Dépendance sexuelle

Version complète : Besoin de tout arrêter.
Vous consultez actuellement la version basse qualité d'un document. Voir la version complète avec le bon formatage.
Pages : 1 2 3 4 5 6
Le compteur est remis à 0, j'ai rechuté cet après midi, parce que je me suis dis qu'après tout, j'avais tenu plus d'une semaine, alors je pouvais me le permettre..Ça craint vraiment de pas pouvoir résister contre ça, je comprends même pas pourquoi j'ai craqué, après coup. Bon, je vais jouer à des jeux, histoire de pas rester sur internet et de pas m'ennuyer..Mais quand même, je suis impressionnée que j'arrive pas du tout à me contrôler, et que je me mette à penser le contraire de ce qu'il faut, alors que j'ai passé la semaine à me dire qu'il faut pas que je recommence, et qu'il faut que je me débarasse de cette manie.Résumé: Samedi 9 janvier, 1er jour. On va voir combien de temps...
Oui, c'est impressionnant de voir de façon confirmée que ce n'est pas juste une manie mais un truc plus fort que soi. Bravo d'avoir "tenu" tous ces jours, tu t'es déjà appris deux choses: que tu peux tenir, et aussi que tu ne peux pas. Il te reste encore bien des trucs à découvrir sur toi sur cette dépendance... Pour finalement voir que tu pourras en finir avec ça en temps. 
Après une nouvelle rechute que j'ai pas mentionnée ici (le ../../../10), je n'ai plus rechuté, je pense que je peux y arriver même si les vacances sont là et que tout ce temps seule devant l'écran de l'ordinateur me fait un peu peur. Plus que 2 jours avant que je franchisse avec bonheur mon premier mois d'abstinence, sans toutefois d'amélioration du côté de mes problèmes.. Mais je ne perds pas espoir, un jour j'espère que tout reviendra à la normale..
Continue, Maya. Parce que cela contribue à te mettre dans l'état d'esprit propice à régler tes problèmes. Mais n'oublie pas de réfléchir au fait que ce n'est pas le sevrage et son abstinence qui résoudront tous tes problèmes, ils ne sont qu'une étape nécessaire dans ce parcours-là...<p>Quand on a pris conscience, ce n'est même pas une question d'espoir... Envisages-tu de ne pas aller vers le bien? Oui, un jour tout reviendra à la normale, qui est sous-jacente, et déjà en toi quelque part, à révéler et rééduquer. Il ne tient qu'à toi...
J'ai pris conscience que je pouvais résister, du moins pour l'instant, à me balader sur divers sites, mais là ou je doute, c'est si je vais pouvoir seule arriver à réhabituer mon corps, ou si je vais devoir faire appel à quelqu'un..Car si j'ai pris la décision d'arrêter ce n'est pas particulièrement parce que je trouvais ça sale, ou parce que j'y perdais mes économies, ou parce que je perdais énormément de temps à surfer, mais parce que je voulais retrouver une vie sexuelle normale, ce qui me désespère un peu vu qu'il n'y a eu aucun changement. Je sais que ça va se produire petit à petit, que je suis trop impatiente de voir les résultat de mon sevrage mais j'aimerais tellement qu'il y ai ne serait-ce qu'un petit changement pour m'encourager et pour me dire que je suis sur la bonne voie, et non pas que je me combat moi même pour rien au final..
3eme rechute après 1 mois et 3 semaines ou j'ai tenu bonDur de tenir quand on a des problèmes avec la personne pour laquelle on se bat, est-ce vraiment la peine de se frustrer et de se battre continuellement contre soi même si on n'est même plus sûr que ça servira ) quelque chose ? Est-ce que c'est vraiment un vice, en fait. C'est dur de voir que notre côté relationnel se fait passer devant par la dépendance, qui nous pousse à faire des conneries et penser des choses qu'on essaie d'oublier de toutes nos forces.J'ai relu l'article du site, j'ai fait des centaines de recherches sur Internet pour me dégouter, si possible à vie, du porno, mais pas moyen, même pas un minimum de compassion pour ces filles qui sont un peu comme moi après tout, accro à la violence et qui confondent visiblement douleur et plaisir. J'espère qu'un jour je réapprendrais à aimer physiquement, réellement, sans vouloir me transformer à mon tour en "chienne" que l'on peut observer dans tous ces films..<p>C'est reparti pour un tour.
