Dépendance sexuelle

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Bonsoir a tous, tout d'abord merci a celui/celle qui a eu la gentillesse de remettre mon message en page, je crois que pour celui la je ne ferais plus la même erreur! Et merci à ceux qui ont pris le temps de me lire et de me répondre, ces réponses 'mont fait enormément de bien et m'ont permis d'avoir une vision extérieur au problème ce qui n'était pas le cas auparavant étant donné que ej n'en avait parlé a personne. Donc pour commencer je reviens sur la longue réponse de coeur voilé: En lisant ta réponse j'ai cru que tu n'avais pas bien compris la situation puis j'ai relu mon message et la j'ai compris toutes les bétises que j'avais écrites. J'étais sous le coup de la colère et j'ai été impulsive dans ce que j'ai écrit (je suis en réalité quelqu'un de calme et posé). Et je me suis rendue compte qu'avec cet état d'esprit effectivement j'allais droit dans le mur! Heureusement je me suis un peu reprise, j'ai pris un peu de recul par rapport a ça, essayé de réflechir a ce que ej pourrais faire de façon intelligente et non égoïste. Donc pour te répondre mon ami n'est pas inscrit sur le forum, il y a été au début, lu quelques témoignages et une grande partie du site d'orroz mais l'idée de parler de son problème sur internet le dérange et plus encore il n'arrive pas a parler de son problème (on a eu une presque vrai discussion sur le sujet ce week end j'y reviendrais). Pour ce qui est du choix je l'ai déjà fait, je reste quoiqu'il arrive, pour des milliers de raisons, la première c'est bien entendu que je l'aime plus que tout et au dela de ça je refuse de l'abandonner, on a fait trop de chemin ensemble, survécu a trop de problème pour ne pas surmonter ensemble celui la! Aprés bien sur il y a des jours ou j'ai envie de jeter l'éponge ou je me dis cette fois c'est la dernière fois que j'accepte ça etc.  Enfin pour ce qui est de la dépression et de la porno-dépendance, c'est assez compliqué, il a commencé un état dépressif il y a maintenant 3 ans mais qui n'en a été un (quand on considère le terme dépression au sens purement psychiatrique et décrit dans le DSM etc) que durant quelques mois, aujourd'hui et depuis de nombreux mois maintenant il n'est pas réellement dépressif, il prend bien entendu des anti-dépresseurs et des anxiolytiques mais les médicaments n'ont eu pratiquement aucun effet si ce n'est d'attenuer un peu les grandes crises d'angoisse. Ses crises et ses moments de profonde morosité sont toujours la.  Et concernant le rapport dépression/ porno dépendance, tu as tout a fait raison la dépression n'était pas directement une conséquence de la dépendance, c'était une conséquence d'années d'errements à tous les niveaux.  J'ai tendance, je commence a le remarquer, a tout mettre sur le compte du porn... J'essaye de ne pas "stigmatiser sa dépendance" comme tu le dis bien, mais quand je vois l'energie et le temps qu'il y consacre ainsi que l'effet desastreux que celle-ci a sur sa vie je ne peux m'empecher de ne voir que ca comme problème et il faut que je travaille sur le sujet.En tout cas merci coeur voilé d'avoir eu une réponse sans complaisance, en me montrant bien mes erreurs, c'est un peu dur au début mais ça fait tellement avancer!Ensuite j'en viens a la réponse de Konrad qui m'a beaucoup beaucoup interpellée:Ton impression d'être dans la même situation que mon ami ets tout a fait justifiée, en lisant ta réponse j'étais bluffée d'entendre pratiquement les mêmes choses et les mêmes explications que les siennes. Ton histoire avec la sexualité et la facon dont tu en parles est trés interressante et me permet de mieux comprendre la sienne. L'une des choses qui m'a marqué en te lisant est le problème avec la virilité et cette "honte" de ne pas avoir eu de partenaire. Car mon ami lui m'a toujours dit que c'était un choix délibéré qu'il attendait la bonne etc. mais je commence a me demander si il ne ressent pas aussi ce sentiment et qu'il n'a jamais voulu l'avouer. En fait ce qui nous gène enfin plutot ce qui le gène le plus dans le fait de ne pas avoir eu d'autre partenaire et moi si , c'est qu'il est "dégouté de moi" car il associe ce qu'il voit dans les porno à ce que j'ai fait avec d'autres avant lui. Ca peut paraitre trés affreux et trés bizarre dit de cette façon mais je crois que c'est ce qu'il ressent et ça provoque chez lui une trés forte jalousie pas par rapport a moi aujourd'hui (il en me fait ajmais de scene ou ce genre de trucs) mais par rapport a toute ma vie passée (qui pourtant n'a rien eu d'extraordinaire) et évidement cette jalousie et cette association bizarre le plonge dans des crises insolubles