Dépendance sexuelle

Version complète : virtuel ou passage à l'acte
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baby, je suis tres mal place pour repondre (c'est surement pour ca que j'interviens un peu partout..)que doit faire la codep...je ne crois pas que j'aurais envie que ma copine soit restee pour me materner, pour etre a mon chevet de branleur en manque... mais dieu sait que j'aurais bien aime qu'elle reste... je n'ai compris ce qui m'est arrive qu'apres, et grace a, son depart. maigre consolation, mais elle au moins s'est fendu (en plus des insultes) d'un cadeau de départ, la chance de changer le cours de ma vie en perdition...maintenant, si ton copain a passe le stade de reconnaitre et comprendre lui-meme ce qui lui arrive, s'il a reussi a repasser di bon cote de la barriere en en parlant avec toi sans garder de zones d'ombre, s'il ne se ment pas a lui-meme (auquel cas j'imagine que même pour une femme, avec ses pouvoirs surnaturels, on n'y voit que du feu parce qu'il n'y a plus de mensonge, l'homme croit dire la vérité...), il n'a comme alternative que soit tout foutre en l'air en n'arrivant pas à se rechanger en qui il est vraiment et en virant le démon, maintenant ou plus tard, ce qui sera encore plus penible pour tout le monde, c'est un danger qui existe, soit gerber le monstre et eclaircir le ciel de votre vie a vous deux + progéniture...c'est autant un choix, qu'une absence de choix. de mort ou de vie en fin de compte. chaque ejaculation compulsive est une expression mortigère.ça le concerne au plus profond de son être, de choisir la vie ou la mort. ca te concerne aussi au plus profond du tien, comment tu te comportes par rapport a cela... le pour, le contre, et l'evolution des choses, avec un aspect un peu "sur la durée" qui chante par certains côtés, mais pose des questions...j'espere ne pas t'influencer ou te compliquer la question. j'ai trop detraque les choses chez moi à l'évidence sans m'en rendre compte pour pretendre a donner des conseils en matiere d'amour.y a la question de "valoir la peine" mutuellement, sans doute? et y a la question de justement ne pas la valoir. l'ideal est sans doute que la reponse s'impose a toi naturellement et sans trop de doute.bonne chance. la vie peut etre belle, je le sais. faites les bons choix, c'est plus important qu'il n'y parait... ne les laissez pas faire par d'autres que vous. quels qu'ils soient. un dernier mot pour luline, misère humaine en effet, avec des relents de "ça n'arrive pas qu'aux autres", c'est totalement insoutenable. je confirme, nous confirmons je pense unanimement.
Merci, Mondom, Merci vraiment. Je ne vais pas très bien...comme nous ne vivons plus ensemble (à son initiative...prise d'appart dont j'ai mis un certain temps à comprendre la cause), et qu'il n'aborde jamais les choses, ce problème, de façon spontanée, le doute m'envahit encore plus. Il alterne les phases de prise en main, et celle où il dit que rien ne changera. Sachant que tout le chemin vers la reconnaissance du problème, et les outils pour le traiter, c'est en grande partie moi qui ait dû les lui montrer, je suis fatiguée... et me dis que si ma récompense, c'est d'être avec quelqu'un qui fantasme sur quelqu'un d'autre, c'est niet. il devient difficile de savoir ce qui est de l'ordre de la personnalité et ce qui est de l'ordre de l'addiction. Du coup savoir ce que vaut la personne n'est plus très aisé..car céder à ses pulsions semble montrer que l'on est faible, et cela semble un trait de personnalité?et cela vaut pour ses hésitations, son manque de clarté, cette manie de cacher les choses...est ce induit par l'addiction ou pas?Voilà des questions que je me pose, et qui tournent en boucle, et qui m'empêchent d'apprécier ce qui devrait être les plus belles années de ma vie. C'est le printemps dehors, mais pas dedans.Allez, fallait que ça sorte, merci encore,