Citation : Maya a écrit: Dur de tenir quand on a des problèmes avec la personne pour laquelle on se bat, est-ce vraiment la peine de se frustrer et de se battre continuellement contre soi même si on n'est même plus sûr que ça servira ) quelque chose ? Est-ce que c'est vraiment un vice, en fait.
Bonjour ( ou Bonsoir ) Maya. Je ne suis pas sûr d'avoir la légitimité d'un ancien de ce forum, mais pour autant le peu d'experience que j'ai de la chose me permet de dire, je crois, qu'il n'est jamais trop tard pour commencer à se battre, et que le plus tôt est le mieux. Il ne s'agit pas de se battre contre soi, mais avec soi contre une sorte de parasite qui ne cesse de te ronger de l'intérieur. Je pense que oui, cela vaut ( même si c'est très difficile ) toujours le coup de " se frustrer ", d'autant plus lorsque l'on se réfugie là-dedans pour échapper à des problèmes personnels. Ce n'est pas tellement qu'il s'agisse d'un vice, et les gens de ce forum ne sont pas là pour te juger, et te faire une leçon de morale puritaine pour t'apprendre à éloigner le Malin. C'est plutôt que chaque rechute risque de te pousser un peu plus loin dans la spirale de l'addiction, et que les problèmes auquels tu es confrontée sont les mêmes une fois la "crise" passée ( si ils n'ont pas eu le temps d'empirer ). Toute forme d'addiction fonctionne globalement sur les mêmes principes ; la consommation ou le comportement visé te permettent d'oublier momentanément tes problèmes, ce après quoi tu te rends compte que rien n'a changé, la douleur étant d'autant plus insupportable tu y retournes, et ainsi de suite... jusqu'à une perte totale de contrôle, la nécessité de t'y remettre de plus en plus souvent, et une éventuelle fin tragique pour conclure le tout ( sans vouloir être particulièrement morbide, je pense par être le seul ici à avoir ne serait-ce que pensé au suicide ).Tu as déjà réussi à tenir 1 mois et 3 semaines, et beaucoup aimeraient pouvoir tenir une semaine ; les rechutes sont aussi là pour apprendre à connaître ( et re-connaître ) ses points faibles, à anticiper sur les prochaines rechutes pour mieux les éviter.En attendant je te souhaite bien du courage, le sevrage est un long fleuve pas tranquille du tout, mais il mène vers des contrées merveilleuses, il ne faut pas l'oublier !
