Dépendance sexuelle

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Se passer de porno, c'est bien, même très bien. Mais quant à moi, si on est incapable de se passer de sexe pendant 1 semaine, on reste sexolique. Comprends-moi bien Georges, la lutte au porno est déjà très demandante, je te comprends de vouloir calmer tes pulsions autrement, mais je t'invite quand même à réfléchir sur ce point. Que le désir reste en tout temps est souhaitable, mais il faut savoir se mettre à la place des femmes. C'est pas très confortable ce qu'elles vivent pendant 1 semaine.
Charlot,

Comme je l'ai dit plus haut, j'ai changé d'avis. Je veux me passer du porno et de masturbation peu importe la période. Ce qui veut donc dire que je veux rester abstinent même en période de règles.

Je suis capable de me passer de sexe durant 1 semaine. Mais il est certain qu'au bout de 7 jours, j'aurai des envies (si elles ne sont pas assouvies avec ma partenaire, tant pis, je veux pouvoir résister). Ca me semble normal en fait, du désir au bout d'1 semaine.
Es-tu certain qu'on est sexolique si on a des désires sexuels au bout de 7 jours sans ?
Oups mon erreur, j'ai manqué ces lignes qui sont importantes pour comprendre ton cheminement.
Pour répondre à ta question: j'ai bien spécifié: «que le désir reste en tout temps est souhaitable». Donc désirer sa femme même lorsqu'elle a ses règles est souhaitable, c'est l'incapacité retenir le passage à l'acte sur le long terme je crois qui est problématique.
Sexolique à ton âge si on ne tient pas plus de 7 jours... Non.
Sexolique, c'est une dépendance invalidante chronique.
 ton âge tu ne rentres pas dans cette définition, tu es juste dans un état de non maitrise de tes pulsions, tout simplement par manque d'éducation vis à vis de toi-même sur cette question.
@ Charlot. Donne nous tes sources pour cette info, il serait interressant de comprendre pour qui elle est attribuée et par qui elle est attribuée... Amitiés.
Cette définition peut-être stigmatisante, voire oppressante, donc tu as bien fait de me demander de l'expliciter. 

La définition clinique du sexolisme ressemble à ceci de ce que j'ai pu rassemblé de plusieurs sources (recherche Google rapide : «définition sexolisme»
-«addiction au sexe et à l'alcool»
-«addiction à la pornographie»
-etc.

Ma définition personnelle du sexolisme:
«Addiction au sexe ayant une influence structurante sur la vie d'un individu»

Bref, pour moi, dès qu'on est accroc à quelque chose au point de modifier sa vie pour la satisfaire sur le long terme malgré le caractère autodestructeur des comportements modifiés, on est «olique», et dans le cas du sexe, «sexolique». Voici des exemples de comportements autodestructeurs:
-Mentir à ses proches
-S'isoler
-Se faire mal littéralement physiquement (ne pas laisser son corps se reposer, avoir des saignements)

À un degré élevé de sexolisme, des symptômes apparaissent. Ils témoignent d'un envahissement profond de la vie de la personne touchée, au point de le rendre incapable ou moins capable de vaquer à ses activités quotidiennes. Je citerais en exemple les difficultés de concentration causées par des «envies» physiques ou des pensées érotiques. Jusqu'à maintenant, TOUS les témoignages que j'ai lu de dépendants ici font état d'au moins un comportement autodestructeur ou un symptôme donc pour moi nous sommes tous sexoliques. 

Beaucoup de dépendants sur ce site affirment avoir développé leur addiction durant leur jeunesse, donc je crois qu'il serait illusoire de dire que parce que quelqu'un est jeune, il ne peut être sexolique. Pour ma part, mon sevrage se passe bien, mais il y a quelques mois je vivais avec les mêmes conséquences de mon addiction que quand j'avais 17 ans. Ce que je vis aujourd'hui n'est qu'une version «bonifiée» de mon adolescence. Bien sûr, la majorité des adolescents consultent des sites pornos, mais la plupart sont capables d'arrêter instantanément lorsqu'ils ont une copine ou graduellement au fil de leur mûrissement avec l'âge.

J'ai eu un cours de base sur la psychologie de l'adolescent (PPA-1210, Université de Montréal), et s'il y a une chose à retenir de ce cours, c'est que la «crise» de l'adolescence est un mythe. La transition vers la vie adulte se fait facilement pour la plupart des jeunes et il est dangereux pour une société de mettre sur le compte de l'adolescence les problèmes graves vécus par certains jeunes. Oui, les adolescents peuvent être dépressifs, peuvent faire un burn-out, être alcooliques, etc.
Merci pour tous cela, je vais voir comment il est possible de le valoriser sur wiki.
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