Bonjour,Je me présente don petit nouveau sur le site. J'ai 20 ans et je suis gay. Je suis loin des 11 heures par semaine énoncées par orroz, mais je me pose quand même des questions.J'ai découvert vers 17 ans le sexe sur internet, les photos, les vidéos, les web cams, puis les chats. J'ai accumulé les contacts gay sur une adresse msn spécifiques à ça. Je ne passais des heures et des heures, mais dès que l'occasion se présenter j'y faisais un tour. Evidemment l'excitation montait, et je cédais à la masturbation. En effet après coup j'étais lassé, mais ce qui ne m'empêchait pas de recommencer dès que ça se représentait. J'en ai pas honte, mais je n'ai pas le courage d'en parler (ce qui reviens surement au même). Depuis un an je suis en couple, et mon copain a découvert la chose. Il m'a forcé à arrêter. Un peu réticent, je comprenais toutefois très bien, et j'ai supprimé mon adresse, en gardant quelques contact avec qui j'avais sympathisé. Malgré tout ça revient. Je ne m'exhibe plus, mais me masturbe sur certain site, ou après une visite d'un chat ou je dénigre toute proposition !Quoiqu'il en soit je suis perdu. Je ne suis pas un puritain, me branler devant le net ne me dérange pas, j'ai une sexualité assez débridé et suis capable de folie (peut être est-ce là aussi un défaut... Par exemple avoir une relation avec un inconnu rencontré dans les vestiaires du piscine m'excite profondément, mais cet expérience semble rebuter les gens à qui je l'ai raconté). J'aime ça mais je ne veux pas que ça devienne une dépendance comme ça semble l'être. J'ai beaucoup de mal à arrêter car du coup j'ai l'impression de me priver et de perdre quelques choses de qui me plait malgré le caractère pornographique, j'ai passé de bons moment sur les chats, que qu'ils soient érotiques, amusants, même humains (détrompez-vous ! ^^)... De plus il y a aussi sur les chats le choix de partenaires aux physiques attrayants, et une indéniable sensation de plaire. Je suis quelqu'un qui aime plaire, j'aime mater (dans la rue) et j'aime qu'on me remarque. Mon addiction ne m'a pourtant (à part les réticences de mon copain) jamais posé de soucis. Ca ne m'empêce pas d'avoir de vie sociale par exemple comme il est dit dans orroz. Et bien au contraire elle permet d'exprimer un sexualité un peu débordante.Mais ce plaisir des chats semblent de plus en plus présent. Je n'ai par exemple pas pu m'en séparer plus d'un an, dès que j'ai un moment de libre sur internet je joue avec mon excitation (du genre je regarde mais je ne fais rien... Evidemment ca marche 5 ou 6 fois et à la 7ème je lache), et j'ai du mal à me séparer définitivement de cet vie là (dans l'espoir qu'un jour je sois de nouveau célibataire). Ce qui m'inquiète aussi c'est que j'ai l'impression que ça défavorise ma relation sexuelle avec mon copain, que je trouve plus de possibilité de m'exprimer sur internet contrairement avec mon copain. Et enfin ça ravive les envies de célibat et ça me fait peur.C'est un peu long et je m'arrête là. Vous comprenez (si vous avez eu le courage de lire jusqu'à la fin) que je suis perdu, je sais plus trop quoi pensé (rassurez-vous ça n'influe pas sur mon moral, je ne suis pas en dépression, je le vis assez bien), mais je me pose des questions, et ça m'en fait poser sur mon couple, et encore une fois ça me fait peur. J'ai attéri donc sur ce forum car je me suis rendu compte de ça il y a quelques jours, et le besoin d'en parler me pousser vers les chats (paradoxal !). J'espère pouvoir ici trouver des gens à qui parler, de façon à en parler assez souvent histoire de m'être au claire tout ça, et peut être le canaliser.Bonne soirée (oui entre le début et la fin du post il s'ets passé un après-midi )

