Dépendance sexuelle

Version complète : Femme de dépendant...
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<!--[if gte mso 9]> Normal 0 21 false false false MicrosoftInternetExplorer4 Oui beaucoup de questions, Fsophie… et ça fait plaisir quelqu'un qui se questionne et n'accepte pas la médiocrité comme une fatalité, et veut changer et grandir, quitte à fracasser les barrières qui pourraient l'en empêcher… Après il faut appliquer ces bonnes résolutions dans la vie et c'est bien sûr plus difficile, les êtres sont sensibles, ils peuvent avoir mal et il faut d'infinies précautions pour amener des changements salvateurs sans briser des relations. La rupture n'est pas à envisager comme un remède miracle, toute rupture est douloureuse pour le quittant comme pour le quitté, il n'y a pas vraiment de gagnant, même s'il ne semble plus y avoir d'autre solution parfois, si on veut « sauver son âme ». Comme je l'avais déjà dit quelque part (mais je n'arrive plus à retrouver où) l'addict sexuel, comme tous les drogués, est incapable de concevoir la souffrance de l'autre car il est emmuré dans sa propre souffrance à laquelle il tente d'échapper par son comportement compulsif. Une telle attitude est une fuite bien sûr, qui engendre toujours une situation pire que celle à laquelle il tente de se soustraire. Dans le cas d'une personne qui cumule plusieurs addictions, il faut s'armer de patience. Le retour à la santé totale passe par plusieurs sevrages successifs, et il faut du temps et du courage pour y arriver. Le sevrage alcoolique est certainement le plus urgent tant au niveau santé qu'au niveau social et relationnel pour le couple. Toutefois il faut savoir qu'un sevrage engendre souvent une exacerbation des autres compulsions, le manque d'alcool peut engendrer l'accroissement du besoin d'utiliser le sexe comme un substitut de remplacement ou vice-versa. Si je vous disais que j'ai commencé mes divers sevrages vers 30 ans (tabac, alcool, onanisme, malbouffe, viande, sucre, etc.) et que j'en ai bientôt 60 et que ce n'est pas encore tout à fait terminé (puisque j'ai rechuté sur le tard dans le porn -à cause d'Internet, où il est si facile de s'en procurer-) cela vous donnerait une idée de la question et du fait que pour une personne ayant tendance à la dépendance, c'est un travail long et difficile…   Il faut que l'aspirant à la guérison ait vraiment l'appétit suffisant pour nourrir son esprit avec la culture qui va avec, qu'il se documente, réfléchisse, qu'il ait un idéal de santé qui puisse le suivre sur le long terme, où il puisse puiser, et s'accrocher avec une énergie farouche à son idéal, sans attendre de solution miracle de l'extérieur, qui ne viendra pas. Changer n'est pas facile, il y faut dépenser beaucoup d'énergie. MAIS C'EST POSSIBLE et c'est le message d'espoir que je voudrais vous transmettre. Je compte par milliers les heures passées à méditer, à faire du chi kung, à étudier des centaines de bouquins, à écrire sur ce sujet, tenir un journal de mes progrès, etc. etc. etc. Une psychothérapie est quasiment indispensable. Faire le choix préalable d'aller vers la lumière, la liberté, la réalisation de soi quelque soit le prix qu'il faudra payer pour y arriver est indispensable aussi ; et non faire celui de s'enfermer dans la défaite, la fuite et la soumission aux fausses béquilles qui finiront par nous tuer avant l'heure… Mais avoir présent à l'esprit tout ceci n'empêche pas d'espérer, d'avoir confiance et d'entamer la lutte en toute connaissance de cause… on a d'autant plus de chances de réussir qu'on ne sous-estime pas l'ennemi et qu'on en a étudié les sournoises manigances… Bon courage, tenez nous au courant de votre cheminement, et n'hésitez pas à demander conseil (pas trop de question en même temps, on ne peut y répondre -ou du moins donner un avis qu'une par une !) À bientôt, sophie, vous me direz ce que vous avez pensé du film ?

