acquérir, est une relation d'une intimité que je dirais presque impudique puisque que l'on ne veux même pas que sa femme lise le journal par dessus notre épaule, ce sont donc deux support que le cerveau ne gère pas de la même manière.
Par ailleurs, l'écriture est un support plus lent que l'image, et donc moins intrusif ou agressif.
Evidement si tu lis ça sur le net à coté de gifs érotiques animés, c'est plus complexe ...

Par rapport à ta question de savoir si il y a un en droits où le sexe sain est trouvable sur internet...
Je pense qu'à quatre ans, l'enfants est content de dire "caca boudin", parce qu'il fait des découvertes. Les parents le reprennent et avec le temps, la réprimande et la maturité, cette phrase n'a plus d'interret pour lui.
Je pense que le net a fait exploser notre permissivité, nos découvertes en la matière, je pense que nous nous en lassera un jour, mais il faut des sites comme dépendance-sexuelle qui sert de parent recadrant, car "caca boudin", ce n'est pas un idéal, c'est juste une étape de la croissance, et on y passe tous.

Par ailleurs champion pour tes 90 jours.
Merci à vous Burrhus et Thump,

C'est tellement dur de garder un esprit combatif face à cette dépendance. Pensez-y. Sur chaque bouteille d'alcool, il est indiqué «veuillez consommer avec modération», sur chaque paquet de cigarettes, des images de poumons noircis, sur chaque nourriture transformée, un tableau des valeurs nutritives. Mais pour la porno, rien.

Je crois que je sais depuis longtemps qu'il n'y a rien de bon à la sexualité sur Internet, mais que ma volonté flanche sur le long terme. Merci à vous d'avoir remis les choses en perspective pour moi, vos éclaircissements sont très appréciés.
Salut Charlot!

Si je puis me permettre,si ce que tu appelles une rechute est bien un SLIP(cf post précédent de Thump),je l'appellerais aussi un petit écart,un comportement limite isolé, tu devrait laisser tourner ton compteur depuis tes 90 jours acquits.Je pense que cette lutte dans laquelle nous sommes est déjà difficile,et qu'il ne faut se punir que d'une façon complètement justifiée:ne soit pas si dur avec toi même!
Heureusement qu'un garçon comme toi, tellement plein d'énergie et de motivation ne passe pas directement de 90 jours à 0 comme ça sans au moins un avertissement.

Pour ma part depuis presque cinq mois, je me suis accordé trois masturbations,sans stimulis extérieurs, mais alors que je prône la masturbation "dans le corps et l'esprit" et non dans le mental,autrement dit sans imagination de porno,il y a eu au moins deux masturbations dans le mental.Ce sont des comportements limites juste avant la rechute et il faut les prendre comme tels.Je les ai appelé dans mon fil des avertissements de rechute,je n'ai donc pas remis le compteur à zéro et pour l'instant il n'y a pas eu une seconde de pornographie.

Je pense que tu es stressé avec tes examens mais tu n'es pas en rechute.Pour moi,le fait de remettre le compteur à zéro serait même dangereux,il t'inviterait à stigmatiser ton acte et du coup ça pourrait faire par la suite de vrais rechutes rien qu'avec ta littérature érotique!non....reprend confiance ,regarde le chemin loin devant toi,ne bloques pas sur la vieille cannette dans laquelle tu viens de shooter!
Aller mon copain en avant et bon vent!
Je n'ai pas été assez clair, je crois. Mais les images dont je parle m'ont éventuellement mené à des vidéos véritables. Je me suis laissé avoir par ce contenu, parce qu'il est très soft, voire filmé d'une manière poétique. D'où ma question: y a-t-il une seule partie du sexe sur Internet qui soit bonne ? Je vais réfléchir au truc du compteur, tu as peut-être raison sur le fait de faire preuve de flexibilité. Car en effet depuis ce slip je ne suis pas retourné sur les sites de littérature érotique du tout. Il est vrai qu'il est décourageant de recommencer le compteur mais je ne veux pas me pardonner trop facilement non plus. 

