03-11-2014, 14:03
Salut à tous,
Lorsque l'on vit avec une dépendance, peu importe la problématique on fini par en souffrir personnellement. Comme indiqué dans la littérature des fraternités cela peut nous amener jusqu'à la mort (suicide) ou la prison. Ce sont la des conséquences aggravantes mais on n'oublie également ce que je pourrai appeler les dommages collatéraux c'est à dire les conséquences sur la famille.
Je me suis fait pogner encore une fois par ma fille de 13 ans. La dernière fois ce fut des discussions à caractères sexuelles via l'historique d'un chat et cette fois c'est des photos que je pensais avoir supprimé de l'ordinateur.
Ça fait mal ! Très mal. Tout le monde peut comprendre les conséquences dans un couple, plusieurs témoignages ici sont exposés. Mais entre adulte les choses peuvent s'expliquer, par contre entre père et fille, entre adulte et enfant ou pré-ado je trouve ca personnellement difficile.
La première chose que l'enfant va se dire c'est que son père est un salaud, qu'il a trompé sa mère, qu'il va y avoir séparation, etc.. Une sorte de drame familiale surtout comme dans le cas de ma fille automutilation possible quand on ne peut pas gérer les émotions.
Personnellement je m'en veux, suis très en colère après moi de cette rechute mais surtout des conséquences plus que de la rechute. Après 7 mois de sevrage réussi je sais que je peux m'en sortir j'ai les clefs en moi il va me suffire d'apprendre de mes erreurs et relancer la machine, quand la situation par exemple du travail sera réglé.
Donc je suis en colère, triste aussi de l'image que ma fille a de moi, car il lui manque des éléments pour tout comprendre, comme le fait que je ne fais pas ca par plaisir mais par pulsion, que aussitôt fait, aussitôt je le regrette. Mais pour qu'elle comprenne ça il faudrait tant lui expliquer de choses que cela ne ferait qu'aggraver la situation. Ses amies me jugent, s'imagine le pire, peuvent en parler à leurs parents, à d'autres amis, etc. Il est difficile de mesurer les conséquences et puis je peut facilement imaginer le petit dans tout ça. Finalement je suis un peu comme ma fille, car cette situation me fait souffrir et mon réflexe serait de me faire mal aussi, sauf qu'à la différence d'elle c'est que moi je suis capable de mettre des mots la dessus, de mieux gère me émotions et de trouver des solutions alternatives a l'automutilation.
Mais reste que ce matin je me sens mal et je dois vivre avec ça, c'est en quelque sorte ma punition.
Voilà un peu la situation.
Lorsque l'on vit avec une dépendance, peu importe la problématique on fini par en souffrir personnellement. Comme indiqué dans la littérature des fraternités cela peut nous amener jusqu'à la mort (suicide) ou la prison. Ce sont la des conséquences aggravantes mais on n'oublie également ce que je pourrai appeler les dommages collatéraux c'est à dire les conséquences sur la famille.
Je me suis fait pogner encore une fois par ma fille de 13 ans. La dernière fois ce fut des discussions à caractères sexuelles via l'historique d'un chat et cette fois c'est des photos que je pensais avoir supprimé de l'ordinateur.
Ça fait mal ! Très mal. Tout le monde peut comprendre les conséquences dans un couple, plusieurs témoignages ici sont exposés. Mais entre adulte les choses peuvent s'expliquer, par contre entre père et fille, entre adulte et enfant ou pré-ado je trouve ca personnellement difficile.
La première chose que l'enfant va se dire c'est que son père est un salaud, qu'il a trompé sa mère, qu'il va y avoir séparation, etc.. Une sorte de drame familiale surtout comme dans le cas de ma fille automutilation possible quand on ne peut pas gérer les émotions.
Personnellement je m'en veux, suis très en colère après moi de cette rechute mais surtout des conséquences plus que de la rechute. Après 7 mois de sevrage réussi je sais que je peux m'en sortir j'ai les clefs en moi il va me suffire d'apprendre de mes erreurs et relancer la machine, quand la situation par exemple du travail sera réglé.
Donc je suis en colère, triste aussi de l'image que ma fille a de moi, car il lui manque des éléments pour tout comprendre, comme le fait que je ne fais pas ca par plaisir mais par pulsion, que aussitôt fait, aussitôt je le regrette. Mais pour qu'elle comprenne ça il faudrait tant lui expliquer de choses que cela ne ferait qu'aggraver la situation. Ses amies me jugent, s'imagine le pire, peuvent en parler à leurs parents, à d'autres amis, etc. Il est difficile de mesurer les conséquences et puis je peut facilement imaginer le petit dans tout ça. Finalement je suis un peu comme ma fille, car cette situation me fait souffrir et mon réflexe serait de me faire mal aussi, sauf qu'à la différence d'elle c'est que moi je suis capable de mettre des mots la dessus, de mieux gère me émotions et de trouver des solutions alternatives a l'automutilation.
Mais reste que ce matin je me sens mal et je dois vivre avec ça, c'est en quelque sorte ma punition.
Voilà un peu la situation.