Dépendance sexuelle

Version complète : Besoin de tout arrêter.
Vous consultez actuellement la version basse qualité d'un document. Voir la version complète avec le bon formatage.
Pages : 1 2 3 4 5 6
J'ai relu ton topic depuis le début, Maya. Je trouve ton témoignage un peu décousu... Ce n'est pas un reproche, mais une constatation."a 10 ans, on se retrouvais souvent dans notre chambre (chez elle ou chez moi) pour nous procurer des caresses, uniquement avec la langue, ainsi que des bisous. Aucune de nous n'aimait vraiment ça, on se lavait la bouche après, mais on aimait tellement recevoir.""je ne regarde pas les films, mais surtout les photos et leur descriptions, particulièrement quand elle concerne une fille/femme prise par deux, 3 hommes, voir tout un défilé.""mes rêves qui me font passer pour la pire des dépravées""malgré une vie sexuelle active et assez épanouie", "seul le porno arrive à m'exciter (du moins physiquement), malgré toute la bonne volonté de mon copain""le contrôle parental, je l'ai désinstallé""Je vois un psy, seulement, je ne lui parle d'aucun de mes problèmes""...avec mon copain sur le sexe. A vrai dire, je crois que je suis compulsive de ce côté là aussi, mais ce forum n'est pas dédié à ça""Je ne pense pas réellement avoir une mauvaise estime de moi même""...c'est bien pour ça que je me dégoute souvent, après""là ou je doute, c'est si je vais pouvoir seule arriver à réhabituer mon corps, ou si je vais devoir faire appel à quelqu'un""là ou je doute, c'est si je vais pouvoir seule arriver à réhabituer mon corps, ou si je vais devoir faire appel à quelqu'un""Je ne suis pas très douée de mes mains, mon copain aussi"Je relève pas mal de contradictions, de points obscurs. Vie sexuelle épanouie? Alors que tu ne prends pas de plaisir et ton copain n'"arrive pas à t'exciter"...? Tu veux "retrouver une vie sexuelle normale", tu es mineure, tu ne dis pas que tu l'as déjà vécue... Ah si, à 10 ans tu prenais du plaisir (?)... Pourquoi désinstaller le contrôle? Pourquoi refuser d'en parler à un psy? Tu sembles en détresse, à demander du secours, mais tu refuses d'aller le chercher là où il est... Si ce forum ne traite pas de compulsion sexuelle, alors de quoi...? Tu n'as pas de mauvaise estime de toi? Mais tu te dégoûtes cependant à longueur de post... En fait, cela fait penser que tu n'as pas tout dit... Je ne cherche pas à te tirer les vers du nez, ça ne me regarde pas, mais tu dis que tu cherches de l'aide ici, à être écoutée et comprise. Tu ne veux pas en parler à ta mère, et aussi tu dis qu'elle t'engueule. Y a-t-il par exemple dans les relations avec tes parents des choses que tu pourrais détailler?
J'avais écrit un magnifique roman qui s'est retrouvé effacé par une erreur de manipulation... Quelle haine de voir tous ces mots, ces pensées partir en fumée et devoir tenter de les reformuler une nouvelle foisQuand je parle de vie sexuelle épanouie, il s'agit d'une vie sexuelle normale, sans complexe, ni inhibition, que j'avais avant en grande quantité.. Il est vrai que je suis assez incompréhensible dans mes propos parfois. Et retrouver une vie sexuelle normale, c'est rapport aux douleurs et gènes que je ressens lié au manque de lubrification (car au tout début de ma relation, je n'avais pas ce problème). J'ai pourtant des rapports fréquents malgré tout ça, car à défaut de qualité, je privilégie la quantité. Une sorte de vie sexuelle automatique, je suis en couple, j'ai envie, je couche, et voilà. Je n'ai jamais réellement pris de plaisir, ou alors je n'en ai pas vraiment conscience, une vague sensation mais rien de vraiment extraordinaire. C'est pourquoi je regarde souvent des photos, mais je me touche rarement, ou alors maladroitement comme quelqu'un qui essayerais d'obtenir quelque chose qu'il ne connait pas vraiment. J'ai donc toujours associé plaisir à lubrification, à défaut de le ressentir différement. Pourtant, j'essaie souvent, tester différentes choses, demander à mon copain d'autres positions que nombre de fille adorent, sans voir de changement significatif. Je ne pense pas que je prenais réellement du plaisir quand à 10 ans on "s'amusait entre filles", juste le goût de l'interdit, de l'inconnu peut-être, mais ça date trop pour que j'ai des souvenirs précis. J'aimerais trouver le blocage psychologique qui m'enpêche d'apprécier réellement ces moments...Sinon, je n'ai pas réellement mauvaise estime de moi même, et je ne me dégoute pas non plus.. Un peu comme un alcoolique qui miné par des problèmes finaciers, physiques, moraux continue de se croire sain, une majeure partie de moi de