Dépendance sexuelle

Version complète : je suis né accroc
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Salut John, J'ai bien lu ton glob, mais j'ai pas trouvé la citation. Je t'avoues que j'ai lu en diagonale (taf oblige), ce qui estpas évident vu la richesse de ta prose. heureusement, on partage de nombreuses références intellectuelles donc j'arrive à suivre. Finalement, l'idée de laisser le roi en paix, ça me pose deux problèmes.D'une, je veux pas être son valetD'autre part, si je le laisse en paix dans sa chambrette, il a tôt fait de se prendre pour le roi de la baraque touteentière. Du coup, si je l'étrangle pas ici, c'est lui qui m'étrangle dans une autre pièce.Mon idée, à la base, c'était pas de l'étrangler, mais de le laisser crever de faim tout seul.Mais finalement, quand je le nourris, il me nourrit aussi : j'ai remarqué que mon équilibre émotionnel est restitué, pendant plusieurs jours, après une séance de porno. Je n'ai pas à lutter du tout. Par contre, quand je m'abstient, ça devient vraiment rockn'roll au bout de 2 ou 3 semaines.Comment gérer cela ? Je me dit qu'il faut accepter d'être mal, pendant longtemps.
réédite ton post en activant les tags html, ça le rendra plus lisible.l'extrait d'henri michaux est juste au dessus de la couverture de l'echo des savanes avec la fille à gros nichons, je dis pas ça pour attirer du trafic parce que j'ai pas de compteur [img=../../../uploads/smil3dbd4d6422f04.gif" border="0]" width="15" height="15[/img]Sinon, oui, il y a un problème d'acédie à gérer. Je ne sais plus comment j'ai fait, je crois que ça s'est fait, un jour à la fois, en y croyant. Il faudrait que je relise tout ce que j'ai écrit depuis 10 ans et que je le remette dans l'ordre, mais je crois que j'ai surtout accepté ma condition de dépendant afin de la dépasser (comme dit une copine, "avantde me reconnaître comme Dieu, il faut déjà que je me reconnaisse pour ce que je suis.")La même remarquait ici [url=../../../?topic_id=1195&forum=3&post_id=12948#forumpost12948]LIEN BRISÉ problème de nos compulsions, c'est qu'elles nous nourrissent"nous n'avons jamais à accepter d'être mal pendant longtemps, c'est une ruse du malin pour reprendre notre bite à deux mains, nous n'avons jamais à gérer que le manque dans l'instant présent. Ce qui est déjà pas mal.
Salut Luiss. Tu décris bien la rechute, comment elle se prépare, comment on laisse l'obsession s'installer, jusqu'à vouloir exclusivement ce porno, pour s'en gaver. Le terme d'orgie est juste. Mes dernières rechutes sont de ce style. C'est ce qui d'ailleurs me fait flipper, et m'incite à la vigilance, d'autant que le dernier fond que j'ai touché était particulièrement écoeurant et glauque. Se souvenir de sa dernière cuite, non pas pour culpabiliser, mais pour en faire une force, un repoussoir suffisamment utile pour garder la tête vers le soleil, c'est un truc que j'ai appris en AA, et que j'essaie de ne pas oublier.L'orgie, pour moi, cela correspond à une sorte de noyade. Toutes mes rechutes, quel que soit le "produit" de compulsion ne se font pas dans la dentelle. Je pense qu'au fond, toute la question est de ne pas oublier que ce chemin qu'on a pris, s'il a démarré dans la souffrance, la honte, s'apparente à une libération, certes parfois douloureuse, mais à laquelle il faut s'accrocher. Faut y croire : on en revient toujours à ça. Courage à toi, Luiss. 
