Dépendance sexuelle

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a vouloir en savoir trop pour quelque raison que ce soit, vous encourez le risque de vous rendre malade plus qu'eux.
la pathologie, elle concerne le dépendant, pas vous.
un moment il faut faire la part des choses et bien définir votre rôle lorsque vous décidez de l'aider.
pour moi de mon experience et de ce que j'ai pu apprendre de vous je pense que le role de la codependante doit se limiter ainsi :
- avoir posé clairement le problème avec son conjoint (plus de secret)
- avoir exprimé fermement son souhait que cela cesse et ne pas hesiter à poser un ultimatum (votre limite)
- peut être est il utile de s'informer sur cette addiction pour ne pas rester dans une trop grande confusion au sujet de ce qu'il a bien pu fiche durant toutes ces heures de cybersexe (pour retrouver un brin de confiance)
- lorsque le conjoint est pret a faire quelques chose ou bien alors si il reste "autiste", il faut savoir prendre du reccul soit en laissant une porte ouverte à la discussion soit en coupant la relation.

il faut savoir se proteger c'est claire, car vous n'y etes pour rien dans cette histoire

déclick
Salut!

On y est pour rien, mais nous en subissons tous les contre-coups. On y est pour rien, mais nous sommes concernées, malgré nous!

Je crois que cette dépendance est la pire de toutes, pour la conjointe. Car il s'agit de sexualité, d'intimité. Choisir d'être en couple, c'est choisir d'être "deux". C'est choisir de donner l'exclusivité à l'autre. C'est choisir l'autre. Donner son amour, sa confiance.

Alors, quand on se réveille un beau matin en découvrant le "ciber-harem" de son homme......

La dépendance de notre conjoint nous enlève tout. L'estime de soi, la confiance en nous et en l'autre, la certitude d'être celle qu'il désire, la quiétude d'être aimée et de se donner, notre besoin à tous, hommes ou femmes, d'être désirés.

Il ne nous reste plus que la "peur" et le "doute".

Tu vois Déclick, tout ce que vous ressentez, le manque de confiance en vous, votre basse estime de vous, votre sentiment de n'être bon à rien, tout ça se transpose sur nous. Votre mal-être vous pousse dans la dépendance et notre mal-être vient ou est ravivé par votre dépendance.

Alors, si après ça, il reste deux êtres qui s'aiment, les "deux" sont concernés et doivent se concerter pour se sortir de cette impasse.

Il y a des limites à la surveillance et il y a aussi des limites à l'endurance. Et ça, les deux doivent en être conscient.

C'est très difficile de lâcher prise quand celui qu'on aime est "aux prises" avec tout ça. Les "rechutes" se font d'un côté comme de l'autre.

Au fil du temps, le ciel reste bleu chaque jour un peu plus longtemps!

Alors, beaucoup de patience et beaucoup d'amour à chacuns(chacunes) d'entre vous!

Labardo! :love2:
hello Labardo
tu decris exactement le grand chambardement qu'il y a dans mon cerveau en ce moment...a la fois le desir de croire ses paroles mais aussi toujours cette suspicion qui bouffe la vie d'autant plus quand les fouilles sont fructueuses chaque jours.
la confiance que j'avais en lui je ne sais pas si je la retrouverais un jour.
vivre avec ce doute dans la tete tout le temps de savoir ce qu'il est en train de faire quand on est pas a ses cotes ca bouffe notre vie et la leur .
et puis c'est vrai aussi qu'on a envie de lui montrer tout notre amour et notre soutien et ca ca passe par des relations intimes mais personnellement je me sens tellement salit et trahie comment me laisser allee pour ne serait ce que des carresses???
cette dependance elle me vide totalement de toute force de toute envie et meme a certains moment j'ai juste envie de le laisser sombrer seul. il a change et m'a change .j'etais quelqu'un de tolerant et d'ouvert j'ai l'impression de me transformer en flic avec mes intrusions dans ce qui devrait etre sa vie privee.c'est invivable pour tout le monde.
enfin bref merci pour ce que tu as ecrit c'est bon de se sentir moins seule meme si j'avoue avoir pleurer en te lisant ca faitdu bien!
bon courage a toi
rachel, labardo et nanouchka,

