Dépendance sexuelle

Version complète : Un jour après l'autre.
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Se retrouver seul, chez soit. Pour tout un week end.Seul, dans cet univers bourré d'habitudes ("ok, je suis tout seul dix minutes, j'en profite"), bourré de souvenirs de Nous. Seul, avec ce vide que je n'avais jamais ressenti.Ouais, je me sens vide. Je n'avais jusque là jamais compris tous ces gens qui angoissaient de se retrouver seuls, tous ces gens qui avaient horreur du dimanche parce que c'était le seul jour de la semaine ou on ne pouvait se cacher sous cette impression d'appartenir à un clan, celui de l'Être humain. Pas de possibilité de se mêler à la foule, d'avoir l'impression d'exister. Me voilà donc seul, face à moi-même, pendant 24h. Et je les comprends, tous ces gens à qui cette solitude fait peur. Habituellement, face à ce genre de moments (qui étaient particulièrement rares étant donné notre emploi du temps), je me vautrais dans mon addiction. A peine la porte fermée, seul dans la maison, j'allumais mon pc, et c'était parti. Ca donne l'impression d'exister, de ne pas s'ennuyer.Là je me refuse à sombrer, je ne lâcherai rien du week end. Je ne me laisse pas le choix. Mais je sais que ça va être difficile, et je sens déjà cet enculé de "sombre passager" qui me murmure que personne ne le saura, que ce n'est pas bien grave. Ferme la, tu n'es plus le bienvenu dans ma tête.Je vais m'occuper. J'ai déjà commencé : ressortir mon violon, jouer ce qui me passe par la tête pendant une demi heure, me défouler dessus. Ouais, ça fait du bien. Je vais bricoler aussi, faire des choses que je repousse depuis des mois (voire des années). Je n'ai pas encore débuté mon travail d'analyse, et encore moins ce travail sur ma propre spiritualité si cher à Fritz. Donc pour le moment, je vais combler mon vide avec ce que je peux, de concret. Mais je sais pertinemment que je ne pourrai pas agir comme ça indéfiniment, et que je vais devoir l'accepter, ce satané vide.Jour 19 de mon sevrage. C'est difficile. 
<!--[if gte mso 9]> Normal 0 21 false false false MicrosoftInternetExplorer4 Citation : Je n'ai pas eu de pulsion au sens strict du terme : néanmoins, dès que j'ai été à son contact physique, j'ai eu une érection. Et ça m'interpelle. J'ai en effet toujours eu "l'érection facile", depuis que je suis tout jeune. Je me disais à l'époque que j'étais juste comme ça, et que c'était sinon normal en tout cas pas problématique. Quand j'ai découvert que j'étais addict, j'ai mis du coup ça sur le coup de l'addiction et de mes pulsions, en me disant que c'était simplement lié au fait que j'étais en demande permanente de cul et que par conséquent, le moindre contact me déclenchait des pulsions. Or maintenant que je suis lucide, je me rends bien compte qu'à priori c'est décorrélé : je continue de réagir comme ça, sans avoir de véritable pulsion. Ce que tu décris me parait normal. Il ne faut pas confondre le désir avec l'envie de sexe, envie qui n'est pas d'ordre physique mais mental ou émotionnel, ce qu'on appelle souvent ici « compulse » ou « compulsion ». Il est assez facile de les distinguer en fait. La compulse s'accompagne souvent d'une émotion s'apparentant à la peur au niveau du plexus solaire et qu'on prend à tord pour du désir, mais ce n'en est pas (à mon avis). Le vrai désir, on peut l'appeler (pulsion sexuelle si on veut) est purement physique et ne s'accompagne pas d'une émotion au niveau du plexus (autant que je puisse l'affirmer au ressenti et à la comparaison des différentes expériences que j'ai pu vivre).
