Dépendance sexuelle

Version complète : dépendance et relation de couple
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BonsoirRésilience, ton discours est valable si tu commences une relation nouvelle avec quelqu'un qui ne connait pas ton problème ou celui que tu as eu, mais ça n'est pas possible quand ta compagne découvre ce que tu fais depuis des années derrière son dos en lui racontant des sornettes, là, forcément, les choses sont différentes, elle a peut-être besoin de comprendre ce qui se passe parce que, crois moi, c'est un sacré traumatisme pour nous... Et si je suis d'accord avec toi sur le fait qu'il faut continuer à vivre, à rire, à s'aimer, je pense aussi qu'il faut du temps et de la volonté pour retrouver la confiance mais c'est possible, je le sais....Quant à toi l'étudiant, tu me dis ne pas savoir qui tu es, mais on est différent chaque jour parce que je crois qu'on est toujours en construction, que ça change avec les évènements, les rencontres.. Et je pense qu'il faut te dire qu'aujourd'hui tu es un homme qui a pris conscience de sa dépendance et qui veut s'en sortir  c'est génial... Et en plus tu as l'air amoureux et c'est génial.. Et que demain tu vas encore rajouter une petite pierre à ton édifice et que c'est génial....

Bonne soirée à tous

Je suis un peu d'accord avec mimirozz. Quand tu entame une relation il n'est effectivement pas nécessaire d'informer ta nouvelle compagne. Mais quand tu es dans la même relation c'est différent. Par contre moi je ne voudrais pas tout savoir. J'ai juste envie de comprendre pourquoi. Ce qu'il fait je m'en doute alors je ne veux pas forcément enfoncer le couteau dans la plaie. Enfin voilà. Mais j'ai l'impression que l'étudiant est dans une bonne dynamique. Et qu'il n'y a pas de raison que son couple survive à tout ça. Ton sevrage va surement changer beaucoup de chose dans ta vie mais elles ne peuvent être que positives. N'ai pas peur de devenir quelqu'un d'autre. Tu sera juste toi. Celui qu'elle a aimé dans tes moments de lucidité avant le début de ton sevrage. J'espère que je me suis fais comprendre. Enfin je pense Bonne continuation à+
merci a vous, je crois que tu as raison sur la fin de ton post bouboutch, j ai peur de devenir quelqun d autre,mais en même temps je veux garder des traits de personnalité d avant, et sans doute tu as raison je devai être moi dans des moment de lucidité et ces dans ces moments que je séduisé mon amie!! je doit accepter ce changement!! mon sevrage continue , en plus,je peux même dire qu il commence sérieusement à me lacher enfin l addiction , je remarque le temps que je gagne même si pour l instant je ne l exploite pas forcement!!Je vais faire attention au prochain jour avec ma copine, et me préparer ç une discussion sur le sujet car je pense que c est une étape incontournable pour la suite, elle doit être au courant, prendre conscience que c est un réel problème, mais que je me soigne, mais rien que le fait d écrire ces mots me trouble, en ce moment ça se passe mal, peut etre parcequ au fond j essai de la pousser à bout pour qu on arrive a en parler mais bon je suis pas  sur que c est les meilleur conditions!! je verrai bien si l occasion se présente!!Encore merci aux co dep qui participe activement sur ce topic sur lequel on a besoin de vous!! et merci au autre!!! ps : pour les fleurs en ce moment c est la crise mais je note l idée!! 
on lit,sur     http://dasafrance.free.fr/signes.html5. Nous apprenons à nous accepter et à nous aimer nous-mêmes, à assumer la responsabilité de notre propre vie et à combler nos besoins avant de chercher à nous engager dans une relation de couple.donc, on devrait si on applique cela attendre d'etre retabli avant d'envisager etre en couple. etre definitivement debarrasse de cette maladie dont la quasi-totalite de ceux qui s'en sont a peu pres sortis disent qu'elle reste incurable...si on aborde une nouvelle relation, et qu'on est suffisamment debarasse de toute notion de dependance affective ou sexuelle, evidemment ca ne sert a rien de raconter un passe revolu a sa compagne, pour lui faire peur... mais sinon, l'honnetete, la complicite font qu'on peut avoir envie de developper le partage, la confiance par l'echange, et se mettre a nu... je pense qu'il n'est pas indispensable de "tout deballer" (meme si je l'ai relativement fait au vu de la reaction, du passe et de la clairvoyance de la mienne...) à sa nouvelle copine, mais qu'on peut ne pas souhaiter lui cacher un loup tout frais... "cherie, ces bouteilles vides ne sont pas a moi, c'est des restes de noel dernier"...?   
