Dépendance sexuelle

Version complète : je suis né accroc
Vous consultez actuellement la version basse qualité d'un document. Voir la version complète avec le bon formatage.
Pages : 1 2 3
C'est dingueMe voilà au même point qu'il y a un an,au jour près,  quand j'ai démarrré ce fil.Une nouvelle fois à me faire la résolution ô combien faites, refaites et trahies, de ne plus toucher au porno.Le voeu d'accepter tout le mal-être en moi, de ne plus l'enterrer sous trois tonnes de porno glauque comme d'autres le noient dans l'alcool.Et en route pour la joie.
bonjour luiss. je reprends ton topic depuis le debut, tu as dit toi-même que tu en étais au même point...a une epoque j'etais allergique aux accariens. avant de m'envoyer chez l'allergologue, mon médecin m'avait presrit des anti-histaminiques, le but était de voir si, avant de me lancer dans une prcédure un peu contraignante avec piqûres hebdomadaires puis mensuelles pendant 3 ou 4 ans, j'arrivais à maîtriser et contenir le symptôme... si j'avais été "suffisamment peu" allergique, j'aurais pu envisager de prendre des médocs régulièrement, et vivre normalement.ça ressemble un peu à ce que tu as envisagé, luisss... à te donner ta dose de prono pour t'apaiser, et attendre la prochaine crise pour reprendre une dose, sans que cela t'empêche de continuer ta vie...mais visiblement, comme les anti-histaminiques n'ont pas suffi pour moi, le porno ne suffit pas pour toi...il y a dans ton histoires certains détails qui ont leur importance mais sur lesquels tu décides de passer, les évoquant à peine pour mieux les éluder en décrétant arbitrairement qu'il sont insignifiants... ou leur plaquer une explication toute faite pas vraiment argumentée mais qui semble ne pas souffrir de remise en question... je recopie les paragraphes qui me parait "un peu rapide":"Je ne crois pas non plus, le connaissant (mon psy), qu'il comprenne l'étendue du désastre, ni qu'il soit armé, en tant que psy, pour y faire face.(...)Je sais que "libérer la salope qui est en moi", c'est en fait conquérir la femme, que je n'ai jamais conquis, en m'incarnant en elle. Avec toute la puissance de la frustration. Toute la colère, et la culpabilité qu'elle entraine. Je me traine dans la boue pour me venger de celles qui m'ont rejeté, comme si c'était elles que je trainais dans la boue.Parce que même si je respecte les femmes, cette partie de moi, affiliée au porno, les craint et les hait. (...)j'ai l'impression que l'addiction « ruse » avec moi. Elle parle un autre langage, déploie d'autres images. C'est vraiment comme si j'avais à faire à un petit démon en moi, qui cherchait à me convaincre. Je suppose que c'est le cerveau primitif, le reptilien, qui cherche à frayer son chemin au travers de ma conscience."je pense que le "manque de porno" est un signe que t'envoie ton esprit, mais que tu ne sais pas (ou inconsciemment ne VEUX pas) interpréter et que tu expliques en bottant en touche,  et résultat justement tu te touches (mauvais jeu de mot)...et au lieu d'écouter ce que ton esprit a à te dire, tu décrètes que tu t'es pété la gueule. tu refuses donc de considérer qu'il y a peut-être un autre message que "porno pour moi, la salope veut se libérer" ou assimilé. alors que si ça se trouve, c'est autre chose que ton esprit veut libérer, mais tu ne réponds que "je ne veux pas entendre, je m'en mbranle!". normal qu'il insiste. il a un message important à faire passer, et tu le sais si bien que tu refuses de l'écouter. et il n'y a que toi qui peux le savoir, c'est là le but de l'analyse avec le psy. déterrer ce hurlement de ton esprit que tu as enfoui quelque part et savamment recouvert et réussi à en détourné l'attention...je ne crois pas trop au "mental qui raisonne que le mieux est de toucher le fond pour pouvoir ensuite remonter". ça ressemble à un raisonnement monté de toutes pièces, et pas à quelque chose que ton esprit pourrait réellement te proposer. ton esprit n'a aucunement la capacité d'échafauder des stratégies pour te faire du mal. quand bien même ce serait jouer "après la pluie, le beau temps", je crois que ça n'existe pas. c'est forcément autre chose qu'il essaye de te dire.ou tu en es, au niveau du psy, aujourd'hui...?la suite de ma reponse sur le topic 'le livre d'orroz'...
Salut luissJ'ai aussi l'impression avec le sevrage d'être dans une espèce de boucle sans fin. L'été dernier ça allait beaucoup mieux, moralement j'étais solide, je me masturbais qu'à peu près une fois par mois et c'était mon record (reconnu) jusqu'à présent. Puis l'année à commencer, je me suis senti seul et j'ai sombré dans le porno en me disant que ça me réveillerait etc...Je me mentais à moi même car je n'acceptais pas cette solitude et je n'arrivais pas à la combler.Mon autre souvenir d'il y a très longtemps où j'étais sevré pdt un an (vers 17 ans) je me rapelle qu'un jour j'avais remarqué que j'avais franchi une barrière avec ce porno. J'étais dégouté et j'avais décidé, inconsciemment, que le porno n'était par pour moi et était très avilissant. Je n'y ai plus touché ensuite, oubliant ce médicament-problème. Puis un jour, un an plus tard donc j'y ai retouché je ne sais plus pourquoi.En gros j'ai l'impression que le sevrage officiel, volontaire est important au début mais après il faut réussir à s'accorcher à autre chose, à remplir sa vie complètement pour oublier cette merde. C'est facile à dire mais je ne vois pas d'autre moyen de s'en sortir. Il faudrait chercher du côté de la vie et essayer de la remplir... Le psy peut certainement aider à trouver où on fait un blocage qui nous empêche d'avancer dans notre vie. Mon blocage je crois le connaître: je ne veux pas grandir et regarder plus vers le futur car j'ai peur que ma vie se passe sans amour, sans relation avec une fille.VA
Salut Luiss j'ai lu comme bcp ton témoignage, aussi concernant les choses que tu n'oses pas dire à ton psy, pourquoi n'imprimes-tu pas ton post pour le lui faire lire ?Je pense que c'est un bon moyen d'affronter sa "honte à le dire à haute voix" mais en meme temps c'est une manière de dire ce que tu as enfoui en toi. Sinon je me reconnais ds une partie de ton témoignage, qd j'ai le moral en berne qd je suis mal, ou stressé hop vite une dose de porno comme pr me torché la gueule et puis des fois (svt même) tt va  bien, je me sens bien et hop là une "petite" dose de porno or sefaire plaisir. Mais ds un cas comme dans le l'autre ce "plaisir" reste pr moi virtuel, et detructeur, et je ne fais que m'enfoncer un peu plus à chque rechutte.  Asmyr
Hello tous,  Merci pour vos messages.Ce que tu dis, Mondom, m'interpelle... et me laisse un peu sur ma faim en même temps.As-tu des idées plus précises à ce sujet (éventuellement en MP, n'hésite pas) ?Je dois admettre que tu me cernes assez bien, quand tu parles de mes arguments injustifiés, qui partent d'on ne sait où. Beaucoup de gens dans mon entourage me font les mêmes remarques, ce côté péremptoire, définitif.