Citation :Je n'ai pas encore débuté mon travail d'analyse, et encore moins ce travail sur ma propre spiritualité si cher à Fritz. Donc pour le moment, je vais combler mon vide avec ce que je peux, de concret. Mais je sais pertinemment que je ne pourrai pas agir comme ça indéfiniment, et que je vais devoir l'accepter, ce satané vide.
En fait si tu ne fuis plus le vide tu devrais t'apercevoir qu'il n'est pas vide, mais contient ce que tu as l'habitude d'éviter par la compulse… tes émotions… le plus souvent désagréables, mais qu'il faut affronter pour pouvoir justement s'en libérer. Tout ce qui est fui reste en attente de résolution et ne disparaîtra jamais tout seul… à + <!--[if gte mso 9]> <style> /* Style Definitions */ table.MsoNormalTable {mso-style-name:"Tableau Normal"; mso-tstyle-rowband-size:0; mso-tstyle-colband-size:0; mso-style-noshow:yes; mso-style-parent:""; mso-padding-alt:0cm 5.4pt 0cm 5.4pt; mso-para-margin:0cm; mso-para-margin-bottom:.0001pt; mso-pagination:widow-orphan; font-size:10.0pt; font-family:"Times New Roman"; mso-ansi-language:#0400; mso-fareast-language:#0400; mso-bidi-language:#0400;} </style>
Concernant la question de l'érection au contact physique, il faut que je creuse un peu et que je tente d'y voir un peu plus clair sur ce qui se passe dans mon corps la prochaine fois (si prochaine fois il y a). C'est très particulier, de devoir prendre du recul dans ce genre de moment, ou j'aimerais juste me laisser aller à un peu de tendresse, juste être dans ses bras.Pour ce qui est de mon vide, oui j'ai pris conscience de ça, tu as tout à fait raison : ce qui me faisait me sentir si faible, si vide, c'était bien toutes ces émotions qui concernent la découverte de mon addiction, mais surtout le fait que j'ai foutu en l'air notre couple (famille) à cause de ça et du fait de ne pas avoir réussi à ouvrir les yeux avant. Je culpabilise énormément, et je dois affronter tout ça.Alors bon, c'est un week end très difficile. J'ai des pulsions en quasi permanence, et je me bats depuis mon réveil (c'est pire aujourd'hui qu'hier) : j'ai commencé à me masturber dans les secondes qui ont suivi mon réveil, pendant quelques secondes. Mais j'ai réussi à me rendre compte de ce que je faisais, et je me suis arrêté dès que j'ai tilté que j'étais en train de fantasmer sur F. Je ne considère donc pas ça (peut être à tort ? ) comme une rechute, étant donné la courte durée et le fait que j'ai pu être capable de m'arrêter avant de prendre un quelconque plaisir, mais ce qui est clair c'est que je ne suis vraiment pas passé loin.Et F. qui m'envoit des textos avec des screenshots de mensonges que j'ai pu lui faire, des fois ou je lui ai parlé de la nana avec qui je l'ai trompée, etc... Ca, c'est difficile. Parce qu'évidemment, elle a besoin de me faire culpabiliser. Qu'évidemment ça fonctionne, et que plus elle m'envoie ce genre de choses, plus je suis mal. Et qu'évidemment, plus je suis mal, plus je compulse.Je m'occupe, je ne m'arrête pas, sauf pour me fumer une petite clope de temps en temps, mais je me rends bien compte que si je redeviens réellement célibataire (avec toutes mes soirées seul) ce sera extrêmement difficile.Bref. Moral au plus bas. Je ne lâche pas, mais à quel prix ... 
Bonjour Sébastien,Tu abordes bien les choses, un jour à la fois ! Ce travail d'analyse portera ses fruits au fur et à mesure que le temps passe. Ces moments où "tu te sens mal" par rapport aux messages de F il faut les aborder calmement, tranquillement. Plus facile à dire qu'à faire. Ne rien lâcher c'est justement s'occuper mais aussi et c'est je trouve le plus dur, s'écouter. S'écouter, voir ces images qui peuvent nous "blesser" psychiquement pour mieux accepter cette réalité. Accepter ce qu'on a refoulé en nous.  Bon courage à toi, 20 jours de sevrage, j'aimerais y parvenir !  
