Bonsoir,

Je suis un dépendant affectif et anorexique désireux de partager ses expériences en vue d'un rétablissement.

Bonne soirée et journée à venir.

Colo.

Bonjour colo
soit la bienvenue pour partager tes expériences, toutes les bonnes idées sont la bienvenue, pour combatre la dépendance.
Tu te définis comme dépendant affectif. Tu as aussi installé le compteur de sevrage, ta dépendance affective alors a entrainé une dépendance sexuelle, c'est ça ?
Comment cela se caractèrise-t-il ? Comment te vois tu dans ce problème au regard aussi de ton anorexie. 
Dis-nous en plus sur toi si tu le veux bien, c'est sûr que tout cela est lié et pour toi, au lieu de la boulimie, c'est l'anorexie.
N'hésite pas à faire une présentation plus complète, et nous décrire aussi tes souffrances, tes luttes, tes victoires, tout quoi...
Á+

Salut Colo,

Bonjour tout le monde,

Je viens vers vous avec l'intention d'agir dans l'échange face à ma dépendance au porno, ainsi que pour comprendre comment je pourrais construire mes relations aux autres, autrement , car pour le moment je n'ai pas trouvé mieux que de me réfugier dans l'anorexie en cas de nécessité.

Cela à influencé bien entendu mes choix inconscients jusqu'ici, et puis quant à ceux que j'aurais pu faire pour construire ma vie différemment, je me remets donc au destin, au plus haut, pour peut-être me donner un jour l'espoir de concrétiser un projet de vie de couple harmonieux.

Dans tout les cas c'est déjà une petite victoire sur moi, que de reconnaitre que je suis dépendant, et de me lancer dans ce forum avec le but de poursuivre ma première démarche que j’effectue en vue de vivre toute les étapes d'un rétablissement, et qui me font penser aux douze travaux d'Hercule.

Au plaisir de vous lire et de partager avec vous une tranche de vie.
Colo

Bonjour à toi,


La prise de conscience c'est pour moi l'étape la plus importante.


La dépendance sexuelle au porno est dans mon cas une maladie opportuniste à un mal plus profond.


Ca ne nous conforte pas de ne pas avoir une relation sentimentale et une sexualité harmonieuse, ça nous l'interdit en nous enfonçant encore plus.


Tout comme moi, tu souhaites aussi vivre une histoire avec quelqu'un. Je te recommanderais de ne pas attendre d'être guéri. Car en toute sincérité, comme un alcoolique, ça sera toujours en nous.


C'est en s'efforçant de vouloir vivre normalement qu'on finira par étouffer et asphixier ce poison psychique et chimique.


Bonne soirée et bonne continuation.

Bonsoir Petit Dragon,
C’est en m’acceptant comme étant un grand consommateur de porno quand j’ai pris conscience du temps que j’ai consacré depuis mon enfance à consulter tout d’abord les magazines de mon père laissé à portée de main, puis ensuite par le biais du net dès mon premier pc.

D’ailleurs il a fallut que j’atteigne ce seuil de saturation de fréquences et de visionnements de vidéo porno pour constater que j’avais vraiment une démarche à faire. Pourtant cela fait quatre ans que j’en visionne sans m’interrompre à l’exception des onze jours où je suis même devenu presque abstinent par la force des choses.

Je me découvre et ne maîtrise pas ce que sera ma suite mais je me rends compte que cela calme bien ma libido effrénée fusse-t-elle par le biais du petit écran.

Merci pour ton précieux conseil quant à ne pas attendre d’être rétabli pour m’ouvrir à l’histoire envisageable avec la personne désirée. D’ailleurs je crois que toutes ces années à me fuir et fuir les autres du mieux que je peux, je me sens là assez préservé pour aller de l’avant dans cette nouvelle peau.

Bien sûr, ce n’est que l’avenir qui nous donnera raison si notre attitude constructive suscitera l’envie de partager une histoire intime avec cet être qui nous aimera sans conditions, et donc tel que nous sommes.

Bonne soirée à toi et à bientôt
Colo

Bonsoir Colo,

Bonsoir Charlot,

Tu as touché le point sensible qui m'amène vers l'estime que je peux avoir de moi.
Quand je viens à manquer de confiance et que je saute à pieds joints dans la mendicité de la reconnaissance pour me sentir être.

Je remarque que d’être sobre me demande un effort au quotidien et que l’absence de mes comportements limites depuis mon début de sevrage me rend plus vulnérable quant à mon sentiment de solitude, à mes besoins et à un nouveau projet de vie.

Fort heureusement je tiens le défi de ce sevrage, et m’accroche quant au but qui me semble plus abstrait dans le temps, et qui m’apprend à vivre avec un esprit moins occupé par l’inutile.

Au plaisir de te lire,

Colo

La vulnérabilité dont tu parles n'est que passagère. Tu sera plus fort après un certain temps. Juste tiens bon.

Je te remercie Burrhus pour ces mots qui arrivent à point.
Tous unis pour la même cause,
Colo