Dépendance sexuelle

Version complète : Nouveau
Vous consultez actuellement la version basse qualité d'un document. Voir la version complète avec le bon formatage.
Pages : 1 2 3
Et la valeur d'exemple ?
fais un peu le compte de ceux qui s'en sortent "durablement" - quelles que soient les ombres que les rechutes puissent faire planer sur ce mot - sur le forum, et regarde parmi ceux-ci combien ont osé demander de l'aide; évidemment, il faut que la souffrance soit plus forte que l'ego pour qu'il lâche prise, mais une fois admis que l'enfermement = l'enfer me ment, y'a plus qu'à aller consulter : on sait bien que la peur (du thérapeute) n'empèche pas le danger (tourner en rond, avec ou sans addiction : dans la vie, même quand on a lâché le produit, on continue de décrire des cercles, l'avantage c'est qu'on les élargit progressivement...)
tu as peur d'ouvrir la boite de Pandore ... t'as pas l'impression que ça fait déjà un moment qu'elle t'a pété à la gueule ?
pour choisir le bon psy :
http://orroz.forumactif.com/viewtopic.fo...ight=#2900
sinon tu peux méditer le fameux "discours de la servitude volontaire" de la boétie :
http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89tienn...Volontaire

...il n'y a pas d'alternative.
Enjoy !
Stauton, si tu commences par te demander si c'est parce que tu es anormal que tu décides de te soigner, tu vas continuer à tourner en rond. Ce n'est pas le problème de la normalité qui est posé, mais celui d'une difficulté à être et à mettre tout seul à jour les raisons de cette difficulté. L'aide qu'apporte un thérapeute est du même ordre que l'aide que tu demandes pour toutes les choses que tu ne pourras pas faire tout seul parce que tu n'as pas tous les éléments. Plutôt que d'écouter les "on dit" d'une société bien-pensante qui ne sait pas trop de quoi elle parle, écoute ce que te suggèrent des frères de galère.

;-)

Bon courage !
Merci pour vos réponses.

Absent 7 jours, loin de linternet et de ses mirages. Bref, 7 jours d'abstinence, qui ne m'ont finalement pas semblé du tout être insuportable.

On se crée soit même ses propres prisons, à vrai dire.
Voilà, le retour de Stauton sur ce forum. Il est pas fier Stauton, parce depuis 2007 (2007 !!!), il a continué, plus ou moins, son petit train train de dépendant. Il n'est pourtant pas seul, ce Stauton, il en connaît du monde, suffisamment en tout cas pour ne pas...Mais si, il peut malgré tout. Et si, il est seul le Stauton, seul avec lui même, et ça lui fait peur, toujours, et depuis le début sûrement.Il a beau avoir une amie, il s'est arrangé pour que ce soit suffisamment compliqué pour ...pour il ne sait plus trop, sûrement ne pas à avoir à s'engager, parce que ça, il ne veut pas Stauton... Mais depuis 1 mois, ça a changé. Stauton semble avoir comme perdu de son éclat. La tentation est moins forte. L'envie aussi. L'âge peut être...Aussi la parole de cette heureuse amie rencontrée en chemin "c'est (le porno) moche" ou un truc comme ça, qui va droit au cœur, venant de cette amie, qui n'a rien demandé de plus....Depuis, les lignes ont bougé. Il me semble. Je n'en sais trop rien en fait. j'ai l'impression d'être paumé, mais j'ai surtout l'impression de sortir d'un endroit qui me laisse profondément meurtri. Je ne sais pas, je ne jure de rien, mais depuis 1 mois, à part une rechute, rien. Rien, et surtout pas l'envie. Le dégout presque. Je ne sais pas ou je vais, mais les choses changent. L'âge, peut-être... Merci de m'avoir lu et courage à ceux qui lutte !
Stauton est de retour (oui je sais, ça fait un peu super héros mais faut bien se faire plaisir !) Toujours pas d'envie de compulser, ce soir j'y ai pensé mais je sais déjà que je vais éteindre mon ordi et me coucher sans rien faire. Je n'en ai juste pas envie, ça ne m'intéresse plus. J'ai un peu peur, de me retrouver complétement dénué d'envie. Cette heureuse amie rencontrée en chemin me l'a d'ailleurs fait remarqué, sans aucune animosité, mais avec presque une surprise : "pourquoi tu me sautes pas dessus..." allait-elle presque me dire, incrédule ? Peut-être faudra-t-il que je lui raconte... Le plus surprenant dans ce manque de d'envie de compulser est qu'il s'accompagne d'une forte chute de l'envie, d'une sorte de déprime. Une sorte seulement, car pour autant je ne me sens pas du tout incapable de bouger. Juste que certaines chose prennent plus d'importance, d'autres un peu moins...J'ai du mal à expliquer ce qu'il se passe pour ma part, et mes propos doivent sembler confus, voir limite fou...Je vais attendre que ce sevrage se confirme, on est à l'abri de rien et surtout pas de la rechute. Le plus surprenant est cette pulsion qui avant semblait incontrôlable, plus fort de moi, et qui aujourd'hui ne semble même plus exister, comme évaporée. J'ai du mal à y croire et j'évite même s'y songer, m'inquiétant plus de ma capacité à désirer de nouveau une femme... Je me demande aussi si ce n'est pas l'âge, un changement hormonale du à l'âge...J'ai commencer à lire le livre cité par John (ah, précieux John, qui maintient sa présence sur ce forum) : "https://www.dropbox.com/s/hqtwr0myitit85s/Eckhart_Tolle_Pouvoir_Du_Moment_Present.zip%C2%A0". Je le conseille. Je ne sais pas si tout est bon "à prendre" (oula, soyons prudent à cette heure de la nuit...), mais je m'y retrouve, j'aime assez l'idée général du moment présent, le seul qui existe...Bon, l'Etre, j'ai un peu de mal...