J'ai tenu bon. F. est rentrée hier soir, ça a été un moment difficile : elle m'a dit qu'elle commençait à être capable de s'imaginer coucher avec d'autres hommes ... Ouch. Quelle ironie : pendant 5 ans, maintes et maintes fois j'ai imaginé qu'elle aurait été capable de me tromper, alors que ce n'était pas possible pour elle, et qu'au final JE l'ai trompée. Maintenant que je suis lucide, et que je serais capable d'avoir confiance en elle (en fait j'en suis capable : jeudi soir elle est sortie en boite, et malgré quelques moments de flippe dans l'ensemble je n'ai pas sombré dans le délire de jalousie comme ça m'arrivait en permanence avant), elle commence à tourner la page. Et bien entendu, j'ai perdu toute la confiance qu'elle pouvait avoir en moi.Malgré tout nous avons vécu des moments tendres hier, et ça m'a fait du bien : je me suis rendu compte que toute notre relation n'étais pas basée que sur l'addiction, loin de là. J'avais eu peur de ça, parce qu'en fait contrairement à beaucoup d'entre vous, elle a été l'objet (que je déteste ce mot, mais pourtant il est clairement adapté) principal de mes fantasmes et de mon addiction. Et évidemment, je me suis posé la question à plusieurs reprises de pourquoi j'étais resté avec elle, et de la force de l'Amour que je pouvais lui porter. La réponse me semblait évidente, j'ai toujours été convaincu que je l'aimais profondément, mais avec toutes ces certitudes qui s'écroulent une après l'autre, le fait d'avoir du concret, ça fait du bien.Jeudi, je vais à ma première réunion DASA. J'ai hâte d'y être, parce que j'ai déjà beaucoup avancé en trois semaines, mais j'ai besoin d'aide. Vous m'aidez évidemment beaucoup, mais je pense que ce forum ne peut pas remplacer un contact réel.Malgré tout, merci. Pour vos encouragements, vos explications, vos visions. J'espère être capable de vous apporter autant, lorsque ça ira mieux. 
Soirée extrêmement difficile hier, et journée en conséquence.Je ne vais pas m'étendre sur des détails, mais pour résumer : énormément de violence dans les propos et dans les actes de F. hier soir (violence physique aussi, jusqu'à se retrouver nue devant moi en me hurlant dessus). J'ai très certainement une grande part de responsabilité dans cette violence, mais il y a des choses qui me dépassent totalement. Bref.Je suis parti en bagnole en pleine nuit et ai roulé longtemps, vite. Le plus vite possible. J'étais hanté par des images toutes plus perverses les unes que les autres. Envie de baise violente, besoin de sortir toute ma haine comme ça. J'ai pris des risques que je n'aurais jamais pris auparavant.Au bout d'une petite heure je me suis calmé un peu, et suis rentré me coucher.Je me rends compte à quel point le sexe était un exutoire dans nos relations : lorsque ça n'allait pas entre nous, avoir des rapports violents me permettait de faire sortir toute cette rancoeur que je pouvais avoir, tous ces non dits. Souvent, après que nous ayons eu ce genre de rapports, j'étais beaucoup plus à son écoute pendant plusieurs jours, plus attentif, plus amoureux. Comme si ça remettait les compteurs à zéro.Là, nous n'avons plus ça (nous n'avons plus du tout de rapports sexuels de toute façon), je ne sais pas comment sortir toute la colère que je peux avoir en moi. Du coup ça reste, et ça me ronge de l'intérieur.J'ai eu de très nombreuses pulsions dans la nuit, et aujourd'hui aussi. Je lutte, j'en chie vraiment. Ca commence à aller mieux à l'heure ou je vous écris, mais je sais que la journée n'est pas terminée, et que ce n'est pas gagné.Je vais à ma première réunion DASA en fin de journée, ça ne pouvait pas mieux tomber.Tenir, tenir, tenir. Coûte que coûte. 
