Dépendance sexuelle

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Même si j'étais au début réticent à l'idée de créer ce post, je pense que c'est un passage nécessaire dans ma route vers un sevrage définitif.J'ai commencé ce sevrage il y a 2 semaines. J'ai tenu 10 jours sans rechuter. Puis 3 rechutes très rapprochées. J'utilise le terme "rechute", mais ce n'était pas tout-à-fait comme avant :-je me suis forcé avant de consommer du porno de me demander pourquoi je le faisais (ce n'était donc plus purement impulsif et mécanique), dans le cadre de mon sevrage-la réponse était que je cherchais à trouver une image idéalisée de l'amour charnel : de l'émotion, une histoire, des beaux corps et de belles images, et plus simplement du sexe bestial-à la dernière rechute, j'ai commencé par des vidéos proches de ce modèles, puis j'ai bifurqué sur des vidéos plus trash, certainement pour arriver plus vite à la jouissance-j'en ai déduit que je ne pourrai pas à long terme remplacer ma consommation de vidéos pornos par celle de vidéos érotiques, et que je souffre peut-être d'une dépendance affective, d'autant plus que :       -je ne suis sorti qu'avec une fille et ne m'étais pas impliqué assez dans cette histoire par manque de confiance en moi, ce qui fait qu'on n'avait jamais fait l'amour (je ne parle pas de "baiser" comme dans ces films, mais bien de l'amour charnel partagé)       -un an après la rupture, j'ai toujours un sentiment d'amertume par rapport à cela (je me dis parfois que si j'avais entrepris sérieusement ce sevrage en étant avec elle, j'aurais eu plus confiance en moi à ses côtés et lui aurais apporté plus de bonheur)       -je suis toujours dans l'indécision lorsqu'en soirée j'ai un bon feeling avec une fille qui me plait physiquement (coucher avec elle serait-il de l'amour charnel partagé, ou simplement une manifestation concrête de ce que je vois déjà sur les sites pornos)Je ne sais pas si je serai aussi détaillé les prochaines fois. Mais là il s'agit en fait d'un premier bilan, avec pas mal de nouvelles questions. Vous êtes-vous posé des questions similaires au cours de votre sevrage?
Je vais te laisser un post un peu similaire à celui que tu a laissé sur mon sujet.Je me vois aussi dans ton message. Le manque de confiance en moi. C'est le problème que je veux résoudre en premier. Il y en a d'autres lié à la dépendance affective mais je vais les prendre les uns après les autres ...

Bonne continuation à toi, tu es sur la bonne voie.