Moi j'ai tendance à penser que l'enjeu est de parvenir à se détacher de ce qui est l'objet d'une dépendance, et que cela est aussi valable pour la personne proche ou vivant avec un dépendant. À trop vouloir cherche rà comprendre, à trop vouloir prendre sur soi quelque chose dont on est pas responsable, et que l'on be maitrise pas du côté dépendant (1e étape de tout programme de rétablissement pour un dépendant, reconnaitre son impuissance devant l'objet de la dépendance et s'en remettre à quelque chose de supérieur), on risque de piétiner. En cela je comprends et partage ce que dit Résilience. Je ne suis responsable que de mon propre rétablissement, il n'y a que moi que je peux changer. J'ai souvent en tête les mots des Al-Anon (proches d'alcooliques) qui nous disent qu'ils ne sont pas responsables de l'alcool de l'autre. Ce détachement n'est pas simple, mais il est indispensable pour progresser. Bon courage tout le monde. 
Bonsoir à tous,mimirozz : je crois que mon discours, certes un peu caricatural, est valable pour toutes les situations. Tu le dis toi même, la découverte de ce problème représente un véritable traumatisme que vous avez du mal à dépasser. Je pense que le dep doit proposer une "porte de sortie" à sa co-dep. Aldo Naouri disait que même pris en flag, un mari infidèle doit tout nier en bloc à sa compagne, je comprends ce qu'il voulait dire. L'étudiant : ben tu fait un bouquet en papier, en origamie, avec des crayons de couleur, ça coute moins cher et ça dure plus longtemps... Mondom : pour moi, partager son problème avec sa nouvelle compagne fait perdurer un peu plus le problème. Et je trouve que ça fait un peu "faute avouée, faute à moitié pardonnée...". Je pense que l'estime de soi, l'amour propre n'est pas dans l'aveu mais dans la recherche d'autres solutions que la MB ou les sites X. Je comprends très bien cette envie de partage mais paradoxalement je la trouve aussi égoïste, je trouve que le dépendant le fait avant tout pour lui, pas pour son couple, encore moins pour sa compagnge. En plus je trouve la dépendance affective/sexuelle contagieuse, je connais plusieurs témoignages de codep devenus dep à leur tour. Personnellement je me demande aussi si je n'entraine pas mes partenaires dans une dépendance, mais c'est difficile à analyser sur une petite échelle. Mais bon, confier son problème, qui reste particulier car la sexualité et l'amour/affection sont un ciment dans le couple, à mes yeux est dangereux. Et puis ça fait un peu "Tiens je te donne un peu de mes mycoses pour qu'on vive ça ensemble...". Sinon tu peux aussi faire "Chérie ces bouteilles vides sont au voisin, il veut pas que sa femme croit qu'il picole...", et se dire qu'il faut participer aux AA. Bruno69 : Pour moi la co-dep n'est pas attachée à l'objet de la dépendance du dep, mais à la dépendance de son compagnon, ce n'est pas la même chose, et tout ça parce qu'il la mise devant. Je ne suis même pas sur qu'elle y soit attachée comme le dependant peut l'être à son objet."reconnaître son impuissance et s'en remettre à quelque chose de supérieur". Son impuissance, oui, pas son irresponsabilité. Quelque chose de supérieur, oui, pas sa compagne. Si on s'en remet à sa compagne, on lui donne le rôle de puissance supérieure et on est encore en plein dans la dépendance. Le "partage" chez DASA se fait d'une façon très cadrée, il n'y a pas de jugement ou de conseil par les autres membres. Avec sa compagne, ça ne peut pas se passer comme cela. Quand je regarde les définitions du mot "Partage" : Séparer en morceaux destinés à être distribués, donner une partie de ce qu'on détient, avoir en commun quelque chose avec quelqu'un d'autre...", je trouve que c'est vraiment représentatif de ce que j'essaie d'éviter, je ne cherche pas à donner une partie de ma dépendance à personne, encore moins à ma compagne ...
moi personnelement je pense avoir façonner le comportement de ma copine par le biais de l'addiction , j ai essayer parcertain actes de passer du virtuel au réel, j ai modelé ses comportement par exemple relation sexuel demultiplié par rapport à une relation normal, mais en même temps étant donné que c est pour nous nos première relations, elle a peut etre cru que c étais normal, d ailleur pour l anecdote, dernièrement nous avons fais l amour, cétait super, sauf que très peu de temps après elle a voulu remettre ça et bein j ai bien eu du mal!!! le partage était limité!!  je trouve cela drole car ça montre non pas une diminution de la libido mais un remaniement de l'énergie depensé et faire l amour demande plus d énergie que bai... Bref je m éloigne, en faite non pas tant que ça, car je pense que ce premier rapport était assez intense et que saurait pu arrêter la, mais elle a voulu remettre ça, car avant c est souvent ce qui se passer, car la première foi je tenai pas longtemp et donc avec l usure  j enchainé pour lui donner plus longtemp du plaisir, vive les visions de la performance!!!donc pour moi la co dep est en quelque sorte victime des comportment du dépendants.Moi, je sais que je peux rattacher mon problème à elle car ça remonte à bien plus longtemps, mais je peux rattacher certains de nos comportement à la dépendance, d'où l'ambiguité de la situation!!car par rapport a mon anecdote, j aurai pu lui dire non je ne peus pas , mais saurai été étranche pour elle alors j ai agi, mais honnétement c était difficil, alors je pensé a rien sauf a l action, et un peu de partage, non en faite lui donner du plaisir, et au fond je suis quasi sur qu elle a du ressentir, et que même elle a du avoir moin de plaisir , mais lui dire non n aurais eu aucun sens pour elle!!enfin voila!!!a bientot tout le monde!! 