Merci pour ton commentaire Hippocus,
Tu dis que tu n'as pas eu de remords, donc est-ce qu'il y a quelques chose à te pardonner à toi même, peut-être pas. En revanche, si tu n'as pas eu de remords sur un comportement que tu définis toi même comme limites, c'est qu'il est signe que plutôt que de révéler un territoire où tu es coupable, il te révèle te révèle un térritoire où tu es victime.
Je vais essayer de mieux m'expliquer. Tu t'es trompé dans ta compréhension d'une donnée importante de ta vie ( souvent dans la petite enfance, dans un moment innocent de ta croissance ) cela à proquer une forme d'égarement dont tu nes pas responsable et pas conscient même peut-être. Donc si aujourd'hui tu n'as pas de remords en faisant un acte que tu concideres d'égarement, c'est comme si tu te faisait justice, comme si tu créais la compensation pour retrouver l'équilibre.
Je ne sais pas si je suis clair.
Je crois saisir l'esprit de tes propos. Cependant, encore une fois je vais préciser mes propos.

Dans un premier temps, je n'ai pas éprouvé de remords en atteignant le point culminant à partir de littérature érotique. Dans un deuxième temps, j'en ai éprouvé en atteignant le point culminant à partir de matériel vidéo très soft, «artistique». Dans un troisième temps, c'est à dire maintenant, avec le recul que j'ai et avec les leçons que j'ai tirées en vous parlant, je regrette l'ensemble de ce qui s'est passé dans les derniers jours, y compris la littérature érotique.

Une vérité connue, mais perdue momentanément, est revenue à moi: rien n'est bon sur la Toile. Même les gens qui rédigent les histoires coquines le font à partir d'une base malsaine. Certes, ils ne sont pas affectés par celle-ci comme nous le sommes, mais il reste que leur vision de la sexualité est erronée. Voilà pourquoi, aujourd'hui, j'éprouve des remords pour mon «slip».

Je crois que mon absence initiale de remords ressentis s'explique aussi par le fait qu'après l'acte, je savais déjà que je serais capable de me remettre sur les rails, même si je savais que ce que je faisais était un comportement-limite.
OK,ça te fait une petite leçon alors,et à nous aussi par la même occasion mais c'est pas grave,tu me paraît carburer avec une sacré dynamique qui te permettra sans aucun doute de mener à bien un sevrage accompli et durable.Je te le souhaite sincèrement!
Est-ce que tes exams sont finis?Comment ça s'est passé?
Bon courage à toi pour continuer la route!
Rebonjour tout le monde,

Je ne suis pas venu ici depuis un bon bout de temps, et ce pour de mauvaises raisons. Je voudrais tout d'abord m'excuser. Depuis mon arrivée ici, j'ai «suivi» plusieurs sevrages et j'ai ainsi cessé de soutenir plusieurs d'entre vous de manière très brutale. Revenir sur ce forum était difficile dans ma tête et pourtant dès que je me suis connecté tout me semblait chaleureux. J'implore votre pardon une nouvelle fois, à l'avance cette fois-ci: je ne peux lire les 763 nouveaux messages manqués durant mon absence.

Je suis entré depuis plus d'un mois dans un cycle de rechutes continu. Je ressens les effets pas juste au lit, mais dans ma vie de tous les jours. Des tas de bonnes choses m'arrivent (j'ai un nouvel emploi, entre autres) et pourtant je ne me suis pas senti aussi fatigué depuis longtemps. 

Je veux recommencer du bon pied: méditer, lire l'ouvrage d'Orroz, renouveler mes souhaits et bien sur, m'abstenir. 

Mes publications sur ce forum sont habituellement très ordonnés, mais celui-ci est très laid. Je n'ai pas la tête à ça en ce moment.
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