Beaucoup de remous aujourd'hui, trois événements et une interrogation:- j'ai lu de la documentation sur la dépendance affective, et me suis reconnu dans plusieurs points- étant d'humeur maussade au réveillon, mes parents m'ont demandé ce que j'avais, et je leur ai dit tout depuis le début, tout ce que je n'avais pas osé dire pendant 8 ans! Ca a été un grand soulagement, m'a permis de prendre du recul...mais, aussi créé du doute en moi. Ils m'ont dit que c'était un comportement normal et que tout le monde vivait ça (entre autres le porno). Ils ne croient pas en la dépendance affective, et pense que je me torture l'esprit pour rien... Bon bref, beaucoup de soulagement de leur avoir parlé, je me sens mieux depuis et je sais que j'ai une oreille attentive de leur côté. Par contre, je crois que je ne devrai compter que sur moi-même si je veux devenir un autre homme.- "relâché" ce qu'ils m'ont dit, vous devinez ce que j'ai fait entre 2h et 3h... Là aussi j'ai été très frappé, mes consommations devenaient plus bestiales que les 3 dernières fois, comme si je me lachais completement. J'ai décidé de poursuivre l'effort, les témoignages de fin de sevrage me motivent à continuer le mien car il me semble qu'il y a beaucoup à gagner (ne serait-ce qu'une meilleure maîtrise de soi et de son corps).Bonne année à vous!
Depuis avant-hier, il y a eu quelques évolutions, et comme d'habitude j'ai à nouveau rencontrer une impasse, même si au final j'ai le sentiment d'avoir un peu avancé...Hier matin, je m'étais dit : le problème n'est peut-être pas le porno en soi, mais le fait d'en consommer sans l'avoir voulu (je veux dire sans l'avoir décidé auparavant). Alors je me suis donné comme règle qu'à présent j'éteindrai toujours mon ordinateur après l'avoir utilisé, et qu'avant chaque utilisation je me fixerai dans ma tête la liste de choses que je veux y faire (check-in des mails/forums/facebook ; travail ; recherche google ; montage vidéo ; ou bien porno). Je voulais voir si ça changerait qqch de placer la consommation de porno comme une activité normale à condition de l'avoir désiré préalablement.Pendant 2 jours, ça a eu quelques effets. Par exemple à 2 moments (hier matin et cet aprem) je me suis demandé si j'avais envie de consommer du porno ou si je voulais me faire plaisir sans: résultat je me suis branlé sans porno, ce qui signifie que si je décide de ce que je fais le porno ne vient pas nécessairement en priorité lorsque je décide de me branler!!!Par contre cette nuit j'ai fait une erreur. Je regardais un film pas très passionnant. Au milieu j'ai fait pause pour ouvrir une fenetre dans le but d'aller sur un site porno. J'ai éteint la fenetre en me disant que je ne l'avais pas souhaité. Après j'ai éteint le film 15 minutes plus tard. Et là je me suis demandé si je voulais du porno ou pas : et j'ai consommé pendant...3 heures. Au final : un sentiment de culpabilité encore, car je me dis que c'était plus l'ennui que ma volonté qui m'avoir poussé à consommer.La leçon que j'en tire: continuer dans cette voie mais en allant plus loin: en refusant toute activité sur ordi qui n'ait pas été décidée avant de l'allumer, et en éteignant cet ordi dès que je ressens un signe d'ennui par rapport à une activité désirée auparavant.
Merci choco de m'avoir donné ton avis sur mon topic.Je trouve que c'est une grande force de caractère d'avoir parler de ton problème avec tes parents. Pour ma part, je n'en ai jamais parlé à personne, ni du porno, ni des sentiments pour des filles qui ne veulent pas de moi mais qui cherche une simple compagnie agréable. Je consulte un psy depuis quelques années, cela m'apporte beaucoup, me permet d'exprimer ce que je n'avais jamais dit, mais il ne peut pas tout résoudre. Et surtout ,un psy n'impose pas son point de vue, il me fait trouver la solution en moi. Ce que je veux te dire, c'est bien d'en parler à tes parents, mais il faut que ce soit toi qui mène ce combat. Il y a quelques années j'avais essayé de ne pas me masturber pendant 40 jours, j'y étais arrivé mais il m'était arrivé de voir des vidéo porno pendant ce temps là. A la fin des 40 jours qui était mon objectif, j'ai recommencé comme avant. En lisant le site d'orroz, je me suis rendu compte qu'il vaut mieux arrêter de voir définitivement des sites pornos pour laisser place à une vie sexuel normale. Je suis loin d'avoir une vie sexuel normale puisque je suis seul, je suis loin d'avoir réussi mon sevrage, c'est juste une petite remarque qui pourra peut être t'aider. Grandefi
Comment fait-on pour avoir une vie normale quand on n'a pas de partenaire sexuelle? Arrêter la porno OUI, mais la masturbation c'est moins évident, du moins au début, pour un habitué de la consommation de la porno.Il est bien évident que l'arrêt de la consommation de la pornographie permet de mettre nos énergies à des endroits combien plus glorieux. Courage à tous, cela vaut la peine, cela fait 34 jours que je n'ai pas consommé de porno et je m'en porte très bien, dans 340 jours ce sera encore mieux!!! L'important c'est de mettre notre temps dans des activités qui nous permettent d'avancer vers des objectifs et des projets nobles.A+Meteor
bien dit météor !

