Dépendance sexuelle

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BonjourJe suis un grand dépendant. J'arrive petit à petit à me détacher un peu plus mais ce n'est pas encore çà.Je suis arrivé à presque arrêter ma consommation de pornographie mais je suis encore dépendant aux sites de rencontre, d'annonces notamment libertines et coquines. Je suis accro à cette excitation sexuelle sans parvenir toutefois à m'en détacher et qui reste toujours finalement du domaine du virtuel.dépendance à l'internet, aux sites de rencontre, au tabac etc...En fait je crois aussi que ce qui m'a permis de prendre du recul, notamment par rapport à la pornographie, c'est d'aller en espagne voir des prostituées...cela a affaibli mes fantasmes, désirs, pulsions même si ils sont encore bien présentsdepuis je resonge également à retourner vers une destination de tourisme sexuel afin de me "guérir". je tiens à préciser qu'il ne s'agit là en aucune manière d'abuser ou de profiter lâchement de femmes prostituées. ce ne peut être mon cas, je respecte les femmes! 

mais j'ai parfois le sentiment que c'est le seul moyen pour pouvoir satisfaire mes envies, désirs, pulsions, pensées et qu'elles perdent ainsi leur pouvoir sur mon esprit et sur ma vie qui en est aujourd'hui au néant total

Salut sortirducauchemar et bienvenue sur le forum. C'est déjà vraiment bien d'avoir fait le pas pour chercher de l'aide. Enormément de gens restent dans leur dépendance des années sans arriver à chercher de l'aide. Mais toi, comme nous, tu t'es rendu compte qu'il y a un problème et qu'il faut que ça change, que ça ne peut plus durer comme ça. C'est la prise de conscience la plus importante et il ne faut vraiment pas la lacher. Si tu persévères et si tu cherches de l'aide au bon endroit tu verras qu'on en guérit et qu'il y a vraiment de l'espoir. Des tas de gens traversent exactement les mêmes choses que toi, on essayé de s'en sortir seuls mais n'ont pas réussi, parfois pendant des années, puis ont cherché l'aide appropriée et ont vraiment commencé à s'en sortir.Pour me présenter brièvement, moi je suis accro à la masturbation et au porno, il m'en fallait toujours plus et quand j'étais satisfait ça ne durait pas longtemps, très vite il m'en fallait de nouveau. En arrivant sur le forum je ne pouvais pas tenir plus de quelques jours sans masturbation. Au début c'était tous les jours, puis après, espacées de quelques jours. Grace au forum j'ai passé la barre d'une semaine, puis j'ai rechuté, plusieurs fois. Finalment, encore en partie grave au forum, j'ai passé la barre d'un mois mais j'ai encore rechuté. Au fil du temps j'ai appris beaucoup de chose sur comment ma dépendance fonctionne et comment elle marche. Quand je suis arrivé je pensais savoir plus au moins, mais avec le temps je me rend compte que j'étais un peu loin du compte.  Aujourd'hui c'est plutôt grace à des groupes de parole (de type "DASA" - Dépendants Affectif et Sexuels Anonymes) que j'ai commencé ce que je considère comme mon "vrai" rétablissement et que j'ai pu commencer un sevrage de longue durée.Pour ce qui est de la prostitution, il faut faire attention. Beaucoup de gens considèrent que la prostitution c'est un peu un stade suppérieur de dépendance comparé à la masturbation et au porno. Certains diraient qu'utiliser la prostitution pour arrêter la masturbation serait comme commencer le crack pour arrêter la cigarette. Ca peut marcher mais c'est aussi une dépendance. Je connais beaucoup de gens chez qui la dépendance a "explosé" quand ils ont commencé à aller voir des prostituées. Je connais aussi des gens qui ont commencé par la prostitution et qui ont essayé de consommer plus de porno pour arrêter de voir des prostituées. En général on dira que c'est le même problème. Enfin, avec le temps il faut que tu définisse toi-même ton propre sevrage et tu verras qu'il existe une solution non sexuelle à la dépendance et que c'est la seule vraie solution.

Ce qui est sûr c'est que personne ne peut te dire quoi faire, c'est à toi de choisir et d'essayer d'avancer à ton rythme et d'apprendre aussi par l'expérience des autres. Moi, ce qui m'a beaucoup aidé c'est de lire des bouquins sur les dépendances pour comprendre comment ça marche et quelles en sont les causes. Mais ce qui m'a surtout aidé c'est d'aller voir ma psy et les groupes de parole avec des gens bien réels, pas sur le forum. Cela dit le forum m'a bien servi de transition, parce qu'au début je n'osais pas vraiment attaquer le problème et le forum, comme tu dis, me permettais de rester dans le virtuel. C'est une qualité pour commencer doucment, mais je pense que c'est aussi une limitation si on a envie de commencer un vrai rétablissement, mais c'est uniquement mon expérience personnelle.J'espère que tu trouveras des informations intéressantes sur le forum et que tu pourras continuer à avancer.