J'en ai marre de voir mes espoirs réduit à néant. De ne pas me convaincre que c'est mal, de ne pas arriver à plaindre ses filles que je regarde avec un vieux regard lubrique.. Je dois être la seule fille à aimer voir des nanas se faire démonter comme des poupées par une bande de mecs.. J'aimerais tellement m'en sortir, arrêter de penser à ça dès que je vois une jolie fille dans la rue, arrêter de me dire que toute la gente féminine (dont je fais parti) n'est en fait qu'une bande de perverses qui ne demande que ça.. Arrêter tout ça, comment j'aimerais.. J'ai peur pour les vacances d'été qui approchent, tout ce temps passé seule.. L'année prochaine, je quitte le nid familial, je ne sais pas encore si j'aurais accès à internet à mon logement étudiant, et je ne sais pas si c'est pas plus mal.. J'espère que ne plus voir ma mère ne pourra que m'aider, j'ai tendance à rechuter plus facilement quand je me fais engueuler par elle... J'ai toujours cette petite voie qui me dit que c'est pas grave, que je me soignerais plus tard, que c'est pas mal, que de toute manière ça a jamais fait de mal a personne.. Alors que si, ça fait du mal, si c'est important et que je passe du temps et de l'énergie pour battre cette addiction. Alors c'est parti, on redémarre le compteur.J0, 4eme rechuteJ'aimerais aussi savoir si il y a des dépendantes ici... Je n'ai trouvé que des dépendant et des femmes de dépendant, alors je me sens un peu seule dans mon cas, suis-je vraiment la seule à avoir une addiction au porno ou alors suis-je la seule à chercher de l'aide.. <p> 
A ce que je sache, il y a quelques femmes dépendantes qui passent ou sont passées ici, épisodiquement. Rarement de façon suivie... A se demander parfois d'ailleurs si ce sont réellement des femmes dépendantes ou des hommes qui ont trouvé ce moyen ultime d'assouvir leur dépendance à eux, leurs fantasmes plus ou moins tordus à force d'insatisfaction...Si tu fouilles sur le forum, tu trouveras (de mémoire) les témoignages de Kamille, de Chocoline, de Françoise2008, d'autres encore...<p>En dehors du forum, il y a des femmes qui ont ou ont eu des comportements sexuels qui sont comparables à la dépendance, avec une croyance erronée que c'est en offrant leur corps avec facilité qu'elles allaient récolter de l'attention voire de l'amour... Un schéma bien embourbant, ne serait-ce que parce que les hommes qui "profitent" de ces ouvertures voient dans ces partenaires des exutoires sexuels et pas des relations pérennes et tangibles, ne serait-ce que parce qu'ils sont souvent eux-mêmes décalés dans leur schéma affectif... Dépendants ou approchant. Qui se ressemble s'assemble, n'est-ce pas...
Oui, j'ai déjà entendu parler des femmes accro au sexe, que l'on appelle généralement des nymphomanes.. Je ne suis pas dans ce cas là, ou en tout cas je n'ai jamais sauté le pas (mauvais jeu de mot) avec un inconnu... Mais pour l'instant, je n'ai pas vu sur les sites des gens parler de femmes accro aux films pornographique, j'ai trouvé uniquement, de tous les pseudo que tu as cité, le topic de Kamille qui elle est majoritairement accro au sexe et non au visionnage de vidéo..Je ne suis pas très douée de mes mains, mon copain aussi, à moins que mon corps soit simplement incapable de réagir vraiment... C'est pourquoi je passe de longue heures à regarder des photos, accompagnés de textes, avec du son plein les oreilles, une fille qui hurle de plaisir/douleur, sans rien faire de mes mains.. C'est le seul moment où mon corps réagit, et je ne comprends toujours pas ce phénomène.. Suis-je incapable d'être excitée par autre chose que des filles/femmes soumises et écartelées par des bandes de brutes ? Est ce que je suis condamnée à ne pas prendre de plaisir et à envier des poupées brutalisées ? Je me demande même si la solution, pour que je compatisse enfin à leurs malheurs au lieu de les envier, si il ne faudrait pas que je me retrouve à leur place, rien qu'une fois, mais je pense que ce n'est pas la bonne façon et qu'il est fort probable qu'après ça, je finisse par me dégouter violement ou qu'au contraire, mon addiction s'en trouve renforcée.. De toute façon, je ne sauterais probablement jamais le pas, par respect pour moi même, ou bien par peur (d'aimer ça ?), mais mon inconscient et mon addiction me ramènent souvent ses pensées malsaines..Je vais arrêter de m'épancher sur mes problèmes maintenant, de peur de passer la nuit à me dire que j'ai un esprit dérangé et définitivement pervers, et de vraiment prendre peur quand à l'étendu des problèmes qu'on engendré cette addiction. A moins que çe soit mes problèmes qui ont engendré l'addiction, je n'en sais trop rien.. J'aimerais juste m'en sortir...<p>Merci Mondom, Morbach et les autres pour les réponses et le soutien
Pages : 1 2 3 4 5 6
URLs de référence