Perso, sans voulàir la ramener, je m'en suis sorti célibataire. Et c'est en cours de parcours que j'ai rencontré une femme avec qui je suis aujourd'hui en couple, et même si nous avons essuyé quelques rechutes je considère que j'avais fait une certaine partie du chemin avant de la recontrer, et même que cela m'a été salutaire d'être seul et d'en arriver là avant de la rencontrer...Autrement, Tall&Dark, en effet il y a "ici", et en particulier le nouveau sous-forum "dependance affective" où je t'invite à jeter un oeil, et éventuellement à ouvrir un topic à toi?
Salut Tall&Dark.Attention aux clichés : ce n'est pas parce que l'on est en couple, que les relations sexuelles ne sont pas perverties par la maladie. C'est même souvent le cas pour ce qui me concerne, et je pense qu'il serait plus sain que je m'abstienne car, lorsque j'ai une relation, je sens que je me mets en danger car j'ai réalimenté le mécanisme de la luxure. Des Sexoliques anonymes m'ont appris que la sexualité pouvait être facultative et qu'il était vivement suggéré de s'en abstenir pendant le sevrage. Pour ma part, j'ai du mal à décliner les invitations de mon épouse, même si je commence à savoir lâcher prise avec mes tentations dans mon couple.Des SA célibataires parviennent eux aussi à être sobres dans la durée, ne pratiquent aucun acte sexuel avec eux-même et avec d'autres personnes depuis plusieurs années et vivent heureux. Ceci parce qu'ils parviennent à lacher prise image par image, un jour à la fois avec leurs tentations, et surtout qu'ils s'appuient sur les autres sexoliques pour s'entraider.
D'accord avec vous les gars : la vie en couple, la sexualité, sont des choses facultatives. Mais en ce moment ce sont des choses qui occupent une grande partie de me réflexion, ce qui m'amène à douter et perdre le moral parfois, souvent...Dans mon entourage j'ai beaucoup d'amis en couple, certain qui viennent d'en reformer. C'est une forme d'épanouissement et ça me manque, après 3 ans de célibat.Je suis pas mal occupé en ce moment. Cela tombe bien, j'ai pas le temps pour le porn. Pas de conso depuis mon dernier passage ici et pas de conso aujourd'hui.Courage pour tous !!
C'est "normal" et très bien de réfléchir à cela. Cela occupe une part importante dans nos vies. Je suis heureux de ne plus voir le couple comme une condition sine qua non à ma sérénité, mais un "plus" possible. Je ne serai pas malheureux si je me retrouve seul, je serai juste seul et encore heureux de vivre ma vie (une fois le chagrin passé bien sûr, si cela devait arriver)Je pense important de ne pas charger celle qui est avec moi de la responsabilité de me rendre heureux, de même que je ne peux pas vraiment me charger de la responsabilité de la rendre heureuse. Si on l'est ensemble, c'est juste une cerise sur le gâteau bien sûr. Mais pas le Saint Graäl ou un truc mgique plus fort que la mort.Ce que je veux dire, c'est que tu as l'impression que c'est ce manque-là qui te pose problème. Tu n'es pas le seul, et j'ai eu la même impression, et Orroz même n'est pas très clair dans son livre ou son site sur ce sujet, on peut facilement interpréter certains de ses écrits dans le sens "trouve-toi une copine et tout ira mieux". Mais exactement comme la dep sexuelle n'est qu'un arbre qui cache une forêt, et découle d'un ou des problèmes qui n'ont rien de purement sexuels, cette forme de dépendance affective "besoin d'une relation pour le soulagement qu'elle apportera à mon besoin" est peut-être l'exopression de quelque chose d'un peu différent en fait. Ce qui signifie que le jour où tu trouves la compagne, tu n'as pas résolu le problème, tu l'as occulté comme une MB occulte le problème qui te pousse à le dep sex. Il est important je pense d'aller touiller tout ça aussi profond que possible!De quoi doutes-tu? De toi? Et si une fille arrivait, tes doutes s'envoleraient? A cause de quoi? Sa féminité magnétique les annihilerait? Cela n'est pas logique... Ce ne serait qu'un palliatif. Le bonheur d'êrte en couple existe, mais il ne constitue pas la réponse à tous les maux de la terre, de même que le plaisir de boire un coup peut exister mais l'alcool ne constitue pas un bonheur qui surpasse tous les malheurs.
Bon, j'ai rechuté ce week-end... Je ne peux pas dire ne pas l'avoir vu venir en plus, quel con.Bon, maintenant je sais ce qu'il me reste à faire : arrêter de penser au porno, vivre une première journée sans et accumuler. Egalement me trouver une méthode de relaxation car samedi, le jour de la rechute, j'étais très tendu malgré la bonne semaine écoulée. Peut-être une trop plein de satisfaction qui se transforme en grosse pression ? En tout cas, note pour plus tard : trouver une technique de relaxation/décompression rapide. @Mondom : tu as raison, dans la situation actuelle j'aurais une tendance inconsciente à me "reposer" sur ma copine si j'en avais une. Pas très sain en effet. Il faut que je sois patient, ma psy devrait être de retour d'ici peu et je vais essayer de travailler sur ces points là avec elle lors des prochaines consultations.
Mais, à mon avis l'homme n'est absolument pas fait pour vivre seul.
Des périodes de célibat , oui.....Des années, des décennies non.
Oui, thump, tu as raison sans doute, mais en tous cas moi ce que j'en pense et ce que j'ai compris par exemple de ce qu'on en dit chez les DASA, c'est utile en période de rééducation de se donner toutes les chances de se remettre d'aplomb. Ainsi les
DASA préconisent d'être seul jusqu'à être suffisamment rétabli pour ne pas risquer de faire n'importe quoi, qui causerait du tort à l'autre et à soi-même et son parcours de rétablissement par la même occasion. Je sais que je suis souventun peu radical dans mes prises de position sur ce coup-là comme sur d'autres, je ne pense pas essayer de donner une image de saint ascète totalement monastique, chacun se positionne comme il veut et personne n'a la "bonne parole" qui va répondre pour les autres. Mais cela mérite réflexion je crois, comme toutes les idées préconçues, justes ou fausses, qui vont de soi et dont on arrive souvent pétri....Alors avant de me retrouver en relation, j'ai ressenti la sérénité même seul, et j'espère continuer à vivre avec sérénité et plénitude, en couple, de la même façon.
Quasi un mois d'absence, de multiples rechutes, je tourne en rond bordel...J'ai revu ma psychologue hier, je la revois dans 15 jours.Il faut que je me sorte de là parce que toute ma vie en pâtie : une motivation qui n'est plus là du tout, que ce soit pour le boulot, les amis, l'investissement dans mes hobbies. Je suis mou et négatif... Voilà comment rend la conso de porno à haute dose depuis tant d'années.
Courage pour tous !
Salut Tall and Dark. C'est ça le problème. Ne pas s'isoler; ne pas s'éloigner...Si t'as besoin d'un numéro de téléphone, je suis dispo en PV. Courage à toi.
Merci Bruno, vraiment !