Ben voilà.Re-rechuté, ce soir.Je sens que je retourne au pays de la merde rose, là.J'ai flanché vite fait, en me disant que de toute façon, si c'était pas aujourd'hui, ce serait demain ou ap demain ou après après demain.La encore, ça c'est vite fait. 10 min à peine.Mais je suis sur la pente. Le simple fait d'avoir craqué une fois, ça donne l'excuse de recraquer. Je me dit que, vu la facilité avec laquelle les images et l'envie s'immisce dans mon esprit, il vaut mieux prendre appui sur une bosse grosse gamelle bien dégoutante. toucher le fond pour remonter.Mais je crois pas qu'il y aie de fond. Je pourrais toujours creuser si je le touchais.  L'ennui, avec le souvenir de la dernière cuite, c'est qu'il finit par s'estomper non ? Avec le temps va, tout s'en va. Est ce que le porno aussi se fait la malle ? Je suis pas certain, il est tellement aggripé à la pulsion de sexualité. J'arrive pas à croire que je suis en train de foutre en l'air le travail de deux mois, là. C'est épuisant, cette histoire. Ce qui m'a fait recraquer, c'est un peu l'expérience de ces deux mois. Je m'explique : je pensais que les crises allaient en s'espaçant, en s'estompant en intensité. Et non.Chez moi, elles empires en durée, et en puissance. Du coup, je me suis dit que ça serait pas plus dur si je rechutais (au contraire en fait : ça a tendance à faire baisser la pression pour qq jours. C'est du court-terme, qui se raccourcit pour fini à qq heures, je sais. Mais que voulez-vous ? Si c'était ma raison qui pilotait l'avion, j'aurais attéri depuis longtemps).Je veux simplement que ce que j'ai capitalisé ces deux mois ne soient pas perdu. Les crises avaient beau être dur, c'était quand même bien de pouvoir lire, musiquer, ou faire un jogging, plutot que de me prendre la bite dans le clavier. C'était plus libre.Merci pour votre soutien. En route vers la Joie  
"le pays de la merde rose", c'est joli comme expression. Un copain disait "encore une journée de merde au paradis" : à force de se gâcher le plaisir, avec nos questions existentielles qui se mettent en travers de notre addiction, y'a plus de jouissance possible... d'ailleurs on se rend compte que plus y'a d'avidité, moins y'a d'jouissance. (10 minutes à peine, notes-tu)J'ai envie de te dire, si tu veux pas perdre ce que tu as capitalisé, au vu du repli des Bourses il est temps de faire le frileux, de te les remettre dans le patalon et de te la jouer "un jour à la fois" : le livret d'épargne à 4 % de l'abstinence au quotidien.Sinon, de tes rechutes à répétition, tu vas pas tarder à inférer ton manque de motivation plutôt que la toxicité du produit. Libre à toi ? on en reparlera dans quelques années...Je ne suis pas Orroz, mais je vois suffisamment peu de dépendants sexuels s'en sortir (et j'ai poussé le bouchon assez loin avec eux) pour rester vigilant (et peut-être un peu trop mobilisé, mais c'est un autre problème...)déclick expliquait dans un de ses derniers messages sur le forum :"j'apporte en plus mon expérience de quelqu'un qui n'a pas abandonné le combat de sevrage malgré ces rechutes à répétition douloureuses.j'ai en fait très tôt pigé que les conseils d'orroz et son élucidation du phénomène était bonne. il était dans le vrai.donc j'ai suivi le modèle de sevrage proposé et adopté son approche face à ce fléau.après il faut s'approprier ces méthodes en tenant compte de soi, de sa vie, son histoire."Je l'ai vu rechuter pendant plus d'un an et demi, mais il s'est accroché, et aujourd'hui ça va nettement mieux.Rien d'admirable sous le soleil : il s'agit de renoncer à souffrir, de renoncer à l'égoïsme... évidemment ça marche mieux si à côté de ça on trouve à mettre son énergie dans des trucs bienfaisants (se reconnaissent à l'absence d'effets secondaires facheux)Je te rappelle simplement que le train du changement passe tous les jours devant chez toi, n'hésite pas à monter dedans dès aujourd'hui ! sinon, t'as aussi l'option "souffrir dans la joie" :[/url][url=http://johnwarsen.blogspot.com/20../../../souffrir-dans-la-joie.html]LIEN BRISÉ rebidouillé rafistolé et rafraichi)

[url=http://johnwarsen.blogspot.com/20../../../souffrir-dans-la-joie.html]

