Dépendance sexuelle

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Une copine, cela n'est pas fait pour se faire sauter ni pour te sortir de la dépendance sexuelle... Tu détournes tes aspirations en te recentrant vers la dépendance, en fait, en suivant ce raisonnement qui est bidon. Tu es loin avec tout ce que tu racontes, de penser à toi. Ta copine hypothétique, ton plan cul de 4 fois l'an, toutes ces raisons que tu juges si importantes pour ne pas sortir du cul et de la MB à foison sans limite... Si tu avais une copine, est-ce que ce serait pour "se tirer la nouille pour de vrai"? Tu lui demanderas son avis ok?

Cela me rappelle des discussions qui ont eu lieu sur le forum, au sujet de l'hygiéne, tes questionnements. A quoi bon te laver les dents ou le zguègue, si tu n'as pas de copine à l'horizon, il sera toujours temps n'est-ce pas...? Oui, mais comment envisager quoi que ce soit si tu as une hygiène dentaire déplorable ou un zguègue qui attire les chiens du voisinage par le fumet qu'il dégage? Si tu te laves les dents, ce n'est d'ailleurs pas pour attirer une femme dans ta vie ou ton lit, c'est pour avoir une bouche saine et propre et ne pas puer de la gueule, tout simplement. Si tu te demandes à quoi bon ne pas puer de la gueule, retournes à la case "procrastination, non!", ou demande à quelqu'un qui sent ton haleine... Même si ce n'est pas une proie sexuelle! Ou alors prends le, cet aller simple pour l'île déserte... Mais ce n'est pas ce dont tu parles.Hé, si tu fais des photos de tes ébats sexuels, encadre-les dans tes wc, hein. Mais ne m'invite pas au vernissage stp, ça ne m'intéresse pas... Smile N'oublie pas qu'"explorer des nouvelles choses" ne mène à rien, qu'il n'y a pas de fond au puits. Il n'y a pas de nouvelles choses, il n'y a que ce que tu y construis, c'est-à-dire rien par rapport à ce que tu peux construire dans la vraie vie. Tu risques autant sinon bien plus, de regretter de l'avoir fait. Je parle en connaissance de cause, mais bien sûr je suppose que tu ne peux pas l'entendre.

  

Ce n'est pas une question de l'entendre ou non, c'est plus du style "n'en faire qu'à sa tête" parce que j'écoute et je comprends tout à fait. Je sais que c'est plus sage que mes désirs mais après c'est à moi que revient la décision. Là tout de suite, je te dirais que tu es dans le vrai puis je vais être excité dans la journée, me perdre sur des sites, sur ma deuxième adresse msn et bam je me dirais "allez, encore une fois ça ne peut me faire que du bien" même si dans ma tête je sais à ce moment là que ce n'est pas vrai. C'est pour ça que par rapport aux psys, je suis septique. Je ressortirais de la séance avec des résolutions, à la limite je tiendrais 24h puis après je me dirais que j'ai rien à perdre après tout. Si j'étais raisonnable, jamais je ne me serais retrouvé dans cette spirale dont j'ai du mal à m'en sortir.

Et je me lave les dents pour le respect des autres et le zgueg pour mon respect envers moi vu que j'aime bien être propre Tongue Plus sérieusement, je vois tout à fait où tu veux en venir sur ces exemples là et je le savais moi-même avant que tu le dises.

