Cette semaine j'ai réféchi davantage à ce que représente la visionnage du porno quand on est en couple.

Et j'en suis arrivé à la conclusion que l'on peut pleinement voir cela comme un adultère pur et dur, sauf qu'il n'est pas matérialisé avec quelqu'un de physique. Et si la jolie fille que l'on regarde à la TV ou sur le NET était en chair et en os en face de nous lors du visionnage, il y a fort à parier que l'on irai pas dormir dans la salle de bain.

Cette petit réflexion n'est pas d'une grande aide pour nous aider à guérir, mais au moins elle a le mérite de ne pas minimiser la chose en se disant "de toute facon tout le monde le fait".

Sur ce, pour ceux qui comme moi sont amoureux de leur compagne, méritons d'être avec elles !

C'est ce que les pauvres femmes que nous sommes essayons de vous faire entrer dans le crâne.

1. Random
2. ?

Qui sera le suivant? :lol:

Ce qu'il ne faut surtout pas minimiser, Random, c'est la souffrance, que l'on peut infliger à l'entourage, mais surtout que l'on ressent en compulsant. On peut toujours disserter sur la dimension morale (ou plutot immorale) du porno, mais je crois qu'à partir du moment où l'on n'a pas véritablement envie de sortir de la compulsion, et ben on n'en sort pas. Même si l'on a décidé que "c'est mal". Et quand quelqu'un se masturbe "sans support" comme on dit ici, est-ce que c'est tromper ? Quand un fantasme se présente, est-ce que c'est tromper ? C'est infini comme questionnements ! Ce qui compte, je pense, c'est la volonté de ne plus souffrir, de ne plus être l'esclave de ses compulsions. Car attention, également, à ne pas se charger d'un fardeau de culpabilité qui pourrait paralyser. La maladie n'est pas une excuse, certes, mais attention de ne pas oublier que l'on est malade et que la question est plus d'avoir une pensée pour ceux qui n'ont pas connu la grace de découvrir la possibilité du rétablissement que de jeter la pierre.
L'important est de se dire que l'on peut en sortir. C'est déjà pas mal, non ? ;-)

Je suis d'accord avec toi Bruno. Ce que je cherchai n'étais pas spécialement la culpabilité, mais juste un élément de plus pour me convaincre de la portée de mes actes.

Quand à la chance de "découvrir la possibilité du rétablissement ", je me souviens très bien de l'immense joie et de l'espoir que m'a donné ce forum.

Bon courage à tous, et tenez bon pour aujourd'hui !