je lis sur un sujet de dragonier que nous sommes responsable de la dépendance de nos maris et qu'il nous faut faire un travail sur nous...mon mari semble avoir ce besoin de masturbation depuis environ 13/14 ans donc bien avant de me connaitre mais je me dis que sil a continué malgrè moi c'est tout comme si j'en étais la cause.c'est vrai que j'ai un caractère fort alors que lui en plus d'être renfermé il ne s'affirme pas trop car il veut éviter les conflits.je le pousse pourtant à s'affirmer,lui veut faire comme je le souhaite pour me rendre heureuse mais moi je lui dit qu'il faut qu'il vive aussi ...
comment réagir,quel comportement avoir vis à vis de lui ?
et d'un côté plus pratique,quel genre de médecins voir (sexologue,psy ?seul ,en couple ?),dois-je le laisser gérer seul et être juste là pour soutenir ou bien prendre les devants ?
merci

Attention D-H je vais encore me faire taper sur les doigts. Je ne dis pas que les codépendantes sont responsables de la dépendance de leur compagnon, je dis juste qu'il arrive que l'un et l'autre s'encouragent mutuellement dans leurs névroses respectives.

Les couples sont souvent des duo de gens complémentaires, en bien et en mal à la fois. C'est peut être pas automatique, mais ça arrive beaucoup.

Je crois que si tu constates cela dans ton couple, la meilleure chose à faire c'est de faire confiance en ta force féminine, cette force qui accepte l'Homme comme il est.

C'est à dire éviter de décider tout à sa place, de le traiter comme un enfant, de faire les choses à sa place, de trop le culpabiliser, et éviter de le priver de ses "trucs d'hommes" (regarder le foot, boire un coup avec les copains, bricoler dans son coin etc).

Je pense vraiment qu'au sujet de sa dépendance, tu devrais l'encourager à se soigner par lui même, en évitant de le forcer ou de faire le travail à sa place. Il doit FORCEMENT gérer son sevrage de lui même, et tu ne PEUX PAS le pousser à changer, si lui n'y est pas décidé. Chacun de vous peut utiliser l'aide d'un psy ou d'un sexologue, je pense que c'est très utile, et c'est à vous deux de voir comment organiser ça.

c'est sûr que j'ai un caractère trop fort mais malgrè tout je ne demande que ça qu'il s'affirme,dise ce qui lui fait envie, dise qd qqch ne lui plait pas...c'est le seul défaut que je lui trouvais avant de découvrir sa dépendance...pour les sorties entre copains c'est moi qui le pousse à faire... pour les activités ce qui est télévisuel on a les mêmes gouts... ce qui est travail ds son coin là oui je suis etouffante !c'est un de mes défauts.je l'encourage et je suis contente qd il prend du temps pour lui mais je ne peux pas m'empêcher de vouloir qu'il rentre vite et de chouiner s'il rentre en retard...
à côté de ça il a un côté destructeur et il ne sait pas faire les choses autrement que par excès...j'essaie d'attendre qu'il fasse les choses par lui-même mais comment accepter cette auto-destruction sans ne rien faire ???Alors j'essaie de le motiver mais il ne faut pas croire que ça m'enchante.je préfèrerais qu'il décide ça par lui-même déjà car je me dirais qu'il a envie que notre couple va de l'avant et moi je n'aurais pas cette angoisse de l'éttouffer.ça me fatigue !
et pour toutes ces choses qu'il fait,ne pas le culpabiliser...c'est facile à dire !je ne vais qd même pas le remercier de mettre notre couple en péril,de m'avoir menti,de ne pas avoir cherché à arranger les choses !je veux bien faire tous les efforts du monde,je fais tout pour comprendre mais je ne vais pas non plus me coucher sur le dos et ramper.
je suis déjà suivie par un psy justement pour être une "femme et mère meilleure" mais laisser sa place à l'homme ce n'est pas non plus faire de lui le grand dominateur qui a tous les droits et à qui il ne faut rien dire.
il m'a fait de la peine,il a mis notre couple en danger maintenant comme je lui ai dit il a 2 choix :
soit il décide de garder ses addictions,que c'est cette vie qu'il veut
soit il décide de se prendre en main,de faire évoluer les choses et de prendre soin de lui.
moi je ferais ma vie en fonction de ça.et comme je n'ai pas envie de vivre ce type d'adiction,soit je partirais soit je le soutiendrais ds ses démarches de "reprise en main"

Bojour D-H,
Il me semble que tu as tout compris et je te souhaite beaucoup de courage et de patience pour la suite... :trefle:
Maintenant perso je et conseille de voir un psy mais SEXOlOGUE et en premier en couple.
J'estime que qd on est en couple çà doit se faire à deux (pour la première consultation) après vous verrez avec lui (ou elle) si vous poursuivez ensemble ou chacun de votre côtés suivant votre histoire et celle de ton conjoint.

Ensemble parce qu'il faut pourvoir retrouver une certaine confiance, entendre certaines choses en dehors du couple etc etc...remettre les choses au point.
Même si c'est d'abord pour lui qu'il doit changer, çà te concerne.
Tu as un rôle à jouer.
Et tu as sûrement des questions qui cherchent encore des réponses..des doutes aussi...
Je ne savais plus où me situer:-(

Déjà, çà peut permettre de re-communiquer sur le sujet.
(sexualité..origines du pb..avenir...
Souvent nos conjoints se sont perdus dans divers préjugés...il faut rétablir tout çà.

