Dépendance sexuelle

Version complète : Femme de dépendant...
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Votre message résonne en moi! Merci, vous dites assez exactement ce que je pense et ressens...Je vais me renseigner sur ces rencontres, ça me fera certainement du bien, et réfléchir aussi, avec d'autres. Comment aborder les problèmes qui se posent et les angoisses, les questions, la confiance, le quotidien, la méfiance, le regard sur l'autre qui change perpétuellement, plusieurs fois au cours d'une même journée, à cause de paroles dites ou de comportements...sortir un peu de cette schizophrénie...et toujours, se sentir moins seul, et pour lui et pour moi... Merci !et courage...! 
 d'autres éléments sur http://pornodependance.vraiforum.comla lecture est longue parce que parfois les témoignages et les histoires s'imbriquent 
<!--[if gte mso 9]> Normal 0 21 false false false MicrosoftInternetExplorer4 Merci dynamite pour le lien sur cet autre site qui a l'air intéressant aussi, j'irai voir un peu ce qui s'y passe car ici, ça ne bouge pas trop, par moments (c'est moi qui ait beaucoup de temps à consacrer à l'écriture en fait). j'ai transféré une certaine propension à regarder des images à celle consistant à lire et écrire des mots (mais bon c'est aussi mon boulot d'écrire, une vraie mitraillette!). alors quand tout le monde boude le forum, ben je suis en manque! alors comme ça, je pourrais trouver un forum de substitution. mais c'est très long pour connaitre un peu les gens, et difficile, car cela reste mental, on finit par tout confondre et se centrer sur peu de personnes qu'on croit connaitre mieux, alors quand ces personnes s'absentent du forum, ce qui doit un jour arriver même aux plus tenaces, on se retrouve bizarre, comme quelqu'un qui est largué par ses amis, un peu... j'ai eu quelquefois des mots négatifs à propos du forum, à cause de ça. mais je voudrais témoigner qu'on y fait aussi de belles rencontres qui peuvent se poursuivre en dehors du forum...donc ne partez pas! revenez! communiquez! rien de mauvais ne peut sortir de ça... <!--[if gte mso 9]> <style> /* Style Definitions */ table.MsoNormalTable {mso-style-name:"Tableau Normal"; mso-tstyle-rowband-size:0; mso-tstyle-colband-size:0; mso-style-noshow:yes; mso-style-parent:""; mso-padding-alt:0cm 5.4pt 0cm 5.4pt; mso-para-margin:0cm; mso-para-margin-bottom:.0001pt; mso-pagination:widow-orphan; font-size:10.0pt; font-family:"Times New Roman"; mso-ansi-language:#0400; mso-fareast-language:#0400; mso-bidi-language:#0400;} </style>
Cela fait beaucoup de bienmais parfois c'est long de découvrir l'histoire de ceux que tu croisesécrit en tout petit sur l'écran (cela fait des heures de lectures)cela me permet de ne pas être sur le dos de mon conjoint et de ne pas trop ruminer tu découvres les mêmes symptômes au delà des situations différentes j'ai préparé un fichier de citations qui m'ont marquéesje ne sais pas si je pourrais les transmettre à mon conjoint mais celles que j'ai choisies m'apaisentce n'est que le début du chemin a bientôt !  
Je ne comptais pas partir mais je suis en train de lire l autre forum et pour les femmes c'est plus vivant!!!!j'ai regardé Shame ce soir, seule, grande claque, qui pose effectivement quelques jalons. En fait je suis complètement perdue, je suis dans le déni aussi, dès que ça va mieux avec mon ami j 'oublie, je relativise, je me dis que "lui ce n est pas pareil"... Et là je lisais des témoignages de femmes dans lesquels je me retrouve tellement! Bref, j 'ai  d'abord un gros travail à faire sur moi afin d 'être prête à mener ce combat, en toute légitimité et force.  aussiMais j 'ai perdu quelques plumes déjà, depuis 6 ans que je me mésestimes , que je suis prête à me refaire des pieds à la tête pour lui plaire (je vous rassure, ça c'est fini!!), que  j 'ai pensé faire du porno pour l'éxciter... Au secours! Il y a 3 confiances en berne dans un couple dépendant: celle que l 'on a perdu en soi, celle que l 'on perd de l'autre et celle que l 'autre n'a plus depuis longtemps...je crois que peut être, si je regagnais ma propre confiance en moi, les choses seraient plus simples et mon support plus efficace.Crevée ce soir, je reviendrai demain ! 
oui, il faut toujours en laisser pour le lendemainsinon il y a overdose et entre temps l'on a pu se poser, réfléchir, relativiser ou au contraire se mettre à ruminer et défaire le chemin parcourubon courage! parmi mes lectures j'ai effectivement trouvé que souvent un dépendant sexuel est avec une dépendante affectiveles symptômes se voient moins c'est tout mais ce n'est pas irréversibleTu sais quoi ? Au boulot ! 
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Citation : dynamite a écrit: parmi mes lectures j'ai effectivement trouvé que souvent un dépendant sexuel est avec une dépendante affective
et même aussi un dépendant affectif avec une sexolique (ce qui m'est arrivé) : ils ont le chic pour se renifler. Qui se ressemble s'assemble, croyant que ça va résoudre tous les problèmes. Hélas les dépendants ont aussi le chic pour ne pas savoir s'aimer, à cause justement de cette dépendance qui cache des blessures d'enfances non cicatrisées et qui favorisent les projections. difficile de faire la part des choses, entre le besoin légitime d'une codep d'avoir un conjoint sain sexuellement, et sa propre jalousie qui cache aussi ses propres blessures narcissiques. Beaucoup de travail pour démêler le vrai du faux, faire la part des choses et guérir émotionnellement, retrouver son autonomie intérieure. Ce n'est qu'à cette condition (me semble t'il) qu'on peut réellement partager, c'est-à-dire donner sans attendre rien de l'échange et s'émerveiller de recevoir quand même quelque chose… parce que si on attend trop, on est forcément déçu de l'autre. J'en parle bien, mais c'est vrai que je suis célibataire pour l'instant, donc je reconnais volontiers que c'est plus facile à dire qu'à faire, et que mon analyse est assez théorique pour la question du couple. Mais à bien y réfléchir, quand on est seul, cette question de l'autonomie se pose avec encore plus d'acuité, car pour le coup il n'y a aucune possibilité de se leurrer dans une relation névrotique pour masquer sa dépendance et son manque d'autonomie affective. On doit résoudre la question de soi par soi-même et non en comptant sur l'autre, donc ça reste vrai quand même, ce que je disais…