Ps : un petit déclic parfois peut métamorphoser un être, en lui donnant soudain une motivation, ça peut être la peur de vous perdre s'il vous aime vraiment, ça peut être autre chose, à vous de jouer, vous qui le connaissez mieux que nous… <!--[if gte mso 9]> <style> /* Style Definitions */ table.MsoNormalTable {mso-style-name:"Tableau Normal"; mso-tstyle-rowband-size:0; mso-tstyle-colband-size:0; mso-style-noshow:yes; mso-style-parent:""; mso-padding-alt:0cm 5.4pt 0cm 5.4pt; mso-para-margin:0cm; mso-para-margin-bottom:.0001pt; mso-pagination:widow-orphan; font-size:10.0pt; font-family:"Times New Roman"; mso-ansi-language:#0400; mso-fareast-language:#0400; mso-bidi-language:#0400;} </style>
Encore merci, Fritzecat de me répondre et d'avoir du temps pour nous tous!Votre message me parle, et me fait réaliser le parcours du combattant que mon ami mène. Et aussi que, étant multi-addictif, il ne peut probablement pas tout mener de front, quand j'aimerais que tout s'arrête vite!!!Patience va devoir être mon mot d'ordre aujourd'hui. Je suis comme lui finalemment, j'avance pas à pas et le chemin est long.Vous m'avez aussi donné un élément de réponse sur une situation qui me faisait peur, et que mon ami tentait de m'expliquer, mais je ne le croyais pas...(aie, la confiance en prend un sacré coup aussi...):Cet été a été un véritable cauchemard, et pour lui et pour moi, et tu me dis que lorsque l'on est en sevrage d'une dépendance les autres peuvent s'amplifier... Et effectivement, l'addiction sexuelle a pris de telles proportions que j'ai tout découvert, et si brutalement et de façon si violente...je dois donc maintenant donner plus de crédit à ce qu'il me dit, tout en gardant recul et tête froide!Je tenais aussi à vous dire à tous, "dépendants", que je vous admire pour le combat que vous menez, contre vous-même et contre cette "bête" qui vous ronge, la dépendance, quelle qu'elle soit...Je passe plus de temps sur vos témoignages, même si parfois c'est difficile, afin de comprendre le cheminement et les étapes à franchir, et je suis à nouveau admirative de voir que les rechutes, même si elles vous ébranlent, ne vous font pas faillir... Je ne sais pas si l'on vous dit assez, nous les co-dépendants, que votre tenacité, vos questionnements et votre volonté de vous en sortir nous aide à tenir le cap avec nos partenaires, et que vous nous ouvrez des portes de compréhension indispensables pour réussir ce travail.Quant à mon questionnement sur "moi"!, ce n'est pas le sujet ici, je travaille ce côté là avec mon psy, bon support dans cette tempête!!!Bon courage, encore et toujours,Merci, encore et toujours!!
Je ne retrouve pas mon dernier post?!Ni celui de Fritzecat...Et juste pour dire que j'essaye de télécharger ce fameux film, je n'y arrive pas! Dès que je le vois, je vous en parle...
Oups, ça y est! Je commence à m'y retrouver... Désolée, je patauge un peu!!!
votre questionnement sur vous fait partie du sujet: vous êtes la moitié de votre problème de couple, et votre ressenti et la façon dont vous gérez la dépendance du conjoint peut intéresser les codeps et aussi les deps qui sont en couple...bien entendu il n'y a aucune obligation à parler de ce que vous ne préférez pas partager, chacun est libre de mettre la barrière où il veut, pour préserver son "jardin secret"... bien amicalement
Non, c'est une bonne idée, j'ai tendance à aller voir, lire, et parler de moi... Je pourrais aussi être plus générale, et répondre à des questions ou commenter...Je me sens libre sur ce forum, anonyme et surtout moins seule, enfermée dans ma "honte" et surtout, je ne parle à personne de mon entourage pour ne pas salir l'image de mon ami, il a déjà une bien piètre opinion de lui... Et c'est difficile de faire admettre aux autres qu'il n'est pas pervers mais malade, j'ai fais l'experience avec l'alcool déjà, et l'incompréhension que cela suscite, alors le sex, je garde ça pour moi!!!Je ne suis d'ailleurs pas plus étonnée que ça que ce forum soit à la base canadien! Nous les français sommes parfois bien étroits d'esprit! A bientôt! 
