<!--[if gte mso 9]> Cela aurait pu être une histoire amoureuse banale comme il en existe tant mais voilà le Monsieur en question est addicte au porno, addicte aux sites de rencontres, addicte au sexe...

On s'est rencontré en 2008, avons entretenu une relation sentimentale sur un courant de philosophie "libertine" de façon à respecter la liberté de chacun. Il se déclarait à l'époque victime d'un mariage où son ex femme avait développé une phobie du sexe et excusait ainsi son besoin de partenaires diverses. Une relation qui s'est vite montrée décevante car Monsieur ne respectait pas les règles établies du jeu bien sûr. Je ne suis pas moi même addicte au sexe, j'apprécie tout simplement le "faire l'amour" avec mon partenaire dans le partage, la complicité et la tendresse que cela implique. J'ai fini par le quitter en 2011 car il n'y avait plus de communication possible (il vivait dans la bulle hermétique et figée de ses besoins) et de plus il me renvoyait à une image très négative de moi même de celle qui ne le satisfaisait pas à tous les niveaux.

Nous sommes restés amis proches mais mes sentiments pour lui ne se sont pas effacés. J'ai eu fait quelques rencontres mais lorsque j'avançais vers ces autres je me rendais à l'évidence que j'étais toujours amoureuse de lui. J'ai sombré de mon côté dans une introspection douloureuse mais salutaire.

Nous avons continué nos longues conversations comme le veut l'amitié et au fil du temps j'ai fini par lui avouer que j'étais inquiète au vu de ses addictions qui l'isolaient chaque jour d'avantage de la vraie vie. Il a fait de nombreux efforts pour que nous restions amis, a écouté ce que je lui disais au sujet de ces rencontres puisqu'il est accro aux sites de rencontres populaires du moment. Accro aux sites de rencontres et aux sites pornos sur lesquels il passe ses journées complètes sans autre vie sociale, sans pouvoir se projeter sur autre chose. Il sait me dire que sa seule démarche est de séduire pour obtenir du sexe facile sans conscience du mal qu'il peut faire hélas en se comportant comme un prédateur qui abuse de la confiance de l'autre. Il détourne les propos de ces femmes rencontrées en les traduisant à son avantage… Et « plus si affinités » signifie du sexe sans sentiment à ses yeux ! Les belles aventures qu'il propose ont la même dénomination pour lui ! Il sait me dire que la masturbation masculine est normale. Normale durant des heures et ce pratiquement tous les jours devant des photos ou des films pornos ? Non je ne le crois pas !

Il y a moins d'une semaine, il m'a dit qu'il m'aimait, que je comptais pour lui et nous avons repris un simulacre de relation. A la question que j'ai osé poser sur sa conception de la dite relation j'ai eu la démonstration d'un homme totalement paralysé, dans l'incapacité de dire quoi que ce soit. Il me semble avoir été honnête avec lui en lui parlant de mes attentes on ne peut plus normales et basiques… Je ne suis pas en quête d'un sex-friend pour ma part. Il m'a juste proposé de se désinscrire des sites de rencontres puisque c'est cela qui semblait être la source de conflits entre nous mais n'en a rien fait. Il continue de se mentir à lui-même et à moi en l'occurrence ! A présent il fait passer ses chats sur les sites de rencontres pour un simple passe temps dans le but que je ne m'inquiète pas des répercussions possibles. Il continue son petit train train comme si de rien n'était, comme si tout était normal. Il semble cependant se limiter un peu croyant sûrement que je le flique à distance. Se pose t'il seulement la question de savoir quelle image il me renvoie de ma personne ? Non bien évidemment il ne se sent pas concerné et encore moins coupable, ne comprend pas ou ne veut pas comprendre c'est à voir.

 Hier soir, une goutte d'eau a fait déborder mon vase ! Au cours du repas, il m'annonce un rendez-vous pour le lendemain avec un de ses contacts qu'il entretient depuis le mois de juillet. Il semblait attendre mon assentiment à ce sujet. Je n'ai rien dit me contentant de le laisser face à son propre choix. Il connait mes attentes et mes limites. J'ai pris simplement du recul en rentrant chez moi pour me dégager de cette nouvelle déception qui m'atteint douloureusement une énième fois. Ce matin, il me disait qu'il avait annulé ce rendez-vous car je semblais faire la gueule… C'est donc de ma faute s'il s'est senti obligé d'annuler ! Je n'ai pu que lui répondre que c'était son choix, ses orientations et qu'il se cache ou non pour se donner à ses rencontres à visée sexuelle il s'agissait de sa dérive et non de la mienne.