que la vie brille, je l'espère pour nosu tous ici  

Partir ou rester, titre d'un post dans lequel je me reconnais tant moi aussi.Petit résumé de la situation: il m'a avoué hier retourner sur les sites tous les jours entre 5 minutes et une heure. Je lui ai suggéré de mettre un contrôle parental, et il a convenu que c'était une bonne idée. Par ailleurs, quand je parle de construire qulequechose à deux, de construire une famille, il me dit que cela ne lui parle pas, qu'il ne se sent pas prêt à m'offrir cela. Quand je dis qu'il vaut mieux alors que l'on se sépare (cela fait 10 ans que nous sommes ensemble, après un an de séparation et une vie chacun dans son appart depuis, à sa demande ), il me dit qu'il ne le souhaite pas, veut qu'un passe du temps ensemble... et pour  moi 'avoir déjà dit x fois que c'était fini, je sais que je n'arrive pas à tenir très longtemps: je sens le vide sousmes pies, je ne me sens pas mieux...mais peutêtre faut il accepter de persévérer dans ce choix plus longtemps. Je suis épuisée et ne sais pas quoi faire. Je pleure quasiment tous les jours.j'ai arrêté d'aller voir une psy (qui connaissait les pbs de dépendance ) car elle me semblait très désemparée.  Faudrait peut être que j'en vois une autre. je suis pas bien, parce que je rêvais d'une vie avec un compagnon et des enfants autour de moi, que le temps passe, et que rien ne se passe pour moi. Je ne sais pa si j'arriverais à refaire ma vie, parce que je me suis déjà tellement battue pour cette relation là, qu'elle était difficile (je comprends mieux pourquoi maintenant) mais que ce que nous avions construit me plaisait vraiment. tout refaire, en aussi bien, voire mieux, je ne sais pas si cela est possible. j'ai l'impression d'avoir déjà tellement donné.  Si vous avez des conseils à me donner, des expériences à partager, juste un mot, un sourire, n'hésitez pas. et un grand merci à MONDOM pour les mots pétris d'humanité qu'il nous envoie les uns les autres. J'espère que ton ex compagne lira ce site, pour y être fière de toi, et de ce vous que vous avez formés
ne fais pas de moi un héros, va.ma compagne a tou lu ici, elle me l'a dit lors du tout dernier coup de fil qu'elle m'a accordé, pour obtenir que plus jamais je ne cherche le moindre contact avec elle. je commence depuis deux jours le deuil de cette histoire que j'ai surement idealisee plus que je n'aurais du. (la relation etait vouee a l'echec, principalement a cause de moi et de ma maladie, mais mon ex-compagne reste bien la plus belle personne du monde a mes yeux pour le moment...)elle a lu, mais n'est pas spécialement fière. elle veut juste que je disparaisse, et a perdu beaucoup de foi en l'humanite, en les hommes, etc... ça la regarde, j'aurais volontiers déié ma vie à redorer ce blason à ses yeux, et même quand je serai pleinement qualifié pour le faire (quand je serai devenu entièrement celui que j'aurais toujours dû être, le moi joli sans son complément secret et monstrueux) elle'en entendra pas parler. c'est ainsi. voilà un symptôme de faiblesse ou de connerie masculine. on se rend souvent compte de ce qu'on bousille, mais juste un poil trop tard... comme dans ce film ou l'homme est pret a dire a la femme "reviens, je t'aime, vis avec moi" et s'y précipite, juste quand les portes de l'avion viennent de se refermer... comme s'il le faisait exprès pour se détruire.pétri d'humanité, je veux bien, mais pétri de douleur, de mal-être, de pourriture aussi... de vice caché et de malfaçon. la vie ne m'aura pas épargné. mais je n'aurai (en tout cas à ce jour, et je n'en ai aucune intention) jamais, la partie "clean" de moi n'aura jamais cessé de croire en l'amour, en  la vérité, en la beauté de la vie... et de la rechercher, quitte à la salir sans le faire exprès.l'amour de mon prochain a toujours ete une valeur des plus importantes, un moteur de la vie. j'ai pourtant répandu pas mal de désolation autour de moi. alors je t'envoie tous les sourires et les sentiments que je peux, passe-les juste au stérilisateur au cas où...oui, voir un autre psy, ca ne peut que te faire du bien. baisser les bras est bien la dernière chose qui soit envisageable pour les gens qui sont confrontés à ces problemes je pense. ce n'est pas une option.tout refaire en aussi bien etc, ce n'est pas un plan de carrière, tu ne peux pas le visualiser ou l'espérer, aujourd'hui où tu es dans la douleur de l'histoire si présente. tu sais, ce sont bien les hommes qui ont fabriqué le porno, et en ont laissé faire une maladie sans s'en rendre compte... mais la nature existe aussi, et quand on ne substitue pas à ses lois des lois perverties et dégueulasses, elle a ses droits, et dans la nature des choses la femme et l'homme peuvent trouver le bonheur, l'amour, et fonder une famille... c'est tout.
Bonsoir Mondom, Oui, je sais ce que tu décris, la double face des dépendants, qui est tellement difficile à intégrer pour les codep. Comment arriver à penser que vos êtres puissent être aussi divisés. C'est dans l'union entre la pensée et l'acte que l'on peut obtenir un peu de sérénité...facile à dire. Alors soit l'on ne pense qu'à la partie plaisante, et le réveil est douloureux, soit on ne voit que la maladie, et la tentation est grande de tout trouver suspect...moij'iamerais savoir comment font les couples qui gèrent ce problème depuis longtemps. Ce genre de témoignages manquent, je trouve...En tout cas, accroche toi, Mondom, car tes pensées sont belles: ce dont on se souviendra, quand  nous serons bien vieux, c'est de l'amour reçu et donné, le reste n'a pas d'importance. 
Bonjour Baby,Je suis en couple avec un dépendant et nous vivons avec ça depuis que je l'ai appris, il y a environ trois ans. Alors je ne sais pas si on peut dire qu'on gère le problème depuis "longtemps", trois ans c'est très court et pourtant ça me parait aujourd'hui être une étérnité. Qu'est ce que les jours semblent long quand on vit avec ça! J'ai 23 ans et j'ai l'impression d'être une vieilarde... ca fait mal!Alors comment on le gère? ben pour tout te dire, on ne gère absolument rien du tout, j'ai même l'impression que c'est la maladie qui nous "gère". Et le temps passe voilà tout. Avec des moments de quiétudes où soit j'arrive à m'apaiser toute seule face à ça, soit j'arrive à me persuader que "ça y'est, il n'y va plus!". Car il n'aime pas qu'on en parle et, quand j'aborde le sujet il m'affirme qu'il n'y est plus retourné... jusqu'à ce que je tombe sur une vidéo qu'il aurait oublié d'effacer de son historique. C'est cyclique.En ce moment je suis dans la phase "suis tombé sur une vidéo il y a 1 semaine". Je pleure dans mon coin, lui est désolé pour moi, mais on en parle pas (il ne sais pas quoi me dire de plus) et on attend que ça passe Alors je suppose que pour "gérer" au long terme, soit la codép arrive à se détacher du problème, soit on instaure un dialogue permanent et OUVERT sur le sujet. Mais je me rend compte que ce message ne vous sera pas d'une grande aide puisque je ne suis dans aucun de ces deux cas potentiels...