mais ca vous vous en seriez doutés [img=../../../uploads/smil3dbd4d6422f04.gif][/img]  As-tu eu parfois cette réaction vis-avis du passé de ton amie?Ca m'a un peu rassuré aussi ton explication sur comment tu en es arrivé a la dépendance et a des choses de plsu en plus complexes en partant de choses "normales" et d'un comportement normal d'adolescent (bien que je n'aime pas le terme normal car pour moi il n'y a rien d'anormal juste des choses qui diffèrent un peu de la vision du plus grand nombre!). Je pense que c'est la même chose pour lui et grâce a cette explication j'arrive je crois a relativiser sur les sites un peu particuliers qu'il visite.Puis je voudrais revenir sur ce que tu disais :"je crois qu'il faut que j'arrive à retransformer ma vie fantasmatique, où ma compagne aurait la première place sans avoir ce sentiment de la dégrader."C'est exactement ce qu'il ressent, en fait lui m'explique qu'il y a deux parties dans son cerveau qui concerne le sexe: la partie porno completement dématérialisée et la partie "amoureuse" ou il n'y a que moi, et il n'y aucune communication entre les deux parties mais lorsqu'il y en a une (cad quand il pense a moi avant et a ce qu'il imagine que j'ai fait ou quand j'essaie de tenter des choses un peu plus hot que sentimentales et romantiques), c'est le bug. Donc il veut avec sa psy essayer d'amoindrir la partie porno de facon a ce qu'elle soit assez petite pour fusionner avec la partie amoureuse . Mia sbon le problème c'est qu'ils ont reussi a atteindre ca avec sa psy mais depuis 3 mois ils ne travaillent plus du tout sur ça et qu'il ne sait plus quoi faire. >Donc j'aurais voulu savoir comment tu essayais de retransformer ta vie fantasmagorique? Par quels moyens?En tout cas merci beaucoup konrad de ta réponse, c'est trés interressant d'avoir une vision masculine et d'autant plus d'un homme qui a des points communs avec le mien. ET bon courage pour ta quête, je sais que c'est encore plus dur peut etre d'être dépendant que co-dépendante et que le chemin est long et sinueux. En ce qui concerne sa psy je suis bien d'accord qu'il devrait en changer mais il a eu beaucoup de mal à en trouver une avec qui il se sentait en confiance, et même si elle n'adhère pas la thèse de la dépendance , elle ne rejette pas du tout le problème sexuel et je me dis que c'est mieux que rien, et vu comment il est si il change et que la personne ne lui plait pas il abandonnera complétement jusqu'a ce qu il aille trop mal pour éluder le problème et tout repartira de zéro (c'est deja arrivé plusieurs fois). Donc je ne lui fais plus part de mes remarques concernant la psy, j'attends... Je vais essayer de finir rapidement avec ce que ej voulais dire ce soir donc je ne pourrais pas répondre individuellement aux autres qui m'ont répondu mais je crois que ce message est deja trop long pour etre lisible et interressant!Donc je voulais finir sur la pseudo-conversation que nosu avons sur sa dépendance ce week end. Une pseudo-conversation sur ca dans notre cas c'est deja mieux que rien, de plus j'ai appris beaucoup de choses. Principalement qu'il consultait initialement a cause de son attrait pour le porno et son addiction (mais l'addiction il n'en était pas conscient avant de lire le site d orroz). Il m'a dit lui même que quand il aurait reussit a ne plus etre dépendant il n'aurait plus besoin de voir sa psy, même si j'en suis pas convaincue, c'est deja un grand pas pour lui d'avouer que c'est l'un de ses principaux problemes. Puis il m'a expliqué que cette attitude etait devenue une habitude, il ne sait plus comment s'occuper autrement et il en a besoin pour se détendre , mais a chaque fois aprés il se sentait mal. Et qu'il ne savait pas comment arreter que ca lui semblait impossible, en fait je crois qu'il attend (comme pour a peu pres tout dans sa vie) que la solution lui vienne de l'exterieur. Enfin voila je ne sais pas trop quoi en penser. Puis il a finit par me dire quelques heures apres qu'il essaierait cette semaine de ne pas du tout regarder de site, qu'il me promettait. Mais je lui ai répondu qu'il ne fallait pas qu'il me promette ce genre de chose car on serait vraiment trop malheureux si il craquait donc on en a conclu qu'il essaierait et qu'on verrait bien et surtout qu'on ne dramatiserait pas.Donc réponse la semaine prochaine...Ca parait possible a quelqu'un qu'il y arrive? Une idée de palliatif ? Un truc et astuces?La démarche est-elle la bonne? N'hésitez pas a me dire franchement même si c'est dur a entendre ce que vous en pensez...Voila j'ai fini pour ce soirmerci a tout ceux qui seront allés jusqu'a la fin du messageet bon courage a tous et a toutesloulou 