A suivre ...

Citation : stauton a écrit: Bon, l'Etre, j'ai un peu de mal... 
c'est réciproque, l'Etre a un peu de mal avec nous aussi. Mais si nous étions des forçats de la compulsion, comme nous pûmes l'être, la question ne se poserait pas, et on ne serait certainement pas à en discuter ici. Y'a des changements hormonaux, y'a aussi le fait que la vie bouge tout le temps, et nous suggère parfois de nouvelles réponses à de vieux problèmes.
Rechute ce matin, presque volontaire (j'ai honte à le dire car ça fait style "je cherche des excuses) tant mon absence de désir est important. en gros, je voulais tester si tout fonctionné. Et évidemment, ça fonctionne...Avec les images...en IRL, c'est plus complexe... Je pense que mon sevrage est en fait lié à une certaine dépression, dépression qui elle même peut se nourrir de ce sevrage...J'avais remarqué du temps ou j'étais compulsif que parfois, passé la phase de culpabilité, j'étais de bonne humeur après.. Ce qui ne facilitait pas la tâche... De toute façon, je pense vraiment que cette rechute n'est pas grave en soit...J'ai 15 jours d'abstinence, et je sens que je vais continuer. Il faut juste que ma "nouvelle" vie se mette en place, que je l'accepte, aussi difficile que ce soit. La compulsion n'est guère que la conséquence d'une multitude d'élément. C'est sur ces "éléments" qu'il faut travailler, avancer. L'un d'entre eux est le lâcher prise...j'aime assez cette expression. Vouloir tout maîtriser, surtout ceux qui vous entoure et vous son proche, ne peux mener qu'à la souffrance et à l'excès.Enfin je vais être vigilant. La crête est étroite, et de chaque côté, c'est le vide.Bon courage à ceux qui luttent.

 

Stauton, le retour (éternel). j'ai rechuté, plusieurs fois. Les raisons sont clairement identifiées : stress important lié à ma vie sentimentale, nécessité de décompresser, volonté de quitter un quotidien devenu trop lourd et trop noir. J'ai d'ailleurs repris la cigarette aussi. Bref, des périodes de fragilité, accompagnée de dépression et de pensées négatives ont eu raison de ma volonté.Il est par compte à noter que l'envie est revenu, peut-être une réaction physique afin de ne pas complétement basculer.Ce soir, je repars. Je ne sais pas combien de temps je vais "tenir". Ce terme ne me convient d'ailleurs pas. Je vais juste y aller, minute par heure par journée.Bonne courage à ceux qui luttent. 
Bon courage Stauton, je ne sais pas où t'en ai avec ton sevrage, ça m'a fait plaisir en tou cas de te lire !
Pages : 1 2 3
URLs de référence