votre souffrance me hante encore aujourd'hui dans mon couple. je ne me doutais pas que mes dérives pouvaient à ce point détruire mon épouse. lorsque j'ai lu pour la première fois des codep, j'ai pris une claque terrible.
j'espere qu'elle a repris confiance en moi.
ce que je peux vous dire c'est que je ne savais pas que je pouvais la blesser à ce point. je n'envisage pas un vie avec une autre femme.
peut être aura t elle toujours un doute envers moi? ce n'est pas grave car au fond de moi je l'aime et je veux lui montrer.
si je n'avais pas entendu cette souffrance, et avais balancé deux trois pretexte vaseux pour me justifier et ne rien faire pour arreter, ok.
mais ce n'est pas mon cas, et quand je reponds dans les files de discussion, je veux expliquer que si le conjoint dépendant ne partage pas la detresse de sa conjointe, c'est perdu d'avance. et elle , elle va souffrir dans son coin. malgré tout l'amour du monde si on est seul à aimer on morfle, on frolle le sado masochisme.
mais je crois que ce n'est pas ton cas labardo, vous partagé sur ce problème dès le debut et de façon très directe je crois?
déclik
Salut Déclick!

Si toutes vos dérives nous détruisent, c'est parce que nous vous aimons tant!

J'ai discuté avec mon conjoint hier soir, parce que ces temps-ci, il est plus distant. Et je sais très bien que c'est parce qu'il est dans une phase de "cerveau-hanté'. Alors, il m'a dit:
- Ce qui me rend insécure, c'est que j'ai l'impression que tu me surveilles tout le temps.
Je lui ai répondu:
- Je ne te surveille pas, tu agis devant moi. Ce qui me rend insécure, c'est que tu en es conscient. Je ne suis pas choquée, je suis profondément blessée. Et si moi j'agissais comme toi, C'est toi qui se sentirait comme ça. Si je ne t'aimais pas, je me fouterais de ce que tu fais. Mais je t'aime et c'est pour ça que j'ai si mal...

Il sait que je devine quand il n'est pas bien. Pour lui, c'est peut-être comme si je voyais tout ce qu'il y a dans sa tête.Ça lui donne surement l'impression que mes yeux sont là, à scruter toutes ses pensées. Et je crois que c'est ça qui l'insécurise.

Je connais son "jardin secret". Et quand il "arrose" ses fleurs, pour ne pas qu'elles meurent, je laisse tomber quelques larmes pour ne pas me désécher!

Oui, nous partageons ce problème depuis le début et je lui dis tout et je pose plein de questions pour l'aider à parler, à se libérer, à se comprendre. Et pour qu'il comprenne que ses comportements ont un impact dévastateur sur moi. Non pas pour le culpabiliser mais pour lui faire voir la réalité.

Et sur ce forum, ce qui est merveilleux c'est que nous pouvons, à travers "vos" écrits, comprendre ce phénomène. Et qu'à travers "nos" écrits, vous arrivez à vous rendre compte de ce qui se passe à l'intérieur de nous. Et c'est bien que chacun puisse se mettre à la place de l'autre.

T'en fais pas, Déclick, la confiance reviendra, lentement, mais elle reviendra. Tous les efforts et le travail que tu feras pour te libérer, libèrera celle que tu aimes, aussi. C'est ce que je dis à celui que j'aime!