ps: lautremoi, j'ai beaucoup aimé ta réponse ça rappelle qu'il y a tellement de choses géniales pour lui (et pour moi forcément) au bout du tunnel, ça donne envie de se battre! merci!

Salut Loulou,

 

Je vais répondre à tes questions.

 

Concernant l'explication de ton ami sur son célibat, le fameux choix d'attendre « la bonne »… j'avoue que c'est aussi quelque chose que j'ai dit avant. J'avais vraiment envie d'attendre une femme dont j'étais amoureux pour partager cela… et paradoxalement, c'est ce côté fleur bleue, inoculé par ma mère qui m'a élevé seule (toujours à me dire « tu verras, tu trouveras une gentille fille qui t'aimeras ») qui m'a fait le plus de mal. J'ai longtemps eu une vision tellement éthérée des femmes, que je ne pouvais que les aimer de manière quasi religieuse… une manière ou le sexe, cette chose si honteuse, était presque une insulte. Comment trouver les bons mots pour m'expliquer… c'est si complexe, et il y a tellement eu de choses dans mon histoire qui ont fait tout cela. Les femmes ne sont que des êtres humains ordinaires, avec leurs qualités et leurs défauts ; mais je n'en voyais que les côtés positifs. Et d'une certaine manière, ça me paralysait.

D'un autre côté, les hormones travaillant, et le désir aidant, j'avais des envies naturelles. Je voyais tous mes amis aller de filles en filles, tandis que je restais seul… pour un garçon, ce sont des choses qui altèrent en profondeur la confiance en soi, et la virilité. La virilité, ce n'est pas qu'une affaire de séduction, c'est bien plus. Il n'empêche que de la même façon qu'une fille se sent femme lorsqu'un homme la regarde, un homme se sent « mâle » quand il arrive à séduire. C'est atavique… quasi biologique.

Je ne pense pas que tout le monde partage mon avis, mais c'est comme cela que je perçois les choses.

Je ne pense pas que ton ami te mente en disant qu'il attendait la bonne. Vu que c'est un mensonge qu'il a fini par croire lui-même.

La vraie raison, c'est la peur du rejet, et la honte de soi.

 

Ma compagne à eu d'autres hommes dans sa vie. Et ma réaction vis-à-vis de cela est assez ambiguë. Ma raison me dit que je n'ai rien à y redire. Mais mes émotions s'emballent. Il y a une part de moi qui souffre, et qui est très jalouse… et qui a très peur aussi. Comme je n'ai pas de point de comparaison, je ne sais pas si je suis à la hauteur. Est-ce qu'elle me compare à eux ? Suis-je en dessous de tout ? Que faisait-elle avec eux ? Etait-elle plus épanouie ? Etc.

Je suis tombé une fois sur une photo d'elle avec un de ses anciens amoureux… chose que j'évitais soigneusement… et ce fut mentalement très douloureux. J'avais tellement l'impression qu'elle était plus rayonnante, et plus joyeuse. Tu sais, je n'ai pas la larme facile, j'ai même un ami qui m'appelle « le glaçon » pour me taquiner, c'est dire… mais ce jour-là, j'ai eu droit à deux bonnes heures de sanglots.