Bienvenue et bon courage.

<!--[if gte mso 9]> Normal 0 21 false false false MicrosoftInternetExplorer4 Salut !

Soit le bienvenu au club des dépendants affectifs et sexuels !

N'oublie pas d'éplucher le site d'Orroz et le présent forum, qui est une mine de renseignements utiles.

Tu peux aussi lire ce message qui est un résumé des différents aspects à prendre en compte quand on veut se sevrer de « sexe mental » ou d'addiction sexuelle en général…

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Bon courage pour ta démarche.

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Salut 'Sortir du cauchemar"  Fritz et Hatt t'ont répondu et c'est bon début de réponse à ton pb.Voilà, t'y es maintenant, tu as réalisé que ta pratique sexuelle (qu'elle soit virtuelle ou réelle) était la cause de bien des soucis. Comme beaucoup je pense pendant un certains laps de temps qui peut durer des années, on peut être victime de dépendance sans vraiment s'en rendre compte, en minimisant la portée qu'elle peut avoir sur nous, soit en se disant "c'est rien, que ça fait partie des choses de la vie", soit en se disant "qu'il n'y a pas de mal à se faire du bien" leitmotiv repris à tue-tête dans notre société où aujourd'hui tout se consomme, y compris l'humain, y compris le sexe. Fritz dans sa réponse te renvoie à un message générique certes, mais qui permet de situer un cadre et travailler sur différents plans, différents points. C'est un guide, des directions de travail, mais évidemment ce n'est pas une recette miracle qui marche à tous les coups. A toi d'y puiser ce qui te semble nécessaire pour avancer. Hatt, dans sa réponse, t'as fait part de son témoignage, où l'on peut tous plus ou moins se reconnaitre. Et son témoignage ressemble beaucoup au cheminement qui nous a conduit ici, et qui d'une certaine manière t'attend aussi.Bien sûr je ne dis pas que tu vas revivre pas à pas son vécu, mais c'est une route qui ressemble à beaucoup d'autres que les dépendants empruntent. Disons que ça te donne une idée, et que d'une certaine manière c'est une mise en garde : rien ne sera facile pour te sortir de cette dépendance, le chemin est escarpé et sinueux. Le forum est une bonne aide, mais ce n'est pas une finalité, c'est plutôt un point de départ.Je rejoins aussi ce que dit Hatt sur la prostitution sa comparaison avec la personne qui se met au crack afin d'arrêter la cigarette est très pertinente je trouve. Utiliser une dépendance pour en arrêter une autre revient toujours à nourrir une dépendance. Ta route et ton périple commencent ici. Accroche toi, viens poster des messages, témoigne, partage, aide les autres, mais  ne laisse pas de répit au porno. Asmyr.  
Merci pour vos réponses en tout casCar je n'en peux plus...et j'ai bien essayé de trouver de l'aide par ici en France près de chez moi...malheureusement j'habite une petite ville et je trouve que la majorité des psys français sont totalment incompétents surtout en ce qui concerne la sexothérapie... j'en ai trouvé un une fois mais nul à chier...et sinon je parlais de cette dépendance à mon psy mais aucun effet, aucun résultat valableet dire qu'on paie ces pauvres connards pour leur raconter nos malheurs...

je pense qu'au québec çà doit être bp mieux pour tout ce qui concerne ces troubles, dépendances...

Là où je me fais peur, c'est que j'éprouve pas l'envie de m'en sortir...mais de m'enfonçer de plus en plus dans l'abîme...

je pense à arriver à mieux contrôler mon excitation mais je passe aussi à des choses plus excitantes comme le BDSM... 

Courage .. Moi aussi. Je suis dépendant depuis des années (et plus encore !!) Je tente un arrêt en comptant les heures d'abstinence.. A plusieurs on peut se soutenir. J' y crois.
J'ai honte...et je me sens coupable...C'est plus fort que moi ces envies de sexe...Et je suis là comme un con devant ce monde virtuel à la con en train d'espérer une pseudo rencontre qui n'arrivera jamais...en train de fantasmer sur des pseudos délires qui n'aboutiront à rien...Parfois j'ai même envie de me donner la mort tellement ce monde ne me paraît que néant, tellement je me sens faible, idiot dans cette relation virtuelle que j'entretiens, tellement je me sens jaloux, haineux envers d'autres qui paraissent vivre tous leurs fantasmes sexuels, se faire des couilles en or en droguant tout un tas de pauvres mecs comme moi dont la vie affective et sexuelle égale zéro