je comprends ce que tu veux dire, resilience. je pense que ça depend de chacun et de la compagne. je suis persuade que sans le savoir moi-meme ni elles j'ai fait de toutes mes compagnes des co-dependantes, et si ni moi ni elles n'avions notion de ce qui se passait, et si elles n'avaient en general pas notion de mon comportement secret, en fin de compte les "symptomes" elles les ont quand meme a peu pres vecus tels qu'on les trouve decrits ici et la... pour moi, avec ma compagne actuelle, en tous cas, c'est de l'ordre de l'honnetete. je ne suis pas assez eloigne de tout ça pour le taire et faire comme tu proposes "ces bouteilles sont au voisin" en me disant (je vais aller discretos chez les AA), cela serait trop difficile a reussir tout simplement. peut-etre aurais-je du attendre un an de plus avant d'envisager ne pas etre seul. je ne peux pas vivre les deux situations pour les mettre en parallele et les comparer, n'etant qu'une seule personne...le hasard (?) fait que mon amie est au fait de ces questions, qu'elle est elle-meme touchee ou l'a ete par les affres de la dep aff/sex. je ne lui bascule pas le fardeau sur la gueule en lui disant "regarde la belle planche pourrie, tiens bon et tu vas te me la consolider". l'honnetete me pousserait a parler de mes problemes d'alcool si j'en avais, et pas a essayer de fourrer ca dans un soi-disant "jardin secret" qui n'est envisageable que s'il ne concerne en rien le reste de l'environnement de ma personne. sur cet exemple, si je rentrais en titubant et en sentant la vinasse le soir, cela concernerait mon environnement, cela ne pourrait pas faire partie de "jardin secret", pas plus que si je m'amusais a aller voir des putes de temps en temps. en gros, selon moi, le jardin secret n'est envisageable que s'il ne contient rien d'inavouable. sinon ce n'est plus un jardin secret mais un coup fourré, un lièvre pourri, un loup dans la bergerie, ce n'est pas honnête.tout dépend de quoi on parle, et à qui on en parle sans doute.
C'est super d'avoir lancé ce sujet, je suis plutot d'accord avec les co dep et mondom mais je ce que dit résilience est entendable.Tout dépend de la relation et des liens qui unissent le couple je pense, quand la dépendance a été découverte et elle est toujours découverte ! c'est pas parce qu'on ne parle pas qu'on ne sais pas, perso j'ai souvent remis des choses a leur place ou fait comme si je n'avais rien vu pour ne pas le mettre dans une situation de mal être.Tout se dire n'est pas forcement bon mais les non dits sous entendus sont toujours source de conflit et resurgisent souvent quand on ne s'y attend pas, c'est vrai que les détails on s'en fou mais on a besoin de savoir certaines choses tout simplement  connaitre ou réapprendre a connaitre la personne qui vit avec nous avec qui on a partagé tant de choses. Ca me semble légitime, mais en même temps je comprend la difficulté pour le dependant d'accepter dêtre vu ainsi par l'être aimé, prendre le risque de tout perdre, c'est d'ailleurs pour cela que les mensonges sont très souvent improbables au possible !! mécanismes de défense !j'aime mon mari quoi qu'il advienne parce que je sais qu'elle personne bien il est et que je souhaite qu'il en prenne conscience un jour,  y a des jours ou on pete les plombs et ou on aimerait se barrer en courant mais c'est comme ça ! "pour le meilleur et pour le pire " on est pas marié mais je me comprend on sait que ça a du sens mais c'est clair ça met a rude épreuve les limites de chacuns.
bon alors moi, je vais faire un point sur ma relation de couple!!alors je suis un peu perdu pour tout dire!!  je me rend compte que j ai pu avoir des comportement très limite pendant mon addiction, je me rend aussi compte que j ai modelé son comportement!!encore dernièrement on a traversé et on est pas véritablement sorti, un passage ou on se prend la tête pour rien, on arrive pas à communiquer, souvent pour des chose ridicul!! l origine facil, les moment ou l on se retrouvé après que j ai fait ma petite séance et ou j étai rempli de frustratio net que j avai envie de la niqu...cela m amené à ne prendre que le pir d elle, d oublié ses qualitées, et pourtant elle en a, bref drol de situation!après je me rend compte que l abstinence n est pas si simple car en faite elle demande une réelle reconstruction de toute notre personne, et oui car même la notion de l amour a changé pour moi, et beaucoup d autre chose encore!!on vient de passer un bonne semaine sans prise de tête jusque hier, mais ça m a demandé beaucoup d effort , a plusieur moment j ai du me contenir!! et je me suis rendu compte que la dépendance m a toute même bien modelé et rendu agressif et impulsif envers ma compagne!! tien étrange envers ma compagne !! et les autres??... enfin voila, je suis actuellement toujours perdu psychologiquement!!la route me semble encore bien longue!!je sais ^pas trop par ou comencer!! 
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