ton blog est introuvable, John (en tout cas, le lien).J'ai bien réfléchi toute la matinée. Je crois que j'ai enfin compris comment la culpabilité renforce l'addiction. Jusqu' à ce matin, c'était assez obscur, cette idée. Parce que moi, après une orgie de porno, je culpabilise pas tant que ça en fait. Un peu, mais pas des masses. Je ne suis pas en train de me dire "non mais quel cochon ! je ne suis qu'un ignoble pervers de merde !" etc. Je ne me le dis pas, parce que je sais qu'il est inutile de s'allourdir. Du coup, je ne me charge même pas.Par contre, je me sens trahi. par moi-même. Je relativise, je me dit "attend, c normal de se péter la gueule, c'est dur. et puis tu as des ressources. tu t'es pété la gueule, mais aujourd'hui est un autre jour, pas la peine de t'alourdir en repensant à ce que t'as fait hier. Ne flingue pas ta vie un jour à la fois" etc. Mais bon, pendant quelques jours, c'est parfois un peu moyen. J'ai pas la sensation de manque, j'ai moins de pensées obsessionnelles, soit. Mais je sais bien que je me suis trahi. Prendre le soleil à la terrasse d'un café, ça n'est pas aussi agréable quand on s'est trahi. Pour ne rien dire de prendre la pluie quand on sort du métro.Mais là, j'ai pigé un truc, en me remémorant mon parcours cognitif d'hier et avant-hier.Suite à une première rechute, il devient beacoup plus facile de rechuter, parce qu'on a réactivé le circuit.Alors, la partie de moi qui veut sa dose se dit qu'il vaut mieux qu'il vaut mieux replonger un bon coup, pour toucher le fond, me faire mal, et remonter.  En d'autres termes, je sèvre mieux si je me sens vraiment coupable. Ca me donne l'énergie de vouloir remonter, à tout prix. L'ennui, c'est que inconsciemment, ça devient une excuse pour rechuter. Je me dit : "je serais plus motivé, après une bonne gamelle, parce j'aurais envie de me décrasser, de me purifier. et l'abstinence sera plus facile".Orgie >> culpabilité >> motivation >> sevrage plus facile >> sevrage moins facile/ manque >> pensées obsessionelles >> discours rationnalisateur, qui me dit qu'il faut toucher le fond pour remonter plus vite (au lieu nager centimètre après centimètre contre le courant) >> affaiblissement si j'écoute ce discours >> rechute >> .. >> retour au début de la boucle.Là où j'ai merdé, sur la première rechute, c'est au maillon "affaiblissement". Et je sais toujours pas pourquoi. Hier, j'ai merdé en amont, à l'étape "discours rationnalisateur". T'as raison John. Faut y aller un jour à la fois, il n'y a pas de raccourci. Parce qu'à force de rechuter, je me pourris le crâne avec toujours plus d'images marquantes, toujous plus de neurones toxicomanes. C'est ainsi que la culpabilité renforce l'addiction : en se faisant prétexte.Allez, zou, je retourne au taf   
Salut Luiss. C'est tout à fait ça : quand on a relancé le circuit, on a pris pas mal de risques. J'ai eu aussi une série de rechutes, et il y a peu encore, je n'arrivais pas à tenir plus d'une semaine abstinent. C'est revenu, là. Mais ça suppose de garder confiance, la foi même, et de s'accrocher. Le fait d'avoir des réus "physiques" DASA m'aide aussi beaucoup. Car l'obsession ne reste pas, elle finit par aller voir ailleurs. Au moins pour une journée. Mais c'est énorme, 24 heures sans compulser.
salut à tous,  Mon dernier post date de quelques temps.Que s'est-il passé pendant tout ce temps ?J'ai rechuté encore vers le 15 Octobre.Suite à des vacances de merde, où je me sentais pas bien accepté par le groupe dans lequel j'étais, j'ai rechuté à mon retour de vacances. Vers le 16 nov, je crois.Depuis, je tiens max 10 jours.Hier, je me suis rendu sur des sites pornos, mais la rechute n'était pas complète. En ce sens que d'habitude, je m'identifie à la fille dans un porno. Je sais pas pourquoi, mais ceux qui veulent connaitre la genèse de ce fantasme, je les invite à lire mon premier post (le premier de ce fil). Ca va très loin, cette identification. J'en ai profondément honte. DEs fois, je me suis travesti, transformant une fringue en jupe. Et ca s'accompagne toujours d'une cuillère, que j'enduis d'huile pour la lubrification, et que je m'insère dans l'anus.Fantasme de pénétration.Je m'imagine être une nana, en train de se faire prendre.A de rares occasions, ça m'a vraiment fait tripper. Mais maintenant, et depuis plusieurs années, c'est plutot le rituel qui précède qui me procure ma dose.Le visionnage de films, l'écriture de textes pornographique...La séance de masturbation et de la cuillère me laisse assez systématiquement sur ma faim.Par contre, j'en tire une grande honte.Une forte chute de l'estime de moi-même.Bien évidemment, ça perturbe également mon identité sexuelle. Suis-je homo, pour être attiré par ses fantasmes de pénétration ? C'est quelque chose que je ne peux pas assumer. Je voudrais tant construire une relation avec une fille. ou même de simples aventures d'un soir.Mais nan, je suis