Parfois j'ai envie de tout faire sauter!

salutmieux vaut un mauvais psy que pas de psy du tout. l'important dans un premier temps est de sortir de l'isolement. tu peux aussi considérer que c'est à toi de faire l'éducation de ton psy en lui parlant de la façon dont tu vis ce rapport au virtuel qui te détruit à petit feu et l'aider à évoluer lui-aussi, et peut-être accorder plus d'attention à ce problème que beaucoup négligent. car il ne faut pas croire qu'un psy détient toute la vérité. mais par déontologie professionnelle, il est tenu de tenir compte de ce que tu lui diras.la colère et le sentiment qu'il faut absolument sortir d'une situation qu'on perçoit comme destructive, ne me semblent pas anormales. je dirais même que faute d'une motivation extrêmement vive, on a peu de chances d'en sortir. ainsi souvent une intense souffrance est le point de départ d'une réelle évolution spirituelle. le confort mental, moral, émotionnel ne valent rien à nos progrès dans la vie, car on s'y endort et ne considère pas que quelque chose doit être changé. sers-toi donc de cette énergie positive de la colère pour poser des actes concrets afin de transformer tes mauvaises habitudes en des habitudes meilleures, et peu à peu tu réussiras à t'extraire de l'ornière, et construire en toi des ilots de matière saine qui ne soient pas pollués par la compulsion, toutes les idées qui vont avec, et toutes les émotions négatives de peur, de honte, de colère qu'elle a fait naître.
Moi aussi, c'était la même chose, j'avais besoin d'augmenter l'excitation en partant dans des trucs vraiment  très bizarres que peu de gens (je crois) accepteraient. Il y avait des choses qui me dégouttaient au début et je pensais que jamais j'en arriverait là, et finalement avec la progression de ma dépendance j'ai commencé à être intéressé par ces trucs et finalement à fantasmer dessus puis à les utiliser. C'était parfois au delà de la légalité. Et j'avais terriblement honte. J'évitais de plus en plus les gens, et j'avais peur de ce qu'ils penseraient de moi si ils savaient ce que je faisais. Mais en même temps quelque part j'étais "fier" parce que j'avais l'impression d'avoir l'esprit plus ouvert qu'eux. Quand j'étais à fond dans ma dépendance, quand je retrouvais un nouveau plaisir j'avais une grande satisfaction et je croyais que j'avais à nouveau le contrôle sur mon plaisir, que j'avancais et découvrais de plus en plus mon "monde intérieur" et mes fantasmes. Mais en fait, tout ce que je faisais c'était d'augmenter les doses en quelques sortes. Comme un drogué qui commence à s'habituer à sa dose et qui commence à ressentir du manque, alors il augmente les doses et le manque disparaît et il pense qu'il a à nouveau le contrôle. Puis après un certain temps à consommer cette dose, le manque revient et il doit encore passer au stade supérieur pour ne plus ressentir le manque et il augmente encore la dose. Quand on fait ça on a l'impression d'avoir le contrôle, et quelque part on ressent du plaisir, mais au bout d'un moment on se rend compte que tout ce qu'on a fait c'est nous attacher encore plus à notre dépendance et être encore plus son esclave. Et c'est ce que j'ai fait. C'est un peu comme un accro aux jeux d'argents qui mise toujours plus, puis quand il n'a plus d'argent il prend un crédit et se remet à miser, et il croit qu'il a le contrôle et qu'il va remonter la pente, mais il continue de tout perdre jusqu'au jour où il réalise à quel point il s'est endetté et à quel point il s'est enfermé dans une prison.Sinon pour ce qui est de la frustration, je te comprends, et je suis sûr que beaucoup de personnes ici ont vécu la même chose. Moi j'ai bientôt la trentaine et je n'a eu qu'une seule vraie copine. Pendant des années j'avais une frustration énorme dès que je voyais les autres profiter du sexe, sortir ensemble. C'était vraiment dur de voir des gens jouer nonchalament avec la sexualité alors que c'était pour moi le truc le plus important au monde et que je ne pouvais l'avoir. Mais même ça c'est quasiment parti avec le temps, à mesure que j'ai avancé dans la guérison. Et pourtant c'était vraiment énorme comme frustration. Et moi aussi j'ai pensé de nombreuses fois à mettre fin à mes jours. Je comprends vraiment à quel point c'est difficile. Mais quand je suis arrivé dans les groupes de parole, je me suis rendu compte d'un truc vraiment suprenant pour moi l'an dernier, c'est que même ceux qui pouvaient coucher avec une fille différente