Dépendance sexuelle

Version complète : 21 ans après, je suis fatiguée....
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Citation : pepette a écrit:  As-tu vu quelqu'un pour t'aider toi ?  Courage qu'elle que soit ta décision.Il est croyant ? Comment gère-t-il ses agissements et cela ? C'est marrant ce que l'humain peut faire comme concessions avec son âme.... ;-)I
 Pépette, j'ai perdu avec cette histoire tous mes repères, après plus de trente ans de mariage et, comme toi, de nombreux enfants.J'ai pu me faire aider par deux membres de ma famille, de générations différentes, éloignés géographiquement mais très présent moralement. Ils ont pu comprendre mon désespoir, étant aussi stupéfiés que moi du comportement de mon mari qu'ils tenaient jusque là en haute estime, modèle de rigueur morale et exemple d'époux parfait.J'ai aussi été aidé par une amie très à l'écoute.Ce site sur la dépendance sexuelle a été un exutoire, j'ai pu y raconter mois après mois mes espoirs et mes désespérances, les avancées et les rechutes de mon homme. J'ai eu des réponses à mes questions sur les causes, le mécanisme de cette dépendance, les attitudes possibles à adopter. J'ai fréquenté un autre forum spécifiquement chrétien ou j'ai eu aussi de très bon éclaircissements et des conseils sur l'attitude à avoir. Conseils qui se sont révélés bénéfiques.Car comme je l'ai dit, nous sommes croyants. La dépendance de mon homme était surtout les tchats, avec de vraies filles, des conversations téléphoniques coquines, des échanges de photos...incompatibles évidemment avec les paroles de l'Evangile. Mon homme était capable de se brancher dès le retour d'un monastère où il avait lui-même décidé d'aller... de se brancher le jour même du mariage d'un de nos enfants, à la célébration duquel il avait activement participé.  De m'offrir une nouvelle alliance, signe de notre "réconciliation", tout en continuant ses conversations salaces et ses moqueries à mon égard derrière mon dos.Schizophrénie dont il semble à présent sorti. S'il n'a pas vu de "spécialistes", il a fréquenté les sacrements de notre Eglise, dont celui de la confession, et m'en a fait part. Dans notre religion, cette pratique nous apporte l'aide et la présence de Dieu.Bon, cela en fera rigoler certains, tant pis. L'avenir nous dira s'ils ont raison de rigoler.
bonjour Luline,tout d'abord, petite précision sur le côté "marrant" du comportement. Il ne s'agit ni d'un jugement, ni d'une moquerie au sens strict du terme. Je m'explique. les bases de la religion, nous les connaissons tous (dans le sens interdit/permis). le côté "Nous ne pouvons mentir à Dieu", nous le connaissons aussi. Ce que je trouve "marrant" (au sens "Ca me laisse sans voix") est que l'on puisse à la fois avoir "conscience" des règles, du côté "omnipotent" de Dieu tout en ayant des "activités" telles que celles-là... Je me posais donc la question "Comment arrive-t-il à gérer cette dualité ?" Mentir à son conjoint/soi-même ok on peut toujours se réfugier derrière des "Elle ne saura pas", "C'est pas si grave que cela" etc... Mais là, je ne vois pas le mécanisme qui fait que... Bref, c'était en cela que je disais que c'était "marrant" et non dans un autre sens.L'attitude de ton conjoint démontre surtout la faiblesse de la nature humaine et la capacité que nous avons tous plus ou moins à nous voiler la face et à  faire des concessions avec nous même. J'avoue que j'ai de mon côté eu du mal à entendre des propos comme "Faisons un contrat écrit sur ce que nous avons le droit de faire l'un et l'autre" il y a quelques mois alors que le "contrat" il est écrit depuis le mariage... Mon conjoint à d'ailleurs convenu de cela et compris la futilité/inutilité de sa proposition. Il n'est certes pas croyant (bien que baptisé et ayant fait sa communion)et nous n'avons pas la même confession tous les deux. Si nous avons toujours eu une bonne entente sur cela (Nous avons décidés de laisser nos enfants choisir plus tard, d'eux même.) je pense que l'attitude de sa Maman y est pour beaucoup. Je dirai qu'elle est prompte à rappeler les "règles", s'en servir pour "obtenir" ce qu'elle veut  mais ne les suit pas de son côté énormément... Je présume qu'il a donc une vision quelque peu erronée des choses.  Je comprends parfaitement la dimension "supplémentaire" de ses actes lorsqu'ils se produisent en périphérie de moments "sacrés". Je sais très bien que ce n'est pas des plus simple à gerer et demande un grand courage et une abnégation de ta part.  Je ne peux qu'espèrer que cela va vous aider tous les deux et que, oui, vos moyens de "lutte" permettront de vous sortir de cette situation. Non pour faire mentir les sceptiques mais parce qu'il n'est pas "acceptable" de vivre cela sans souhaiter qu'une famille puisse survivre à tant d'années de vie commune, d'engagements etc...A t il "compris" pourquoi il faisait cela ? A t il accepter d'en parler ? Est-il toujours dans les excuses sans fin ?Courage...  
Citation : pepette a écrit: bonjour Luline,

tout d'abord, petite précision sur le côté "marrant" du comportement. Il ne s'agit ni d'un jugement, ni d'une moquerie au sens strict du terme. Je m'explique. les bases de la religion, nous les connaissons tous (dans le sens interdit/permis). le côté "Nous ne pouvons mentir à Dieu", nous le connaissons aussi. Ce que je trouve "marrant" (au sens "Ca me laisse sans voix") est que l'on puisse à la fois avoir "conscience" des règles, du côté "omnipotent" de Dieu tout en ayant des "activités" telles que celles-là... Je me posais donc la question "Comment arrive-t-il à gérer cette dualité ?" Mentir à son conjoint/soi-même ok on peut toujours se réfugier derrière des "Elle ne saura pas", "C'est pas si grave que cela" etc... Mais là, je ne vois pas le mécanisme qui fait que... Bref, c'était en cela que je disais que c'était "marrant" et non dans un autre sens.

Je suis moi même croyant, dans le sens que je crois en Dieu. Je suis déiste, mais ne pratique aucune religion particuliere. je crois juste en l'existence de dieu. Mais ça ne m'a pas empéché de tomber dans la dépendance sexuelle. Je comprends que ça soit difficile à comprendre qu'on puisse croire en dieu et tomber la dedans. Mais c'est justement parceque nous ne sommes pas des dieus. Nous sommes des hommes, et dans notre cas des "hommes faibles". Aussi quelque part nous essayons peut être de provoquer dieu, si tant est qu'il existe. En agissant de la sorte, on attends parfois qu'il nous réponde. Façon chatiment quoi. Ce qui serait en soit une preuve qu'il existe. Aussi je voulais vous donner du courage, en vous rappellant que ni dieu ni personne ne peut nous aider. Seulement nous même, pouvons le faire. Vous pourrez vous posez les milliards de questions que vous voulez, si ce n'est pas lui qui se pose ces mêmes questions, il n'avancera pas. Il est tres difficile de se mettre dans la tête d'un dépendant sexuel, car une sorte d'antagonisme perpetuel y existe. Et quelque part une sorte de lutte interieure où il convient de ne pas trop s'iniscer. Oui il est utile d'avoit du dialogue avec son partenaire si il est dependant sexuel, d'avoir de la compassion aussi car c'est quelque part une maladie, qu'on a plus ou moins choisi. Mais pas de rancoeur, ou du moins par contre lui. Je me prends comme exemple. Mes parents ont divorcé alors que j'etais tres jeune. Un jour alors que j'allais rendre visite à mon pere et ma belle mere, celui ci pris d'une envie pressente de faire l'amour avec sa compagne, trouva bien de m'occuper en me donnant à lire un livre porno, alors que je n'avais que 11 ans... S'en est forcemment suivi une image de la sexualité deformé, etant donné que j'avais vu des images que je n'aurai du voir (d'apres la loi) que 7 ans plus tard... Au final,cet épisode, ajouté à l'omnipresence de ma mere m'ont emmené peu à peu vers le cercle vicieux de la dependance à la pornographie. Pourquoi? Parceque je ne voyais pas le mal la dedans. Cet episode de quand j'avais 11 ans comme quoi le sexe n'etait pas sale, m'avais quelque part levé tous les tabous. Mais il avait clairement trop levé de tabous. Tout ça pour dire, suis-je responsable? avais je le choix? Aurais-je pu faire autrement? Difficile à dire je crois. On est tout simplement la consequence de son passé qu'on le veuille ou non. Mais il est possible de changer. Un jour un déclic arrive. Apres est ce facile? Surement pas. Comme une drogue qui nous tiraille et nous guette ironiquement, C'est une lutte de tous les instants. Donc encore une fois je vous souhaite beaucoup de courage, de patience, et d'empathie.
pepette, une petite question qui se pose à moi...comment décrirais-tu l'attitude de ton conjoint face aux rapports intimes conjugaux?ses agissements, ton ressenti, ce que tu penses etre le sien,  vos attentes de même ou "blocages"? 