bon la colère est là.la prochaine étape c'est de comprendre d'où elle vient. ce n'est certainement pas F qui a pu provoquer ça à elle toute seule. elle ne fait que de servir d'écran de projection. il faut remonter aux sources de la colère, très anciennes et sans doute oubliées. d'autre part un exutoire (comme le sport ou l'art) peut permettre de ressentir cette colère, sans blesser autrui ni te mettre en danger toi-même. il est difficile de vivre sa colère sans l'agir dans la réalité. il faut se donner des possibilités de le faire...ce ne sont que des pistes de réflexion.

est-ce que tu as trouvé un psy ou un accompagnement en plus des DASA (à ne pas négliger)bon courage...

Salut,Quelques jours sans nouvelles, par manque de temps mais surtout d'envie. Néanmoins j'ai avancé.J'ai compris (F. m'a beaucoup aidé là dedans, comme bien souvent) une chose fondamentale : c'est que je n'étais pas parti dans la bonne direction. Ou plutôt, j'étais parti dedans trop tôt. Je m'explique : je lui ai avoué l'avoir trompée, mes plans dragues du net et tout mon "espionnage" après que nous ayons identifié ma dépendance au sexe. Sans réfléchir, je me suis donc lancé à corps perdu dans la compréhension de cette dépendance (c'était primordial), mais surtout dans la lutte et le début de mon sevrage.Oui mais voilà : pendant qu'elle souffrait profondément, vivant le traumatisme de la découverte de la tromperie et de cette supercherie que j'ai été pendant 5 ans, moi je me centrais sur moi et ma dépendance, en pensant qu'elle était la source de tous ces problèmes, et que par conséquent la combattre était la solution à tout les maux.Je ne supportais pas qu'elle puisse remettre en question ma capacité à en sortir, ni qu'elle puisse être violente contre moi étant donné que j'avais fait ça "sous le coup d'une pulsion".La belle affaire ... "Tu vois, ce n'est pas ma faute, c'est celle de ma dépendance". Je me suis complètement caché derrière la pathologie, ce qui avait pour but de relativiser totalement mes actes, me déculpabiliser totalement, et donc m'empêchait d'accepter le jugement qu'elle pouvait poser sur moi et toute cette colère qu'elle avait à lâcher.Il a fallu qu'elle me colle sous le nez des paragraphes d'un bouquin qu'elle lit actuellement sur le "après la tromperie", ou le terme TRAUMATISME apparaissait clairement pour que je me rende compte que je faisais fausse route. Tard, comme toujours.Je me rends compte que je dois donc assumer. Peu importe que je sois malade ou non, pour elle le résultat est le même : tout son monde s'écroule, et j'en suis le responsable. Vous autre, dépendants, qui lirez ces lignes un jour, retenez bien cela : la dépendance est plus forte que nous, et oui, elle nous pousse à faire des choses que nous n'aurions jamais fait sans ça. Mais le mal que nous infligeons autour de nous n'en est pas moindre, parce que nous sommes malades.Concernant mon état, c'est un peu particulier. Son meilleur ami étant dans le coin, elle passe la nuit à l'extérieur, ils vont en boite, et vu son état d'esprit j'ai de quoi ne pas me sentir à l'aise (pour ne pas dire "j'ai de quoi paniquer"). Pourtant, pas de pulsions ce soir : j'ai peur, j'ai mal, mais je n'ai pas du tout de pulsions. Tout à l'heure, j'ai juste imaginé ce que me procurerait le fait de me masturber, et évidemment c'est toujours séduisant, cette sensation que "tout va bien" l'espace de quelques minutes, mais je n'ai absolument pas fantasmé dessus. Je vis ma soirée comme une personne normale, en affrontant mes doutes, mes peurs. En ça je pense que j'ai franchi un grand pas.Enfin, jeudi soir j'ai eu ma première réunion DASA. Un peu particulier, il y avait plus de femmes que d'hommes, et beaucoup de dépendantes affectives pures. Malgré tout, ça m'a fait du bien : pouvoir tout