Dépendance sexuelle

Version complète : une reflexion de plus sur l'internet...
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 Ce qui marque l'addiction, en tout cas pour moi, c'est le fait de ne plus savoir contrôler le produit, d'être totalement sous sa coupe une fois qu'on laisse la pulsion prendre le contrôle. J'en ai perdu la maîtrise et la seule solution que j'ai trouvé  c'est de m'en abstenir. Car lorsque j'utilise le produit ou le comportement, je suis dans l'illusion que je peux encore les contrôler. Je n'ai pas choisi d'être malade, je suis impuissant face à cela. Mais je peux choisir de me rétablir en m'abstenant de ce qui me fait souffrir. Avant toute autre considération, je pense qu'il est nécessaire de reconnaître que nous sommes impuissants face à ces "produits".
bien sur que je suis d'accord avec toi. La décision final ne concerne que moi et je pense même etre pour le moment et depuis trois mois sur le bon chemin du sevrage.Mais j'essaie de comprendre afin de mieux me battre.Nous avons hier soir (lundi) en couple regardé l'emission à la télé (direct 8 Enquêtes inédites) "les dangers de l'internet au niveau du sexe".Edifiant!
Ceci étant, je pense aussi que notre société pousse à libérer les pulsions, dans un but consumériste évident. On ne mesure sans doute pas encore tous les dégâts que va provoquer la libéralisation des jeux en ligne. Pour faire du fric, de nombreux terreaux favorables à l'addiction sont cultivés.Ce que je voulais surtout dire, c'est que nous ne sommes toutefois pas totalement démunis et qu'un mode de vie sobre demeure possible à condition de s'abstenir des objets qui nous sont proposés. 
ha merci...Depuis le début je me sentais un peu seul face à cette conviction qu'il était nécéssaire d'adopter un mode de vie éloignée de notre Monde illusoire et mercantile pour parvenir à s'en sortir.Ca n'empêche pas le travail sur soi mais aussi une forme de clairvoyance face à ce qui nous entoure.Il y a deux combats à merner, le notre face à nous même, le notre face à ce qui est autour de nous...Néanmoins, nous ne sommes pas égaux face à la force qui peut nous opposer à ces tentations extérieures. Il y a des faibles (comme moi) et des plus forts...
Je ne crois pas qu'il faille raisonner en termes de "forts" ou "faibles"... Je crois que nous avons tous nos faiblesses mais qu'elles ne se situent pas toutes au même niveau. Certaines dépendances sont probablement plus gênantes et plus dessocialisantes que d'autres. Nous n'avons pas non plus tous la même histoire et ne sommes pas égaux non plus concernant les "traumatismes" de notre enfance, de la vie. Certains sont nés dans un milieu plus favorable que d'autres et parmi ces mêmes "certains", le caractère même de la personne fait qu'elle prendra plutôt telle direction que telle autre, voilà tout. Donc chacun se construit avec ce qu'il a et avec ce qu'il est. Ceux qui sont ici ont compris que dans leur construction propre, il y a quelque chose qui cloche, qui ne va pas et qui leur pourri la vie. Ils sont là pour le changer et pour cela, il faut comprendre. On fait ce que l'on peut avec ce que l'on est mais vraiment, je trouve qu'il serait franchement réducteur de "cataloguer" un dépendant en le considérant d'emblée comme faible. Il ne s'agit pas de se dire "je suis coupable de ce qui m'arrive" mais plutôt "je suis responsable de ce que je veux vivre aujourd'hui".

A+ Nina

je comprends ce que tu veux dire, Nina.  En effet, cataloguer un dépendant de faible est réducteur voire néfaste. Donc oublions ces termes negatifs.Mais ne peut-on devenir dépendant de quelque chose  rien que par l'attirance à outrance de l'objet en question autour de nous?  en clair peut -on créer de toutes pièces des dépendances, progressivement,  alors que rien ne l'y prédisposerait, alors qu'il n'y aurait pas de traumatisme particulier, rien que par l'attente d'un plaisir promis par d'autres et répété inlassablement?tu vois où j'en reviens encore?  je pense à un film vu il y a longtemps qui m'avait frappé où, pour museler un groupe d'intellectuels gênants,  le pouvoir en place avait organisé des rencontres en faisant en sorte que chacun des hommes en question puisse se trouver en face de leur fantasmes  et ainsi les perdre en leur permettant de les réaliser à satiété.     
Moi je penche plutôt pour la thèse de la prédisposition. Certes si on injecte de l'héroïne de force et de façon répétée à quelqu'un contre son gré, il peut en devenir dépendant. Mais je pense que quelqu'un qui goûte à la drogue par curiosité et en fait un usage purement récréatif sans vouloir s'y évader (sans raison de vouloir s'y évader) a nettement moins de chances d'en devenir accro.
la prédisposition, oui tout à fait. Bien sur. C'est la condition au départ.

pour exemple, je suis certain, moi, de n'être jamais alcoolique. l'alcool ne m'attirant absolument pas. mais ce que je veux dire c'est qu'il est possible pour des gens bien informés d'aller "déterrer" des prédispositions "endormis" et de mettre a profit un mal-être qu'"ils" ne chercheraient surtout pas à corriger, à des fins plus ou moins douteuses ; partant du principe qu'on a tous une "prédisposition à...", sorte de face cachée plus ou moins reconnue ou refoulée. Un livre sur ce sujet: "Les Bienveillantes" de J Littel où ils démontrent comment des gens ordinaires deviennent des monstres sanguinaires.C'est donc là, le problème de la violence en nous (prédispositions?) qu'on peut mettre à jour facilement.

Quand, Mondom, tu parles de prédispositions,  cela tend à dire qu'on doit avoir des attirances pour l'objet d'une addiction ou que celle-ci nous apporte le "réconfort" attendu. C'est contraire à ce qui se disait ici que "l'addiction au sexe n'est que l'arbre qui cache la foret". il doit bien, au départ, y avoir un gout pour le sexe, non?  ET partant de cette réflexion, une manière de m'aider dans mon sevrage serait de non pas me couper de tout contact avec le sexe mais bien de le pratiquer en accord avec moi même, de l'orienter.  (par exemple, de développer ce gout en couple et non plus en solitaire)Ca revient à ma première idée...hum... à méditer!

  

Ce n'est pas du tout ce que je veux dire.Les prédispositions sont la forêt que cache l'arbre. Ces prédispositions n'ont aucun lien avec l'objet de l'addiction. Le fait que tu n'es pas attiré par l'alcool te protège peut-être de l'alcoolisme, tant mieux, c'est un hasard peut-être, parce que le sexolisme est équivalent à l'alcoolisme et le mal-être (qui constitue la prédisposition) est ou peut être le même. L'objet de l'addiction n'a pas grand-chose à voir, peut-être au mieux des éléments supplémentaires, et encore. Un dépendant sexuel qui surfe sur des sites pédophiles n'est pas forcément pédophile, iil a juste trouvé ça pour s'exciter. Cependant, on peut se demander s'il court plus le risque d'en développer le goût, voire de passer un jour à l'acte, il n'y a à ce jour pas de réponse... 
"les prédispositions n'ont aucun lien avec l'addiction.." Bon sang, ça j'ai du mal à le saisir. Qu'un mal-être soit à l'origine d'une addiction, ok, c'est évident. Pour se débarrasser d'une addiction, soyons heureux! ../../../p><p>Mais alors c'est quoi une prédisposition? <p>  </div>
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