Bonjour Mondom,Toujours préciser que cela ne concerne que ma vision des choses, n'a aucune valeur de Vérité absolue, etc... comment décrirais-tu l'attitude de ton conjoint face aux rapports intimes conjugaux?Parles-tu "actuellement" ou plus généralement ?  *Je dirais que notre vie intime se scinde en 4 étapes. Les "débuts" (Je dirais 2/3 ans) où j'ai essentiellement fais les "démarches" , proposé des "idées" essayé de savoir ce qu'il attendait, etc... J'étais "jeune" (Attention je ne suis pas vielle ! ;-)) Peu expérimentée et sans idées préconçues ni tabous (Bon je suis d'origine danoise  et l'éducation n'est pas la même dans ce domaine) Les seules limites étaient "Rien qui fait mal, rien qui dégoute l'autre, pas à plusieurs et pas avec des animaux, en gros..) Lui se dé&finissait comme un obsédé (Va donc savoir ce que ça veut dire ! Pour moi c'était "aimer faire l'amour,le mettre au coeur - et pas au centre - de la vie de couple) aimant se laisser faire. Seul et unique blocage sur cette période : un midi où belle-Maman après avoir sonner 10 min à la porte, s'est collée à toutes les vitres de la maison 'on habitait au RDC) en hululant "X C'est Maman ouvre !" pendant un temps qui m'a semblé interminable. Seule certitude elle n'a rien vu car la pièce où nous étions ne permettait pas de se coller à la fenêtre... Bref, on "termine", on prend le café etc..; Et 1 h après on sort pour aller bosser. surprise belle Maman est sur le parking et attend furax que le fiston sorte. Suit une conversation (plutôt monologue) surréaliste tout à fait "Quoi comment t'es pas rentré de l'école direct ? et où que t'étais ? et quoi que tu faisais ? et moi qui me suis inquiètée...ouin ouin" Et mon conjoint de baisser la tête sans rien dire. Premier klash sur "Et oh elle va nous coller encore longtemps avant que tu réagisse ?" Deuxième klash avec belle Maman qui m'a attrapée plus tard sur le "problème" "Je suis sourde, je ne savais pas si votre sonnette marchait..." coupé par un "Ok pour la sonnette mais vu vos beuglements et le nombre de voisins aux fenêtres ce n'est pas "malentendant" mais "malcomprenant là !" " doublé d'un "Je passe exprès en rentrant du travail pour vous voir et vous me laissez 2h en plein soleil sur le parking ? tu trouves ça normal toi ?" qui a donné "Ca ne vous vient pas à l'idée que 1 on est pas à votre disposition 2 on vous voit tous les jours sans que cela vous pose un problème 3 La prochaine fois on rampera jusqu-à la porte on vous ouvrira et on ira finir dans la chambre à moins que l'idée "Ils sont là donc s'ils ne répondent pas c'est qu''ils sont occupés soit le problème puisque vous savez ce que 2 personnes peuvent faire et que ça vous gène ? " Bref elle n'est plus venue mais à harcelé mon conjoint...au travail. Le déplacement pro (18 mois) où il ne revenait que "pour ça" sans même comprendre que cela me placait dans la position d'un objet. Nous avons eu quelques soucis là dessus, lui se positionnant en "Je suis tout seul et je pense quau we et des moments avec toi" et moi "Je suis seule avec 3 enfants en bas âge (2 ans à 3mois) dans une régions que je ne connais pas à gérer le quotidien et j'aimerai que ta présence et ton écoute ne soit pas limitée à "J'ai eu, je dors ou m'amuse parce que je l'ai mérité après tout ce travail fourni "pour" vous !"" Le retour : Pas de réinvestissement de la vie de famille. Il est resté "célibataire" et s'est jeté dans le jeu en ligne. Ne voyant "personne" dans la maison  sauf lorsqu'il avait envie d'"une relation sexuelle j'ai posé le problème directement : Soit tu joues moins et nous consacre un peu de temps soit ça ne va pas aller. Il justifiat cela par "J'ai le droit de me détendre quand même !" Les relations sexuelles étaient réduites au strict minimum. Pas de préliminaires, quasiment toujours la même position plus une courte durée, si j'ose dire justifiée par "comme on le fait pas souvent forcément..." Il a d'ailleurs "réalisé" après coup que son déplacement n'avait pas duré 5 ans comme il le croyait. a cela s'est ajouté un enfant "malade" (bon, ne nous voilons pas la face il est autiste de haut niveau) que j'ai du prendre en charge, le Papa considérant qu'il "faisait exprès" pendant des années. Là aussi, il y a eu évolution et c'est un autre problème même si cela implique que je n'étais pas super disponible tout de même. Il semble s'être tourné vers les sites à cette période selon lui. Ceci dit, cela lui a coûté son travail ce qui me fait dire que le problème n'était pas "je surfe car j'ai pas ce que je veux à la maison" dans la mesure où internet était chez nous déja et qu'il aurait pu "se contenter" de connexions à domicile. Cette période se termine avec SL où je n'ai pas "encaissé" qu'il s'ancre dans le "J'ai rien fait, t'es malade, t'es jalouse de pixels, je ne savais pas qu'il y avait un humain derrière j'étais pas dans le jeu pour ça etc..." tout en me mettant au travail dans le jeu (Attention pas esclavage sexuel juste "bâtisseur virtuel") sans rien partager avec moi, en râlant lorsque je parlais à d'autres (perte de temps donc d'argent et non jalousie) et en m'interdisant d'acheter des "vêtements" car c'était l'argent de la sté...Bref, en gros s'il avait clairement fait part du fait que je luibousillais sa "deuxième vie" il refusait d'améliorer "l'ordinaire" avec moi dans le jeu au non du "Mais toi je sais qui tu es, c'est pas pareil alors j'ose pas car je te respecte etc..." (Rien que cela mérite des heures de discussion !) Si la vie sexuelle réelle etait plus intense à ce moment elle était toujours sur les mêmes modalités. Avec la dimension "Euh il me fait l'amour ou -pardon pour la vulgarité !- je suis le réceptacle qui rend sa partenaire virtuelle "réelle" ?" Forcément ça bloque un tantinet. Au bout de quelques mois à ce régime et comme ce jeu est un "baisodrome" géant où il n'y a que de pauvres maris abandonnés mais super amoureux de leur femme et faute de dépasser le "C'est pas vrai, c'est stupide d'être jalouse en vraie pour avoir juste testé des boules" je me suis mise en chasse. Froidement. 3 candidats : 1 que j'ai jugé mentalement trop faible donc risque qu'il "tombe amoureux" de moi, 1 qui était sûrement plus jeune quece qu'il disait être (Allez je dirais 13-14 ans alors qu'il annoncait un 21...) et le "parfait" : Imbu de lui même, la drague cliché comme on en fait pas, le "j'aime ma femme mais toi tu es si géniale/intelligente/tu me comprends etc..." J'ai joué sur le côté "Moi, je les tombe toutes" en plaçant le précepte "Moi ça ne m'interesse pas c'est pas une vraie relation et y'a pas 1 mec au monde qui me fera changer d'idée". Il a foncé et je suis devenue la cible parmi toutes les nymphettes qui l'entouraient. Je me suis arrangée pour avoir l'attitude que mon conjoint avait eu (Sourires crétins à l'écran, réponse à côté de la plaque à ses questions, minimisation du temps que je lui consacrais avec des "T'es malade ou quoi ?" Et j'ai compté sur sa connaissance en informatique pour "nous" pièger. Face à la réalité il a admis que ce n'était pas si anodin que cela. Ce que je n'avais pas prévu est que bien que ma cible soit "parfaite" j'allais devoir gérer le "Put** tu t'es servi d'un être humain comme d'un objet !" Je ne pense pas que l'histoire l'ai affectée mais je n'en ai aucune certitude d'autant qu'il m'avait fait des "confidences" sur son problème de couple et qu'une fois de plus (et ça me fait ch** plus que je ne veux l'admettre) j'avais fini thérapeute du monsieur sans le vouloir. Bref, d'un côté un mari jaloux, qui soufre et de l'autre un "amant" qui regrette plus de ne plus avancer dans sa thérapie que le reste. Avec "obligation" cela va de soit de laisser tomber le monsieur qui un temps m'a transmis les "mails" de mon conjoint. ce qui m'a permis de voir que certaines questions étaioent "zappées" : il n'a jamais répondu au "Oui mais toi, de ton côté, ne me dis pas que tu n'as pas fait la même chose avec des joueuses dans le jeu ! donc je regrette mais toi tu penses quoi ? " (en gros car je n'ai pas le "texte" en mémoire)et de gros "mensonges" visant à faire culpabiliser l'autre (en particulier dire "On parlait de mariage" alors que nous étions déjà mariés depuis des plombes, mise en doute de l'avenir ds enfants etc...) Je me suis donc dis que de 1 il n'avait pas été en mesure de voir les choses telles qu'elles étaient 2 qu'il se placer en victime même s'il avait réalisé que ce n'est pas qu'un jeu. Je reconnais aussi que je me suis un cht'ti peu acharné sur l'une de ses maitresses (l'autre on est "copines" vu qu'elle a pris la chose en pur role play et on continue à s'écrire) allant jusqu'à lui renvoyer sa situation réelle d'un quotidien se résumant "Je suis seule dans ma vraie vie parce que je suis moins jolie que mojn perso, que j'ai un caractère de merde et que je ne suis pas interressante au point de ne pouvoir avoir de "mari" que si un écran est entre nous. en plus je suis cruche au point de croire le "On a plus de relations sexuelles ma femme et moi donc..." tout en réalisant que ladite femme est enceinte ce qui pose un problème si elle ne s'appelle pas vierge Marie ! Qui est le plus à plaindre ? La "cocue" virtuelle ou la cloche de 35 ans qui est seule avec son clébard et se dit que le compte à rebours est bien entamé avant que le rêve d'un enfant ne s'évanouisse définitivement ?" suite à cette période, nous avons eu une vie sexuelle plus épanouie un temps, plus en interactions si j'ose dire. Nous avons quittés le jeu. Jusqu'au jour où ma Maman est tombée gravement malade, j'ai accouché et 9 jours plus tard Maman est morte (en 3 jours sans avoir vu notre fille...) Je suis allée de nombreuses fois chez mon Papa et pour le côté administratif (Tant qu'on y est pas passé on ne se rend pas compte combien la mort est un "problème" administratif !) et pour le côté "soutien moral". Et c'est là que j'ai découvert qu'il avait crée un compte sur le jeu, en douce, qu'il avait "tout" transféré entre ses persos Officiellement il était une fille dans le jeu mais ceux qui connaissent savent très bien que c'est un "détail". Donc pendant que j'atais avec mon Papa mon conjoint s'occupait en jouant et en s'offrant des trucs que l'argent de la sté, si précieux, lorsque j'étais en jeu, permettait. c'est mal passé. On a fait d'autres tentatives depuis car je considère que dans un esprit "sain" ce jeu est une mine de possibilités y compris sur la sociabilisation mais je n'ai plus pu "adhérer" car il y a toujours le doute en tâche de fond.Notre sexualité reelle est revenue au point de départ : il attendait que je fasse et vient un moment où c'est franchement pénible. Tout en continuant à vivre "en marge" de la vie de famille.Grosse discussion de fond sur, en résumé,"je ne suis pas une chose fragile; tu peux proposer je serai en mesure de dire non si cela ne me convient pas mais pitié ne reste pas dans le paadoxe "Je te respecte trop pour te toucher en vrai" mais "Je te fais cocue faute de pouvoir te toucher comme je veux"Ou alors faut me donner la "bonne" définition du mot respecter  Dernière étape Depuis 2 mois en gros. J'ai démontré qu'il avait un compte "secret" et qu'il était de nouveau sur des sites glisants. Il a eu le choix entre "avouer" ou se prendre mon poing dans la figure; Il a préférer la tactique "Je de regarde dans les yeux et te jure que c'est pas à moi !" Je ne suis pas fière de ne pas être dans la catégorie "fille qui griffe, pleure en tirant les cheveux". Je vais le justifier par un "J'ai été élevée a que des garçons et j'ai pas pris l'habitude des claquettes quand je suis furax pour d vrai !" Comme je n'aime pas me justifier, je dirais aussi "Je sais mettre des gifles quand il n'y a pas une boule de haine grosse de 20 ans qui a envie de sortir et que je ne me dis pas "là c'est la dernière chance ma fille ! Où il réagit parce qu'il réalise que t'es pas patiente, t'es pas forte, que tu l'aimes mais que faut pas pousser" ou il dégage". Il a pris la décision de voir quelqu'un et est plus dans la sexualité à deux. Il y a des préliminaires, des caresses, une écoute du plaisir de l'autre. Seul "point noir" : J'ai fait une FA après avoir réalisé le "Ah il a un nouveau compte sur SL Génial..." donc bêta bloquants en perspective et pas de contraception orale. Préservatifs obligatoires en conséquence (Je vais mettre "obligatoires" et prier pour qu'il ne lise pas :-))  Nous sommes sur le discours "Moi j'aime pas les préservatifs alors je préfére ne rien faire !" (Qui a remplacé le "Si c'est pour le faire avec autant aller voir une p** au moins j'aurais ce que je veux !" qui est peu flatteur pour Madame... Allez on dit que c'est la colère ? )  J'ai proposé une vasectomie. Points "positifs" peu d'hospitalisation,accessible par voie sous-cutanée, peu de "séquelles". Point négatifs "Il ne sait pas à qui s'adresser", "il n'aime pas les hôpitaux ni les opérations" (Jure moi perso je me casse les os régulièrement juste pour me faire des stages !) Vs ligature des trompes. Point positif : c'est moi qui y passe. Points négatifs minimum 4 jours d'hosto (donc le "Je peux pas m'absenter du boulot" ne tient pas sauf à confier les enfants et à qui ? Ben je sais pas lol) coelio assez "douloureuse" et je sais de quoi je parle. Au-delà de l'hosto je dirais qu'il faut prévoir 1 bon mois avec assistance quotidienne (Vais pas pouvoir porter qui/quoi que ce soit un bon moment because ça fait un mal de chien ;-) ). Bon y'a d'autres moyens : le stérilet Comme je lui disais à la limite c'est pas un problème. Ceux non imprégnés d'hormones je les expulsent (j'en ai perdu 2 quand même) mais m'en fout c'est pas moi qui vais aller m'empaler dessus au cas où. La pilule : Bah si je fais un arrêt cardiaque c'est pas grave la douleur est vraiment temporaire. Tu vas gérer 7 enfants tout seul ? Je suis "prête" à avoir une coelio mais plus par "légitime défense" car je me refuse à avoir le 8eme. Faut pas croire c'est un sacré boulot, à plein temps et pour minimum 25 ans... J'attends simplement une prise de conscience en posant le problème du genre "Et si je bougeais mes fesses pour une fois et prenais ma part des responsabilités en faisant la démarche sans mettre en premier le "Mais moi ça va me faire bobo" " si j'ose dire, je mets le débat sur un autre plan : tu veux une sexualité d'adulte, épanuoie, etc..;ben pré-requis prends les responsabilités des adultes sans te dire "C'est le problème du contenant et pas le mien"" Ce qui, d'une autre manière, fait de la femme un "jouet qui doit être prêt à l'emploi sans que l'enfant qui s'en sert ne fasse le moindre effort ni la moindre "concession""  Grosso-modo c'est mon ressenti rien qu'à moi. Pour ce qui est de ce que je crois être le sien maintenant 'Et là on a déjà la moitié des lecteurs qui dorment ou se sont pendus en voyant la longueur du post ! ;-))Il est malheureux. Il ne comprend probablement pas où est le problème. Il reste dans la dynamique "J'y vais parce que je n'ai pas autre chose"  Je vais aller "plus loin" mais là c'est encore de ma "responsabilité" et ne peut être considéré comme la Vérité:- Sa Maman et les rapports qu'ils ont ne