dire à des gens qui ne portent aucun jugement, aide à avancer. Leurs réflexions, leur vécu, m'aidera certainement de mon côté à faire avancer ma propre réflexion. Et surtout, le fait de pouvoir en parler à l'extérieur m'empêchera de monopoliser nos discussions à deux et me permettra de me recentrer sur notre séparation et la douleur de F.Vous l'aurez compris, cette situation est toujours particulièrement difficile, mais j'ai le sentiment qu'elle commence à aller dans le bon sens. Nous verrons bien.SébastienPS : désolé pour ce biller un peu bâclé et assez brouillon, en règle générale j'essaie d'être synthétique mais ce soir mon cerveau n'est pas tout à fait opérationnel (l'alcool, sans doute Wink)

salut,notre dépendance est assez terrible,envers nous méme envers les autres,elle nous renvoie toujours cette image par toujours jojo,et c'est encore plus fort quand il y a sentiment amour,car toi tu sais a peu près ou tu en es mais l'autre et laché en pleine jungle,sans boussole,ni carte.D'ailleurs pour cela que je n'ai jamais rien dit et que ça m'a bousté autant pour stopper mon addiction,méme si stopper est un bien grand mot car,à quelle moment vraiment on l'a stoppe!c'est un peu lache,mais affronter l'addiction,plus celle de la "tromperie",faut etre bien costaud......De tous les témoignages que j'ai lu jusqu'à présent(y compris les co),les addicts sont en tort,à 200%,de gros salopards etc,des malades affectifs,perdus!A présent,avec un peu de recul,je me suis aperçu,que mon comportement était en rapport avec mes relations amoureuse,quand je me sens bien,mon addiction est totalement absente,et quand ça cloche,c'est la chute....Faire comprendre a l'autre son mal etre c'est pour moi normal,c'est bien plus sain que de le cacher,le develloper,le mentir.Partager son mal etre et ces problemes,ça fait parti de la vie en couple,méme si c'est peu avouable.A présent je suis convaincu que l'autre a un role à jouer,car notre addiction nous isole,nous coupe de ce qui est vraissemblant,on vit dans vos fantasmes,dans notre dépendance,dans ce qui n'est pas réel,et l'autre est un repère important. la dépendance est très forte,voir plus qu'on ne le pense,mais jamais plus que toi!jamais plus que ta volonté ou tes espoirs qui feront que tu sortiras de la!L'addiction est un tout,le problème c'est qu'elle se forme et se transforme a tout moment,madame n'est pas la,j'ai la rage,elle est sorti alors que je lui demandé de rester avec moi,pour que l'amertume se transforme en vengeance,pour que ce sois toi qui reprenne les controle de tes sentiments, un petit tour sur le net,sur un plan drague ou autre connerie qu'on chéri a ce moment la.Ce n'est qu'un exemple parmi d'autre il suffit a chacun d'analyser la situation et de s'apercevoir,que l'addiction est bien sagement dans son coin,et que c'est toi méme qui l'appel,a cause de tes démons qui demandent qu'a s'exprimer,et toi de te laisser aller!Tous ces sentiments,peur,amour,plaisir,contradiction,ils sont si difficile a dompter,on ne sait plus par quel bout les prendre,s'il faut les combattre,ou les comprendre,les comprendre pour mieux, les combattre, pour les aimer,et avoir le pouvoir de les tuer!tu as foncé dans le tas,avoué "tes péchés",et pret à affronter ce qui te tomberaient forcément violement en pleine téte,car malgré ta lacheté envers le sexe,tu n'as l'a pas eu envers tes sentiments amoureux,tu ne plus avoir peur maintenant,tu ne peux qu'affronter,et comme tu le dis ça apparait comme plus le bordel,mais à contrario tu te sens mieux,tu ressens du positif,c'est parce que tu vois la route que tu dois prendre!elle s'eclaire devant toi,c'est le début d'une aventure,tes idées sont encore en vrac,mais bientot au fil du chemin,elles se mettront en ordre,peu à peu plus solide,méme avec l'alcool..... 

