c'est via DASA que j'ai eu le lien de ce site
j'ai apprécié regarder les 5 premières vidéos : le reportage du magazine de la santé
voici mon résumé avec mon interprétation de ce qui m'a interpellé

vidéo1/5 maladies addictives
les accrocs aux sexes ne se résument pas à des obsédés sexuelles, pour la plupart c'est une conséquence d'une blessure psychologique voir d'un traumatisme. Les obsessions sont reconnues comme une addiction, donc une pathologie.
Enfance d'un addict : traumatisme ou carences affectives dures ou violente. Normalement l'enfant doit recevoir de l'amour, il y a donc un manque et la société doit réparer ce manque, cette injustice.
L'addiction recouvre 3 éléments : la recherche du plaisir, la transgression (trouver ses limites) , l'évitement de la relation à l'autre, la peur.
Quand on veux vraiment traiter le fond d'une addiction, il faut voir que le processus addictif viens pour recouvrir une défaillance psychologique plus ancienne

2/5 incapable de créer un lien affectif
!! à l'escalade, car l'addiction en veux toujours plus, car cela fait moins d'effet (drogue).
Au début ce sont des impulsions après cela devient des compulsions.
Avec le groupe pouvoir exprimer la tonne de tristesse à l'intérieur de moi, de ce petit enfant qui n'a pas été aimé, de ce petit enfant rejeté.
Je ne savais pas ce que cela voulais dire « aimer ».

3/5 image dévalorisée de soi et destructeur
reconnaître son impuissance face à la sexualité (DASA : bonjour je m'appelle Allain et je suis dépendant affectif et sexuel)
A cause du faible estime de moi, dès que quelqu'un approche et est amoureux de moi je le rejette, je préfère les salauds. Je crois que je suis pas assez bien ? (inscription inconsciente de dévalorisation). À cause de l'image qu'on a de soi et la peur de ne pas être à la hauteur de cette relation.

4/5 être mal dans sa peau, ne pas avoir eu de relations réelles affectives
être un objet
une addiction c'est au début il y a un malaise personnel, puis on découvre un plaisir qui devient un médicament contre la souffrance, ensuite quand on est déçu vient la honte, la culpabilité. Cette culpabilité est à l'origine de l'augmentation du stress, de l'angoisse et on reproduit cette conduite pour pouvoir se soulager.
Des heures à passer devant internet, film vidéos

5/5 prière de la sérénité avec le mot Dieu tel que chacun le conçoit :
mon Dieu, donne-moi la sérénité d'accepter les choses que je ne peux changer,
le courage de changer les choses que je peux, et la sagesse d'en connaître la différence.
Défaillance de l'image de soi.

QUI SUIS-JE?
52 ans, addict au sexe depuis toujours. Déjà beaucoup travaillé, pensé, souffert maintenant je suis plus relax et je vais passer à plus sérieux. Je vais allez chez DASA cette semaine.
Je ne suis plus dépendant aux vidéos-films-internets depuis 2 à 3 ans. Moi c'est du direct, quand il y a la pulsion sexuelle j'ai des relations multiples dans des saunas ou bars gays.
C'est cela que je désire changer maintenant. Ce sera cela mon défi abstinence, de sevrage (à suivre...)
Au plaisir de partager

Bonjour Allain,
Tu as déjà bien avancé, et tu sais ce que tu veux.
Comment comptes tu t'y prendre ?
Tu t'interdis les lieus de rencontres, et tu gères, avec l'aide de dasa et du forum, pour tenir, pour progresser ?
Tu espaces tes rencontres ? 
Comment tu vois ta vie affective ? la violence de ton addiction se substituait à l'absence de vie affective, comment vois-tu de te débarrasser de l'une, d'une part et de conquérir l'autre.

je compte m'y prendre "1 jour à la fois" ;-)
ce sera tout nouveau pour moi de m'abstenir de relations sexuelles. j'ai déjà après + de 30 ans de troubles essayer d'arrêter, la ceinture et alors, j'étais dans la masturbation, les vidéos et je tenais quelques semaines à quelques mois puis c'était "la bombe sexuelle" la cocote minute qui saute.
Mais depuis 3 ans j'ai pu m'arrêter d'avoir des relations pendant  2 x 6 mois et 1x 13 mois mais ce n'était pas de l’abstinence volontaire, forcée mais je n'en avais plus envie. J'ai même eu des périodes quand pendant 1 mois je n'avais pas de relation, je m'obligeais pour ne pas que cela soit une bombe à retardement. 
Je n'ai jamais eu de relation affective c'est pour cela que je me suis tourné vers le direct en abondance dès que je veux (dans le milieu gay c'est très facile d'avoir des rencontres sans même parler)
Comment conquérir l'inconnu, la peur de la relation de vie affective ? AÏE.... je ne sais pas mais je dois arrêter mon ancien comportement, il faut que j'évolue dans l'Amour de l'autre et de moi (me respecter)
OUI, avec l'aide de DASA, que je vais redécouvrir (il y a + de 10 ans j'avais fait un arrêt -2 séances). Je suis prêt et aussi mieux préparé en ce qui concerne la question la plus importante de la vie : "mais qu'est ce qu'on fou vraiment ici sur cette terre?" C'est quoi Dieu? Où est le mode d'emploi? 
Et aussi avec les partages sur ce site, je ferai peut-être un compte rendu de mes ressentis de mon expérience.
D'avance merci pour vos partages :-)

Merci à toi de ton partage.
Est-ce que tu as déjà eu des relations affectives non sexuelles, en famille, au boulot où ailleur ?

je suis très solitaire et n'ai pas beaucoup de contact avec les gens.
je me guéri depuis 20 ans d'un trouble bipolaire (anciennement on appelait cela psychose maniaco dépressive), je suis en arrêt maladie depuis 1993
entre mes 17 et 45 ans je ne désirais pas m'incarner, j'étais mal dans mon corps, et je ne pensais qu'au suicide avec passage à l'acte
c'est pour cela que la dépendance sexuelle a pris le dessus, ce n'était que mes instants de bonheur et de reconnaissance quand je pompais les hommes, ils avaient de la reconnaissance envers moi
Cher Burrhus, très intéressant cette phrase de l'abbé Pierre : la solidité d'une chaine dépend de son maillon le plus faible

Bonjour Allain.