sont pas "nets" (Notion de place de l'individu ?) Ca m'emm* un peu de poser la question "directement" si j'ose dire. Avant 22 ans, en gros, les filles s'était "interdit" tout simplement. J'ai cru que c'était un "S'il découvre que les filles c'est bien il va me laisser moi sa Maman et je vais finir seule". Je tiens compte aussi du problème de surdité qui n'est pas simple à vivre et qui isole.Il y a surement une composante "Sans mon fils je suis seule" mais qui se double du "J'ai eu de "nombreux" amants même en étant sourde. Ils se sont enfuis parce que je ne peux pas m'empécher de me meler de tout y compris ce qui ne me regarde pas" Exemple indirect, je crois que tu as 2 stroumphs, tu es un grand garçon, si on envisage une relation commune je pense que cela va très vite se terminer si dès le premier jour je dis "Bon ton fils ne dois plus voir telle personne parce que je l'aime pas mais il va être ami avec telle autre parce que je la trouve bien, que je décrête que tes casseroles vont se ranger là plutôt que là même si je ne suis que de passage chez toi, que tu vas me faire le plaisir de retapisser la salle à manger et que tu ne vas plus mettre de Jeans car moi j'aime pas ça etc..." Le fait que je sois ou non sourde me semble légèrement un faux problème. Je suis surtout casse pieds, on va dire et notre rupture me semble "évidente" dans l'aspect du "pourquoi". donc attitude difficile à accepter lorsqu'on est "jeune" mais après 40 ans ne restent que les "flans" comme amant potentiel.Bref, je pense que sa Maman a tout simplement fait un transfert amoureux sur son fiston... Bon il y a plein de trucs plus probants (Carte de peynet pour les anniv, les post-it "petits coeur" lorsqu'elle lui envoie des trucs, un faire-part au nom d'elle et lui pour annoncer la naissance de notre première, la tentative de vouloir aller déclarer notre fille à ma place pour le plus "trash"). Mon conjoint est dans la phase "Je ne veux pas le voir donc je dis que je ne relève pas car je m'en fou et comme y'a que toi qui vois cela c'est peut être que c'est toi qui stresse inutilement") Il n'est pas "amoureux" de sa Maman mais il a sûrement peur que mettre les choses au point laisse le gros vide "Maman ne m'ame pas et ne m'a jamais aimé en fait") ;- Un premier amour "decevant" Il a été mis face à "Je suis un parmi d'autres" et somme toute le même discours qu'il me tient "Si tu suffisait ben j'irai pas voir ailleurs". Pourtant il y avait la "quantité" mais pas la "qualité" : 1 rapport quotidien, rapide, sans grande imagination. Il a rompu et a eu une bribe de réponse sur "Qui j'étais pour elle ?" en ayant un nouveau contact sous la forme "On peut se remettre ensembles...je suis malade et j'ai besoin de sous". Dur lorsque l'on est amoureux mais que c'est à sens unique. J'ai "payé" cela au début de notre relation par des doutes constants chez lui. Je suis allée très loin pour le rassurer. trop loin j'aurais du hurler "Me*** je ne suis pas F ! Tu l'acceptes et me fais confiance ou on arrête !" - deuxième expérience de courte durée et le message "Bon mon ex m'a envoyé çà l'hosto, je suis venue vers toi mais comme il est de retour je préfère retourner avec lui" Un peu perturbant et qui fait échos à "Donc même si je suis "gentil" je vaut moins qu'une brute épaisse identifiée ? Ok..." Je ne pense pas qu'il y ait eu de sentiments amoureux pour elle mais quand même, ça doit faire un choc.- Troisième expérience une fille qui ne vivait pas en France, un peu "coincée" qu'il ne voyait qu'épisodiquement. J'ai débarquée dans sa vie à ce moment là sans savoir qu'il "était" avec quelqu'un. Bref, je pense qu'il a du mal à s'investir car il ne s juge pas digne d'être aimé. C'est nettement plus simple lorsque l'on sait que l'objet de son "amour" n'ira pas au-delà de la question de sexe. Bon enfin, c'est mon avis mais je ne suis pas spécialiste et en plus je suis juge et partie sur le coup...     
Bon, moi j'ai tout lu mais j'ai pas tout compris.[img]http://www.dependance-sexuelle.com/uploads/smil3dbd4d6422f04.gif"[/img]On sait plus vraiment si il te trompe "juste" virtuellement en parlant avec d'autres femmes, et en allant sur des sites pornos, ou si il t'a trompé plusieurs fois. Je conçoit que tu as laché ce que tu avais sur le coeur, et que bon c'est pas forcemment organisé^^ Je crois que tu l'as plus ecrit pour toi tout ça, que pour que quelqu'un le lise reellement. Mais il n'empeche que je l'ai lu. J'en viens à me demander parfois quand je te lis, pourquoi ne le quitte tu pas? Tu n'a pas l'air tres heureuse. Et on peut pas dire que ça soit l'amour fou non plus, même si on sent bien sur que tu l'aimes toujours, et que bon il y a des enfants au milieu aussi. Aussi ne serait-ce pas un declic pour lui que tu partes avec les enfants? Peut être ça serait le meilleur service que tu pourrais lui rendre. Et que tu pourrais te rendre service à toi aussi. car quelque part, à la lecture du topic, tu n'es pas seulement l'objet sexuel de ton homme, mais apparemment l'objet tout court. Ta vie entiere semble être tourné vers lui. Tu as aussi le droit d'exister independemment de lui. Et je ne sais pas si ça lui rend service de te préoccuper de lui autant que ça. Au final tu ne fais que renouveler le même shema qu'il a avec sa mere. Et le pire c'est que je sais que tu te bats pour ne pas être sa deuxieme maman. Helas, la personnalité de ton homme fait qu'il cherche des femmes qui ont ce profil protecteur d'une seconde maman. Et que tu le veuilles ou non, tu finis par être plus à l'ecoute de ses problemes que des tiens. Tout comme une maman le ferait pour ses enfants.Je pense qu'il est important, que dans un premier temps tu te tournes vers tes propres désirs. A savoir, Qu'est ce que tu attends de la vie, qu'est ce que tu attends pour tes enfants? Et tu fais le bilan, à savoir qu'est ce que j'ai actuellement? Qu'est ce que je veux dans la vie? Comment y parvenir?  Et tu vois la difference entre tout ça comme on ferait une simple soustraction. Entre un amour destructeur, et un gros clash réparateur (la rupture pure et simple), la question a le merite d'être posé. Je vais prendre une image simple pour etayer mon propos. C'est comme si tu devais aider une personne prête à se jeter dans le vide du haut d'un immeuble. Actuellement tu es dans la position de la personne qui fait tout pour empecher la personne à se jeter dans le vide, quitte à ce que tu tombes avec la personne en essayant de la retenir. Mais ce que je dis (en gros de tenter la rupture) c'est un peu comme si tu disais à la personne prête à sauter dans le vide "Vas y saute!! J'en ai marre d'essayer de te convaincre de toute façon tu vas sauter." Helas c'est à double tranchant, soit la personne va reellement sauter, soit elle ne va pas sauter car elle n'estimera plus ça utile si tu t'en fous. Pour ton mari, c'est un peu le même risque. Soit il va s'enfoncer encore plus dans ses méandres, soit il va avoir un déclic. Mais ce qu'il faut retenir de la metaphore, c'est que la cause du fait que la personne soit prête à se jeter dans le vide ne te concerne pas. Donc pas de culpabilité. Même si au final la personne saute parceque tu auras tenté de jouer "l'indifference" la cause premiere de son envie suicidaire n'est pas ta faute. Donc pour résumer, si je peux t'aider en te disant ça, et je l'espere. Ne culpabilise pas, c'est pas ta faute. Ne lui en veut pas, car au final c'est pas sa faute non plus. Et surtout même si je ne te reproche pas de prendre soin de lui (c'est ton coeur qui parle) , pense surtout à prendre soin de toi.
