Bonjour,
Je m'appel William.
Je faiterais mes 41 ans cette année.
Je suis dépendant depuis 11 ans au cybersex.
Je suis marié sans enfant.
Je suis mort de trouille d'être ici aujourd'hui et de parler pour la première fois de ma dépendance. Je garde ça en moi depuis si longtemps. Je le cache depuis si longtemps au gens, mon entourrage, ma femme et toutes les personne que je cottoi.
Je ne me suis jamais senti prêt a y faire face, pourten, il le faut car je ne peux plus vivre avec cette dépendance qui me coute jusqu'a l'inpuissance dans les rapports avec ma femme (ou plutôt tentative de rapports).
Oui, j'ai besoin d'aide et je fais le pas aujourd'hui car j'ai compris à la lecture de vos experiences que seul, je ne peux pas m'en sortir. J'ai besoin d'aide!!! J'ai besoin de vous!!!
Ensemble, j'ai bonne espoire que cela fonctionne. Retrouver cette libertée qui nous a était volé en s'entraident.
Excusé les fautes, je ne suis pas encore très bon à l'écrit.
Je suis si fragile face à la dépendance et j'ai tellement peur des commentaires qui pourraient me blessés et me mettre plus bas que terre. Je n'ai pas une glorieuse image de moi. Je me sens même minable et impuissant, honteux et faible.
Voila tout ce que je me sens capable de dire aujourd'hui.

Bonjour William,

Bienvenue sur le forum !
En t'inscrivant ici, tu as fait un grand pas ! Tu as agi avec courage et détermination : un grand bravo !

Ce forum m'a beaucoup apporté et continue à m'être indispensable dans mon rétablissement. J'espère que tu y trouveras, comme moi, réconfort, soutien et encouragements. Ce forum est un lieu d'entraide dans un climat de bienveillance.

Je suis dépendant à la pornographie. Depuis 11 mois, je n'ai pas consommé : depuis mon inscription sur ce forum. Demander de l'aide a été un pas décisif pour moi : j'avais compris que je ne pouvais rien faire seul contre ma dépendance. Il me fallait aller vers les autres, écouter les conseils, mettre en application, me réjouir des progrès de chacun, travailler sur mes vulnérabilités, etc. En fait, il me fallait ré-apprendre à vivre. Dans cette démarche, le sevrage complet a été un outil essentiel, et continue à l'être.

Bravo pour ton prise de conscience !
N'hésite pas à venir ici pour partager sur tes difficultés et tes joies.
Courage, tu n'es pas seul !

Merci Fr-Ed! Merci Tiago!

Je me sens soulagé. Maintenant que j'ai fait le pas, je ne suis plus seul avec la dépendance. Je pense même que la solitude face à la dépendance renforce cette même dépendance qui nous fait tant de malle.

J'ai déja parcouru pas mal de postes sur le site. J'y ai appris plein de choses et le plus important s'est que je ne suis pas seul. Nous sommes si nombreux et parmi nous un certain nombre ont réussi à vaincre la dépendance.

Vous tousse invité qui parcourrez anonimement le site. Rejoignez le combat pour retrouver la liberté. Ensemble nous sommes plus fort.

Courrage à tous et toutes, dépendants, dépendantes, co-dépendant et codépendantes.

Merci Fr-Ed pour ton message.

Pour répondre à ta question, je suis concient que le chemin sera très long et compliqué et que tout doi partir de moi.

Il y aura peut-être des rechutes mais cela fait parti du chemin.

Pour apprendre à marcher, il faut savoir tomber.

Ce que je vois en faite, s'est la vie sans addiction. En faite je crois que peut importe le compteur car, au final, l'objectif avec ou sans rechute et de vivre sans la dépendance.

Le compteur sert juste à comptabilliser.

A une époque, j'étais gros fumeur, deux paquets par jour. Et j'ai décidé d'arretter nette. J'ai douillé mais j'ai rien laché, en faite, s'est mon tempérament.

Je te remerci pour tes conseilles Fr-Ed.