Tu vois… manque de confiance en soi. Situation déséquilibrée. On se fait des films d'horreur.

 

En effet, mes déviances, je tiens au mot, car c'est comme cela que je le vis, partent de fantasmes normaux et banals (tu as raison de parler de normalité, car c'est une notion très présente dans nos esprits, vu qu'elle arrive à nous faire voir nos propres errements qui apportent notre malheur… et qui vous font souffrir contre notre volonté).

Je fantasmais sur les jolies fesses de ma camarade de classe qui se trouvait en face de moi en cours, ou sur la poitrine généreuse de ma prof de français. J'aimais la voix chantante de ma voisine de palier, ou les longues jambes galbées des coureuses quand j'allais au stade, etc. Bref, rien de bien méchant… et puis… et puis… on rajoute un peu de ceci, un peu de cela, et on se retrouve vite dans le grand n'importe quoi.

Pour grandir correctement sur ce plan-là, il m'a manqué quelque chose d'essentiel… vivre la réalité de l'amour, et me débarrasser de ma vision irréelle.

 

Pour revenir à ce que tu dis sur le « bug » au moment ou tu tentes des choses hot… revoit ce que j'ai dit sur l'amour quasi religieux. Rien que le mot « hot » est très dur, car il génère tout un tas d'associations pornographiques.

S'il est comme moi… le truc, c'est qu'il n'est pas encore pensable tu veuilles ce genre de choses… sinon, cela veut dire que tu désires «ça », que tu aimes «ça »… et tu ne peux pas être à un niveau aussi bas que le sien. Tu es censée n'aimer que la tendresse et l'amour ; être meilleurs que cela… au-dessus de «ça ».

 

Pour retransformer ma vie fantasmatique, la première chose à faire, c'est de ne plus regarder de matériel porno. La plupart des idées à la con que j'ai en tête sont venu via la pornographie. Et lorsque je craque, je tente de rester dans ce qu'il y a de plus soft (la honte de se sentir attirée et excité par des trucs crades est vraiment toxique pour l'amour propre, on se sent moins que rien et pathétique).

Ensuite, j'essaie de désacraliser ma compagne. Ne plus la voir sur un piédestal, et la ramener à sa condition humaine.

J'essaie de rester présent avec elle quand on fait l'amour (dans le sens on je sens mon esprit tenter de se distraire en imaginant d'autres choses). J'essaie de me concentrer sur elle et moi-même, sur ce que je fais et rien d'autre pour renouer des liens avec mon propre corps, et me prouver qu'il n'y a rien de mal dans ces conditions. Et surtout, je la regarde. Je ne ferme pas les yeux. Je m'efforce de vivre l'instant sans honte.

Pour les trucs « hot »… il faut vraiment, vraiment que ce soit fait avec tendresse et respect, et sans allusions à autre chose que l'envie d'aimer. Il faut que tu réalises que tu es en train de faire l'amour à un homme qui est sans expérience dans ce domaine et qui a une approche complètement dichotomique… sainte ou putain… le milieu n'existe pas.  

Imagine que dans ce domaine c'est un ado qui découvre tout cela…  et que tu es une adolescente… que ferais-tu ? Tu ne brusquerais pas les choses.

Dans ton histoire, tu as une position difficile.

 

J'ajoute une chose que tu dois savoir. La masturbation à un effet antidépresseur… et quand on est mal, c'est dur de décrocher de la pornographie, car elle entraine la masturbation, qui entraine un soulagement à ce niveau.

Heureusement, faire l'amour a le même effet… en plus d'aider la régulation hormonale chez la femme et l'homme, et bien d'autres choses encore.

 

Un palliatif… heu… faire quelque chose qui apporte beaucoup de plaisir. Moi, c'est faire de la musique, du dessin et de la peinture, écrire, apprendre des langues étrangères, lire, aller au ciné, au musé, faire du sport, etc.

Mettre son énergie dans quelque chose qui rend fier de soi.

 

Une question : quelles sont ses relations avec ses parents ?