voit pas de problème à tout ça. La pornodépendance, le plaisir de voir des filles à moitié abusées, le manque de plaisir. Seule une partie de mon cerveau, rationnelle, essaie de se battre contre tout ça. Un vestige de mon éducation, de la morale. Le porno, c'est sale, et comme tu aimes, tu as un problème. Je ne me sens donc pas sale, mais je me force à penser que je le suis, en attendant d'avoir Le Déclic qui me sorte de tout ça. Comme je sais, dans mon for intérieur, que c'est ce dernier petit îlot sain de mon esprit qui a raison, je fais tout pour qu'il prenne le dessus et m'aide à m'en sortir car plus un problème est pris tôt, plus il est facile à régler. Mais malgré ça, le reste de mon esprit rongé par la dépendance et sûrement d'autres troubles continue à soutenir que non, il n'y a pas de problème. Une sorte de Docteur Jekyll et Mr Hyde version Sainte Maya et Maya la dépravée. C'est sûrement de là que viennent toutes les incohérences que tu as relevées.Pour mes parents, je vais tenter de te résumer un peu.Je vis seule avec ma mère depuis mes 11 ans environ, notre relation s'est dégradée pendant les années de collège pour diverses raisons (entre autres, mon ordinateur que je béni, mais je n'avais pas internet à l'époque), pour aboutir à un point de non retour depuis presque un an, ou depuis j'essaie de me faire pardonner toutes mes erreurs mais lassée de mes conneries (coma éthilique après une rupture, et 2 soirées ou elle m'a retrouvée en train de vomir mes tripes), ma mère n'attend que le jour ou je quitterais son domicile (en prenant soin de me rappeler tout les jours que tout est de ma faute, que quoi je fasse rien ne changera et qu'elle se fout totalement de moi désormais).Mon père m'a fait (et continue) un nombre incalculable de vacheries.  Quand j'avais 9 10 ans, il a disparut pendant 2 semaine et est réapparu avec seule excuse "j'étais chez ma maitresse". Selon la loi depuis mes 12 ans, il me prend 1weekend/2, mais généralement, je le vois pendant 6 mois, puis il refuse de me voir invoquant une excuse incertaine (je suis une enfant mal élevée, je ne respecte pas sa compagne ce qui est totalement faux), puis on reprend contact, on se revoit et 6 mois après c'est un nouveau refus.. Car il est trop lâche pour s'opposer à ma belle-mère qui visiblement me déteste (comme quoi, ce n'est pas un mythe) et qui d'ailleurs a déjà réussi à couper tout lien entre mon père et sa première fille.
Me voilà de retour sur le site après une période d'abandon..Entre mon dernier message et celui ci, j'ai chuté un bon nombre de fois, sûrement plus d'une dizaine, ce qui m'a démotivé complètement.. Là, le bac approche, et avec lui les vacances d'étés qui me font peur car je sais que je vais passer une grand nombre d'heure devant l'écran de l'ordinateur avec pour seule compagnie les oiseaux qui habitent mon toit.Après l'échec d'il y a quelques mois ou j'ai complètement arrêté de me battre et où j'ai renoncé aussi à venir ici,  je viens de décider, la veille des mes premières épreuves du Bac, à me sevrer du porno.. Et bien sûr en espérant que cette fois soit la bonne..Après une période trouble avec mon copain qui m'avait plutôt affaiblie, tout va pour le mieux entre nous et je me sens assez de force pour mener de front les examens et le sevrage. Peut-être même que les révisions m'aideront à me concentrer sur quelques choses et à éviter les moments de désœuvrement que je comble habituellement de façon malsaine. Pour l'instant, je me fixe pour objectif 1 semaine, jour pour jour. Pour éviter d'être trop affectée si jamais je n'y arrive pas, mais si tout va bien dimanche prochain, je rajouterais une autre semaine, puis 2, puis 3..Alors, en espérant que le nombre de rechute n'ai pas trop affaiblie ma volonté, je recommence aujourd'hui. JOUR-1
Content de te revoir, Maya.Un nouveau départ en quelque sorte.  Pour ma part aussi, c'est un jour à la fois, car il n'y a que sur ces 24 heurtes là, sur l'instant présent que je puisse exercer ma liberté. Après une rechute, je retrouve du bien-être (grâce aussi à mes thérapies). C'est tellement plus confortable. Bon courage à toi. 
Et voilà, première semaine de franchie.. En espérant que j'en ajoute une deuxième puis une 3ème au palmarès. Pas grand chose à dire pour l'instant, je n'ai pas trop eu de tentation, ni de moment de vide, ni de pulsions non plus.. Peut-être que je suis sur la bonne voie ? <p>Courage à toutes celles qui sont dans le même cas que moi, même si visiblement je suis la seule actuellement sur le forum à être dépendante.. Et courage aux dépendants, et co-dépendantes..  
