Dépendance sexuelle

Version complète : Le sevrage c'est quoi pour vous ?
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Oui c'est fortement conseillé d'arrêter la masturbation quand on essaie de se sevrer. Certains ici continue cette pratique mais dans la majorité des cas cela conduit souvent à rechuter. Un dépendant aura vraiment du mal à avoir un rapport "sain" à la masturbation durant son sevrage. La masturbation n'est pas problématique en soi mais elle le devient pour le dépendant.
Dans ce cas quand est on plus dépendant?
Peut on imaginer une vie sans masturbation? Est ce bon pour le corps et l'esprit?
Chaque cas est différent.
Un sevrage, c'est la sortie de l'isolement (et la masturbation isole) pour retrouver une vie sociale : Revoir les autres comme des belles personnes, habitées du mystère de la différence.
Sortir de l'isolement est progressif et les chemins, tout en se ressemblant, sont aussi uniques que nous le sommes.
La Masturbation en soi n'est pas un problème. Mais dans le cercle vicieux de la pornographie elle est. La masturbation est un acte érotique solitaire. La pornographie va vous encourager dans cette pratique. Cela vous détourne d'aller à la rencontre de partenaires.
La pornographie n'est pas seulement dangereuse car elle vous pousse cette pratique mais aussi pour donner une image glauque, violente et déformée d'une sexualité saine.
J'arrive à me masturber beaucoup moins souvent mais ^la pornographie a encore une mauvaise influence dans ma recherche de partenaire et mes fréquentations.

Cesser ou du moins freiner drastiquement la pratique masturbatoire est essentielle. Mais la pornographie continuera de vous pourrir la vie dans vos relations, votre désir.
TOUT PLAISIR NON PARTAGÉ MÈNE À LA DÉPENDANCE ! ! !
Je te conseille de ne plus te toucher du tout !
Ceux qui ont une nature dépendante doivent faire super attention.
Se toucher c'est la meilleure manière de retomber..
Bonjour à tous,

Je partage les points de vue concernant l'interruption de la masturbation lors d'un sevrage au porno.
D'ailleurs même quand on est loin de l'écran on n'est pas à l’abri de ressortir de sa mémoire une situation pornographique que l'on peut mettre à exécution au premier instant de stress ou de frustration vécu.
S'en libérer c'est un apprentissage et je ne suis pas dupe de l'effort que cela me demande chaque jour pour ne pas être tenté, par un geste irréfléchi qui m'amènerait à transgresser mes propres règles en vue de mieux être.
C'est un sujet intéressant qui amène à une seconde question : Pour définir là ou commence et ou doit s’arrêter le sevrage, en terme de "possibilités", il faut pouvoir définir a quel moment commence le porno, et a quel moment il se termine.
A quel moment a-t-on un rapport "déviant" au sexe, et à quel moment ne l'a t-on plus ?
Qu'est-ce que la déviance ?
Doit-on établir une liste de thèmes qui définissent la pornographie ? Ou doit-on, partant du principe que c'est subjectif, définir ses propres limites ?
Si c'est subjectif, contre quoi se bat-on ?

En ce qui me concerne, la masturbation compulsive est la cause de mon addiction au porno, et le porno, la cause de ma perte de sensibilité émotionnel, ET physique.
En plus, dans le cerveau, le porno est intimement lié à la masturbation, par mécanisme d'apprentissage : autant qu'un ex-fumeur qui aura eu l'habitude de se boire une biere pour accompagner sa clope aura envie d'une clope chaque fois qu'il boira une biere, durant son sevrage tabagique.
La pornographie ne me semble pas très difficile à définir. C'est faire de la sexualité un spectacle en vue de créer en produits que l'on facture. Le support du porno étant essentiellement le film. Il n'y a pas de relation entre les "acteurs (trices)" et les spectateurs.

La prostitution est une relation de l'ordre de la sexualité qui est facturée.

Maintenant, il reste la question de la deviance.
Je préfère les termes "comportements limites". C'est là où je perd le contrôle de ma liberté, je deviens dominé, esclave d'un comportement que je fais et qui me nuis. Comportement que je ne peux changer par ma seule volonté de maîtrise personnelle.

C'est là où le sevrage intervient, et la question: qu'est-ce que le sevrage pour vous ?
Vous êtes vraiment bon les gars ! C'est beau de vous lire et d'avoir toujours une meilleure compréhension des choses, continuez !
Et du coup ce qui est déviant pour l'un ne l'est pas forcément pour l'autre.
Je connais des gens pour qui une faciale, ça n'est pas une pratique déviante, pour moi c'en est une dans la mesure ou c'est avilissant pour la personne en face.

Dans le doute, je préfère m'abstenir de toute pratique sexuelle.
Le sevrage pour moi se terminera lorsque je serai à nouveau excité par ce que je vois, et plus seulement par ce que j'imagine, que mes fantasmes auront cessés d’être violents. Curieusement je n'ai pas d'envies incontrôlable de consommer du porn présentement, par contre si je décide de me soulager, mes fantasmes seront dans ce degrès là. Comme quoi on a vite fait de se voiler la face.
Ce sont nos idées déviantes et nos envies excessives qu'il faut éliminer, la pornographie, à notre stade, n'est plus qu'un support.

Je ne veux pas paraitre contrariant, mais à mon avis, continuer la masturbation, c'est comme mettre un patch à la nicotine : ça aide au début, ça ne dure qu'un temps, et une fois qu'on l’enlève, on rechute.
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