 S'il m'avait dit son besoin de s'en sortir, je l'aurais aidé. Là, il reconnait à demi-mot une forme d'addiction mais il n'y voit pas l'anormalité. Je ne suis pas sa mère, pas sa psy et encore moins sa bonne conscience qui doit le rappeler à l'ordre… J'étais son amie et si j'en parle au passé à présent c'est que j'abandonne, il ne mérite plus aucun intérêt de ma part.

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Salut,Je voudrais bien t'aider mais je ne connais pas très bien se problème alors je t'envoies tout mon soutient.J'ai quand meme bien peur que tu ne puisses pas l'aider s'il ne le veut pas et que tu doives t'aider toi même en priorité. Face à une certaines difficulté à trouver l'amour carcteristique de l'epoque, on a tendance à remettre en question excessivement son passé or c'est bien de s'y replonger pour essayer d'aprendre de ses erreur et comprendre ses tords mais une experience ayant engendrée de la souffrance et qui n'a pas évoluer depuis ne présage rien de bon à mon avis. J'ai peut être dit des trucs pas intéressants, c'est toujours dur de commenter des situations qu'on ne connait pas mais j'espère avoir aidé.

 Bon courrage.

Toute aide est précieuse... Toute écoute est bonne...Je suis fatiguée... Si fatiguée de dire les choses telles que je les vois et ressens au bon interlocuteur alors que celui-ci se bloque au sens propre du terme à chaque fois. C'est un peu le jeu du chat et de la souris, lorsque je prends enfin la bonne décision, celle de m'enfuir de cette relation toxique à bien des égards, il me rattrape sous prétexte de nos bons sentiments. Je suis lassée de ces déceptions répétitives. Il devient à la limite de l'agressif lorsque je lui parle de ses actes tels que je les vois avec ma vision extérieure d'amie. Il n'admet pas ses jeux, n'y voit rien de mal mais me dit cependant que maintenant il fait attention à ne pas trop baratiner ses conquêtes du net. Il fait attention en effet à ne pas trop les offusquer tant qu'il ne les a pas consommées mais la suite est bien moins séduisante. Elles ne sont que des objets prêts à satisfaire ses besoins de sexe. Il ne s'intéresse pas à elles comme on peut s'intéresser à des personnes humaines, seul le fait qu'elles se donnent à lui, lui procure satisfaction. J'ai honte de ses agissements, de ses duperies. Je me fais honte lorsque je fais semblant de croire à ses discours rassurants seulement je ne suis pas dupe et n'arrive pas à me taire bien longtemps.

Tu es vraiment dans une démarche de d^épendance...quels sont tes sentiments avant ses aveux, ses coucou et ses beaux discours...pendant et après...Idem avant pendant et après ses rechutes...ses passages à l'acte (sa drogue)...Quand il est tout croche...angoissé, nerveux, agressif...tu te sens comment?Comme nous, tu dois identifier tes sentiments et les gerrer...les maîtriser...Tu te laisse enfouir par ses problèmes...tu fuis, mais laisse des petites pétales de rose tomber de ton sac...donc lui apres du sex...il reviens à sa romance...sa maman...et toi tu rêve de lui comme un fils...ou un amant...quand il est un drogué...Salutation...bonne chance controle ton angoisse...corvus

