J’ai arrêté de regarder du porno et maintenant ... |
Dernière mise à jour le 14-05-2015 à 11:46 |
J’ai arrêté de regarder du porno et maintenant je me sens encore plus mal. Est-ce normal ? Article original : http://www.yourbrainonporn.com/i-quit-us...feel-worse (en) Oui, c’est normal de se sentir encore moins bien avant que vous vous sentiez mieux, et que le cerveau retourne à une pleine sensibilité, et se rebranche. Le rétablissement est rarement un processus linéaire. Le sevrage peut être très difficile. Une baisse de la libido et une sensation de « pénis sans vie » ne sont pas inhabituels au début (NDLT : c’est ce que nous appellerons la flatline dans la suite de cet article, terme qui correspond en anglais à la ligne indiquant que le cœur ne bat plus sur les appareils médicaux). Voir HELP !!! J’ai arrêté le porno, mais ma puissance sexuelle et ma libido diminuent. « Aujourd’hui marque mon 7ème jour sans pornographie, et mon cinquième jour sans masturbation ou orgasme. Mais je ne me suis jamais senti aussi mal avant ça. Je n’ai aucune libido, pas de gaule matinale, aucune envie de faire quoi que ce soit. C’est pire qu’avant. Je commence à avoir peur. Est-ce normal ? » D’autre part, certains hommes se sentent mieux pendant environ une semaine, mais peuvent se sentir moins bien plus tard dans le sevrage. Certains hommes sont sévèrement dépendants pendant que d’autres peuvent tenter un sevrage pour d’autres raisons que l’addiction à la pornographie. Eliminer la masturbation est un autre facteur dans l’expérience des bénéfices immédiats. Une flatline peut toujours tirer en arrière. « (Jours 5 et 6) : Je dirais que ce sont les jours les plus durs jusqu’ici. Quelques pulsions faibles ou moyennes. La partie la plus dure n’était pas vraiment la forte envie de chercher de nouveaux pornos, mais la sensation que quelque chose de vraiment satisfaisant manquait, a sentiment de tristesse et l’impression que je me privais d’une expérience vraiment agréable. En plus, mon humeur et mon discours semblaient quelque peu déséquilibrés (je ne dirais pas détraqués, mais instables). » Cet homme a fait une vidéo sur la baisse d’énergie au début du sevrage : https://www.youtube.com/watch?t=30&v=hZ5-OmLwiKs Le rétablissement N’EST PAS linéaire. Ce parcours a été extrêmement tumultueux. Je me sentais sensationnel la première semaine. Les 2-3 semaines suivantes furent une terrible flatline (pas de libido, symptôme du « pénis mort »). Je me suis senti aussi mal que je l’étais pendant des années. Déprimé, sans vie, anxieux, irritable, fatigué, etc. Ça ressemblait littéralement à une redescente de cocaïne ou d’adderall (psychostimulant) ; certainement comme toutes les dopamines. La clef est de ne pas rester en détresse ou désillusion à cause de ces flatlines. " Ma dernière flatline arriva autour du 70e jour alors que je pensais en être sorti. Eh bien non. La bonne nouvelle, c’est qu’après chacune de ces flatlines, j’atteignais un nouveau niveau dans ma progression. Je devins plus fort à chaque fois. Prenez juste les sautes d’humeur comme un signe qu’un réel changement est en train de prendre place dans votre cerveau. Les symptômes des émotions et du sevrage étaient de partout. Samedi (le 6ème jour) je me suis retrouvé dans la pire des anxiétés, encore une fois. J’avais un nouveau rencard avec une fille ce soir là, donc j’étais persuadé que ça avait un rapport. Mais, mec, je me sentais si mal ! Alors, à un moment, dans la journée, j’ai commencé à me masturber un peu à la maison… et putain, je pouvais sincèrement sentir la dopamine monter dans mon corps. Je voulais juste tester encore un peu pour voir comment les choses allaient se passer, mais waw j’ai été tellement excité rapidement. Je me sentais comme un junkie sous héroïne qui se fait enfin son fix. Mon corps tout entier se sentait mieux ; plus de sensation de froid ; mes maux de gorge étaient partis ; je pouvais parfaitement respirer par le nez ; j’étais joyeux, plein d’énergie ; et mon intolérable anxiété était complètement partie ! Complètement fou… Je savais que j’avais un rendez-vous ce soir-là, donc je ne voulais pas jouir et supporter des sentiments et envies plus mauvais après. Heureusement j’ai reçu à ce moment là un message d’elle qui a diverti mon attention et j’ai été capable d’arrêter… Le rendez-vous s’est bien