la majorité ici sont francais ;)les canadiens il y en a pas beaucoup.. le responsable du forum vit au quebec, mais est francais loll ha les maudits francais!!! qu'est-ce qu'on ferait sans vous Wink 
salut je confirme on a une haute opinion de nous méme,et on croit toujours tout savoir.....et si on compare avec les canadiens c'est clair que c'est pas la méme chose,y sont bien moins etroits d'esprit c'est vrai,mais dans l'addiction on plonge tous de la méme manière[img]http://www.dependance-sexuelle.com/uploads/smil3dbd4dbc14f3f.gif"[/img],si il faisait pas aussi froid j'irais bien voir les petites canadiennes[img]http://www.dependance-sexuelle.com/uploads/smil3dbd4dbc14f3f.gif"[/img]
Ce que je voulais dire c'est que on a du mal à communiquer sur certains sujets, pudeur, peur du regard de l'autre, stéréotypes... On est facilement mis dans des cases, mon ami par ex, sa famille le juge de par son alcoolisme avec les critères débiles de "manque de volonté" et de faiblesse... Or je suis convaincue qu'il est "malade" et que ce n'est pas que une histoire de volonté, mais aussi de parcours, de mal-être et de traumatismes.. Et les gens ne peuvent pas être réduits à une dépendance ou à un "défaut"(!!!) Si il ne tente pas d'avoir des réponses sur son enfance, sa psychologie, je suis aussi quasi sûre qu' il pourra peut-être s'arrêter un temps, que ce soit l'alcool ou le sexe, mais pas sur du long terme, c'est trop dur si on a pas les éléments fondateurs et un soutien particulier, comme psy, ce forum, l'amour et la patience des siens... et parfois les médocs (il a un traitement pour l'alcool).J'ai l'impression d'évoluer dans un milieu cultivé et ouvert et pourtant, beaucoup de portes se ferment lorsque l'on aborde certains sujets et il y a peu de compassion et d'empathie...juste du jugement à l'emporte pièce.Et même si je suis assez "américanophobe", de ce côté là de la terre, ils sont assez précurseurs de ces sujets et abordent la dépendance de façon assez naturelle et décomplexée. Ca ne veut pas dire que c'est plus facile mais le sentiment de rejet est peut-être moins fort. Je me souviens d'un film canadien que j'ai vu jeune, je ne me souviens plus du titre qui traitait de sexe, infidélité et autres... de manière détendue et presque drôle même si l'histoir ne fini pas toujours bien, en tout cas sans jugement de valeur... Plutôt une étude de moeurs..Je ne sais pas vous , dépendants et co-dep, mais je ne me suis jamais sentie aussi seule que depuis que j'ai découvert tout ça. Heureusement que je vous ai trouvés!!!!Bon courage à vous tous,tenez bon,A bientôt!
Bonjour,conjointe de dépendant au courant depuis 2 mois, sur un autre forum proche j'ai signalé"Fin septembre je suis allée à la convention DASA à Paris des dépendants affectifs et sexuelsje n'osais pas aller vers les autres mais j'ai écouté beaucoup de témoignages.Cela m'a fait un bien fou de simplement écouterJ'ai entendu des histoires dont je n'aurais pas pu supporter 10% si cela était venu de l'homme que j'aimecela m'a permis de comprendre la souffrance chez le dépendant.Il n'y a plus de jugement, je comprends que c'est une maladieMais entre comprendre et admettre....Il y a un témoignage qui m'a beaucoup touchée : un dépendant qui expliquait qu'il avait du mal à parler devant des femmes parce que cela renvoyait l'image des dégâts et des souffrances qu'il infligeait à sa propre compagne.Certains groupes sont ouverts aux conjoints.Je pense que je vais aller à ces réunions.C'est quelque chose qui est très fort émotionnellement, avec de parfaits inconnusChacun prend dans les témoignages ce qui se raccroche à sa propre histoiretu sors de la vidé mais totalement apaiséLà j'ai aussi compris que j'était dépendante aussi de mon compagnon, d'une autre façon mais j'en ai pris conscienceje vais retourner à ces réunions pour moiHors de la pression du boulot j'arrive à ne plus culpabiliser quand je m'occupes de moiMon compagnon a été extrêmement touché quand je lui ai dis que j'avais fait une partie de cette convention.Je ne lui ai pas dis que je l'avais fait au départ pour lui puis ensuite pour moiLes kleenex sont en libre service dans ces réunions, le réconfort aussiEtre égoiste pour soi c'est facile quand on peut prendre de la distance (nous sommes célibataires géographiques mais nous travaillons ensemble) . Mais quand on est 24h/24h le museau collé au problème c'et une autre paire de manchesIl y a Docteur Jekyll et Mister Hyde chez l'autre mais pour pouvoir se préserver il faut aussi chez la conjointe apprivoiser sa propre part d'ombrepas évident_________________<b../../../span>dynamite 
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URLs de référence
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