Ps désolé pour la taille variable des caractères, l'éditeur est susceptible et fait la gueule quand on écrit sur word (sûrement un dépendant affectif lui aussi&hellipWink

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Citation : Fsophie a écrit: j'ai regardé Shame ce soir, seule, grande claque, qui pose effectivement quelques jalons. En fait je suis complètement perdue, je suis dans le déni aussi, dès que ça va mieux avec mon ami j 'oublie, je relativise, je me dis que "lui ce n est pas pareil"... .
c'est touchant et tellement féminin, cette tendance au pardon, et à l'amour inconditionnel. Cela n'a rien de négatif, c'est une force… jusqu'à ce que ça devienne une faiblesse, si l'autre en face n'en fait rien et ne s'en sert pas comme d'une aide précieuse pour changer… mais seulement comme d'un encouragement à traînasser sans affronter ses démons… et pourtant on l'a dit il peut falloir beaucoup de temps pour guérir. Comment savoir si on s'investit à bon escient ? je me garderai bien d'essayer de répondre pour vous à cette question.
Citation : (...) je crois que peut être, si je regagnais ma propre confiance en moi, les choses seraient plus simples et mon support plus efficace.  
bravo pour cette constatation. Je pense que les gens qui réussissent dans la vie sont ceux qui attendent tout d'eux-mêmes et rien d'autrui. Travailler à votre propre autonomie est une façon de libérer le conjoint, puisque ça l'oblige à faire un retour sur soi lui aussi, pour être confronté à son propre manque de confiance (qui doit être important vu l'addiction). Dans un échange il faut commencer par donner, car la récompense se trouve en soi. Quand on donne, le ciel envoie les gratifications voulues, même par des chemins inattendus. Et ne rien attendre est déjà une façon de donner, un début… Si vous regagnez votre autonomie affective, il sera obligé de faire pareil sinon cela ne pourrait continuer avec vous, vous ne le supporteriez pas. On a vu souvent des guérisons amener des ruptures, car vouloir maintenir la relation dans des conditions qui obligent à rester dans un échange névrotique est contraire à la guérison. Parfois les choix sont douloureux (et j'en parle en toute connaissance de cette situation puisque je l'ai vécue aussi). Parfois c'est la non guérison qui amène la rupture, et parfois la guérison se fait sans avoir besoin de se séparer. Chaque histoire est différente des autres…