je ne partage pas exactement l'avis de morrisson.d'une, je pense que pas mal de ce que morrisson croit déceler chez toi découle simplement du ton que tu utilises, de figures de rhétorique, où tu doses habilement le second degré, le cynisme, l'objectivité froide, l'analyse déjà digérée et les éléments dont tu n'as pas encore fini de faire le tour... pour moi le fait même que tu t'autorises à manier ce ton et de cette façon l'écrit est un indice que tu n'y es pas embourbée. (ce qui, soit dit en passant, pourrait ressembler à ce que bruno132 essaie de faire, mais avec nettement moins d'implication et de succès... les ficelles sont plus grosses, du moins c'est l'impression subjective que j'en ai). pour moi il n'y a que le passage sur l'opération (vasectomie vs coelio) où tu t'étends plus que nécessaire, mais là encore c'est à mon sens pour mettre l'emphase sur un aspect de la chose.de deux, je ne te vois pas tomber dans le panneau d'assumer ce role de seconde maman (après la seconde Life...). ce qui est clair, et c'est propre à nombre de co-deps, c'est que à un moment tu as tombée dans le "moi aussi je vais faire pareil", que ce soit pour lui rendre la monnaie de sa pièce, pour voir comment ça fait et essayer de comprendre, pour essayer de te conformer à ses désirs et (re)devenir ainsi la "bonne épouse" en quelque sorte... je crois que cela n'est jamais sans danger et séquelles.de trois, il me paraît clair que tu ne parles pas de "tromperies réelles" mais virtuelles, dans les faits que tu cites, mais en même temps à part une dimension technique et un franchissement de barrière, surtout du point de vue de la conjointe, où est vraiment la différence..? n'oublions pas que quoiqu'il s'efforce de s'en dédouaner, et avec toute la discussion qu'on peut avoir au sujet de "et alors? une partie de cela est-elle admissible, quid des tabous et de l'intimité" etc, le partenaire qui se masturbe trompe d'une certaine façon son/sa co-partenaire,il a des relations sexuelles avec qqun d'autre, lui-même, une idée... (on retombe dans la célebrissime discussion "sucer n'est pas tromper"... je ne cherche pas à faire le moralisateur, je ne suis pas un enfant de choeur ou une oie blanche je vous assure... mais j'essaie de penser avec tout autre chose que ma b..., pour changer un peu de la première partie de ma vie...)la différence, est dans ce qui est du côté de l'admisible et ce qui ne l'est pas bien sûr, et cela dépend de l'individu, du couple, etc. bon, je ne suis pas là pour être l'arbitre dans tes affaires avec bruno132, pepette. pourtant si j'ai posé cette question c'est bien sûr parce que lui donne un son de cloche différent. je regrette su'il n'alimente pas plus le sien d'arguments, qu'il se contente de botter en touche et ne dise as beaucoup plus que "si elle avait été un peu plus disponible qu'une fois tous les deux mois et à m'accuser de boulimie sexuelle à tout bout de champ, on n'en serait pas là..."alors, ça veut dire quoi? que le "besoin naturel" est à ce point impérieux chez l'homme (pour compenser l'absence d'instinct maternel peut-être? l'"horloge biologique", le désir d'enfant est souvent moins envahissant chez l'homme que chez la femme... selon moi à cause des différences morphologiques, l'homme ne va pas le porter mais juste agiter la saucisse, j'en ai deja parle), à ce point impérieux qu'il est semblable au taureau qui est capable de tout casser pour céder à ses pulsions, alors que la femme plus posée et réfléchie (en résumé, frigide, quoi.. Wink ) n'y comprend rien, mais heureusement il y a les autres femmes qui sont toujours plus disponibles? ça tient debout, ça mène loin?je serais tenté de dire que (si vous ne le faites pas déjà) vous ne devriez pas vous cramponner derrière ce pacte que vous utilisez chacun la moitié des services du forum, pour "ne pas vous gêner mutuellement"... le but est de vous aider et pas de ne pas vous gêner. j'ai hélas le sentiment que si je lui écris ce que j'écris ici et pourtant lui est adressé autant qu'à toi, il s'arrangera encore pour ne pas le lire ou se focaliser uniquement sur les passages qui l'arrangent (ou le dérangent le moins)... il aurait peut-etre pu faire un bon responsable de propagande pour un parti politique ;)mais sans doute à force d'auto-persuasion, croit-il vraiment à ce qu'il échafaude pour justifier tout et n'importe quoi. le déclic, ne viendra pas tout seul, ni de toi. partir avec tes gosses sous le bras? facile à dire, et pas évident que ça serve à quelque chose, ou qu'il y ait un retour possible... si tu pars comme te conseille morrisson, ce n'est pas stratégique ni en vue d'un retour dès que, c'est pour filer parce que rien d'autre n'est envisageable...et pourtant, s'il essuie la merde qu'il a dans les yeux, il verra que rien d'autre n'est envisageable pour lui que de recoller à sa vie, il n'en a déjà que trop perdu...mais sans doute que je radote et invente des histoires qui ne sont que le fruit de mon imagination ou de mes idées fixes.merci en tous cas de ta réponse très instruite et instructive. à bientôt.  
Bonjour Morrisson,déjà difficile de répondre à "A t il franchi la barrière du virtuel ?" Depuis quelques années je dirais que non ("problème" de gestion du temps et impossibilité d'ubiquité ne laissant que peu de place à des rencontres réelles)  Durant sa période de déplacment, je ne parierais pas. Certes il a réfuté la chose mais faute de preuves irréfutables à apporter... J'ai des doutes, qui resteront doutes je pense.Pourquoi ne pas divorcer ? tout bêtement parce que c'est l'ultime solution pour moi. Non pour les enfants dans la mesure où je pense qu'un divorce "propre" est nettement plus souhaitable à une vie difficile à supporter en termes de traumatismes dans la construction de l'enfant. Non pas pour moi : Il est possible d'être "heureuse" en s'accordant des plaisirs rien qu'à soi tout en vivant en couple. Le tout est de s'autoriser à le faire et "imposer" ses choix à son conjoint. C'est tout à fait faisable (On est pas obligé de faire tout ensembles dans un couple) c'est tout à) fait acceptable. je n'ai pas été moi pendant des années et je redeviens moi peu à peu. Le divorce sera la solution si la situation ne trouve aucune issue, si l'envie de changer ne se manifeste pas, si on en reste à un "C'est pas ma faute" etc..; Le divorce est pour moi un acte qui est un point de non-retour et que je n'envisage que si je ne suis plus en mesure de supporter la situation sans me mettre en danger ou mettre en danger les enfants.  Pour l'instant, nous avons encore du dialogue, nous arrivons encore à changer/modifier certaines choses même si cela prend du temps que nous aimerions, forcément, être plus court. Je ferai une comparaison "osée" : nous sommes dans le cadre d'un régime alimentaire qui se met en place. si la question est "Est-ce que je peux perdre 30 kg en 1 mois ?" je te réponds directement "Non et même si tu y arrives je te garanti que tu vas en reprendre le double dès que tu arrêteras ton régime". si la question est "J'ai pris conscience que j'ai 30 kg à perdre, je veux y arriver et compte sur toi pour m'y aider" ça marche. Ton parallèle entre le suicidaire et la situation actuelle est bon. Je modulerai toutefois. D'une part il est clair que l'on ne va pas secourir une personne en se mettant en danger soi-même donc, si je dois éviter la chute du toît et que je pense qu'il faudra que je retienne la personne, je vais d'abord solidement m'accrocher quelque part. ensuite, certes, on peut "pousser" au suicide pour démontrer que ce n'est pas tant l'envie de ne plus vivre qui est là mais plutôt l'absence de solution à laquelle se raccrocher pour l'instant qui fait que l'on veut que la situation s'arrête; là; maintenant. Dans ce cas, la personne peut effectivement décider de ne pas sauter et comprendre par là même qu'il y a d'autres façons de traiter le problème. C'est le cas de la TS qui a plus vocation d'appel au secours qu'autre chose. dire "Je t'ai entendu, je sais où tu en es eyt on va se battre ensembles" est une bonne chose. Maintenant si tu encourage et que l'autre saute ? certes tu pourras te dire que tu ne l'as pas pousser à monter sur le toit, que tu n'es paour rien dans ses problèmes, etc... mais n'empêche que c'est bien tes paroles qui ont été les derniers échanges avec le monde des humains pour le type qui est en bas. Vas-tu pouvoir vivre avec un mortb sur la conscience simplement parce que tu as mal jauger la situation ? Pas sûre...Bref, on ne vas pas pousser à la roue pur l'instant. on va accorder du temps au temps et ne pas être très loin pour rappeler, à l'occasion, les RDV, les engagements pris etc...Et continuer à "démonter" le mécanisme qui fait que. Comme je le disais à Mondom le bocal est bien enterré, il creuse en dilettante mais je suis déjà dessous en train de pousser avec les pieds. Plutôt que Maman, je crois que je me suis fourvoyée dans le rôle de thérapeute que je ne dois pas avoir car je suis juge et partie. Je suis donc en train de refiler le patient à un(e) autre ce qui ne me dispense pas d'intervenir pour autant lorsqu'on me pose des questions succeptibles de faire avancer les choses. Non que je détienne la Vérité mais juste parce que nous avons tous une vision suggestive d'un même fait ! Sinon les témoignages lors d'enquête criminelles, par exemple, ne donneraient pas un suspect "Petit, trapu, brun moustachu" vs "Une grand blond imberbe" qui a fait le coup ! Dans notre cas, c'est "ennuyeux" mais pas gravissime. On peu s'offrir le luxe de confronter les témoignages sur la durée, en douceur. quand il s'agit de mettre hors d'état de nuire un dangereux psychopathe c'est une autre paire de manches ;-)Je te remercie de ton aide. C'est toujours enrichissant de pouvoir confronter des points de vue. De même j'espère que j'aurais l'occasion de t'aider dans ta démarche. Déjà, te dire que tu n'es pas un monstre répugnant pour la gente féminine car tu as cette addiction est un point de départ non ? ;-)a bientôt et courage.   