Oui on dirait bien un syndrome de dépendance.Le problème c'est que tu sais quelle est la chose à faire mais que quand tu t'éloignes, il y a un manque, une sensation de vide et la tu commences à cogiter, chercher des raisons de le revoir, le pardonner, tu te trouves un objectif de soins vis à vis de lui mais tout cela n'est que prétexte pour justifier ton retour à ta drôgue.Ce qu'il faut c'est que tu te forces à comprendre qu'il t'est toxique. que tu te focalises sur autre chose que le manque.Une bonne chose, je crois, serait d'entamer une activité suivie, un sport ou autre chose, si possible quelque chose de nouveau, qui t'apporterait satisfaction et te donnerais envie de t'améliorer et de t'investir, ce qui te ferait moins de temps pour ruminer le passé.Il faut dire non à cette cognition compulsive qui fais que ton cerveau te joue des tours et te fait voir les choses sous un angle qui satisfait ton besoin de combler ce vide.En fait des que tu penses à lui et au passé, c'est ton cerveau qui met en scene un processus de propagande pour satisfaire ta pulsion de dépendance.Il y a des méthodes de relaxations qui marchent pas mal contre ce genre de choses (je peux développer sur une ou 2 mais je n'en suis pas maitre).

Ensuite, il serait bon de trouver un(e) ami(e) avec qui parler de ton problème. Surtout pas de parler de ton "mec" car dans ce cas, l'ami qui ce fera la voix de la raison deviendra pour ton cerveau le socle négatif sur lequel il pourra argumenter et te convaincre de revenir en arrière. En gros plus ton amie dirrait que ton ex est un con, plus tu le trouverais pas si mal, le problème qui t'intéresse, ce n'est pas lui, c'est toi.

 Enfin, n'hésite pas à venir ici partager tes réflexions, je crois que ça peut être positif.

Chère Inconnue, Oui, je crois bien que vous aviez à faire à un intoxiqué... et que vous deviez en subir de lourdes conséquences, en terme d'estime de soi notamment. Etant moi-même dans une démarche de guérison de cette maladie, j'image assez facilement ce qu'il a pu vous faire endurer.Aucun doute, vous ne pouviez pas espérer continuer à vivre avec une personne qui ne cherche même pas à s'en sortir sans subir de blessures irréversibles. Même vouloir l'aider contre sa volonté demeure risqué, et somme toute tout à fait discutable. Et cela s'est terminé plus ou moins par une seconde rupture, inévitable selon moi.Je vous conseille de vous éloigner de lui pour vous protéger, vous avez fait ce qu'il fallait pour qu'il ouvre les yeux, maintenant cela ne dépend plus de vous.

Je vous souhaite aussi de rencontrer quelqu'un de sain pour revivre une histoire d'amour, positive cette fois. Il serait bien que d'autres co-dépendants vous livrent leur vécu pour avoir d'autres points de vue que les nôtres... en espérant toutefois avoir été utile par mes propos. Bon courage.Jesse

  

Merci à tous pour votre écoute...

 Je suis en effet quelque peu dépendante affective mais je me soigne. J'ai tout à fait conscience de nos tentatives de manipulation respectives et que cela ne peut conduire qu'à des échecs retentissants.

Mes sentiments par rapport à lui ? Je ne suis pas dupe de ses jeux, cela le met en rogne et plus il est en rogne plus je sais que j'ai touché ses mensonges, ses travers, ses incapacités. Je nous trouve pathétiques à bien des niveaux sachant que rien n'est possible pour une relation saine. Ses discours sont confondants tant il peut dire tout puis son contraire.

Nous avons entretenu hier soir une dernière conversation. Je suis restée sur ma ligne de conduite en ne me montrant pas touchée par ses propos, ses déclarations... Même conserver son amitié m'importe peu à présent et ce même si cela semble le désappointer.

Je renoue depuis quelques jours avec des personnes que j'avais écartées ayant décidé d'aller vers la vie et de cesser de me morfondre sur ce qui aurait pu être mais n'a pas été... C'est toujours difficile du fait d'un sentiment omniprésent de culpabilité de laisser choir quelqu'un qui a compté pour vous mais je n'ai pas d'autres choix. Aussi terrible que cela puisse paraître, j'ai décidé de ne plus souffrir de cet autre. C'est un cheminement qu'il m'est affreux de révéler mais il est salutaire. A dire vrai cela fait plus d'un an que je tente de me sortir de cet imbroglio qui me confond mais c'était une dernière rechute, juste une rechute.

Salut, inconnue.

