Dépendance sexuelle

Version complète : Psychothérapeute ? Psychiatre ? Psychologue ? Sexologue ?
Vous consultez actuellement la version basse qualité d'un document. Voir la version complète avec le bon formatage.
Pages : 1 2
Mondefutur...là où, à mon sens, ta réflexion est boiteuse c'est quand tu dis que la vie de couple c'est s'accaparer la vie de l'autre à 100%...il ne s'agit pas de cela dans un couple...s'agit plutôt d'intimité...implique le partage de ses vulnérabilités...bien sûr certaines codépendantes peuvent en apparence tomber dans une forme de contrôle...mais s'agit ici de souffrance face à la souffrance de l'autre...attention à la rationalisation...qui a somme toute le mérite de protéger le narcicisme...et d'éviter à certains dépendants...de sombrer complètement...on se protège, comme on peut, et c'est ok.Rose
je pense que ton attitude, mondefutur, indique clairement ta dépendance affective fort dimensionnée, avec l'espoir un peu utopique que l'amour sauverait le monde par sa magie simple... penses-tu par exemple que ce qui te sauverait toi ce serait de trouver le Grand Amour? il s'agit là d'un leurre, tu as plus de chances de te sauver d'abord et le Grand Amour aura des chances de pointer le but de son nez en ayant une dimension réaliste et plus utopique...j'espère ne pas te froisser en disant cela bien sûr, ce n'est pas un jugement, c'est ce que je ressens à la lecture de tes écrits en général.
Merci Mondom,< 
Bonsoir,En effet, le grand amour ne sauvera pas grand monde dans cette situation. J'ai honte de fouiner, honte d'être entrée dans son "jardin secret", mais j'ai ressenti tout ça comme 1 trahison, comme 1 tromperie. C'est devenu un cercle vicieux. J'avais BESOIN de fouiner, je suis moi même tombée dans la dépendance...c'est le comble ;-)Enfin bref, pour moi tout ça n'est pas un jardin secret, et même si j'en ai honte, je ne regrette pas d'avoir fouillé, car c'est ce qui a (peut-être) sauvé notre couple. Et je pense que lui même se sent soulagé. J'ai décidé de rester et de l'aider, mais je comprends tout a fait les femmes qui préfèrent partir, car le problème est assez conséquent, et fait peur ! Je te souhaite de trouver qqn qui pourra t'aider si besoin. Il faut que l'autre puisse comprendre le problème, car bcp pensent que les dépendants ne sont que des pervers sans réflechir un peu + loin.Bonne soirée.
Coucouje rejoins CONJOINTE05 en plusieurs points.Tout d'abord, si tu cherches des spécialistes pour ton mari, voire pire que tu appelles à sa place, cela ne marchera pas car ça ne vient pas de lui. J'ai fait ça pendant 5 ans, mon mari a vu au moins 4 psy différents et un alcoologue (pour son autre addiction) et ça n'a jamais rien donné car la décision de se soigner ne venait pas de lui, il l'a fait uniquement parce que je l'y ai en quelque sorte forcé.Le jour où il réalisera sa maladie et que sa vie est devenue un désastre, seulement à ce moment là il décidera de se faire soigner et tu verra qu'il sera même capable de se trouver lui même le chemin vers la solution. Ensuite comme tout le monde te le conseille, prend soin de toi, fais des activités pour toi. Concentre toi sur toi. Si toute ton énergie est tournée vers la maladie de l'autre tes forces vont s'épuiser, tu vas être obsédée par l'autre et être remplie de ressentiment. Ton bonheur t'appartient, fait ce qui te fais plaisir, c'est le seul moyen pour que tu ne sois pas emportée par le tourbillon de l'addiction.Bon courage à toiChristelle

 

Pages : 1 2
URLs de référence