Je te conseile donc déjà une consultation ensemble.
Un psy "tout court" à mon avis n'est pas adapté à tout le monde..il faut qq un qui connaisse ce genre de pbs..pas toujours évident.Certainspsy banalisent ou bien vous entrainent dans de gdes analyses qui ne font que vous s'enliser.

Perso j'ai carrément exposé notre pbau téléphone pour voir si je m'adressais bien à la bonne personne.(cf posts)
ouf oui.

A bientôt si je peux t'aider... :Hello:

D-H, Je ne te dis pas qu'il faut "ramper", je te dis juste de féliciter et encourager ce qu'il fait de bien. Quand je te conseil de ne pas le culpabiliser, je veux dire "ne pas l'enfoncer". En gros, si tu lui dis qu'il est une merde et un minable à cause de sa dépendance, il ne fera que s'enfoncer dedans encore plus, pour se rassurer et éviter la confrontation.

Si tu cesses pas de le considérer comme un "gros dégoutant", et que tu lui hurles dessus dés qu'une jolie fille passe dans le coin (dans le doute, au cas ou il aurait de mauvaises pensées), il va simplement se sentir rabaissé et castré - et foncera vers son vice.

Mon ex n'était pas au courant de ma dépendance, mais elle devait le ressentir. Comme elle n'avait pas confiance en elle (et donc en moi, et vice versa), sa réaction était une jalousie maladive. Toutes mes amies, et toutes les femmes à la télévision ou dans les magazines, étaient des p*** pour elle, et moi un pervers qui pensent toujours à mal (alors que c'étais bien moins grave qu'elle ne croyait, et je ne pensais pas non plus qu'a ça). J'étais toujours brimé au point que je me sentais prisonnier, et que j'avais juste envie de retrouver ma dépendance pour oublier ces réactions. Je ne pouvais même pas adresser la parole à une femme sans recevoir des regards méchants, et à force je peux te dire qu'on en vient à se sentir sale et coupable, au point d'accepter le fait qu'ont est un pervers, et que l'ont doivent agir comme tel. Comme ça, ça devient un cercle vicieux.

Je ne suis pas sur que ton caractére soit "trop fort", au contraire j'ai l'impression que tu es très fragile, et que tu te protége en voulant contrôler les choses. Mais tu ne peux pas, tu dois aussi mettre la colère et la peur de côté, pour laisser la place à ton mari de s'affirmer et de se soigner par lui même, en découvrant sa propre maturité.

Lui dire qu'il doit faire un choix, et ne pas l'encourager dans sa compulsion, c'est très bien. Tu dois lui montrer que tu es consciente et réaliste, mais sans oublier de lui laisser une chance, de lui accorder un peu de confiance.

Toi aussi tu dois faire un choix. Tu dois choisir entre lui faire confiance, et le soutenir sans tyrannie, ou bien penser qu'il n'est qu'un sale pervers dégueulasse et te laisser envahir par la haine et la terreur. Ce d'ont je suis sur et certain, c'est que la peur et l'amour sont des opposés qui se repoussent l'un et l'autre.

S'il ne réussi pas à s'en sortir et à grandir, tu n'auras rien à te repproché, et tu le quitteras si tu le souhaite.

Citation : j'ai l'impression que tu es très fragile, et que tu te protége en voulant contrôler les choses.

tiens çà me rappelle qqun çà... :-x
SAUF que...
Je pense que ce que veux dire D-H c'est que souvent comme on sent que rien ne vient on prend le dessus pour que les choses se fassent..sinon rien ne vient.
Puis çà s'installe par habitude ou "obligation".
Du coup le conjoint peut se sentir étouffé...c'est sûr.

Oui mais c'est en fait un cercle vicieux!
Plus l'un en fait plus l'autre se replie..et plus l'autre se replie plus l'autreest en manque, et donc reprend le dessus...MAIS cette situation ne nous plaît pas, elle s'est mise en place par la force des choses.
On aimerait pouvoir nous poser!
POuvoir être rassurée..etc et ce n'est pas avec la dépendance qu'on va l'être parce que justement on se dit que vraiment on ne pouvait pas compter dessus!
Quel paradoxe!


Mais je veux rassurer D-H çà s'installe doucement dans mon couple !!
OUi oui c'est possible.
Il faut trouver un équilibre. :lol:
Que chacun reprenne çà place. :love2:

le pire c'est que lui en convient que si je ne le pousse pas,il ne feras pas lui même ce qu'il faut pour s'en sortir...ça fait trop longtemps qu'il baigne ds ses addictions,il s'y est habitué et c'est presque devenu sa nature l'auto destruction... :roule:
donc il a besoin qu'on le motive et il dit qu'il a besoin de moi pour s'en sortir.je suis contente qu'il m'accorde cette confiance mais c'est un peu angoissant pour moi cette impression de tout décider,d'imposer...je ne voudrais pas qu'un jour il en ai marre et me dise qu'il ettouffe avec moi,qu'il a envie de vivre
mais bon si lui pour le moment ressent le besoin que je l'aide à aller de l'avant et bien ainsi soit-il...je serais là pour lui même si je ne serais pas toujours parfaite car je dois m'occuper de moi aussi :roule: car si lui a un vice à se débarasser et l'origine à traiter ,moi je vais devoir refaire le boulot sur ma confiance en moi que j'avais accompli....