Merci pour ton message, mauditzob (quel pseudo ! Wink). Je me rends compte que je n'ai même pas pris le temps de rebondir sur tes réflexions Fritz. Tout d'abord, la colère.Elle a clairement été provoquée par mon incompréhension de la situation : je lui en ai profondément voulu de ne pas croire en le fait que je pouvais changer, tout ça parce qu'elle disait qu'elle ne pourrait plus avoir confiance en moi. Sauf qu'évidemment, si je mets ça en rapport avec la façon dont je vivais sa propre souffrance, je comprends bien mieux qu'elle ait pu tenir ce genre de discours, et le fait qu'elle puisse le penser. Ca n'a rien à voir avec ce que je vis, mais bel et bien avec ce qu'elle vit (on en revient au fait que j'ai pu être totalement centré sur moi-même et sur ce que je vivais, au lieu de faire preuve de l'empathie qui serait nécessaire). J'ai tendance à penser que je devrais moins me retrouver dans ce genre de situation maintenant, même si j'imagine être loin de ressentir ce qu'elle peut vivre. Le fait de participer au groupe DASA va clairement m'aider, parce qu'en ces gens je pourrait trouver le soutient nécessaire (comme je le trouve ici), sans jugement de valeur (ni même sans impression de jugement de valeur).Je n'ai pas encore de psy, c'est difficile à trouver (j'aimerais trouver quelqu'un qui ait un minimum de compétences spécifiques sur l'addiction -pas forcément sexuelle- afin de m'accompagner, en plus de l'analyse, dans une forme de thérapie comportementale). Je dois contacter par téléphone le gars qui a écrit le bouquin sur les sex addicts, il m'a dit qu'il m'aiderait.Enfin, pour revenir sur ma nuit, je me suis endormi comme une loque à 2h45. Sauf que je me suis réveillé à 5h30, en panique : pas de texto d'elle, aucune nouvelle. L'état semi-éveillé plus le fait de ne pas avoir de nouvelles ont suffit à déclencher des pulsions atroces. Je savais qu'elle allait dans une boite principalement gay, mais donc avec des backrooms et tout ce qu'il faut pour baiser n'importe où (alors qu'elle n'est clairement pas comme ça, et vu ce qu'elle vit en ce moment je doute que ce dont elle ait besoin soit d'aller faire n'importe quoi avec n'importe qui) : je suis parti en délire de panique, et dans ces moments là mon cerveau agit encore pour transformer ma peur en pulsions sexuelles. Je pense que c'est un espèce de mécanisme d'auto-protection : puisque je ne peux pas supporter l'image de la voir baiser avec un autre, il se débrouille pour rendre cette image excitante. C'est juste horrible, c'est allé très loin. Je ne suis vraiment pas passé loin de la masturbation compulsive, et ce à plusieurs reprises (puisque je ne me suis pas rendormi jusqu'à ce que mon fils se réveille à 7h30).Elle s'est couchée à 8h, et rentrera donc certainement en fin fin de journée. Dur dur ...(Allez, je retourne m'occuper de mes gars, en bon papa célibataire ... *soupir*). 
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URLs de référence
  • Dépendance sexuelle: http://www.dependance-sexuelle.com/index.php
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