19-10-2008, 22:13
Bonsoir a tous, tout d'abord merci a celui/celle qui a eu la gentillesse de remettre mon message en page, je crois que pour celui la je ne ferais plus la même erreur! Et merci à ceux qui ont pris le temps de me lire et de me répondre, ces réponses 'mont fait enormément de bien et m'ont permis d'avoir une vision extérieur au problème ce qui n'était pas le cas auparavant étant donné que ej n'en avait parlé a personne. Donc pour commencer je reviens sur la longue réponse de coeur voilé: En lisant ta réponse j'ai cru que tu n'avais pas bien compris la situation puis j'ai relu mon message et la j'ai compris toutes les bétises que j'avais écrites. J'étais sous le coup de la colère et j'ai été impulsive dans ce que j'ai écrit (je suis en réalité quelqu'un de calme et posé). Et je me suis rendue compte qu'avec cet état d'esprit effectivement j'allais droit dans le mur! Heureusement je me suis un peu reprise, j'ai pris un peu de recul par rapport a ça, essayé de réflechir a ce que ej pourrais faire de façon intelligente et non égoïste. Donc pour te répondre mon ami n'est pas inscrit sur le forum, il y a été au début, lu quelques témoignages et une grande partie du site d'orroz mais l'idée de parler de son problème sur internet le dérange et plus encore il n'arrive pas a parler de son problème (on a eu une presque vrai discussion sur le sujet ce week end j'y reviendrais). Pour ce qui est du choix je l'ai déjà fait, je reste quoiqu'il arrive, pour des milliers de raisons, la première c'est bien entendu que je l'aime plus que tout et au dela de ça je refuse de l'abandonner, on a fait trop de chemin ensemble, survécu a trop de problème pour ne pas surmonter ensemble celui la! Aprés bien sur il y a des jours ou j'ai envie de jeter l'éponge ou je me dis cette fois c'est la dernière fois que j'accepte ça etc. Enfin pour ce qui est de la dépression et de la porno-dépendance, c'est assez compliqué, il a commencé un état dépressif il y a maintenant 3 ans mais qui n'en a été un (quand on considère le terme dépression au sens purement psychiatrique et décrit dans le DSM etc) que durant quelques mois, aujourd'hui et depuis de nombreux mois maintenant il n'est pas réellement dépressif, il prend bien entendu des anti-dépresseurs et des anxiolytiques mais les médicaments n'ont eu pratiquement aucun effet si ce n'est d'attenuer un peu les grandes crises d'angoisse. Ses crises et ses moments de profonde morosité sont toujours la. Et concernant le rapport dépression/ porno dépendance, tu as tout a fait raison la dépression n'était pas directement une conséquence de la dépendance, c'était une conséquence d'années d'errements à tous les niveaux. J'ai tendance, je commence a le remarquer, a tout mettre sur le compte du porn... J'essaye de ne pas "stigmatiser sa dépendance" comme tu le dis bien, mais quand je vois l'energie et le temps qu'il y consacre ainsi que l'effet desastreux que celle-ci a sur sa vie je ne peux m'empecher de ne voir que ca comme problème et il faut que je travaille sur le sujet.En tout cas merci coeur voilé d'avoir eu une réponse sans complaisance, en me montrant bien mes erreurs, c'est un peu dur au début mais ça fait tellement avancer!Ensuite j'en viens a la réponse de Konrad qui m'a beaucoup beaucoup interpellée:Ton impression d'être dans la même situation que mon ami ets tout a fait justifiée, en lisant ta réponse j'étais bluffée d'entendre pratiquement les mêmes choses et les mêmes explications que les siennes. Ton histoire avec la sexualité et la facon dont tu en parles est trés interressante et me permet de mieux comprendre la sienne. L'une des choses qui m'a marqué en te lisant est le problème avec la virilité et cette "honte" de ne pas avoir eu de partenaire. Car mon ami lui m'a toujours dit que c'était un choix délibéré qu'il attendait la bonne etc. mais je commence a me demander si il ne ressent pas aussi ce sentiment et qu'il n'a jamais voulu l'avouer. En fait ce qui nous gène enfin plutot ce qui le gène le plus dans le fait de ne pas avoir eu d'autre partenaire et moi si , c'est qu'il est "dégouté de moi" car il associe ce qu'il voit dans les porno à ce que j'ai fait avec d'autres avant lui. Ca peut paraitre trés affreux et trés bizarre dit de cette façon mais je crois que c'est ce qu'il ressent et ça provoque chez lui une trés forte jalousie pas par rapport a moi aujourd'hui (il en me fait ajmais de scene ou ce genre de trucs) mais par rapport a toute ma vie passée (qui pourtant n'a rien eu d'extraordinaire) et évidement cette jalousie et cette association bizarre le plonge dans des crises insolubles mais ca vous vous en seriez doutés [img=../../../uploads/smil3dbd4d6422f04.gif][/img] As-tu eu parfois cette réaction