Je fréquente régulièrement le forum et cela m'aide de voir que ma névrose est partagée, et bien que votre aide soit précieuse et les conseils pour affronter le sevrage nombreux j'ai ressenti un manque de réponse, une questionnement plus profond et une vision plus large du pb dont la sexualité déviante ne constituerait qu'une partie (peut être la plus visible).

J'ai découvert ce site : http://tropgentiltropcon.free.fr

Il met en exergue les origines du "syndrome du chic type". Je ne pensais pas pouvoir me reconnaître dans cette maxime "trop gentil trop con" mais en analysant les nombreux exemples du site, je dois reconnaitre que c'est bel et bien le cas, je ne vis pas mes réels désirs, je cherche à plaire à tout le monde et est frustré dès que l'on ne me rend pas ce que je donne, et je trouve un soulagement instantané dans le sexe. Un des maîtres mots, lacher prise sur ce qui n'est pas en notre contrôle...

Bref, de la bonne grosse introspection.

Allez y jeter un coup d'oeil!

non seulement t'es trop gentil et trop con, mais en plus tu es tragiquement sous-informé : :lol:
tape donc tropgentiltropcon dans le moteur de recherche interne du forum (en haut de cette page, à gauche de la loupe) et tu verras que cette info a déjà été traitée et retraitée ...

Pour aller dans le sens de John, la lecture du forum comme celui d'Orroz permet aussi de trouver en divers endroits des témoignages et des expériences sur cette idée de détachement, ou encore sur les programmes en 12 étapes.

Autant pour moi. Prenons pour ça une piqure de rappel? Le sujet a été évoqué sans faire l'objet d'un post dédié me semble t il alors que les questionnements sur la façon pragmatique de procéder au sevrage abondent. Et il me semble au (dés)espoir que manifestent la majeure partie des nouveaux forumeurs qu'ils s'intéressent plus à un moyen rapide du "comment" se sevrer que du "pourquoi" j'en suis arrivé là. Ne trouves tu pas utile John Warsen cette intention d'ordonner les étapes de la guérison?

Si, bien sûr, elle est légitime; je suis un peu feignant sur le plan théorique, je pense qu'Orroz a tout dit, et j'applique dans le désordre, au fur et à mesure que ça se décante; il y a deux ans 1/2 que je me soumets à ses suggestions, mais il n'y a que quelques mois par exemple que j'ai abordé l'aspect Tao, qui se révèle essentiel pour moi.
Sur le forum, j'essaye de jouer le pompier de service, et je devrais plus souvent suggérer d'aller chercher les sources chez Orroz (dit le grand Schtroumpf), de se trouver un bon psy, de câliner sa copine quand on en a, de lâcher son ordi,... je sais plus qui disait qu'il faut appliquer au moins 50% des suggestions du big boss, il avait pas tort.

Un extrait de Winnicott pour tout les bons gars de ce site... Je m'y suis tellement reconnu:

"Les racines de l'agressivité" article publié en 1964
tiré de "Agressivité, culpabilité et réparation" Payot p.30

"J'opposerai d'abord l'enfant téméraire et l'enfant craintif. L'un exprime ouvertement son agressivité et son hostilité et y trouve un soulagement. L'autre pense que l'agressivité n'est pas en lui; il croit qu'elle est ailleurs, il a peur et craint qu'elle ne vienne du monde extérieur. Le premier a de la chance car il découvre que l'hostilité exprimée n'est ni illimité, ni inépuisable alors que le second, ne trouvant jamais de solution satisfaisante, s'attend perpétuellement à avoir des ennuis, ce qui en effet lui arrive quelquefois.

Certains enfants ont la tendance à voir dans l'agressivité d'autrui leurs propres pulsions agressivies qu'ils ont contrôlés ou refoulées. Cependant, comme la persécution qui vient de l'extérieur risque de s'épuiser, ils le remplacent alors par le délire, indice d'une évolution pathologique. À tout instant, ils s'attendent à être persécutés et, s'ils sont agressifs, c'est sans doute afin de se défendre contre une attaque imaginaire. Les enfant dont je parle sont malades mais on observe ce processus chez presque tous les enfants, à un moment ou l'autre de leur développement.

Je comparerai ensuite l'enfant qui exprime facilement son agressivité et celui qui la garde "à l'intérieur". Ce dernier est tendu, excessivement maitre de lui et sérieux. Il en résulte une certaine inhibition de toutes ses pulsions et, par conéquent, de sa créativité, puique la créativité est associée à l'insouciance et à la spontanéité de la petite enfance et de l'enfance.

Une maîtrise de soi excessive peut avoir des conséquences fâcheuses. Un enfant gentil, incapable de faire du mal à une mouche, a parfois des accès d'agressivité (crise de nerfs ou actes de méchanceté par exemple), lesquels prennent tout le monde au dépourvu, et en premier lieu l'enfant, qui d'ailleur n'en gardera sans doute aucun souvenir (...)"


Qu'elle soulagement fût pour moi la masturbation compulsive... c'était ma soupape!! Et voilà le lien créer entre agressivité et masturbation.

Matthemax