Mais bon sang, arrête de te répéter tout seul devant la glace ce que va être le RV avec un psy!! Tu crois qu'il va t'écouter déclamer tes bonnes résolutions et t'offrir un sourire bienveillant en pensant avoir bien gagné ses honoraires? Mais ton psy n'est pas un conseiller moral, tu arrives avec ta vie, tes valeurs à toi et il ne te redressera pas ça parce qu'il te respecte en tant qu'être humain. Il t'aidera à t'occuper toi-même de tes souffrances, pas de tes résolutions que tu ne prendras que si tu as envie toi de les prendre. Il saura d'ailleurs très bien que cela tient de la promesse d'ivrogne plus que du revirement soudain, parce qu'il sait que cela ne change pas en un tournemain l'esprit, c'est son boulot de le savoir et de suivre avec toi l'évolution..Avant de savoir comment tu ressortiras de la séance, je te suggère de te concentrer sur comment tu vas y rentrer. Tu as le droit d'y apporter ton scepticisme, tu as même le droit de ne parler que de ça avec lui si tu en as besoin. Certes tu as le droit de ne pas y retourner et de regretter d'avoir perdu quelques euros, tu as aussi le droit de voir que cela peut quand même servir peut-être à quelque chose et qu'au point où tu en es c'est mieux que rien. En effet, tu n'as "rien à perdre après tout". Mais autant en te MB qu'en allant voir si tu peux ou non y trouver de l'aide à utiliser par toi et pour toi. Si tu étais raisonnable, tu verrais que ton raisonnement ne t'a pas toujours mené au bon endroit peut-être et que le RAP (Raisonnement Assisté par Psychothérapie) est un truc à essayer au lieu de te contenter de justifier à ce point a MAO (MB assistée par ordinateur).
Lorsque j'ai rechuté il y a une semaine, un samedi matin vers les 1h du mat, juste après ma MAO comme dit Mondom, j'avais honte de moi avant d'être en colère sans raison mais j'avais plus ou moins décidé de me laisser une semaine avant d'arrêter de nouveau. Mais depuis quelques jours, j'avais fait machine arrière, je me disais que je pouvais continuer encore un peu sauf que je me mentais à moi-même. D'ailleurs hier soir, j'ai eu une conversation avec létudiant qui sentait que j'étais plus ou moins énervé parce qu'en fait, mon hésitation provoquait mon agacement. Souvent quand j'ai arrêté, c'est parce que je trouvais que j'allais trop loin mais là j'ai fait moins pire que d'habitude (ou alors pas plus, à force de s'habituer à faire certaines choses, on perd la notion de gravité).Un moment donné j'ai parlé de faire des photos avec un mec avec qui j'ai des relations de temps en temps. Ces dernières semaines j'ai compris que cette relation était une erreur. Il a quasi le double de mon âge, rien ne m'attire chez lui, à part de me sentir mal (enfin pas que mais c'est vrai que la première fois ça m'a fait mal dans la tête comme je l'avais déjà dit). Le problème c'est que dès que j'arrête le porno, je retourne le voir. Alors j'ai décidé de tout arrêter, même la MB (ça ça va être dur).Je vais galérer mais je pense que c'est nécessaire. Cela fait plus de trois ans que j'essaie d'arrêter, je pense que même si je craque de nouveau, il faut que je reprenne quasi de suite, c'est comme ça que je finirais par vaincre ce démon intérieur. Je veux me prouver que je suis autre chose que l'idée que j'ai de moi.

Voilà, c'est dit, c'est fait depuis hier j'ai plus vu de pornos. On y croit ! (ou pas)

Un petit message pour dire que même si je ne poste pas forcément, je suis toujours présent sur le forum. Je lis les nouveaux posts et les anciens topics. C'est vrai que ça permet de tenir mais parfois je n'ai pas forcément grand chose à dire alors je passe mon chemin sans laisser de messages.De mon côté, je continue mon sevrage avec ses hauts et ses bas. Ces derniers jours j'avais un emploi du temps chargé et donc la tête occupée. Tout allait bien et puis hier, j'ai terminé très tôt et je me suis retrouvé seul chez moi avec rien à faire. J'avais envie de regarder du porno. L'avantage c'est que j'ai arrêté le porno il n'y a pas si longtemps alors dans ces moments là, je tiens plus facilement que dans quelques semaines. Je sais que tout le monde ne réagit pas pareil mais à chaque fois que j'ai arrêté, j'arrivais à tenir facilement trois semaines. Par contre, au bout de trois semaines ça devient plus pénible surtout quand je me trouve en jour de repos ou en semaine plus cool... C'est comme ça qu'une fois j'ai rechuté aussi bêtement. J'étais sur un projet qui m'accaparait les journées et le soir. J'ai un côté névrosé. Quand je suis sur des gros trucs, je bosse en permanence dessus. J'y pense tout le temps, je ne fais quasi pas de pause dans ma vie. Déjà parce que je n'ai pas forcément le temps et aussi parce que je suis comme ça. Certains diraient que c'est une addiction mais celle-là je ne la combattrais pas. Je trouve que justement si je suis plus ou moins efficace c'est parce que je pense à tous ça, aux problèmes qu'il pourrait y avoir etc...

Bref, j'en reviens à mon sevrage. Pour l'instant ça se passe, c'est peut-être pour ça que je ne viens pas alimenter mon sujet. Peut-être que demain j'écrirais un nouveau message parce que ça ira moins bien. Comme beaucoup, je redoute le week-end. J'ai rien de prévu. Je crois qu'il va falloir que j'y remédie dans les prochaines semaines.