vis-avis du passé de ton amie?Ca m'a un peu rassuré aussi ton explication sur comment tu en es arrivé a la dépendance et a des choses de plsu en plus complexes en partant de choses "normales" et d'un comportement normal d'adolescent (bien que je n'aime pas le terme normal car pour moi il n'y a rien d'anormal juste des choses qui diffèrent un peu de la vision du plus grand nombre!). Je pense que c'est la même chose pour lui et grâce a cette explication j'arrive je crois a relativiser sur les sites un peu particuliers qu'il visite.Puis je voudrais revenir sur ce que tu disais :"je crois qu'il faut que j'arrive à retransformer ma vie fantasmatique, où ma compagne aurait la première place sans avoir ce sentiment de la dégrader."C'est exactement ce qu'il ressent, en fait lui m'explique qu'il y a deux parties dans son cerveau qui concerne le sexe: la partie porno completement dématérialisée et la partie "amoureuse" ou il n'y a que moi, et il n'y aucune communication entre les deux parties mais lorsqu'il y en a une (cad quand il pense a moi avant et a ce qu'il imagine que j'ai fait ou quand j'essaie de tenter des choses un peu plus hot que sentimentales et romantiques), c'est le bug. Donc il veut avec sa psy essayer d'amoindrir la partie porno de facon a ce qu'elle soit assez petite pour fusionner avec la partie amoureuse . Mia sbon le problème c'est qu'ils ont reussi a atteindre ca avec sa psy mais depuis 3 mois ils ne travaillent plus du tout sur ça et qu'il ne sait plus quoi faire. >Donc j'aurais voulu savoir comment tu essayais de retransformer ta vie fantasmagorique? Par quels moyens?En tout cas merci beaucoup konrad de ta réponse, c'est trés interressant d'avoir une vision masculine et d'autant plus d'un homme qui a des points communs avec le mien. ET bon courage pour ta quête, je sais que c'est encore plus dur peut etre d'être dépendant que co-dépendante et que le chemin est long et sinueux. En ce qui concerne sa psy je suis bien d'accord qu'il devrait en changer mais il a eu beaucoup de mal à en trouver une avec qui il se sentait en confiance, et même si elle n'adhère pas la thèse de la dépendance , elle ne rejette pas du tout le problème sexuel et je me dis que c'est mieux que rien, et vu comment il est si il change et que la personne ne lui plait pas il abandonnera complétement jusqu'a ce qu il aille trop mal pour éluder le problème et tout repartira de zéro (c'est deja arrivé plusieurs fois). Donc je ne lui fais plus part de mes remarques concernant la psy, j'attends... Je vais essayer de finir rapidement avec ce que ej voulais dire ce soir donc je ne pourrais pas répondre individuellement aux autres qui m'ont répondu mais je crois que ce message est deja trop long pour etre lisible et interressant!Donc je voulais finir sur la pseudo-conversation que nosu avons sur sa dépendance ce week end. Une pseudo-conversation sur ca dans notre cas c'est deja mieux que rien, de plus j'ai appris beaucoup de choses. Principalement qu'il consultait initialement a cause de son attrait pour le porno et son addiction (mais l'addiction il n'en était pas conscient avant de lire le site d orroz). Il m'a dit lui même que quand il aurait reussit a ne plus etre dépendant il n'aurait plus besoin de voir sa psy, même si j'en suis pas convaincue, c'est deja un grand pas pour lui d'avouer que c'est l'un de ses principaux problemes. Puis il m'a expliqué que cette attitude etait devenue une habitude, il ne sait plus comment s'occuper autrement et il en a besoin pour se détendre , mais a chaque fois aprés il se sentait mal. Et qu'il ne savait pas comment arreter que ca lui semblait impossible, en fait je crois qu'il attend (comme pour a peu pres tout dans sa vie) que la solution lui vienne de l'exterieur. Enfin voila je ne sais pas trop quoi en penser. Puis il a finit par me dire quelques heures apres qu'il essaierait cette semaine de ne pas du tout regarder de site, qu'il me promettait. Mais je lui ai répondu qu'il ne fallait pas qu'il me promette ce genre de chose car on serait vraiment trop malheureux si il craquait donc on en a conclu qu'il essaierait et qu'on verrait bien et surtout qu'on ne dramatiserait pas.Donc réponse la semaine prochaine...Ca parait possible a quelqu'un qu'il y arrive? Une idée de palliatif ? Un truc et astuces?La démarche est-elle la bonne? N'hésitez pas a me dire franchement même si c'est dur a entendre ce que vous en pensez...Voila j'ai fini pour ce soirmerci a tout ceux qui seront allés jusqu'a la fin du messageet bon courage a tous et a toutesloulou
ps: lautremoi, j'ai beaucoup aimé ta réponse ça rappelle qu'il y a tellement de choses géniales pour lui (et pour moi forcément) au bout du tunnel, ça donne envie de se battre! merci!