Il n'y a que toi qui puisse savoir si tu es sur la bonne voie. C'est embêtant hein...? Sauf que c'est une bonne nouvelle en fait: ça tombe à pic que la seule personne qui puisse le savoir soit précisément toi!Ne te crée pas trop d'objectifs qui seraient autant de pièges que tu te tendrais; si tu comptes en semaines, ce sera tentant pour toi au moment où ça va titiller, de te dire "ah, l'objectif de la semaine est irréalisable, pour oublier cette déception que faire?" (or, tu as en toi en ce moment encore un schéma très présent, un réflexe, de comment faire pour oublier une déception... Je veux dire que tu peux être tentée de rechutée pour oublier l'envie de rechuter, et cette périodicité hebdomadaire pourrait être un facteur de plus...) Beaucoup ici, reprenant les formules des DASA, préconiçsent les "24 heures à la fois", qui sont plus adaptées peut-être, selon les individus... Parfois c'est "une heure à la fois" d'ailleurs. Je pense qu'il s'agit de tendre vers l'instant présent, vers la "ici et maintenant" qui recolle à la réalité sans se projeter dans le temps ou l'espace...Tu n'es pas la seule dépendante inscrite, tu es la seule semble-t-il qui soit repasssée depuis un moment...J'ai commencé récemment une réflexion sur la dépendance sexuelle côté féminin, si elle aboutit à quelque chose j'en ferai part sur le forum bien entendu, peut-être que tu vas pouvoir m'aider à alimenter mon chemin de pensée...?
Je me suis fixée l'objectif de la semaine un peu comme l'objectif des 24h, sachant que cette addiction me prends moins de temps qu'à une majorité d'hommes dépendant. 24h, c'est un objectif réalisable pour certains, quand moi je me suis fixée 1 semaine, car j'ai tendance à compulser, de 3,4 fois par semaine à une seule.. La durée que l'on se fixe, je pense peut-être adaptée au période de compulsion et si une semaine semble irréalisable pour certains, je sais que moi c'est encore possible, reste à savoir combien de semaine je vais pouvoir vivre sans vivre de crise. A vrai dire l'agenda hebdomadaire que je me suis fixée me sert plutôt pour éviter de trop me sentir mal, si rechute il y a (dur de s'apercevoir qu'on pense déjà à échouer), de se dire, au lieu de "j'ai échoué", "j'ai déjà tenu 3 semaines, on va faire plus". En me réveillant ce matin, je me suis sentie bien, et forte d'avoir tenu une semaine. Pour l'instant, me fixer des objectifs me permet de me sentir fière, courage et d'avoir l'impression de contrôler tout ça.. Mais si jamais ces objectifs me poussent à la rechute, il est certain que je les supprimerais pour reprendre mon ancienne méthode, qui consiste à tenir le plus longtemps, sans date à atteindre.. Aussi, parallèlement, j'ai commencé le programme RIP, et j'en suis à me dire, tous les matins, et tous les soirs, que je ne suis pas une dépendante, que ce problème ne fait pas partie de moi. Reste à savoir si ça va être efficace.. Si jamais je peux t'aider pour ton projet, pourquoi pas, mais je ne sais pas si je représente la majorité des addictes au sexe/porno.. Et je ne sais pas si ça serait l'idéal de me replonger dans tout ce qui fait que cette vilaine bête traine ses pattes dans ma conscience, dirige mes actes et me fait rechuter..
2eme Semaine terminée, grâce aux exams pas trop le temps de me retrouver sur l'ordi pendant des heures.. Donc  14jours, en espérant que ça continue ! <p>Bonne chance à tous les autres !
3eme semaine. Toujours pas de rechute, pas de pulsions, mais aussi peu de temps devant le Pc. En espérant que ça continue..
Plusieurs rechutes depuis ma dernière visite.. Il faudrait que j'arrive à trouver un motivation assez forte pour me faire décrocher, réellement, que je n'ai plus cette fichue tentation de voir des femmes se faire défoncer par des hommes sans pitié.J'essaie de lire des romans érotique, aussi, pour tenter d'avoir une autre vision du sexe, trouver du charme à la douceur, et ne plus être attirée par ces scènes de violence. Pour l'instant, ces lectures me procurent que de l'ennuie, mais j'espère y trouver un intérêt, puis une attirance dans quelques temps, ce qui me permettra de dire que je suis vraiment sur la bonne voie..Des fois je me demande si ça ne serait pas plus simple que j'explique tout ça avec mon copain, mais j'ai peur qu'il me rejette, qu'il ne comprenne pas pourquoi je suis attirée/excitée par ces vidéos de défonce et si peu par lui, sexuellement. Et puis on ne vit pas ensemble, donc je ne suis pas sûre qu'il pourrait m'aider, et je pense que le mal de cette déclaration ne peut qu'être pire que le bien.<p>Courage à tous les autres dépendants, et dépendantes..  Merci aux codépendants qui tentent d'aider leur conjoint..
Pages : 1 2 3 4 5 6
URLs de référence