Pour complémenter ma réponse, voici un texte que j'ai écrit il y a quelques temps.Ce ne sont que des vers de mirliton, mais ils parlent d'eux-même : 

Amor Oscuro

 

 

Que m'est odieux ce cœur,

Affolé, timoré,

Quand vient vers moi la douceur

De ton visage adoré.

 

Franchir l'enclos de mes lèvres,

Pour les mots doux que je porte,

Est embrasements et fièvres

Dans mon âme que je rêve forte.

 

Le sang chaud colorant mes joues,

Les frémissements de mes mains,

Dénoncent le secret gardé en vain

De mon amour pleinement fou.

 

Ainsi, tes yeux d'un azur insensible

Aux mille-et-un tourments qui m'habitent,

M'obligent à être d'un si rude granit,

Et te faire choir de cieux inaccessibles.

 

Je ne puis t'aimer ainsi cher ange,

Car je suis fait de boue, de fange.

   Je ne veux de moi t'éclabousser,

Et dans mes folies te rabaisser.

 
Très joli le poème ... moi aussi je me sens de fange et de boue. 
Certes, mais il ne faut pas rester dans cette vision négative de soi. Ce n'est pas constructif, c'est même franchement destructeur... en plus d'être faux.
nous croyons que la fange et la boue nous délivrent momentanément de la responsabilité de nos choix... mais c'est une illusion d'optique, cf l'auto-contemplation telle que décrite ici :LIEN BRISÉ

Ca me fait penser à une amie qui disait tout le temps "pourquoi je réviserais mes cours de math, de toute façon je suis nulle". Partant de là, elle restait dans son confort douillet et paresseux, où personne n'aurais jamais rien à lui demander, où elle n'avait pas besoin de faire d'efforts... puisqu'elle était "nulle" (alors qu'en fait, elle était très intelligente, mais d'une flemardise terrible).

Oui, c'est un peu mon problème, j'ai du mal à me focaliser uniquement sur le positif, ce qui édifie l'âme.Je dois travailler là-dessus également. Mais merci de me le rappeler. C'est juste que ce poème me parlait et que je me sentais comme cela à ce moment là.

 Merci

C'est la seule voie possible à suivre. Si tu te concentre sur le négatif uniquement, comment veux-tu sortir de ce trou ? Fondamentalement, c'est une saleté de pathologie psychologique. On peut être la meilleure personne du monde et plonger là-dedans malgré tout si on a une faille à ce niveau. Nous n'avons pas à "expier" je ne sais quelle faute. Nous devons nous soigner en arrêtant ce comportement, c'est le plus important. Ce poème, c'est un truc que j'ai écrit en allant assez mal. Je l'ai retrouvé dans mon pc il y a peu, et je me suis dis que ce serait une bonne illustration de mes propos écrits un peu plus haut. Mon état d'esprit aujourd'hui est très différent. 

Je suis allé voir un psy... il y a pas mal de boulot, mais c'est encourageant. Il m'a donné de quoi tenir le coup pour que j'arrête de me servir de la pornographie comme antidépresseur (mon gros problème). Pour le moment, c'est très efficace. Mon envie est tombée très vite à presque zéro. Quant a ma compagne, je lui ai fait voir hier le documentaire "A l'école du X", en lui expliquant pendant qu'elle regardait que j'avais eu droit à mes premières images porno à l'âge de 6/7 ans... elle m'a regardé bizarrement, en me disant qu'elle avait du mal à y croire. Je prépare le terrain avant de lui dire la vérité.   

Bravo Konrad, ce que tu fais est d'un grand courage et tu as de quoi être fier, mais n'oublie pas de lui parler de ta souffrance et de ton Amour pour elle parce que, si elle est comme moi, elle va découvrir tout un monde qu'elle ne connaît pas et qui va lui renvoyer du dégoût, du "pervers", car n'oublie pas qu'elle ne verra pas la même chose que toi derrière ces images,elle les prendra au premier degré, comme des images dégueulasses mattées par des mecs assoiffés de sexe alors que c'est finalement tout autre chose, et il faut beaucoup parler, expliquer et réexpliquer et la rassurer et l'aimer.. Et il faut qu'elle comprenne aussi que c'est une immense preuve d'Amour et de confiance envers elle que ces aveux que tu commences à lui faire.. J'aurais tellement aimé que ça se passe comme ça..
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