Patience, tendresse et amour! Labardo! :love2:
mes chers vous, vos répones m'ont beaucoup touchées, elle brisent en effet la solitude, que qui de mieux que vous peut comprendre
hé oui! déclick, ne pas poussez le investigatons trop loin, rester dans la co-dépendance , la présence , l'écoute, mais finalement,comme le dis si bien labardo, on s'étiole, on fanne sur place...
et parfois les recherches qui donnent lieu à des larmes, donnent aussi lieu à des discussions, qui n'auraient pas eu lieu
parce que finalement, jusque là, même si on en parlait de temps en temps ça détruisait, comme un mal sourd, avec de temps en temps une boule au ventre, un torticolis intestinal, qui te dit...tiens là! c'est parti sur des pensées qui hantent comme dit plus haut
depuis bien sur je comprends, cet homme qui a souffert, je l'aime aussi pour ses yeux d'enfants qui me regardent et me font rire, et qui exprime aussi son état d'ado toujours insatisfait, qui cherche la jouissance rapide, le non échec absolu
sa virtualité, ses rêves, ont bien sûr besoin d'air, que je lui enlève avec ma souffrance, comme un dur rappel aux réalités d'une relation qui se construit dans le partage, et le NON, si difficile à vivre, et ont détruis d'une certaine façon les miens
d'aimer sans retenues, en confiance, d'une telle intimité, de plus, que s'en est déstabilisant, au point que je me retrouve malgré moi au bord d'un gouffre
ce gouffre oui de le sentir, chercher en d'autre quelque chose que je ne suis pas et ne serais jamais
il me réaffirme son Amour, me dit son angoisse, pleures, et me demande pardon, me demande de continuer la route avec lui
etc...je pleures, le l'écoutes, lui poses des questions sur le pourquoi, ce qu'il éprouve avant, après, à quoi ça lui fait penser, et lui me dit que quand nous vivrons ensemble ça l stailisera,je ne sais qu'en penser
je suis dernièrement passée par une phase "tu tchates" ok je tchates<...rares sont les hommes qui tchatent pour parler de l'histoire du pays, de leur souci!!!et il n'aime pas ça, que je tchate, ni que je sorte, ce qui le déstabilise, et lui donne envie d'aller sur des sites...
on s'est donné rdv sur second life...au secours...on a stoppé vite fait
depuis on cause, i lsemble souvent désemparé
il est à surfer un max de temps,...
alors oui je ne peux que prendre du recul, et quand je le vois connecté, stopper net mes pensées incursives, mais quel... ou alors aller tchater à mon tour, avec un ou l'autre et me rassurer chaue jour de ma propre personalité, séduction, etc...
j'entends bien que c'est un chemin à deux, je ne sais pas encore comment, réagir sainement, sans me sentir détruite par ses visites et autre recherches de séduction, en étant en paix et sans me lancer dans la répartie destructrice...
je pense pourtant, je l'affirme, que l'amour n'échoue jamais
quand il vient des deux dans l'envie et la volonté de grandir ensemble et de croire la guérison
je vous embrasse vraiment du fond du coeur, merci pour ton soutien déclick, tes conseils que je ne manquerias pas de relire, merci les filles pour vos posts
plein d'amour à tous
C’est drôle Declick tu dis un truc qui me fait réfléchir :

"il faut exprimer fermement son souhait que cela cesse et ne pas hésiter à poser un ultimatum "

Oui, tout à fait, mais c'est à se demander si cet ultimatum ne devient pas son baromètre de l'attachement que j'ai pour lui.

J'ai pris de sérieuses distances, je ne suis plus la même.... au point que maintenant je m'en fiche (car je prends des vacances de plus en plus loin et de plus en plus longtemps ça aide) et bien maintenant il panique.

Je crois même que ça lui a coupé cette envie... mais voilà cette envie n'a plus de prise sur moi, plus de pouvoir.

Et je n'ai pas envie de me replonger dans tout ça, car j'ai le sentiment que dès que je vais de nouveau y attacher de l'importance il va remettre le baromètre en marche…

Chaque cas est bien sur différent mais il y a des couples pour lesquels le pblm nait d'une dynamique entre deux.
oui sofi,
j'ai remarqu" aussi que prendre du recul, prendre des distances, c'est comme si ça laissait l'autre dans le vide
en tout cas, ça nous protège nous
et je prie de pouvoir être dans l'abandon, de faire confiance,
en sachant qu'il pose ses prores décisions en fonction de sespossibilités, et que moi de mon côté je ^puisse m'épanouir sans me laisser dériver, chahuter, par ses courants contraires parfois
mais la dynamique dont tu parles, c'est pour moi malgré tout, une grande communication, une transparence, qui peut rammener à la confiance
je ne cherche plus s'il me dit de lui même ou il en est
et je ne cherche qu'à comprendre et continuer à aimer