bonjour Mondom;Je n'aies pas répondu non pour "botter en touche" mais faute de temps ! Me voilà et espère ne pas me dérober. si tu as des questions auxquelles je n'aurais pas répondu tu les réîtères au besoin. c'est ainsi que l'on échappe pas à ce qui pose un problème qu'on ne veut surtout pas voir comme tel ;-) d'une, je pense que pas mal de ce que morrisson croit déceler [snip]subjective que j'en ai).Merci. Il me semble plus "acceptable" de dépeindre les situations avec une dose d'humour que de se jeter par la fenêtre... En plus du 3eme c'est pas stratégique du tout !  pour moi il n'y a que le passage sur l'opération (vasectomie vs coelio) où tu t'étends plus que nécessaire, mais là encore c'est à mon sens pour mettre l'emphase sur un aspect de la chose.Oui, tu as raison et c'est un problème avec lequel je n'ai pas encore assez de distance d'ailleurs...de deux, je ne te vois pas tomber dans le panneau d'assumer ce role de seconde maman (après la seconde Life...). ce qui est clair, et c'est propre à nombre de co-deps, c'est que à un moment tu as tombée dans le "moi aussi je vais faire pareil", que ce soit pour lui rendre la monnaie de sa pièce, pour voir comment ça fait et essayer de comprendre, pour essayer de te conformer à ses désirs et (re)devenir ainsi la "bonne épouse" en quelque sorte... je crois que cela n'est jamais sans danger et séquelles.Me pose encore la question des "vraies" motivations pour moi. J'avoue que ce doit être ma nature inavouée masochiste qui me pousse à me dire "Tu dis que c'est pour qu'il arrête de dire "Y'a rien eu ! c'était VIR-TU-EL je te dis et j'ai même pas eu conscience que la fille elle était là!" et commence à se poser les bonnes questions mais y'aurait pas autre chose que tu ne veux vraiment t'avouer, à toi ?" Bref, les séquelles je vais devoir les apprivoiser et faire avec....  Pour l'instant je me pose encore des questions et je ne me suis pas tout à fait répondu. Je te tiendrai au courant si j'avance  il me paraît clair que tu ne parles pas de "tromperies réelles" mais virtuelles, dans les faits que tu cites, mais en même temps à part une dimension technique et un franchissement de barrière, surtout du point de vue de la conjointe, où est vraiment la différence..? n'oublions pas que quoiqu'il s'efforce de s'en dédouaner, et avec toute la discussion qu'on peut avoir au sujet de "et alors? une partie de cela est-elle admissible, quid des tabous et de l'intimité" etc, le partenaire qui se masturbe trompe d'une certaine façon son/sa co-partenaire,il a des relations sexuelles avec qqun d'autre, lui-même, une idée... (on retombe dans la célebrissime discussion "sucer n'est pas tromper"... je ne cherche pas à faire le moralisateur, je ne suis pas un enfant de choeur ou une oie blanche je vous assure... mais j'essaie de penser avec tout autre chose que ma b..., pour changer un peu de la première partie de ma vie...)Les tromperies réelles, faute de preuve auxquelles le confronter, ne seront pas avouées même si elles ont eu lieu. si elles ont eu lieu elles remontent à la période de déplacements. doute oui mais c'est vraiment tout ce que je peux avancer. Coupable potentielle ? Oui j'ai un nom mais dire si c'est fondé ou pas c'est une autre histoire et la solidarité masculine ne joue pas en ma "faveur".tromperie virtuelle c'est autre chose. Comme je le disais à Morrisson il y a des tas de mécanismes qui sont mis en avant pour expliquer les choses. L'instinct n'est pas "mieux" que le "C'est pour de faux alors c'est pas grave !"  Comme il m'est arrivé de le dire si on "joue" à ça je peux dire :- Les femmes aiment les bijoux, c'est un fait. Je peux jouer avec ta carte bancaire et dire "C'est pas ma faute c'est ma nature !" lorsque tu auras ton relevé de comptes ? ;- Les femmes sont volages, c'est un fait. Je peux aller voir ailleurs et dire que c'est pas ma faute mais ma nature ? - Les femmes sont vénales, c'est un fait. Je peux me prendre plusieurs chéris pour en avoir un qui me même au restau, un qui m'offre des fringues (mais pas celles des défilés de mode c'est souvent ridicule même si c'est cher snif ), un des bijoux, un... ? quant au "sucer n'est pas tromper" je dirai "Oui si c'est ta femme sinon j'espère que la dame a un bon dentiste et une bonne mutuelle sinon de toute façon t'auras plus trop envie quand ta femme l'auras rencontrée"....Je ne moralise pas non plus non que mes mœurs aient été dissolues dans ma vie passée mais parce que je ne suis pas non plus une oie blanche ou une princesse (Tu sais ces êtres qui ne font ni pipi ni rien d'autre) Par contre, je te livre l'opinion de la femme titulaire sur la polémique et te démontre qu'il n'y a pas de polémique ;-) Maintenant dans la mesure où on m'a déjà demandé si une fellation pouvait être responsable de grossesse extra-utérine avec sérieux et réelle angoisse, je précise que cette opinion n'engage que moi et n'a pas de valeur universelle. PS non Môsieur je n'ai pas pouffé, je n'ai pas posé la question de l'accouchement ni de l'état du foetus ayant séjourné 9 mois avec les repas de Maman ! Parfois un "Non" est le seul échange envisageable...  la différence, est dans ce qui est du côté de l'admisible et ce qui ne l'est pas bien sûr, et cela dépend de l'individu, du couple, etc.Oui, tout à fait. Les bases étant posées dans ce que l'autre accepte ou non, après c'est juste répondre à la question "Puis-je me contenter d'une vie monogame ou pas ?" Si la réponse est clairement non on revoit la chose en retournant la question "Puis-je accepter de vivre comme favorite d'un harem ?" Après on prend la décision qui s'impose. bon, je ne suis pas là pour être l'arbitre dans tes affaires avec bruno132, pepette. pourtant si j'ai posé cette question c'est bien sûr parce que lui donne un son de cloche différent. je regrette su'il n'alimente pas plus le sien d'arguments, qu'il se contente de botter en touche et ne dise as beaucoup plus que "si elle avait été un peu plus disponible qu'une fois tous les deux mois et à m'accuser de boulimie sexuelle à tout bout de champ, on n'en serait pas là..."[mode y'a que nous 2 on] As-tu posé les questions "clairement" ? As-tu réitéré ta question  en la surlignant, au besoin en rose fluo ? As-tu relancé le bohomùme avec un "Ok mais tu n'as pas répondu à "XXXXXXX" qui t'as été posé le ../../../XX sur le sujet "XXXXXX" ? [mode y'a que nous 2 off] Parfois il est des sujets que nous n'osons pas regarder en face simplement parce que l'embryon de réponse que nous nous sommes fait à nous même a donné un "Mer** c'est pas possible que ce soit ça ! Allez zou, on referme vite la porte du placard avant que le squelette ne s'installe en face de moi..." Parfois il est des réponses que nous savons que si nous les verbalisons nous nous enlevons par la même occasion l'excuse de continuer une activité/comportement que tout compte fait nous trouvions agréable même si notre cerveau nous dit que c'est pas politiquement correct. Parfois, la réponse est tellement déguisée depuis longtemps que nous l'avions oubliée au profit de celle qui nous a été imposée par l'entourage...   alors, ça veut dire quoi? que le "besoin naturel" est à ce point impérieux chez l'homme (pour compenser l'absence d'instinct maternel peut-être? l'"horloge biologique", le désir d'enfant est souvent moins envahissant chez l'homme que chez la femme... selon moi à cause des différences morphologiques, l'homme ne va pas le porter mais juste agiter la saucisse, j'en ai deja parle), à ce point impérieux qu'il est semblable au taureau qui est capable de tout casser pour céder à ses pulsions, alors que la femme plus posée et réfléchie (en résumé, frigide, quoi.. Wink ) n'y comprend rien, mais heureusement il y a les autres femmes qui sont toujours plus disponibles? ça tient debout, ça mène loin?