Continuont la lute jusqu'à l'extermination de la dépendance. Force, courrage et honneur...

Bonjour William, 

Tu as raison : peu importe le compteur. 

Mes amis dépendants en rétablissement m'ont toujours dit : "un jour à la fois". Dans les moments difficiles, je ne pense qu'à cette journée, ma journée. Je ne pense plus au lendemain. 

Courage !

Bonsoir à toutes et tous!

Nous possedons tous un conscient et un subconscient.
Le subconscient gère l'automatisation (les habitudes, les automatismes, la respiration et toutes les fonctions automatisées du corps). Quant nous sommes perdu, fatigué, perturbé ou encore alcolisé le cerveau bascule presque intégralement en mode automatique. Et en mode automatique, la dépendance prend pleinement pocession de nous. Eviter ces états permet de rester maitre de sa dépendance.

Les dépendances sont souvant le reflet ou la conséquance d'une pathologie anxiogène. Le café, le thé et certaine boissons par leurs composants ont un impacte sur notre cerveau et notre organisme qui augmente l'anxiété. Donc éviter ces boissons permet de mieux gérer sa dépendance.

Vos avis sur cette réflexion?

Merci Tiago pour tes précieux conseilles!
Je site:
''Mes amis dépendants en rétablissement m'ont toujours dit : "un jour à la fois". Dans les moments difficiles, je ne pense qu'à cette journée, ma journée. Je ne pense plus au lendemain.''

Oui Fr-Ed tu as raison!
Je site:
"marcher c'est pas éviter de tomber ?"

Continuont la lute jusqu'à la disparition de la dépendance. Force, courrage et honneur...

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J'allais oublier!

Une phrase que j'ai entendu et qui me plait "L'échec est un état temporaire", à médité!

Continuont la lute jusqu'à la disparition de la dépendance. Force, courrage et honneur...

Salut William,

une réaction à tes réflexions comme tu nous le proposes. Je crois que c'est à nous de déterminer ce qui est bon ou néfaste pour notre corps. Nous avons chacun et chacune des perceptions différentes.
Donc le plus simple pour moi est d'être à l'écoute de mon corps et de déterminer ce que je ne dois pas faire. Je sais que l'alcool n'est pas bon pour mon organisme, surtout le soir. Donc j'évite de plus en plus. Par contre, le thé est pour moi une source de plaisir immense, il y a la préparation, il y a la dégustation... par contre pas d'excès et que du très bon thé. Je sais que pour moi le thé n'est pas une source anxiogène.

Je ne sais pas si tu as raison de lier dépendance et coté anxiogène. J'étais très anxiogène. L'anxiété est une production du mental. Grace à la méditation, j'arrive aujourd'hui à ne plus plonger pour un rien dans cette anxiété. Le jour où je me suis inscrit ici, je me suis lancé dans un sevrage et j'ai arrêté de me ronger les ongles. Je n'ai pas cherché à le faire... Voilà et depuis j'ai redécouvert l'usage du coupe-ongle !

Et sur le pilotage automatique, il faut en tout lieu (et pas que pour la dépendance) le fuir. Et pour le fuir, en fait il ne faut pas fuit le présent. Donc pour moi, un seul combat: rester ancré dans le présent.

Fabrice

Bonsoir William,

Je suis d'accord avec toi : il faut quitter le mode pilotage automatique.
Le mode pilotage automatique, c'est un autre qui commande les actions : c'est un détournement.

En sortir est possible : il faut du calme, de la prise de conscience, il faut écouter ses émotions, et y répondre calmement. Il s'agit d'habiter pleinement l'instant présent. Le présent est mon seul bien : à moi de l'apprécier pleinement, et de ne pas le gaspiller. Chaque seconde est un cadeau précieux.

Merci

J'aime beaucoup cette phrase : 
"L'échec est un état temporaire"
chacun guérit à a sa manière tout est question de volonté et si nous sommes sur ce blog c'est que nous souhaitons du changement et c'est déjà un bon départ vers le meilleur ! 
courage à tous !