Bon courage à tous

bbonjour ilacatap, bien sur que ton message ajoute de l'eau au moulin.ce doit etre invivable pour une codep.j'imagine, que si j'etais une femme, et que je decouvrais que mon "homme" est un "dep", je rentrerais chez ma mere..ou ailleurs bien sur.je suis partage entre l'admiration face a l'amour de la codep qui reste, et sa sottise, son masochisme, l'absence de choix qu'elle se forge.ce n'est que ma vision masculine de dep.je ne conseille rien, surtout pas de partir, surtout pas de rester.a 42 ans dans qqs jours,  je ne connais pas tout de la vie....encore un message qui ne fait pas avancer. desole.n'oublie pas que les mensonges d'un homme n'en sont pas toujours.j'aimerais bien qu'un medecin s'exprime, sur le fait qu'il est admis et repandu que les femmes, avec leur gestion d'un cerveau à deux faces efficace, savent gerer deux choses (ou plus) à la fois, alors que les hommes n'en sont pas cam*pables.. voilà un contrexemple, puisque les hommes se retrouvent ici avec une double personnalité, une schizophrénie de bazar, une double identité tellement efficace qu'ils n'en sont pas eux-mêmes conscients, la difference est peut-etre que nous ne savons pas la gerer alors que les femmes oui? sont-elles plus "roublardes" que nous?(je plaisante,  hors de question de jouer la scission ou le conflt, bien au contraire!...)
Amour ou masochisme, vaste question tellement l'habitude fait que l'on arrive plus a démêler les deux. Pour "l'absence de choix qu'elle se forge" c'est tout à fait mon cas. Elle vit dans la passivité, dans l'attente, même si elle ne s'attend plus à grand chose. L'absence de choix c'est totalement ça. Je n'arrive pas à me résoudre à partir, par ce que je l'aime. Mais je ne peux pas non plus faire le choix de "m'en foutre". Ce n'est pas de l'ordre du choix, sinon crois moi que je l'aurai fait avec plaisir. Je me rends compte en écrivant cela que cette situation est déshumanisante, au sens fort du terme, puisque le propre de l'homme (ou de la femme) est sa capacité à faire des choix, à tracer sa route. Or là nous "aprenons" la passivité, la léthargie. Skizophréne je voudrai bien l'être pour, une fois sortie de chez moi est toute entière à mon travail, mes amis, ma vie sociale, pour ne plus penser à tout ça quand on fait l'amour...C'est là dessus que je ne serai pas entièrement d'accord avec toi et avec ce que l'on dit sur la capacité des femmes à faire deux choses en même temps, capacité que n'auraient pas les hommes. En tous cas je voudrai nuancer ce propos. Car je vois au contraire chez beaucoup d'hommes (notemment chez mon compagnon) une capacité de dédoublement de personalité en effet. Une capacité à compartimenter les choses alors que j'en suis incapable. Et tandis que je n'arrive pas à me concentrer au travail, que je ne suis pas totalement présente avec mes amis, parce que je n'arrive pas à ne plus y penser, que c'est toujours là quelque part, lui y arrive parfaitement. 