- Il y a l'éducatif collectif qui dès la naissance va faire que les hommes sont des Don Juan et les femmes des p**** : soit tu fonces dans l'explication et te dis "Bah si tout le monde, même Maman, le dit c'est que je suis "normal" dans le fond..et puis ça m'arrange sur ce coup" soit tu te demandes à toi même ce que va bien t'apporter de positif le fait de multiplier les partenaires jusqu'à épuisement du stock (Bon courage !) Apprendre de nouvelles positions ? Bah, avec la complicité liée à la connaissance de l'autre ça me semble jouable de mettre ce chapitre dans l'histoire du couple. Etre sûr que t'as fait le bon choix ? Y'a combien de filles "potentielles" sur la planète ? Je préfère pas avoir la réponse car je serai obligée de te dire "Tu vas mourir avant d'avoir fixé ton choix mon pauvre ami !" Te rassurer que tu peux encore séduire ? Peut-on parler de séduction, de notion d'élu si j'ose dire lorsque l'on est ramené à un usage de quelques heures/jours par sa partenaire ? Peut-on se rassurer ou fini-t-on pas par se dire "Ma parole je ne suis qu'une b*** sur pattes pour les filles ! Pas une qui aime et s'attache à ce que je suis moi vraiment en dedans !" Tu vois, même en faisant les efforts nécessaires pour trouver du "bon" je n'y arrive pas des masses ! Effectivement cela ne fait pas avancer les choses mais tu prêches pour une convaincue donc les dés sont pipés dès le départ. je serais tenté de dire que (si vous ne le faites pas déjà) vous ne devriez pas vous cramponner derrière ce pacte que vous utilisez chacun la moitié des services du forum, pour "ne pas vous gêner mutuellement"... le but est de vous aider et pas de ne pas vous gêner. j'ai hélas le sentiment que si je lui écris ce que j'écris ici et pourtant lui est adressé autant qu'à toi, il s'arrangera encore pour ne pas le lire ou se focaliser uniquement sur les passages qui l'arrangent (ou le dérangent le moins)...Perso j'essaie d'éviter les interactions directes pour deux raisons : J'ai, en toute franchise, peur que le fait d'être trop "visible" fasse peur aux utilisateurs. Je m'explique : vont-ils être enclin à dire "Je fais ceci ou cela " s'ils savent qu'il y a des co-dép qui les lisent et sont capables de dire "Arrêtes tes délires ! tu le fais surtout parce que tu en as envie et que tu ne penses qu'à toi et ensuite tu cherches des raisons acceptables et si possible impliquant un tiers pour te dédouaner !" Par ailleurs il me semble qu'il y a une marge entre "Je suis seul, je n'ai pas de relations sexuelles réelles et du coup je vais voir des sites/films/etc..." qui pourrait se réduire à "Bon. Tu es seul ok mais tu vas le rester si tu continues à gaspiller ton temps en fantasmes au lieu de rencontrer des vrais gens qui éventuellement pourront faire que le rêve devienne réalité" et "Je vis en couple mais je continue à faire comme si j'étais célibataire" qui soulève d'autres questions, à mon sens. questions dont les réponses sont un peu plus complexes que "Ben c'est juste un placebo même si le placebo risque de déformer ta réalité des choses à moyens termes".De son côté, je lui ai demandé de ne pas intervenir sur la partie co-dep avec des explications telles que "C'est pas ma faute c'est à cause que c'est une méchante fille qui fait pas bien son boulot" non pour moi mais pour les autres co-dép qui risquent de ne pas encaisser le truc. Je me mets à la place d'une co-dep qui est encore dans la phase "je culpabilise" si elle se trouve face à d'autres hommes qui "expliquent"  que leur compagnon a raison et que tous les hommes sont comme ça dans le fond, c'est peut être pas le top non ?Par contre, si 'un (des)  espion(s) pouvai(en)t faire la liaison ? Non que je vous propulse au rang de thérapeute perso mais je pense que beaucoup de dépendants ont ce mécanisme de défense et d'explication. peut être que de lire "Pepette dit que... toi tu dis que...." pourrait les faire aussi réfléchir sur leur propre vécu. Attention je pose la question je n'ai pas dit "Allez zou on se bouge et on obéït à Tata sinon elle va se mettre en colère !" Dans le fond c'est peut être plus facile de se positionner face à une situation qui n'est pas la nôtre, puis de se dire "Au fait c'est pas un peu ce que j'ai vécu?" et avancer que de se regarder en face et devoir s'avouer qu'on a du boulot à faire avec soi-même

 il aurait peut-etre pu faire un bon responsable de propagande pour un parti politique ;)Rrhooo pire que moi ! Meu non ils font pas ça ils disent rien que la vérité les politiques.... Ou un publiciste qui va faire croire que la lessive blanche elle lave plus blanc et que la bleue elle sent meilleurs... Vaste débat sur la packaging et marketing mais ça c'est avec ma fille qui s'arrache les cheveux en ne comprenant pas mes réponses à "A ton avis tu achètes plutôt le flacon rond ou le carré ?" "Euh il sont à combien respectivement tes flacons ? Parce que moi, les deux ils rentrent sous l'évier alors..." ;-)  mais sans doute à force d'auto-persuasion, croit-il vraiment à ce qu'il échafaude pour justifier tout et n'importe quoi. le déclic, ne viendra pas tout seul, ni de toi. partir avec tes gosses sous le bras? facile à dire, et pas évident que ça serve à quelque chose, ou qu'il y ait un retour possible... si tu pars comme te conseille morrisson, ce n'est pas stratégique ni en vue d'un retour dès que, c'est pour filer parce que rien d'autre n'est envisageable...Me rappelle une conversation récente... Oui on en arrive à un exorcisme plus qu'à un dialogue parfois ;-) Partir avec les petits sous le bras ? Faisable... si je veux. Possibilité de retour ? Aucune de mon côté et pas envisageable de dire "Bon tu as changé donc je t'accepte de nouveau à mes côtés" Si cela se fait, tout au plus puis-je garantir des rapports "polis" dus au fait qu'il est le Papa des enfants et le restera quoi qu'il arrive. Maintenant je doute même être en mesure d'avoir avec lui le soutien que j'ai pour des amis et passer des heures au téléphone ou sur MSN pour lui remonter le moral. encore moins lui dire "Si vraiment ça devenait trop difficile de te retrouver seul avec toi même tu peux toujours venir passer la soirée à la maison"... J'ai sûrement des qualités mais j'ai un gros défaut : je suis entière et lorsque je prends une décision aussi "radicale" qu'une séparation c'est définitif. Savoir que ce type de situation serait difficile, j'en ai conscience et je mesure les difficultés de la vie en solo avec 7 enfants; Je sais que je devrais faire des sacrifices financiers pour garder la barque à flot au moins au début mais cela n'entre pas en ligne de compte pour "Rester ou partir ?" Ca aussi c'est mon côté fonceur sans trace de vénalité qui me gonfle parfois. Plutôt que de sacrifices financiers je parlerai de "Réimputation des dépenses". Je partage assez ton point de vue "Si c'est pour faire solution de dépannage et crever de trouille en me disant "Aille t'as 39 de fièvre si ça dépasse les 2 jours il va aller voir ailleurs"" ça ne me tente pas...   et pourtant, s'il essuie la merde qu'il a dans les yeux, il verra que rien d'autre n'est envisageable pour lui que de recoller à sa vie, il n'en a déjà que trop perdu... Je pense que c'est en phase de"démerdouillage". Le problème posé directement a été "Trouves moi une fille qui va être en mesure d'encaisser cette vision du couple sans se rebeller plus ou moins rapidement tout en ayant dépasser le QI de la palourde restée au soleil un peu trop longtemps" Bien sûr il y a des résistances, des justifications, etc..mais ça va "viendre" avec le temps   mais sans doute que je radote et invente des histoires qui ne sont que le fruit de mon imagination ou de mes idées fixes.J'ai peur là ! On a la même pathologie ? quelle horreur.. j'aurais du penser à déposer un Tm il y a longtemps ;-) merci en tous cas de ta réponse très instruite et instructive. à bientôt.  Merci à toi de nous lire ! Je m'instructionne également en lisant tes réponses qui sont instruites tout autant. bon on arrête de se passer mutuellement la brosse à reluire.J'en profite au passage : C'est quoi ce truc de s'étirer les parties génitales pour échapper à ses pulsions ?  Je ne doute pas que cela marche - tu m'étonnes ! T'as essayer le coup de marteau sur les doigts dès que tu es tenté d'écrire un mot défendu dans un moteur de recherche ? -  mais y'a plus soft comme méthode non ?  Va falloir que je prenne le temps de voir la partie "dépendants" plus en détail et comprendre de quoi on me parle - avec horreur ce que je comprends quelque peu, j'avoue. J'en profite pour lever un doute, au passage : Non l'abstinence n'a jamais été mise en cause dans les maladies gravissimes pouvant entrainer la mort chez les hommes... Médicalement parlant s'entend. je ne dis pas que l'on ne soit pas en mesure de trouver des "preuves" sur internet mais on trouve aussi des allumés qui ont été enlevés par les extra-terrestres et nous racontent comment c'était. J'ai pas dit que tu avais dit je dis que j'ai entendu cela comme "excuse" et j'ai même pas dit que c'était en provenance de Bruno123 ! Je tiens juste à rappeler que nous n'avons pas encore été le témoin d'explosion, de cancérisation ou autre d'abstinent dans les services hospitaliers. Pourtant on voit parfois des trucs...édifiants dirons-nous !