Rechute ! Une de plus... J'ai fini par oublier à la combien j'en suis. C'est l'une des rares fois où je n'ai pas tenu trois semaines, sûrement la seule.  C'est vrai que d'habitude pendant la période de sevrage, je continuais à me masturber tandis que là, pas une seule fois depuis 15-16 jours. Au final, mon plus mauvais score de durée. Gros coup de mou en perspective avec l'impression que je n'en sortirais jamais.Dimanche dernier, une amie sentait que j'étais sur la mauvaise pente par rapport à ce que je lui disais. Je lui avais parlé franchement de mon état d'esprit et elle était au courant de cette addiction depuis pas mal de temps. Elle m'a dit qu'au fond de moi, je ne cherchais pas à m'en sortir parce que j'avais peur et je n'ai pas pu la contredire. Au contraire, j'étais d'accord avec elle. Oui j'ai peur de tout ce qui pourrait en résulter. J'ai peur de ne jamais m'en sortir mais peur aussi d'être clean et toujours seul quand même alors que je ne perds plus mon temps sur les sites pornos et autres. C'est comme pour gérer les périodes de stress, je me demande comment le faire maintenant. Perdre mon temps et m'avilir de plus en plus en plus, me faisait penser à autre chose et à diminuer mon stress pendant ce laps de temps et j'étais plus détendu par la suite pendant un moment. J'ai jamais géré mon stress autrement, ni mes angoisses et mes soucis. En fait je ne les gérais pas, je les repoussais mais je faisais une "pause" qui me permettait de me détendre car dans ces périodes là, je ne pense plus à arrêter, ni que ça me fait du mal.Il faudrait que j'apprenne à vivre, ce que j'ai toujours fui et je trouve ça particulièrement angoissant. J'ai pas de référence comportemental pour gérer la plupart des situations, me dire "avant je faisais ci ou ça". Il y a une autre chose que je dois avouer. Je n'ai jamais eu de rapports sexuels avec une femme, ni de copine. Et à l'adolescence, c'est pas le porno qui m'a empêché d'être avec les filles. Je n'avais pas de succès. J'ai pris tellement de râteaux que j'aurais pu ouvrir une boutique ^^ A la fin du lycée, je suis tombé amoureux de ma meilleure amie avec qui ça ne s'est pas fait et ça a duré pendant des années. Je me suis alors réfugié dans le porno avec la crainte de ne pas être à la hauteur sexuellement lorsque je devrais pas passer à l'acte. J'ai mes doutes, mes frustrations etc... En gros, je me suis enfoncé en pensant que c'était un réconfort. Bref, de tout ça on s'en fout. J'en ai trop dit ou peut-être pas assez.

J'ai surtout deux questions : comment on fait pour être prêt pour s'en sortir définitivement ? comment on le sait qu'on est dans cette phase ?

Si je te réponds que ton post est un appel criant vers la consultation de psy, tu vas penser que je ne fais que rabâcher... Comprendre tes peurs, et pourquoi tu as peur de ta peur, et pourquoi tu as peur de comprendre ta peur, comprendre te gérer tes angoisses et ton stress, comprendre pourquoi tu fuis encore au lieu de grandir et devenir plus adulte, ce que tu appelles "apprendre à vivre"... évidemment tu ne pourras le faire que si tu le décides.Faire l'amour avec une fille N'EST PAS un rite initiatique, une façon d'acter le passage à l'âge adulte. Je pense que c'est une des origines de la dépendance chez certains (je ne dis pas que c'est le cas chez toi, mike, je n'en sais rien), qui croient qu'en faisant "des trucs de grands" on accède à être adulte... Je me représente mentalement un gamin qui se tripoterait en disant "'gad', M'man, chuis grand hein, je fais comme les grands"...(Avec ou sans sa Maman, c'est pareil). Mais être grand ce n'est pas simplement faire illusion en faisant des actes de grands, c'est simplement accepter de grandir et non pas chercher à rester enfant tant qu'on se laisse croire qu'on ne sait pas le faire...

En attendant, ce sont les rechutes qui se rabâchent, et tu fais la sourde oreille aux messages qu'elles t'envoient peut-être...La masturbation pendant le sevrage, on est très nombreux je pense à y voir un mensonge et un coup de canif efficace dans la démarche de rétablissement. Un sevrage avec concession, ce n'est pas un sevrage. Le but du sevrage n'est pas de déshabituer des manies sexuelles mais de libérer l'esprit d'une prison montale que le sexe sous la forme compulsive et auto-administrée entretient, de même que cela entretient l'idée que le sexe est indispensable, un "besoin"... ('Gad, M'man, je suis toujours grand, je continue de me tripoter, et si j'arrêtais je retomberais en enfance non?" -"Faudrait déjà que t'en sortes mon chéri...")J'espère que tu comprends que je ne t'attaque pas bien sûr et que si des passages de mon post ne s'appliquent ou s'adressent pas directement à ton cas perso, c'est juste ma pensée qui m'y amène...