Alors pour ajouter quelques nouvelles...Mon copain était en effet au courant de mes allées sur les chats.... Mais il n'avait eu conscience d'une dépendance, d'ailleurs moi non plus... Eh bien premier pas je lui en ais parlé ! C'est horrible de dire ça à son copain ! Mais bon après une prise de tête nécessaire, il a compris que ce n'était pas à cause delui, que ce n'était pas contre lui, que ce n'était pas dans le but plus tard de nous séprarer, ou de le tromper, et que je m'étais les moyens pour m'en sortir.Sinon j'arrive à tenir plutôt bien, ça fait deux semaines que je me suis pas toucher, bientôt trois, pas de sites, et autres. Il est vrai que j'y pense de temps en temps, mais ça me permets de réfléchir, sur ce qui est bien ou pas. J'ai enfin compris : porno même à petite dose, je trouve pas ça surper bien. Okay qu'il est une faille de temps en temps (comme un macdo par exemple), mais je garde en tête que ce n'est pas bien !Les moments les plus dur ceux sont quand ma raison s'endort : dans le lit, avant de dormir, le matin quand je me réveille, et la nuit... La les idées s'excitent, je ne controle rien c'est une horreur.La où je suis toujours un peu largué, c'est sur l'excitation... Est-il normal d'avoir de nombreuses pointes d'excitation dans la journée ? Sur des choses banales ? Comment les gère-t-on puisque que la branlette semble proscrite ? Est-ce qu'elles doivent être naturellement détournée pour se rapporter sur le couple et la libido ? (La dernière proposition me semble assez correct, mais je comprends pas comment cela peut être possible quand le sujet de l'excitation n'est pas forcément le couple : exemple un corps de mec bien fait, une idée fugace, un lieu à souvenir, ou à fantasmes, quand sais-je...)Bref voilà les avancées pour qui s'intéresse et qui peut m'apporter des réponses !Bon courage à vous tous !

> La où je suis toujours un peu largué, c'est sur l'excitation... Est-il normal d'avoir de nombreuses pointes d'excitation dans la journée ? Sur des choses banales ? Comment les gère-t-on puisque que la branlette semble proscrite ? Est-ce qu'elles doivent être naturellement détournée pour se rapporter sur le couple et la libido ? (La dernière proposition me semble assez correct, mais je comprends pas comment cela peut être possible quand le sujet de l'excitation n'est pas forcément le couple : exemple un corps de mec bien fait, une idée fugace, un lieu à souvenir, ou à fantasmes, quand sais-je...)Normal/pas normal : je pense que ça dépend entièrement des gens et des circonstances. Certains sont plus excitables que d'autres. Moi je ne le suis pas trop, mais par période je peux l'être énormément. Je pense qu'il ne faut pas se juger sur ce genre de choses, par ce qu'avec ce genre de jugement, on a tendance à "s'enfoncer" soi-même, à se juger presque toujours négativement.L'idée générale, je dirais, c'est de laisser-passer et de s'efforcer de ne pas mal agir. Ne pas se jeter sur son PC parceque la caissière était mignonne, c'est déjà pas mal ! :-) <b../../../span>

