Dépendance sexuelle

Version complète : Une accro au porno, une de plus

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Si ta psy est spécialisée dans le deuil, c'est parce que tu l'as choisie suite à un décès ? Si elle n'est pas formée au problème pornodep, à toi de l'informer : il s'agit bien d'un travail de deuil, puisqu'il s'agit de renoncer à souffrir, de renoncer à l'égoïsme... évidemment ça marche mieux si à côté de ça on trouve à mettre son énergie dans des trucs bienfaisants (se reconnaissent à l'absence d'effets secondaires fâcheux)

<p class="MsoNormal"></p><p class="MsoNormal"> </p><p class="MsoNormal">Bonjour Lou !</p> <p class="MsoNormal">Bienvenue au club des dépendants affectifs et sexuels !J'ai lu un peu ton topic. Bon rien de dramatique dans ta situation. Tu fais partie des chanceux qui se posent des questions et qui commencent à réagir assez tôt. Rien que ce fait autorise tous les espoirs. Et la qualité de ta prose montre que tu possèdes certainement les moyens mentaux d'élever ta culture personnelle au dessus de ce qu'une société trop (faussement) permissive réserve comme opium pour le bon peuple ignorant, puisque la religion ne fait plus recette. Je t'encourage à lire, lire et lire tout ce que tu pourras trouver sur la question de la dépendance, des dépendances, et incidemment ce qui concerne en général la psychologie, les méthodes de développement personnel, les thérapies, les spiritualités. Occuper ton esprit aura le double avantage de le « muscler », lui permettre d'acquérir des outils et conceptions utiles dans la lutte que tu entreprends, et aussi de remplacer le temps consacré à l'addiction par d'autres intérêts plus constructifs. Si tu peux arriver à comprendre que de l'étude et de l'information tu peux tirer à la fois ta motivation à la lutte, ce qui est très important, mais aussi les outils de la lutte, et aussi la révélation du genre de monde auquel tu auras accès quand tu auras avancé dans ta quête, alors tu as accompli le pas le plus décisif et les autres suivront. Le danger, le seul danger vraiment grave que tu auras à rencontrer après cette prise de conscience de l'importance de cette initial élan, c'est de l'oublier. Voilà pourquoi, la culture du mental est de la plus haute importance. Elle permet d'éviter l'oubli en maintenant présentes en ton esprit les motivations qui te portent, et les actes et études nécessaires pour être à la hauteur de ce que tu souhaites. <p class="MsoNormal">N'oublie pas d'éplucher le site d'Orroz qui est une mine de renseignements utiles.</p> <p class="MsoNormal">Tu peux aussi lire ce message qui est un résumé des différents aspects à prendre en compte quand on veut se sevrer de « sexe mental » ou d'addiction sexuelle en général…</p> <p class="MsoNormal"><span style="font-size: 14pt">viewtopic.php?topic_id=3774&forum=2&post_id=46047#forumpost46047</span></p> <p class="MsoNormal">Bon courage pour ta démarche.</p>