passé. " " Les 7e et 8e jours, j’ai enfin commencé à me sentir un peu plus équilibré. Ma voix était maintenant plus profonde et plus solide aussi, si ça a un sens. Je peux juste dire quelque chose sans trop d’efforts maintenant. A l’époque pornographique ma voix était superficielle et incertaine. Quelques fois quand je devais dire quelque chose rapidement ma voix était trop faible, ou bien elle semblait muer, comme à la puberté (j’ai 31 ans, lol.) Parler me demandait tellement d’efforts et je devais toujours contrôler le son de ma voix, ce qui indubitablement ajoutait à mon anxiété sociale… J’ai le sentiment que l’abstinence de porno et de masturbation valait le coup ne serait-ce que pour les progrès de ma voix jusqu’ici ! Je me suis encore un peu masturbé le 8ème jour, comme une habitude instinctive ou quelque chose comme ça. J’ai définitivement regagné en sensibilité car j’ai rapidement eu la plus grosse érection de ma vie… sans porno ni même scénarios. Encore une fois, ce fut dur d’arrêter, mais j’ai pris une douche froide et détourné mon attention. J’ai compris que me concentrer sur un autre but ou d’autres activités aide énormément. Un peu comme si je changeais de vitesse dans mon cerveau pour me tenir absorbé par une autre tâche ou activité. " "Mon premier pas fut de reconnaître que les symptômes de mon sevrage étaient dû à mon addiction et ne venaient pas de mon corps et de mon esprit me disant que la PMO (utiliser du Porno pour se Masturber jusqu’à l’Orgasme) était bonne pour la santé. Avant de découvrir le fonctionnement scientifique de la dépendance au porno, je voulais essayer d’arrêter ; je me sentais terriblement mal et présumais alors que le porno était sain pour moi parce que je me sentais si mal quand je l’avais arrêté. Réaliser cela était énorme pour moi. " " J’en suis à mon 42e jour. La plus longue période sans orgasme, et la deuxième plus longue sans MO (masturbation et orgasme) ou PMO (porno, masturbation et orgasme). Je vais obtenir mon record en PMO dans quelques jours. Mais voila ce qu’il se passe : je ne peux me sentir bien sur aucun point. Je suis plus mal socialement que je ne l’ai jamais été. JE ne veux pas me sociabiliser. Quand je dois apparaître en société, je me sens comme un parfait idiot. C’est embarrassant. C’est horrible d’essayer de mener une vie normale quand vous passez par un sevrage. Je me demande qu’est-ce que les gens doivent penser de mon comportement merdique, maussade et soucieux ces dernières semaines. Je n’agis pas naturellement et je ne suis juste pas drôle en ce moment. Mon humeur change à la vue d’un mouvement de chapeau – en général un sentiment de rage, une émotion qui n’a jamais été un problème pour moi avant. J’ai des problèmes pour m’endormir. Je me réveille beaucoup trop tôt, agité, incapable de tenir en place. Je me sens comme si ma tête est dans un nuage sombre, vraiment sombre. Je ne peux pas me concentrer. Je suis confus. Je ne peux pas suivre un livre facilement. Quand je rentre chez moi, et que je m’étends, épuisé, j’ai l’impression qu’une main gigantesque fait pression sur moi, et m’empêche physiquement de continuer. Oh, et mon pénis a été déclaré mort il y a déjà plusieurs semaines. C’est le dernier de mes problèmes… Croyez-moi, j’ai ressenti les hauts également. Les premières semaines de ma première tentative il y a six mois, j’étais dans un état constant d’euphorie. Plus heureux que je ne l’avais jamais été, plus sociable, plus confiant, etc. Et pendant ces semaines, j’ai charmée quelques filles et rencontré ma copine actuelle. Mais aujourd’hui… eh bien, je me sens comme de la merde. " " J’espère que d’autres personnes qui ont ces merdiques symptômes prolongés de sevrage retirent un peu de réconfort en lisant ceci. Je pense qu’il n’y a pas assez de posts au sujet des terribles symptômes de sevrage que certains vivent." "Je suis plus productif et je me sens plus concentré, mais la gaule matinale était partie. J’avais lu au sujet de la flatline, mais ça me semblait un peu hors de la réalité. Mon pénis est un peu au-dessus de la moyenne et a toujours été plutôt flasque. Mais il a rétréci pendant ces trois derniers jours. BEAUCOUP. Il est devenu petit et étroit et a tourné vers une couleur plus foncée and ce qui était rose est devenu pourpre. Il semble mort et j’ai l’impression que si je