que pouvons nous rajouter à nos vies à force d'inquiétudes?
apparement rien, que de la souffrance en barre, sans plus voir, la beauté de la vie
plein de bonnes choses et de persévérence à nous tous
:-*
j'ai lu et relu, et je relis encore ce que vous écrivez.Et c'est vraiment çà.
CAS établi, l'éloignement, et oui, çà marche un moment, mais pas pour toujours, tant, que ce n'est pas SA démarche à lui.Tant qu'il lira dans vos yeux, qu'il aura encore possibilité de "mentir", dépendance oblige, il vous fera souffrir.
Et il souffrira.
Suffit de choisir son camp.
Un dépendant sent qu'il a encore le pouvoir sur vous(c'est pas pour vous faire peur!)
il sait très bien comment il peut changer de plan, au dernier moment, pour ne pas vous alarmer.
Mais çà, c'est son jeu de rôle à) lui.
Reste à savoir ce que vous, vous pouvez et
supporter
recevoir
accepter
et surtout vous mentir à vous aussi.
Vous le dites si bien, quand je m'éloigne, il voudrait se rapprocher....Oui , mais combien de temps?
Pour un dépendant une seule fois suffit, un seul regard suffit aussi, pour savoir que de par çà, il pourra avoir sa dose pour être tranquille.eT OUI
alors ne pensez plus du tout à ce qu'il fait
ne laissez pas ce venin vous toucher
ce truc qui prend aux entrailles et ne quitte pas
que fait il
pourquoi m'a t il encore menti
pourquoi ne veut il pas
pourquoi et pourquoi..................
Tant que lui, et lui seul, ne vous pose pas l'ultime quesion???????????comment puis je me sortir de là
tant que çà vient de l'extérieur(et l'extérieur c'est nous, suis désolée) bah franchement, c'est peine perdue.
Alors
posez vous la question
plûtot
combien de temps pourrais je tenir?
Pourquoi je reste?
Pourquoi, malgré le mal qu'il me fait
je l'aime encore
etc etc
etc
etc
sont plongés dans ce truC, depuis, souvent plus de termps que l'on puisse s'immaginner...lisez les posts de nouveux venus.
et on ne sait pas vraiment comment se sortir de là?
ce qui est primordial
c'est de sauver sa peau
quand on regarde les mères de famille, que l'on nomme comme telles, parceque justement elles sont mères, donc forcément plus impliquées que les pères, désolée, c'est la nature, c'est plysique, on porte les enfants, bah, posez vous la bonne question
ne gâchez pas , même pas une seule heure de votre vie, avec un problème aussi grave que celui ci, quoi qu'on dise, il est grave.
ON n'est plus soi même quand on vit çà.Alors zappez, vivrez, evitez que vos enfants fassent de même.
Bien sûr çà demande à demander(pléonasme oups!) à ce que Vous fasssiez attention
mais apprénnez à vos enfants que l'amour n'est pas ce qu'ils peuvent voir, ce qu'ils peuvent entendre, la charge est très lourde pour les mamans.encore et encore.
Si l'implication était à l'identique, on n'en serait pas là.
Tant que ce ne sera pas clair, la femme, par amour, ne se donnera pas totalement.parcequ'elle subit, quoiqu'il arrice,que ce soit pat passion, par ambition, ou par simplement survie.
bien contente de te lire ma belle free
oui tu as un regard clair sur la situation, quelles ont nos limites à nous?
parfois elles me font peur, parce que mes limites deviennent si minces, pourtant pas de compulsion forcément masturbatoire du côté de mon autre, juste le regard, comme tu dis, qui peut le rassasier à un moment donné, ou chaque jour...
la question pourtant il me l'a posée, qu'est ce que je peux faire...j'ai envie de changer, je crois que Dieu peut changer mon coeur, et j'y crois avec sa volonté à lui , et des actes posés
j'ai pourtant mal à ma féminité
qu'un homme me regarde et me trouve jolie et je me rassure, en me disant que malgré mes nombreux enfants, je suis toujours désirable, maisun regard sur une autre de lui suffit à faire s'écrouler le peu de confiance que je retrouve en moi
il mepouve son Amour par pleins de gestes, d'attention...et pourtant, jem'engouffre sans le vouloir, dans la tristesse et la peur de ne plus être désirée
le temps passe, le corps n'est rien sans l'esprit, et toutes ces femmes dénudées, ces copines plus pulpeuses, même si je le sens en retenue, me jette systématiquement dans le trouble
je me répète souvent, j'ai besoin de partager mes peurs...
comme je l'ai souvent exprimé, je n'arrive pas à ne pas être touchée et c'est bien ça qui m'attriste, c'est ma faiblesse
et le regard que je pose moi sur la vie
tu dis sibien de ne pas gâcher ne fut-ce qu'une seule minute de notre vie en vain
je me fais plaisir, je découvre des tas de choses, je bosse, je m'instruis, et puis patatra :-x je rentre dans la chambre en coup de vent, et il reclape son ordi en vitesse...et c'est le doute :mur:
comme tu dis c'est son problème à lui de le gérer
et c'est aussi mon problème à moi de le gérer
c'est aussi le chemin de toute une vie, avec finalement ce problème qui plane comme un aigle, tellement petit dans ce ciel bleu, presue invisible, qui peut fondre à n'importe quel moment :roule:
oui! il faudra encore du temps, des décisions, être rassurée...mais cette rassurance ne peut pas venir que de lui
ma tête me dit, mais c'est pas possible...on y arrivera pas, on ne change jamai :evil: s vraiment et blablabla
et mon coeur est si ouvert à Lui, si prêt à Aimer,...
vais aller me refaire un somme...peu de sommeil et le boulot m'attends
je vous embrasse les frangines...je reste sur des vagues de un coup oui! un coup non...mais je nage, vers un rivage plus serein, parce que j'ai envie de vivre, dans la paix
bisous les frangines
:-*
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