pour allumer le mode "y a que nous deux", il y a les mp. chacun de vous ecrit des trucs en disant "j'espere que l'autre ne va pas le lire"... j'avoue que très secrètement j'espère que vous lirez les interventions de l'autre! d'ailleurs j'envisage tout à fait que vous le fassiez discretos... ça ne me regarde pas et je ne conseille rien!j'ai immediatement dit a bruno132 qu'il eludait les parties principales des questions, en se cachant derrière les réponses les plus faciles, les moins impliquantes. et puis j'ai hésité à reformuler. j'avoue que je ne l'ai pas fait parce que j'ai pensé qu'il pouvait relire le post et reprendre de zéro, et que de mâcher le travail à coup de stabilo rose ce n'est pas mon rôle. on peut lui ouvrir les yeux avec un pied de biche et des allumettes pour les tenir ouverts, il trouvera le moyen de rester aveugle s'il l'a décidé, je ne veux pas rentrer dans ce jeu-là, si plus tard dans son parcours il comence à prendre conscience c'est toujours là intact et il pourra/on pourra y revenir, alors que dérouler en entier l'armada des notions alors qu'il n'est pas à même de les entendre c'est un coup à perdre son temps et à verrouiller les questions.l'attitude de "maman' que tu décris ("non, chéri, regarde, là, en faisant tes devoirs, à l'exercice 3 de la page 12, tu es sûr que le résultat est juste? ou que ça s'écrit avec rien de plus à la fin du mot...? "), est je pense anitnomique avec la prise de conscience dont il a besoin qu'il doit se sortir de ses impasses, qu'elles ne sont en rien confortables ni viables, que le temps et la durée n'y font rien, qu'il s'en sorte aujourd'hui seulement ou qu'il reste embringué là-dedans encore des décennies c'est la même chose... sauf que la vie avance et il n'est pas seul sur terre!et justement, (je passe sur les notions de "besoin naturel", de "syndrome de don juan" auquel j'ai repondu ailleurs...) cete question de "comment trouver LA bonne parmi toutes les femelles de la terre" c'est bien une idée empriconnante et mensongère, pour moi ça rejoint complètement ce que j'avais en tête en écrivant ce que j'ai écrit sur la dépendance affective dans le topic du même nom... (mon fameux "post 13") c'est de la construction de l'esprit.je ne parle pas tant de l'interaction en general dans le forum des dependants, que de l'interaction entre vous deux.c'est un forum. il arrive que quelqu'un fase une bourde, ou ecrive un truc qui passe mal. il arrive que la claque reçue par quelqu'un du meme forum soit bien utile, je distribue parfois des "coups de pied au cul" comme l'a dit recemment marduc, et parfois cela vient de l'autre forum, ce que tu appelles (je n'aime pas cette formulation, meme si evidemment les guillemets que tu y as toi-même mis sont une grossière preuve qu'il faut la prendre au deuxième degré..) "le camp adverse". lire ce que vivent les co-deps aide les deps a reflechir. la separation des forums permet si on n'est pas pret a cela de ne pas se le prendre dans la gueule. mais on n'est pas ici comme sur un site rose à cultiver le plaisir et la douceur (relative)... on y est pour se confronter à la réalité et se retrouver face à soi-même. tu n'es pas obligée de te museler, tu n'es pas obligée d'en faire des caisses non plus. il ne s'agit pas de juger le comportement ou les avancées ou reculs de qui que ce soit, mais d'alimenter les reflexions et communiquer les ressentis. par exemple, le distingo que tu décris entre les dépendants seuls et ceux en couple me paraît à relativiser. la marge que tu décris, je la vois très étroite, voire inexistante en fait... la réponse du genre "c'est pas en te branlant que tu ne resteras pas seul" n'a pas très grande portée ni signification. il ne s'agit pas que le rêve devienne réalité. il s'agit au contraire de rejoindre la réalité (et peut-être le rêve s'y trouve-t-il, mais ça personne ne peut l'affirmer). le placebo ne deforme pas les choses, ce sont les choses qui sont déformées et qui donnent son efficacité au placebo. je vais etre clair sur ce que je pense. on n'est pas ici pour se raconter de salades. la sincerite est de rigueur, pas de faux-semblant, je ne prends pas de gants.il y a un monde entre ton attitude pleine de clairvoyance et d'ouverture d'esprit, sur ce forum, et celle de bruno132, enfermé dans le non-dit (il n'écrit que quelques mots, comme pour se débarrasser, et ne cherche pas à interagir mais à se libérer du fardeau de devoir écrire une ligne...) et les fausses convictions. en effet, il risque d'écrire des phrases telles que tu cites ("C'est pas ma faute c'est à cause que c'est une méchante fille qui fait pas bien son boulot"). en effet ce n'est pas utile ni souhaitable, ça peut faire mal plus qu'autre chose et retomber la qualité de réflexion d'ici. (encore une citation qui me vient, tirée du "roi lion": "d'accord, vos pouvoirs de réflexion, volent plus bas qu'un derrière de cochon"... mais bêtes comme vous êtes, faites attention; rebelles et lions font rébellion" Smile )je ne te pousse pas à faire autre chose que ce que tu fais, mais tes interventions pertinentes peuvent sans doute être utiles parfois (comme tu le fais déjà) chez les dépendants, et cette interaction ne peut qu'enrichir tes réflexions à toi par-dessus le marché je pense...ce que ut demandes pour bruno132 n'est pas évident. bien sûr si cela peut aider, je suis, et sûrement pas le seul, prêt à tenter de faire cette passerelle, cet espion, ce médiateur. je ne sais pas si je suis le bon ambassadeur, vu qu'il doit sans doute au vu des allusions qu'il a déjà distillées et dont toi et moi avons déjà aussi parlé en chat, avoir une opinion de moi qui le met sur ses gardes, sur la défensive. (peut-être ai-je été trop "direct" avec lui, qui arrivait sur le forum différemment des autres qui en général savent ce qu'ils font là,alors que lui visiblement non et a peut-être été repoussé par mes messages...)clairement, ce que tu proposes va dans le sens de le faire lire le reste des échanges, ceux qui parlent de lui, i.e. ce topic et les autres... sinon à lui en rapporter le contenu. je veux bien en reparler avec toi, essayer de le faire ou qu'on soudoie quelqu'un...a l'extrème, je trouve que bruno132 devrait lire tous ces écrits, ici, ailleurs. le fait que vous soyez tous les deux ici et ayez mis en place ce pacte l'empêche d'avoir accès à tout ça. je ne souhaite pas que tu disparaise parce que tu apporetes beaucoup à ce forum je trouve, tes interventions sont amusantes en plus d'être fort sensées et d'agiter les neurones, mais le plus important c'est que bruno132 avance un peu, alors si cela devient compliqué voire invivable d'être tous les deux ici, et parce que c'est son affaire à lui et tu ne peux pas l'y materner, peut-être s'il en manifeste un jour (on peut toujours espérer...) la volonté il faudra peut-être que tu t'effaces pour lui laisser la pleine utilisation de l'outil...m'enfin, là on est dans l'utopie pour le moment j'ai peur. je suis quelqu'un d'optimiste, surtout depuis que j'ai découvert le bonheur, alors je suis content de te lire! et je serai content de le lire aussi...je ne saisis pas de quoi tu parles au sujet du "truc de s'étirer les parties génitales pour résister aux pulsions".  a plus!
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