<p class="MsoNormal">Merci pour vos réponses à tous les deux !</p> <p class="MsoNormal"> </p> <p class="MsoNormal">@John Warsen</p> <p class="MsoNormal">C'est assez compliqué. En faite, ma cousine s'est suicidée il y a 5 ans de cela (je n'ai toujours pas fait mon deuil à priori, je le pensais mais j'ai comblé le vide autrement : les vidéos), c'est pour cette raison que j'ai commencé à la voir, puis s'est enchaîné d'autres deuils et maladies de proches à surmonter. En réalité elle est spécialisée dans les soins palliatifs, ce qui n'est pas du tout en rapport avec ce que j'ai vécu on est d'accord. Mais c'est une de mes professeur qui a commencé à s'inquiéter pour moi, et comme je n'en parlais pas à mes parents parce que je pensais « gérer » comme je le dis toujours et que je voulais m'en sortir seule, elle a fait les démarches pour moi (je la remercie toujours indéfiniment quand je la vois, je peux pas faire autrement). Et ensuite, ma psy a acceptée de me suivre même si elle n'est pas censée voir des personnes dans mon cas. Le problème aussi, c'est qu'elle travaille à l'hôpital et seulement la semaine, comme je suis étudiante, durant l'année scolaire je l'ai vu très peu, 4 ou 5 fois, j'aurais eu besoin de plus de séances mais avec mes études ce n'était pas du tout possible au niveau des horaires, heureusement on parle par téléphone assez souvent. Elle m'a rassurée en me disant que l'on garderait contact même si elle partait en retraite mais, elle aura sans doute d'autres choses à faire, donc je ne pourrais pas toujours la solliciter.</p> <p class="MsoNormal">J'y ai pensé, mais parfois quand je parlais d'autre chose que de deuil, je sentais que ce n'était pas possible. De plus, elle part en retraite ce vendredi (j'ai d'ailleurs pris rdv pour vendredi) donc ça va être un peu court. Mais c'est aussi que je ne me sens pas capable de lui parler de cela, comme nous sommes très proches, je ne voudrais pas qu'elle soit déçue de moi.</p> <p class="MsoNormal">Les trucs bienfaisants, pour l'instant j'avoue ne pas être encore au point, mais j'y travaille, j'y travaille. Je consulte les témoignages et bien sûr le site d'Orroz.</p> <p class="MsoNormal"> </p> <p class="MsoNormal">@Fritzecat</p> <p class="MsoNormal">Le côté dramatique dans ma situation, c'est surtout mon passé qui me gène, il faudrait que je l'accepte et que j'aille de l'avant une bonne fois pour toute, au lieu de toujours vouloir retourner en arrière. Sinon pour mon addiction, je pense (et je l'espère) que cela passera, comme tu le dis j'ai la chance de traiter le problème assez tôt. </p> <p class="MsoNormal">Merci pour tous tes conseils, j'en prends bonne note. C'est vrai qu'il y a certaines choses que je n'ai pas encore regardé.</p> <p class="MsoNormal"> </p><p class="MsoNormal"> </p><p class="MsoNormal"> </p> <p class="MsoNormal">J'ai réfléchit et comme ma psy part en retraite à la fin de la semaine, je vais lui demander l'adresse d'un(e) confrère et commencer une nouvelle thérapie mais cette fois avec une approche plus globale (parler de mes addictions et les causes probables qui ont pu la faire naître). </p><p class="MsoNormal">Une question : avez-vous parlé de votre addiction à un psy ? Est-ce qu'il vous a bien conseillé ? Est-ce qu'il n'a pas jugé le problème comme étant mineur, dans le sens : « ce n'est pas grave », « ce n'est rien ». Parce que je sais qu'à une époque, les psy n'étaient pas tout à fait au point sur ce type de dépendances, mais peut-être que maintenant cela a changé ? </p><p class="MsoNormal">J'allais oublier : aujourd'hui, 1er jour de sevrage.</p>

re,n'hésite pas à voir plusieurs psy, des groupes de paroles s'il y en a. il faut trouver quelqu'un avec qui tu te sentes en confiance.en ce qui concerne les deuils, je peux te dire que le travail sur la rétention de l'énergie sexuelle augmente les émotions et que cela peut contribuer à les rendre irrépressibles, à faire craquer les barrages et les interdits. il y a sans doute chez toi un bon stock de tristesse et d'autres choses à évacuer. tiens bon dans ton sevrage et attends toi à passer des moments difficiles, mais qui ouvriront sur un mieux être ultérieur. à une époque je me suis retrouvé à vivre des semaines entières à pleurer sans arrêt, car je me suis rendu compte que je n'avais pas fait tous mes deuils. il peut y avoir des deuils d'amitiés aussi, de relations qui se sont terminées douloureusement, mais où les personnes ne sont pas décédées. il faut vider tout ça, comme un vieil abcès. pas marrant mais incontournable...v<p>à+

Re,Merci pour ton message, bon il fait un peu peur mais au moins tu annonces la couleur.Pour ce qui est des psy, je consulterais d'abord un psy puis peut-être que j'irais en voir d'autres, mais j'ai du mal à changer de psy. Les groupes de paroles sont loin de chez moi, j'ai regardé les réunions DASA, elles sont à plus d'1 heure de route et je n'ai pas de voiture ni vraiment trop les moyens d'y aller.Pour le deuil, je pense que tu as raison, je suis tombée dans le deuil pathologique, en tout en ce qui concerne le suicide de ma cousine. Ca va être dur de sortir toutes mes émotions, j'ai eu une période de ma vie où je survivais plus qu'autre chose, je ne ressentais plus vraiment d'émotions, je ne pleurais plus, j'ai mis des années avant de réussir à pleurer à nouveau. Les semaines de Février je les ai aussi passé dans le noir et à pleurer. J'alternais entre journée à pleurer et journée vidéos. Je ne faisais que ça pendant des heures et pour ce qui est de pleurer tous les jours, ça a duré environ 2 mois (depuis fin Janvier à peu près). Ca, c'est quand j'ai appris pour la maladie incurable d'un de mes proches, mon père (c'est là où j'ai beaucoup pleuré). Ce qui fait beaucoup à gérer, plus deux autres deuils et le fait que je sois tombée malade (je ne l'ai pas accepté), tout ça vécu l'année dernière.Bref, comme tu le dis, va falloir crever l'abcès de tout ça.PS : Super ton dernier post, personnellement je suis déjà bien connectée à la Terre, la nature c'est un peu mon moteur. On est tous plus ou moins sensible à elle. Continue tes posts, tu donnes beaucoup d'idées.