éternel puceau, à 30 ans (à part deux prostituées, qui m'ont laissé également sur ma faim ; j'arrivais à peine à bander,je parvenais pas à m'exciter). Alors homo ? Mais je ne suis pas attiré par un corps d'homme. Je pourrais pas avoir une érection dans une situation homosexuelle.J'ai l'impression que ma sexualité est pure masturbation, voyeurisme, fantasme.Elle est imaginaire, irréelle. J'ai toujours été un rêveur et, petit, je m'enfermais dans un monde virtuel pour ne pas avoir à parler aux autres (qui me rejetaient, du moins c'est ce que je ressentais).Et maintenant, le porno m'appelle régulièrement. Quelque soient mes efforts pour décrocher, je rechute.Il me tient en laisse, littéralement. Je peux m'éloigner un peu, mais il me rappelle quand la pulsion revient.J'arrive précisément à voir le "point de bascule" : le moment où j'ai eu la pensée de trop, celle qui m'aspire dans la spirale.Lutter contre cette spirale exige tellement d'efforts. Pendant plusieurs jours, des fois une semaine entière, je suis harcelé de pensées que je m'efforce de garder à la lisière de ma conscience. Ne pas visionner. Ne pas laisser la pensée m'envahir ne serait ce que deux secondes de suite. Alors j'en rêve. Dans ses rêves, j'ai un sentiment cottoneux. Comme quelque chose de doux, de sécurisant. Quelque chose à moi. UNe promesse de plaisir qui ne dépend que de moi. Contrairement au monde réel. La journée  suivante est toujours dure. La lutte perpétuelle contre le retour de ce sentiment onirique, que je ne peux pas vous expliquer avec des mots. C'est narcotique.Et me voilà , une fois de plus, les mains graisseuses d'huile malgé que je me soit essuyé, à poster sur ce putain de forum.Ca s'arrête quand ce truc ? Où est-ce que je suis censé trouver la force de m'arracher définitevement de cette merde ? En plus, je commence à mélanger mes séances de porno avec de l'alcool. Histoire de me lâcher encore plus dans ce trip. Je flippe.Ma soeur s'est suicidée, pour d'autres raisons, il y a deux ans. Je sens que je prend le même putain de chemin d'auto-destruction.Thérapie depuis des années, méditation, réflexion, lecture, post sur ce forum, et me voilà encore et toujours là, accroc.Je suis désemparé.Je veux recommencer le sévrage. Un jour à la fois, d'accord.mais comment savoir que tout ça n''est pas du temps perdu ? Comment savoir que je ne vais pas rechuter comme un connard une fois de plus ? Me vautrer dans ma fange ? Allez, bonne soirée, je vais prendre une douche. 
Rester avec sa cuillère dans le cul alors que tout le monde se prépare à se gaver de bûche, c'est bien triste.Une amie écrivait récemment sur son blog : "hier j'ai compris un truc. J'avais téléchargé un film Marc Dorcel pour voir l'effet que  ça pouvait faire, mais au bout de 5mn je l'ai mis à la poubelle. Pour moi, ce qu'il y a dessus, c'est de la zoophilie. On est purement au niveau du 1er chakra, c'est-à-dire où il n'y a aucune différenciation de genre et d'objet. Là c'est des hommes avec des femmes, mais ça pourrait aussi bien être des chiens, des chèvres, des tailles crayons ou des bancs publics. ça n'a rien d'étonnant que les hétéros "normaux" qui sont habitués à ça (et qui l'apprécient) puissent ensuite se mettre à regarder n'importe quoi. A ce niveau, il n'y a plus aucune différence entre une chose et une autre. La différence de genre (homme femme) intervient clairement au niveau du 2è chakra, mais ces films ne sont pas à ce niveau là. Ne parlons donc pas de l'affectivité qui elle n'intervient qu'au 3è chakra. J'ai un ami qui à une époque regardait des films pornos pour se remonter le moral (style "je pratique les tantras") mais vraiment j'ai des doutes. Je ne vois pas en quoi regarder baiser des animaux peut remonter le moral d'un tantrika. Ou alors il avait vraiment la vision pure. Mais si on a la vision pure, je vois mal comment on peut avoir le moral dans les chaussettes. Encore un autre mystère."médite ça et on en recause.
Bonjours. ne m'en veux de dire ça, mais je suis un peu rassuré de tomber sur toi car je commencais à trouver byzarre m'a peur de l'affectif avec les femmes. Mais pour ton soucis, parles n avec ton psy et soi honnete avec lui. Car c'est le seul moyen d'avancer. C'est effrayant l'idee d'en parler mais un fois franchis le cap, tu te sentiras soulagé. Et s'il ne comprends pas, c'est dur à faira en pratique, mais tu dois quand meme en changer jusqu'à ce que tu en trouves un avec qui tu es en phase. Sinon tu ne peux pas avancer.
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