Tiens au fait merci pour ce message, d'autres expériences ça fait un peu avancer nos idées...Pour ceux qui s'intéresse de l'avancée des choses, et a ceux que ça aide, je donne des nouvelles, j'y préfère le chat, on y partage plus !Bon voilà j'ai continué, j'ai craqué une fois ! Un truc stupide et je me suis fait avoir comme un bleu, pour l'histoire... Au détour d'internet j'ai trouvé un chat de branlette hétéro, l'idée ma surpris, des hétéro qui se branle ensemble. Naivement je me suis dit, je m'inscrit juste pour voir c'est quoi cette histoire. Je tiens à dire qu'une fois inscrit je me suis trouvé un peu débile et j'ai aussitôt supprimé mon compte. Le mal était fait, j'ai fini sur un site... u_uMalgré cette mésaventure je n'ai pas laché prise, elle m'a juste confirmé dans mon ambition.Pour les dernières avancées, je commence à redécouvrir le manque. Au départ je parlais d'excitation qui me faisait voir n'importe quoi, et me poussait à tout. Et puis au fur et à mesure que le temps passe j'en prends conscience autrement ! A présent je le vis plus comme un manque (ne pas y voir de connotation péjorative). Je comprends qu'on est tous soumis à ce genre de manque, les gens par exemple disent "je suis en manque", c'est une normalité. Que les visions, les idées fantasques, et autres excitation du genre, vont de pair avec ce phénomène naturel et qu'elle n'empêche pas de vivre, on doit juste vivre avec. Je prends conscience du phénomène, et surtout que la façon d'y remédier n'est pas forcément de se branler ! Ce n'est qu'un moyen pas une obligation... Quand on a faim dans la journée, a part exception qui répétée à tord mène au surpoids, on attend le soir, et ce malgré les images de kinder bueno qui nous passent par la tête !Bref voilà avoir envie de sexe c'est normal, encore plus quand ça fait longtemps. Avoir les idées volages quand on est dans cet état c'est encore plus normal. Trouver un moyen d'y répondre c'est normal aussi. Ce qui devient anormal c'est quand ce palliatif devient récurrant, tellement récurrant qu'il nous empêche de pouvoir survivre au manque !Ca parait évident ! Mais en prendre conscience ce n'est pas si simple, et encore moins simple de l'avoir toujours en tête et de l'appliquer ! :DBien à vous !Bon courage à tous !Et à bientôt !

Aujourd'hui c'est dur !Voilà ça fait deux mois que j'ai commencé le sevrage, je suis en vacances, et je ne vois pas mon copain. S'abstenir n'est pas la chose la plus difficile que j'ai eu à faire. Mais là, mon copain est venu chez moi pendant une semaine !Pour le côté relation tous, se passe bien, on s'entend bien, passer des moments ensembles en amoureux, ça se passe assez bien. La où ça commence à poser problème c'est au niveau sexuel, c'est tellement compliqué. Les deux ou trois première fois ça s'est passé super bien, après deux mois d'abstinence l'excitation aide bien la chose. Mais après une fois les hormones revenues à la normale, je prends plus autant de plaisir que ça. Et le plus dur, c'est que je prends plus de plaisir en solitaire qu'avec lui si je ne suis pas bien excité... Alors oui il y a des trucs de gay, genre je suis passif par défaut, et ça n'aide donc pas spécialement... Mais le gros problème c'est ce meilleurs plaisir en solitaire, et parfois les images du porno qui s'y ajoutaient... C'est tellement difficile de penser ça ! Et le plus dur c'est qu'on ne peut s'empêcher de se dire "Pourquoi s'abstenir d'une chose qui au final nous procure plus de plaisir que son copain ?"...

Alors je sais le porno nous fait croire n'importe quoi, et qu'il y a une dite rééducation, mais alors je ne vois pas comment on fait, par où on commence, et surtout je ne vois pas du tout en quoi consiste cette rééducation...Voilà aujourd'hui c'est très difficile ! En plus mauvais plan aujourd'hui je fouinai sur de la famille, et je regardai les historiques, évidemment j'ai donc surfé sur les sites de cul, style de rien... Je n'ai rien fait, ça m'a un peu chauffé, mais sans plus, je faisais autre chose, c'était plus en arrière plan si vous voulez. Je sais justement que c'est pas mieux car ça me remémore toutes ces images et ces orgasmes non rééls, mais comment les oubliés, et surtout comment ne pas vouloir les mêmes ?!Bref aujourd'hui c'est difficile, je vais aller faire autre chose pour éviter de repenser à tout ça, ce qui  me mènera forcément au cul -_-'...Merci à ceux qui écoute !A bientôt pour de nouvelles aventures ! Ou pas... :/

Courage à toi !La maladie cherche aussi à faire que l'on est focalisé sur le plaisir sexuel, lequel n'est jamais suffisant dans la dépendance. Peut-être qu'elle essaye de te faire oublier le bien-être (qui n'est pas que sexuel) qui peut exister dans une relation amoureuse.