n’essaie pas la PMO, il pourrait mourir et tomber. Le changement de couleur me dégoute et ça me tracasse beaucoup. " " Où est la confiance dont tout le monde parle ? Je me sens comme un asexué déprimé. Je n’ai aucun désir pour le porno ou quoi que ce soit de sexuel et je ressens vraiment des sentiments tristes au sujet de mon ex que je n’ai jamais senti si mauvais, même lorsque nous avons rompu. J’ai aussi beaucoup progressé sur le levage de poids et récemment j’étais incapable de terminer mes troisièmes ensembles sur n’importe quel exercice. Est-ce que quelqu’un d’autre a vécu le changement extrême dans l’apparence et se sentir aussi bas ? ou la diminution de sa force ? Si tout vient de la baisse de la flatline, quelle est la plus longue période que vous ayez personnellement observée ? ça sent la merde…" Vous voyez, votre cerveau a oublié comment passer les bons niveaux (ou répondre correctement) à la clef neurochimique qui vous rend gai et enthousiaste pour le sexe. Lorsqu’ils sont absents, vous vous sentez malheureux. Les symptômes du sevrage peuvent varier à cause de ces substances neurochimiques. Normalement, la neurochimie dans votre cerveau joue une symphonie comme un orchestre bien rodé. Pendant le sevrage, chaque musicien joue sa propre mélodie. L’entrainement, la méditation et la resocialisation vont aider le cerveau à s’équilibrer naturellement. Jetez un œil sur les outils et techniques qui ont été utiles. Essayez aussi les avis et observations sur le redémarrage et les conseils de rétablissement concernant l’addiction à la pornographie d’Oncle Bob. Si vous attendez en toute confiance, votre cerveau réalisera que vous n’allez pas le « soigner » avec de la pornographie (ce qui produit un gros apport de ces substances neurochimiques manquantes – mais cela rend votre cerveau moins sensible au fil du temps). Finalement, votre cerveau commencera à produire (ou deviendra plus sensible aux) clefs neurochimiques. Alors vous allez réellement commencer à guérir, au lieu de simplement vous auto-médicamenter. Soyez patient. Selon votre âge, cerveau, et le temps que vous avec passé avec la pornographie, cela peut prendre des semaines pour revenir à la « normale ». Sur cette page, vous trouverez les graphiques d’un homme concernant son rétablissement. Il y a aussi les définitions de différents types de symptômes du sevrage qui ont été rapporté durant le rétablissement d’une utilisation intense de pornographie. Ils peuvent être très proches des sevrages de drogues, comme il est expliqué sur cette page. Jetez également un œil à « Est-ce que mon dysfonctionnement érectile (ED) est dû à ma consommation de pornographie ? ». Voici une autre observation intéressante concernant les pulsions qui changent avec le temps : " Quand j’ai arrêté l’orgasme (je n’avais jamais été dans une relation) mon régime et mes exercices quotidiens sont partis en vrille. J’ai développé une addiction à la nourriture, au gras, au sucre, et à internet (la pornographie en moins). J’étais donc en « meilleure forme » quand je me masturbais beaucoup. Un ou deux ans plus tard, et probablement dix éjaculations (issus de la masturbation) plus tard, je suis dans ma plus longue période de « rétention de sperme » jusqu’à maintenant (un mois et quelques). J’ai remarqué que je suis moins vulnérable aux stimuli externes que lorsque j’ai abandonné le porno. " Voici la réponse à un homme qui demandait pourquoi il urinait plus fréquemment depuis qu’il avait arrêté le porno (arrêt récent) : " Au début, votre sensibilité a augmenté. Mais avec votre rétablissement, vous remarquerez que vous aurez besoin d’uriner moins souvent. Je peux parler uniquement de mon expérience personnelle. Ce schéma est également applicable aux pensées sexuelles. Au début, vous en aviez besoin et ces images dans votre esprit vous « poursuivaient ». Mais si vous passez environ un mois en sevrage, vous remarquerez qu’elles n’exercent plus la même emprise sur votre esprit (en tout cas la plupart du temps). On pourrait comparer ça avec une nécessité de manger avec modération : au début, vous solliciterez de la nourriture encore et encore. Mais après une certaines période, disons quelques semaines, vous réaliserez que vous n’avez pas besoin de vous empiffrer. " Contributeur/trice/s :
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