Quoi de neuf? Tout ce passe bien?En ce qui me concerne, j'en suis à 7 jours, pas facile depuis 2 jours. Cependant hormis quelques moments de crises intence, ma libido semble un peu à plat.D'habitude quand j'arrete, c'est le retour des érections matinales et des rèves érotiques (avec beaucoup de tendresse). Et j'apprécie pas cette absence. Limite je me force à prendre 3 secondes au réveil pour fantasmer puis une fois que je vois que ça part je m'arrête avant que ça ne s'embale. Bon c'est peut être la saison ou aussi le fait que j'ai des nuits coupées à la hache en ce moment. A priori il y a pas de soucis, c'est juste que je prends ces retours de libido saine et naturelle comme un message d'espoir et une façon de me connaître en dépit de l'épreuve qu'ils représentent et donc ils me manquent. ++

Bonjour Epuikoi-Enkor,C'est toujours très difficile pour moi de tourner le dos à quelqu'un donc je me bats contre moi-même plus qu'autre chose pour ne pas défaillir, ne pas rechuter. Le gros inconvénient de ma situation c'est que j'habite le même petit immeuble que mon cher ex ami addict... Il m'est donc difficile de prendre de la distance car nous sommes bien obligés de nous croiser.Ces derniers jours, j'ai rencontré pas mal de monde que je dirais sain et cela me fait le plus grand bien. Le fait que l'on me reconnaisse des qualités, même celle d'être une "belle femme" désirable, me renvoie à une image plus sympathique de ma petite personne. Oui n'oublions pas le fait que lorsque l'on entretient une relation sentimentale avec un accroc au sexe, on est la moins que rien qui n'a aucune qualité.L'affreux ex, lui semble vouloir faire persister une amitié entre nous. Il se propose pour me ramener quelques courses, me téléphone lorsqu'il est de permanence à son travail... Comme si j'allais croire en la valeur de ses sentiments ! Comme si j'allais accepter qu'il continue à jouer avec de nouvelles proies, comme il l'a fait avec moi il fut un temps, leur faisant croire tout et n'importe quoi ! Je ne me sens pas capable de rester amie avec une personne qui se joue des autres. Je ne me sens pas capable d'être amie avec quelqu'un qui vit dans le mensonge, à la limite de la mythomanie, parce que moi je sais qui il est en réalité. Derrière un personnage charmant au demeurant, se cache un être incapable de vivre normalement, incapable du moindre sentiment, incapable de vivre en société, incapable de tenir sa parole. Il se trouve toujours des excuses mais je ne lui en trouve plus de mon côté.

Je vais bien et même de mieux en mieux parce mes yeux sont bien ouverts et que je ne pardonne plus.

 Ok, il faut lui dire que tu ne veux plus de son amitié.N'oublie pas, il n'est pas question de lui et de possibles nouvelles victimes. Son addiction au porno est une chose, ton addiction à lui en est une autre. Certe il t'a fait du mal en te dévalorisant et c'est bien que tu trouves en d'autres un certain réconfort. Mais il y a aussi ton addiction à lui. Celle-la ne doit pas être remplacée par une addiction à quelqu'un d'autre et il faut apprendre à t'aimer toi même, te rendre heureuse comme tu l'aurais fait pour un garçon (je parles pas de sex mais d'attentions, etc...). Après, c'est toujours bien d'avoir trouvé des gens qui te donnent des raisons de t'aimer.  Moi j'ai rechuté aujourd'hui.Il y avait personne autour de moi pour aller prendre un café par ce beau temps, et en plus on m'a laissé tombé vendredi soir donc c'est déjà un exploit de ne pas avoir craqué avant.Ca m'enerve parce que les gens que je devais voir sont restés devant la TV et une ou 2 petites heures dans un café leur auraient fait autant de bien qu'à moi (voire mater la TV ensemble plutôt que chacun chez soi). Suis content d'avoir tenu 7 jours jusqu'à dimanche.Aller, on recommence mais j'ai pas, comme je le recommande, de programme définis.J'ai plusieurs doutes._Certains recommandent d'arrêter le porno 21 jours avant d'arrêter la MB._Depuis 3 semaines que j'essaie d'arrêter et que je craque les WE, je voudrais pas associer le soulagement de la tension sexuelle à une récompense due.  

Félicitation pour tes progrès.