Donc si je comprend bien, ta saoulerie sexuelle, tu l'as mise en place pour éviter le suicide.

J'ai vécu la même chose, après avoir été agressé par un pédophile à 14 ans, j'ai voulu me suicider, je ne l'ai pas fait, et alors j'ai fait comme un suicide sexuel.

Ce que je vois dans mon parcours, c'est que un suicide sexuel, c'est moins grave qu'un vrai suicide. Donc j'étais contre toute apparence dans un état d'évolution positive. Je pense que c'est pareil pour toi. Même si tu rejettes cet univers d'humiliation, il a été comme un bon passage dans ta croissance. Maintenant, je crois qu'il faut parvenir à mettre en place un système de don de toi qui ne t'humilie pas et qui produit une gratitude de la part de ceux qui reçoivent.

Tu parle de la phrase de l'Abbé Pierre, c'est quelqu'un que j'ai été amené à côtoyer, il y a une autre phrase que j'aime bien de lui : "Servir en premier le plus souffrant, la source de toute paix est là". Je suis sûr que tu est capable d'imaginer qu'il y a des personnes qui souffre + que toi, et qui serait heureuse de recevoir quelque chose.

non, il y a un côté "saoulerie sexuelle et un autre côté la dépression- les suicides ratés.

- La dépendance sexuelle vient du fait que je n'ai pas eu de contact dans l'enfance. Je suis né prématurément avec une soeur jumelle et nous avons été placé en couveuse pendant plusieurs semaines. Aucun attouchement, sauf pour les biberons et les parents ne pouvaient nous voir qu'à travers des vitres (1961). De nos jours ce n'est plus comme cela, il n'y a plus l'abandon et les parents touchent les enfants dans la couveuse. De retour à la maison c'est surtout ma soeur qui a accaparé ma mère pour les biberons, moi j'étais gentil vite fait mais elle il fallait réchauffer le biberon tellement qu'elle ne mangeait pas. En fait elle a trouver sa façon de survivre et d'être pris dans les bras plus longtemps que moi. comme j'étais très gentil, et que ma soeur prenait du temps à ma mère, c'était souvent les hommes qui me donnaient le biberon. Donc mon mental a enregistrer, les hommes me donnent du plaisir et quand je vais sucer les hommes je suis dans un état de paix, calme, bonheur (pour un moment).

- pour le côté suicides ratés, c'est plus profond. Ma soeur jumelle et moi sommes tous 2 bipolaires. Mais elle est stable : travail, mari, enfants, relations. Moi, avec l'homosexualité, ne pas avoir été touché, réconforté, et même la bouc émissaire de ma mère, je suis touché plus profondément. Je suis encore aujourd'hui un légume, pas beaucoup d'activité car tout me fatigue. !!! JE SUIS SUR LA FIN DE MA PÉRIODE NOIRE DE 50 ANS, j'ai devant moi une immense ouverture de compréhension, c'est la souffrance qui m'a fait avancé. C'était ça ou mourir et même mourir je n'y arrivait pas.
Ma jumelle est du côté haut bipolaire et moi du côté bas suicidaire. Je n'ai pas voulu m'incarner pendant de longue années et maintenant je dois travailler ce côté d'ancrage.

Il est vrai qu'il y a une sorte de suicide sexuelle avec la multitude d'homme que j'ai eu (maladie sexuellement transmissible) . Je n'ai pas été agressé sexuellement.

le service aux autres est quelque chose de naturel, mais on en a pas encore pleine conscience

Oui, c'est différent, nous n'avons pas le même processus.
J'espère que tu vas pouvoir trouver un équilibre affectif. Tu as déjà pris conscience de tellement de choses.
Comment es-tu aidé sur le plan psy, ton psy a-t-il une spécialisé dans l'addictologie.
Le fait que tu sois comme une bombe sexuellement, prouve qu'il y a une grande puissance de vie en toi, désordonnée certe, mais bien là, c'est encourageant.

intéressant l'idée qu'il y ai une grande puissance de vie en moi :-)
j'ai commencé un travail psy à 17 ans après mon premier suicide raté, donc cela fait 35 ans de parcours avec toutes sortes de thérapies, lectures, groupe d'entraide.
Actuellement, je pense que le plus grand psy est l'aide de l’au-delà, je n'en ai plus d'autres dans ma vie courante.
J'ai été à ma première réunion DASA (j'y avais déjà été il y a 10-15 ans? qu'à 2 reprises).
Il est suggéré aux nouveaux membres de demander de l'aide pour aujourd'hui à une puissance qui leur est supérieure, qu'ils soient croyants ou non. 
1) Ils se réservent un moment le matin pour prier en disant : "Aide-moi, seulement aujourd'hui, à ne pas tomber dans tel comportement..."
2) Ils se réservent un moment le soir pour prier et exprimer leur reconnaissance pour l'aide reçue dans la journée.

JE TROUVE CELA TOP !

Ton enthousiasme fait plaisir.
Bon week-end à toi Allain.