Depuis mes derniers posts au sujet de mon psy, je m'en suis complètement ouvert, sans rien omettre, y compris les détails les plus honteux.Je dois dire que je cherche, je cherche, je fais tout ce que je peux, et je tourne en rond.Il est vrai, cependant, que je suis tiré vers le bas par mon pessimisme. Je suis quelqu'un de très noir, finalement. J'ai énormément de mal à envisager la vie sous un regard qui ne soit pas complaisant dans le pessimisme.C'est là dessus que je travaille en psy, en ce moment.Merci à vous

 

Je pense aussi que ces courts-circuits, souvent pessimistes, sont des signes de fatalisme. Tu dois chercher d'où te vient ton mal-être pour mieux vivre à fond et sans laisser les sirènes sombres (quel poête!) te contrôler.Parfois on s'impose des contraintes sans trop savoir pourquoi et on ne veut pas en sortir par timidité et paresse. Là par exemple je suis en vacance chez mes parents pour qq jours et je me rends compte qu'ils me cassent les couilles et qu'en faite je ne supporte pas leur égoïsme et la manière avec laquelle j'ai été éducqué. Avant que je ne l'admette je m'auto-censurais, je me parasitais par des pensées négatives. Il faut donc que j'essaie d'être le plus loin possible d'eux c'est la solution gentleman. Il faut aussi que je reconnaisse que je ne les supporte pas je pense.Enfin bon vivons et ne nous chions pas dessus. Courage.VA
complaisance [color= #002000]féminin[/color]
  1. Action de s'accommoder au sentiment, au goût de quelqu'un pour lui plaire.
    La complaisance doit être réciproque.
    Il faut avoir de la complaisance, beaucoup de complaisance.
    J'attends cela de votre complaisance.
    Abuser de la complaisance de quelqu'un.
    Faire une chose par complaisance.
  2. Actes de complaisance, et, dans ce sens, on l'emploie très souvent au pluriel.
    Ayez cette complaisance-là pour lui.
    Avoir de grandes complaisances pour quelqu'un.
  3. Facilité excessive.
  4. Plaisir, satisfaction, en parlant des personnes qu'on estime, qu'on aime, des choses dans lesquelles on se complaît.
    Parler d'une personne ou d'une chose avec complaisance.
    Jeter des regards de complaisance sur quelqu'un.
    Regarder avec complaisance, avec un œil de complaisance.
    <b../../../dt>
  5. Abus de langage fréquent chez les pornodeps : on s'imagine complaisants du fait d'une cohabitation forcée de longue date avec nos geôliers; en fait on souffre d'une forme maligne du syndrome de Stockholm. "La complaisance contient sa propre récompense, mais aussi son propre châtiment. (...) Et lorsque quelqu'un cède à une tentation c'est toujours le même mécanisme quel qu'il soit : la jouissance immédiate qui en est retirée est supérieur à tous les autres impératifs. C'est mécanique. Si les autres impératifs deviennent supérieurs, alors la complaisance cesse. " (Sherlock)
On ne peut pas agir directement sur la complaisance, parce que par résonnance nous lui sommes trop attachés. (comme dans l'expression "pas ce soir, je suis attaché au radiateur") Etre honnète au point de la relever en soi et d'en faire l'aveu auprès d'un tiers est déjà salubre. Après, on peut jouer à cesser de l'alimenter, et s'investir dans des activités autres. Progressivement, elle perd sa charge énergétique et s'atrophie.

Bravo pour tes efforts. Continue !

Thanks !
luissss (et les autres), j'ai écrit plus précisément ce que je te disais, sur le topic "dependance affective", dans "discussions generales", post numero 13LIEN BRISÉdesole pour le temps que ca m'a pris... j'essaie de repondre quand on m'interroge, de même (et surtout) que quand je m'interroge moi-même, et parfois ça prend du temps, parfois la réponse apparaît comme un pop-up inopiné...j'espère que cela parlera à certains.
Pages : 1 2 3
URLs de référence