et d'ailleurs dans la découverte de soi, il y a aussi et c'est heureux des surprises agréables. ce que j'ai surtout voulu dire c'est qu'il faut être courageux et faire passer le désir de vérité avant le désir de confort émotionnel, car la liberté en dépend, et c'est le bien supérieur qui justifie les efforts déployés pour y parvenir... le processus de méditation est double, d'un côté on monte en vibrations et cet apport de lumière permet en même temps de descendre et de visiter la cave (premiers chakras) pour en expurger les choses mortes, putréfiées, c à d les blocages énergétiques...le sevrage est un outil qui permet de booster le processus de découverte de soi, ce n'est pas un but en soi. en faire un but sans viser plus large et plus haut c'est aller vers l'échec...

<p class="MsoNormal">Je comprends ce que tu veux dire. N'empêche que je comprends beaucoup de choses sur les raisons qui m'ont peut-être poussé à faire cela. Une thérapie m'aidera encore plus je pense. Je me suis rendue compte aujourd'hui ce que je cherchais à combler. Je savais déjà que j'avais des problèmes à certains niveaux mais pas que je compensais par cette addiction. En y réfléchissant, finalement, tout s'explique (ou presque).</p> <p class="MsoNormal">Pour ce qui est de ta dernière phrase, tu veux dire qu'il faut faire autre chose que comprendre pourquoi on en est arrivé là ? Il faut faire quoi d'autres selon toi ?</p><p class="MsoNormal"> </p><p class="MsoNormal">Ah et en cours aujourd'hui, on a vu les addictions, aucun doute à avoir j'en fais partie. Je me le répète sans cesse car je sens que je suis encore en phase de déni, ce qui ne m'aidera pas à avancer. </p>

je veux dire que guérir de la tendance à la compulsion n'est pas suffisant au bonheur. si on s'arrête à ça on est un peu court. il faut continuer à creuser en soi, jusqu'à se trouver soi-même. percer la carapace du faux moi, trouver la vraie source qui donne la joie de vivre intérieure. trouver et vivre enfin un mouvement de création qui part de l'intérieur pour se répandre à l'extérieur, et non l'inverse qui est la maladie de base du dépendant et de l'ignorant spirituel en général, c'est à dire quasiment tout le monde, attendre son bonheur de la situation extérieure, et en conséquence ne jamais la trouver car un tel bonheur implique la peur de le perdre, se construit sur les peurs et les désirs du faux moi, et crée même les conditions de sa chute. car la vie aime à nous emmener sur les chemins de la vraie découverte, et nous retirera nos béquilles une par une, jusqu'à ce que nous comprenions qu'il faut vivre sans et tenir debout tout seul.

<p class="MsoNormal">Se connaître tout simplement en faite. Parfois il nous arrive de penser que l'on se connaît et puis en réalité ce n'est pas le cas. C'est ce que j'ai compris en réalisant mon addiction. Mais peut-être que je connais déjà beaucoup sur moi mais qu'il me manque des données, en tout cas je l'espère. </p> <p class="MsoNormal">Faut que je continue à faire des introspections, voir une psy, lire des témoignages, lire des sites sur le développement personnel et ne pas m'en vouloir, avec tout ça, je devrais bien avancer je pense.</p>

Lou, si t'étais encore dans le déni, tu ne serais pas à zôner dans cet improbable cyber-bistrot plein de fantômes affamés dont certains ont bien compris l'impossibilité d'étancher leur soif, et qui suggèrent d'essayer autre chose.D'ailleurs le Net pullule aussi de gourous du rétablissement et du développement personnel, c'est un créneau déjà fort encombré... je t'en trouve 13 à la dizaine si je n'ai plus les mains prises par la compulsion : <p class="p1">"Nous nous percevons comme des réservoirs vides ne demandant qu'à être comblés, et l'autre devient alors cette source à laquelle nous aimerions nous abreuver. Qu'il s'agisse d'une rencontre avec un maître spirituel ou avec une maîtresse ou un amant, nous devons réaliser que cette manière de rencontrer l'autre comme s'il était source de notre plénitude est une erreur fondamentale.</p> <p class="p1">Je ne dis pas que les relations doivent être évitées mais qu'elles doivent être vues pour ce qu'elles sont : des lieux possibles d'expression de l'amour mais pas des échoppes où l'on viendrait s'achalander."</p> <p class="p2">http://www.istenqs.org/Demande_Amour.htm</p> <p class="p4">

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