tous les jours souffraient énormément, parfois même plus que moi. Leur dépendance avait parfois commencé comme la mienne, avec la masturbation et le porno, puis ils avaient couché avec plein de filles (prostituées ou pas) mais leur souffrance est restée la même. Ils se sentent tous terriblement seuls et isolés, frustrés etc... et j'en connais qui ont tenté de mettre fin à leur jour. J'en connais qui ont dépensé des sommes extraordinnaires en escorts par exemple et son sont terriblement endettés (plus de 150 000 euros au total par exemple pour une personne) Et ça ça m'a fait bizarre et c'est encore un peu difficile pour moi à voir aujourd'hui. Mais ça veut dire qu'il n'y a aucune quantité de sexe qui peut résoudre mon problème. Ca reviendra toujours. Seul un travail sur la dépendance peut apporter des solutions. Parfois j'en ai même voulu aux autres qui avaient couché avec plein de filles, quelque part, je me disais que j'aurais aussi voulu réaliser ma dépendance plus tard, pour au moins avoir le temps de gouter à ça. Mais aujourd'hui je me rend compte d'à quel point ça a rendu la vie encore plus intolérable pour eux et je suis content de ne pas avoir fait ça. Pour ce qui est des psys, moi aussi j'ai commencé avec une psy qui n'y connaissait rien. Je suis aussi en france (comme la plupart des gens sur ce forum en fait, tu verras) . J'étais allé voir une sexologue, et elle ne comprenait pas de quoi je souffrais. Elle ne connaissait vraiment rien à la dépendance. Après j'ai rencontré une psy qui s'y connaissait. Elle a tout de suite reconnu ma dépendance et elle a pu m'aider à commencer mon rétablissement. Elle était spécialiste des dépendances et non de sexualité. En fait la dépendance sexuelle est plus un problème de dépendance qu'un problème de sexualité. Les sexologues résolvent surtout des problèmes de couple du genre impuissance, ou incompréhension entre partenaires etc... (enfin je crois) mais la dépendance ça les dépasse je crois. Je vais bientôt aller dans un centre spécialisé dans les dépendances, un centre CSAPA . Il y en a qui montrent sur leur site qu'ils traitent spécialement les "dépendances sans substance" et citant la dépendance sexuelle comme exemple. Je pense qu'il doivent y connaître un rayon là bas. Enfin de façon générale, tous les psy sont différents et il ne faut vraiment pas hésiter à en changer quand un ne va pas. Il ne faut pas baisser les bras. Ca ça n'est pas seulement valable pour les dépendants, c'est général pour tous les psys il me semble. Pour ce que tu dis sur le manque de volonté je comprends aussi je pense. Quand on rechute on croit qu'on n'a pas assez de volonté, on croit qu'on ne veut pas assez s'en sortir. Mais de la volonté on a en tous puisqu'on est ici. Tu dis toi aussi que parfois tu as envie de mettre fin à tes jours tellement tu ne supportes plus tout ça. Ca montre que la volonté de changer les choses tu l'as. Mais tu vois aussi que toute cette volonté est insuffisante pour vaincre la dépendance. C'est la dépendance qui nous retourne le cerveau et qui nous fait rechuter malgré toute cette volonté. C'est bien ça le problème, la dépendance est plus forte que la simple volonté humaine, et c'est valable pour toutes les dépendance graves comme la dépendance sexuelle. C'est pour ça qu'on ne peut pas y arriver seul et qu'il faut chercher de l'aide, parfois tous les jours, à chaque rechute. Mais ça n'est pas facile, comme je l'ai dit on rechute parfois souvent au début. Et chercher de l'aide c'est quelque chose de très dur pour tous les dépendants, parce qu'on veut tout faire tout seul, on veut avoir le contrôle sur les choses, justement. On ne veut pas dépendre des autres. Mais après un certain temps on s'habitue à renoncer à ça. Mais pour moi c'est toujours difficile de demander de l'aide et de ne pas tout faire tout seul. Mais je sais que si j'essaye de tout faire tout seul cette dépendance va simplement finir par me tuer. De la volonté on en a assez, mais la dépendance nous empêche de l'orienter dans les bonne direction. C'est pour ça que c'est bien de profiter de l'experience des autres qui s'en sont sortis avant nous. J'ai vu que tu es en région paca. Je crois qu'il y a une réunion DASA qui se réunit une fois par mois à Marseille. Si ça t'intéresse tu peux aller voir. Je n'y suis jamais allé à celle là mais ça peut valoir le coup. Tu peux les trouver sur google et trouver leurs coordonnées.
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