je te suis cousin !
comment fait-on pour avoir une vie normale, quand on a un ou une partenaire sexuel(le)?la vie normale, ça veut dire quoi? et est-ce que ça implique de se vider les couilles absolument? et avec quelle fréquence "normale"?en effet, arrêter la MB, arrêter le porno, arrêter l'héroïne, l'alcool, le tabac, arrêter tout un tas de trucs qu'on a pris l'habitude de faire ce n'est pas évident. surtout au début. c'est un constat plutôt irréfutable. dans le cas contraire, c'est généralement une preuve qu'on n'était pas si dépendant du comportement ou de la substance en question que ça. moi, j'essaie aujourd'hui d'arrêter de ne pas mettre les accents é,è,à,^,ù dans mes écrits sur internet. ben au début, ce n'est pas évident. j'ai toujours, jusqu'à il y a quelques années, écrit correctement. et puis, quand j'ai commencé à écrire sur internet, des e-mails sur des listes de discussion et autres, les problèmes de compatibilité faisaient que selon le cas, le serveur, le logiciel de messagerie etc, les textes se retrouvaient parfois mal interprétés et pleins de signes cabalistiques qui les rendaient illisibles ou compliqués. alors j'ai pris l'habitude d'oublier volontairement les accents et autres caractères spéciaux, les ç par exemple... sur word, je continuais à les utiliser correctement. j'ai même eu "du mal" au début parce que je devais me relire pour retirer les accents que j'avais utilisés machinalement. aujourd'hui je décide de faire machine arrière et me réhabituer à écrire correctement... j'ai déjà essayé et puis me suis laissé aller. ce n'est pas évident.ce n'est pas une addiction. c'est une habitude. si je me rééduque à écrire les accents, c'est parce que j'en ai envie, je n'en ai pas besoin pour vivre. je suis capable de faire attention ou de me relire s'il le faut, pour un courrier important par exemple. si je décide que c'est une question de respect de la langue Française, de mon éventuel lecteur, ou de moi-même, c'est ma décision et ma démarche. Tiens, ça me fait penser que je ne faisais même pas attention aux majuscules... J'ai un peu de chemin à faire sur ce coup-là. Tant mieux. Ca (pas encore de ç majuscule...) ne me déplait pas de le parcourir, ce chemin.Je digresse, je me fais plaisir en écrivant.  Mais ce que je veux dire c'est que le plaisir sexuel n'est pas une fatalité. On vit difficilement sans amour, amour de soi, amour d'autres, donné, reçu, mais on peut survivre dans la plupart des cas. En revanche, cette question à mon sens ne se pose pas en tant que telle pour ce qui est du plaisir sexuel individuel (j'allais dire "égoïste" mais c'est un peu péjoratif et je ne tiens pas à faire le moralisateur à trente centimes d'euro...), et le fait même de s'occuper l'esprit avec des pensées de l'ordre de "est-ce que je peux vivre sans orgasme?" est à mon sens un moyen inconscient de se retenir de se libérer du comportement compulsif masturbatoire, en justifiant celui-ci par l'axiome "l'homme doit jouir pour mener une vie normale".C'est un peu la porte ouverte à tout et n'importe quoi. Quand on est en couple, alors, l'on serait tenté de définir les règles de la sexualité... Fréquence des rapports, périodicité des changements de position tant qu'on y est... On n'aime pas quelqu'un avec son sexe. On l'aime avec son coeur, c'est une métaphore car le coeur est un organe interne, une sorte de pompe qui fait circuler le sang dans le corps pour apporter l'énergie vitale à tous les organes qui le composent. On l'aime avec son âme, avec sa vie, appelez ça comme vous voudrez... Mais si on ne l'aime pas, inutile de l'injecter de sperme à heures fixes ou modulées. Les kleenex c'est pareil.
après 1 semaine sans porno, nouvelle rechute...J'ai compris que je devais mener ce combat seul, en tous cas pour le moment. Si je ne vois pas de progrès d'ici 2 mois, j'irai voir un psy. Mondom, je n'ai pas compris la fin de ton message. Tu veux dire que pour se masturber il faut aimer? (tu parles du coeur...). De mon côté, j'ai l'impression que c'est un comportement que je ne contrôle pas, compulsif en quelque sorte. Comment transformer cela en quelque chose de comparable à l'amour?
Non, je ne dis pas que se masturber demande de l'amour, je pense que se masturber n'est pas une nécessité et que l'acte d'amour est quelque chose qui se partage. C'est pour faire l'amour qu'il faut aimer. Sinon ça n'a aucun sens, pas plus que de se masturber, qui ne sert que de fausse façon de relâcher la pression... Et de vraie façon de se pourrir la vie, pour ceux qui le pratiquent comme nous tous de façon malsaine et détournée... Par compulsion et non par plaisir simple... Tu ne peux pas le transformer, c'est comme si un ancien héroïnomane espérait se reshooter sans replonger... C'est foutu, voilà tout! A présent, c'est vivre sans qui est la bonne chose à faire, et c'est à ta portée si tu t'en donnes les moyens...

Qu'est-ce qui te fait comprendre qu'il faut t'en sortir tout seul, pourquoi veux-tu attendre des délais avant d'utiliser les outils et moyens que partout ici ceux qui y ont recours se rendent à l'évidence, c'est utile et indispensable, et ceux qui refusent de le croire ne font que retarder leur chemin vers la sortie..? 

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