Salut à toi mike666 (chiffre du diable ?) !Ce qui me frappe surtout dans cette longue discussion (qui est intéressante toutefois), ce sont tes propos. L'ensemble de tes paroles traduit une sorte de : " Je participe à une compétition mais au final j'en suis sûr que je perdrai ". C'est comme si qu'en fin de compte tu ne croyais pas en toi et que tu n'avais pas la capacité de t'en sortir de ce tourment comme si tu le méritais ou que tu étais une personne faible qui ne mérite pas de "vivre".Et comme tu le dis tu as peur d'arrêter le porno. Mais quelle est cette peur ? La peur de te retrouver définitivement tout seul ?  la peur d'abandonner une partie de toi, une partie de ta vie ? La peur de ne plus exister via le sexe ? Ou plutôt la peur de retrouver une réalité, une vérité caché ? Je ne sais pas quelles sont les causes ou évènements qui poussent à croire que tu n'y arriverais pas mais sache que c'est totalement faux, tu peux t'en sortir car tu as pris conscience de ta dépendance mais restes à approfondir les causes de celle-ci pour être en accord avec toi-même et comme tu dis : " Il faudrait que j'apprenne à vivre " => Être Toi, vivre comme tu le veux, comme tu le souhaites, comme tu le désires et non dicté par un "bonheur illusoire" .De plus, tu détestes cette pornographie cela se remarque dans tes propos, tu te sens mal à chaque fois que tu vas plus loin dans cette dépendance et cette chute dans le sordide se traduit par des recherches de plaisir nouveau qui traduit le fait de consommer encore plus et toujours plus. Par exemple, le fait de te tourner vers des photos, puis chats hétéros, puis chats homos, puis l'échangiste, puis ton blog etc. Et tu le dis qu' à chaque descente, chaque fois que tu rencontrais cette homme 2x plus âgé que toi (qui par ailleurs, je pense , que cette personne est aussi dépendante vu qu'il le fait en cachette de sa femme), à chaque fois que tu allais plus loin, ton inconscient te disais : "STOP tu vas trop loin ce n'est pas toi, tu te fais du mal". Alors pourquoi le faire ? La pornographie est un psychotrope (comme la cigarette, l'alcool ...) elle modifie ta perception de voir les choses, ton humeur, ton énergie, tout ce qui concerne tes pensées mais jamais elle ne changera ton caractère ton être intérieur. Au final de ce post, j'ai l'impression que tu te caches quelque chose pour ne pas affronter une certaine réalité mais qu'au fond de toi, tu as vraiment envie de t'en sortir mais pour le faire, il faut franchir le miroir. [ PS : si je t'ai choqué quelque soit par mes propos je m'en excuse sincèrement mais j'ai écris ce que je pensais réellement de ton histoire pour t'aider dans ton bien. Wink ] Coordialement
Tout d'abord je vais répondre à mondom à propos du psy. Ce qui est fou, c'est que dès que je suis entre deux périodes de sevrage, je pense à consulter mais dès que j'arrête, je préfère batailler seul. Depuis plusieurs mois j'ai cette idée en tête mais c'est comme l'idée de faire un sport que je n'ai jamais pratiqué et qui me plairait de faire cette année. A la rigueur je me renseigne mais je n'y vais pas parce que j'ai toujours de bonnes raisons d'après moi, pour ne pas le faire. J'ai cherché et je cherche encore pour en trouver un qui me conviendrait. Je sais que tu vas me dire de pousser la porte et de voir après la première consultation mais c'est un pas que j'ai dû mal à franchir. J'ai compris que je n'avancerais pas tant que je ne le ferais pas mais je vois qu'ici, la plupart des membres ont un psy et pourtant, ça n'évite pas les rechutes, de continuer à être dedans. Si c'était la solution miracle, je foncerais dedans mais j'ai l'impression que c'est comme le patch anti-tabac.Red_XIII tu me poses beaucoup de questions auxquelles je ne peux fournir aucune réponse. Sache que j'ai un tempérament autodestructeur donc c'est la réponse à "pourquoi continuer ?" et aussi à celle de "pourquoi s'enfoncer ?". Pour le reste je ne suis pas forcément d'accord avec ton analyse mais bon, il est difficile de se faire une idée sur quelqu'un en quelques posts.
Solution miracle? C'est quoi ce truc-là...? S'il y en avait une, je crois qu'on fermerait ce forum et tant mieux...Le psy n'empêche pas de consommer, il permet de faire efficacement un travail sur soi d'introspection qui ne peut se faire seul ni avec le forum ou autre. Il n'évite pas les rechutes. Il y a une certaine proportion des inscrits ici qui y vont, et ceux qui avancent sont TOUS dans le camp de ceux qui y vont... Coïncidence peut-être, ce n'est certes pas le psy qui t'empêche de rechuter etc, mais il fait partie d'une démarche de rétablissement, de laquelle il semble que tu te gardes encore, pour des raisons discutables qui semblent s'ancrer dans la mésestime de soi avant tout, mais je n'en sais pas plus que ça... 
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