il peut avoir cette double personnalité, car il compartimente les choses entre elles.

Citation :il peut avoir cette double personnalité, car il compartimente les choses entre elles.
hé oui, comme ça il ne ressent pas de "dissonance cognitive" (présence simultanée d'éléments contradictoires dans la pensée de l'individu, souvent le résultat d'un désaccord entre attitudes et comportements.) et ça lui évite d'avoir à s'en préoccuper. Mais bon, tu as dit ailleurs qu'il était quand même super-emmerdé par cette dépendance, à un moment donné il va peut-être se rendre compte que ça va pas s'en aller tout seul ?
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Super-emmerdé c'est un euphémisme, enfin je suppose. Je n'accuse pas les dépendants quand j'expose mes soufrances sur ce forum, loin de là. Je suis même admirative et j'imagine la torture que ça doit être de son côté, sorte de "masturbation mentale" si tu me permets l'expression.

 

Comment gèrent les couples au long terme? Ca revient à dire: comment gérer AVEC une co-dép. Je ne suis pas sur que ce soit telement plus facil que quand on est célibataire. En tous cas pas sous certains aspects.

La co-dép peut être d'un grand soutien, moral comme physique. Oui, Mais quand la co-dép est elle même gagnée par la folie de la situation, son comportement peut à l'inverse s'averer néfaste sur le sevrage. Je n'en sait rien je n'ai pas de clé, et comme je te l'ai dit tout à l'heure, je ne gère rien. 

La seule solution (forcement très temporaire) que l'on a trouvé jusqu'ici est de ne plus avoir de rapport. Les tensions alors s'apaisent et il n'y a que comme ça que j'arrive à me détacher partielement de sa dépendance et à revivre un peu en dehors de ça. Mais bien enttendu l'amour fait que je fini toujours par craquer. Je reviens vers lui alors dans un moment de totale illucidité, m'auto persuade que cette fois il arrétera pour de bon ou que je saurai y faire face. Mais le lendemin matin tout recommence.

 

Cette fois ci je voudrait tenir bon (comprends bien ce n'est pas du tout une punition contre lui) mais il n'y a que comme ça que je retrouve une relative serenité et que je me sent à nouveau la force de le soutenir, de tout mon coeur. 

 

L'abstinence entre nous est elle une bonne solution ou va-t-elle à contre emploi? Je te le dirai d'ici quelques temps. Mais pour l'instant ça apaise et je ne me sent plus dans cette concurence folle, absurde  et suicidaire avec ces femmes virtuelles qui, par définition même, sont incomparables avec moi dans tous les sens du terme. 

L'abstinence... je ne pensai jamais que j'en arriverai là... On va voire ce que ça donne. 

L'avantage: apaisée je me sent mieux à même de le soutenir et je ressent moins le besoin de le fliquer, ce qui est la pire des choses

L'inconvéniant, et le grand risque: La frustration qu'il risque d'avoir, et du coup, un besoin encore plus pressant d'aller compenser par le porno. J'en suis consciente et ça me fait peur. <b../../../../p>

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