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 Merci à tous les 2 pour vos posts... Et j'en prend bonne note!Découvrir une dépendance par le biais de celles de son conjoint, c'est pas mal! J'irai voir les symptômes de la dep affective, histoire de ne pas me planter et de rajouter du patos à une situation déjà bien compliquée!!Je vois un psy, j'en parle avec lui aussi, et c'est marrant, parce que c'est une des premières questions que je lui ai posée, quand je l'ai vu en pleine crise... Pourquoi je reste? pourquoi j'accepte? pourquoi toujours des hommes perdus qui me font du mal????En tout cas je compte bien remonter la pente, m'aimer pour ce que je suis et pas pour ce que je suis censée être, m'assumer et assumer mes choix, mes positions, mes envies... Et penser d'abord à moi, c'est super égoiste mais vital je pense en ce moment... Je pense d'abord à lui, à mes enfants, à mes amis, à mon boulot... Je ne veux pas me connaitre??? J'ai peur de moi???Allez, je garde mes questions nombrilistes pour mon psy!J'arr^te de jouer la maman avec mon ami,Je prend des décisions... Bonne journée, 
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Citation : Fsophie a écrit: Et penser d'abord à moi, c'est super égoiste mais vital je pense en ce moment... Je pense d'abord à lui, à mes enfants, à mes amis, à mon boulot... Je ne veux pas me connaitre??? J'ai peur de moi???
je suis persuadé que tout le monde à peur de soi-même. Il ne peut pas en être autrement puisqu'en nous se cache le mystère profond de la vie et dont nous ignorons tout. Comme les enfants ont peur du noir, nous avons peur de notre profondeur.

Penser à soi, je ne vois pas ça comme de l'égoïsme, plutôt comme un ordre de priorité important. On ne peut aider personne si on n'est pas capable de s'aider tout d'abord soi-même. C'est du simple bon sens paysan ! Vous sortir la tête de la « glu » de cette situation, pour regarder votre propre guérison, peut aussi être le vrai moyen d'aider vos enfants, et aussi tout le monde, amis et conjoint, si l'amour pour lui parle plus fort que le désir de s'en éloigner. La question est : avez-vous foi en lui ? Et surtout en sa détermination à guérir. Si oui vous resterez toutes les années qu'il faut pour cela, mais sinon, vous ne faites que faire un sacrifice qui ne sera jamais payé de retour. Mais il faut rajouter ceci au tableau que parfois des êtres profondément généreux se réalisent de préférence justement dans une telle situation. Le syndrome de mère Teresa ! Car cette situation les oblige, par le fait de devoir donner plus qu'on reçoit, à trouver la libération en eux (en Dieu pour ceux qui l'expliquent comme ça), et non pas en l'autre. Peu importe, après, que l'autre ne se réalise pas, si vous, vous y êtes parvenue.

Et merci à vous aussi pour cette discussion, que vos interrogations suscitent. Je souhaite qu'elle vous aide, comme elle m'aide aussi, puisque j'y trouve des réponses que je ne pensais pas posséder, mais que le désir d'aider me souffle… étrange alchimie de l'échange… oui en ce sens un tel forum est précieux.  

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