N'hésitez pas à relater vos avancées en ce dernier mois de l'année...

A bientôt, Nicolas.

J’hésite à inaugurer ce forum : Certaines, venant de se découvrir co-dépendantes et toutes à leur douleur dans le choc qui suit la révélation de la sex-addiction de leur conjoint, peuvent penser que c’est impossible.
Ben si, voilà 16 mois que je n’ai plus épié, surveillé, observé mon compagnon ni cherché dans ses poches ou dans ses tiroirs, ni consulté les traces de l’ordi, ni vérifié les dates de ses fichiers (ça, c’était le plus grotesque, des dernières consultations datant de 2012 ou de 1915 !). S’il est retourné sur ces sites, c’est SON problème, plus le mien. J’en ai bavé, et pire encore lorsque je voulais savoir et que je n’apprenais qu’une chose, toujours la même : Il m’avait ENCORE menti. S’il ment, à présent, ce n’est plus qu’à lui-même.
Qu’on n’aille pas exiger de moi une réponse à "Tu l’aimes toujours autant ?", je ne peux répondre que "Je ne me méprise plus, et je m’aime un peu plus".
16 mois ! Je ne m’en serais pas crue capable. Olé !

merci et bravo Jozefa pour ces quelques lignes tellement riches pour nous toutes.
Reste à appliquer la période du véritable amour, à la comprendre, pour pouvoir continuer à leur coté.
Pas de surenchère ici, pas de mensonges.On est juste là pour se parler.De nos expréiences, de notre passé, avec ou sans lui.
Les 16 mois j'espère que tu vas les perdurer, continuer de vivre pour toi avant et contre tous.Et durtout pour toi.
Si quelques nouvelles arrivent et veulent juste rebooster leurs batteries, qu'elles viennent ici, on va essayer de faire en sorte qu'elles arrêtent de se mettre plus bas que terre, et juste de revivre, pour elles, pour nous, rien que pour çà.
Bizzzzzzzzzzzzzzz
Laure :Hello:

Alors me voilà, j'ai essayé de repenser à : comment étais je avant? avant c'est à dire en pleine crise de codép.
Fouille, comptage de ses chutes, et moi toujours de plus en plus mal.Et on en trouve toujours plus, vu que leur dose, leur soif, n'est jamais tarie.Et on va faire de même, fouiller, encore et encore, se disant : mais c'est pas possible?Bah si.
QUand on a enfin compris que l'on n'a rien à voir avec cette dépendance, que ce n'est pas notre faute(pour çà, il faut lire, lire l'ancien site d'Orroz, ce que j'ai refais dernièrement) on peut déjà se revaloriser.
Faire des efforts ne signifie pas"s'aplatir" devant ce mal.Faire des efforts axés essentiellement pour soi.
Repenser à la femme que l'on était avant cette douche froide.
J'ai aussi voulu par plusieurs fois venir "fêter" ces quelques mois sur le topic des dépendants..Je ne me sentais pas "encore" guérie, mais mieux, tellement mieux.
A savoir aussi, que nous pouvons rechuter, comme eux, quae çà prend comme une boule dans la gorge, des moments de panique, et c'est là qu'on s'aperçoit que vraiment c'est une vraie maladie que ce truc.
Ne pas oublier que lorsque l'on axe ses actes, que par rapport à lui, que l'on se laisse aoir par cette angoisse, on n'est plus du tout à la hauteur de vivre en harmonie, surtout avec soi même.Une fois que l'on a crié, pleuré, menacé, que reste t il à faire?
Prendre le temps, attendre le temps opportun d'expliquer comme le dit bien Jozefa, ce qui nous met mal.Il n'est pas fou, même s'il fait semblant de ne pas comprendre...çà fera son chemin, de toutes façons.Evaluer nous, ce que l'on peut supporter.
On passe par un tas de phases, notemment, je ne sais pas vous, mais celle de se dire, mais comment pourrais je encore vivre avec un homme?Le doute est là, sur tous ceux qui représentent la gente masculine.Je ne supportais aucun regard sur ma personne à l'extérieur.Je devenais même agressive.Je le voyais LUI dans les autres.
Notre vie de codépendante n'est plus que souffrance, les sorties, les vacances, tout ce qui fait la vie.Comment peut on être"normale" lorsque l'on se fait mal(là aussi on a vite fait de le culpabiliser : après tout c'est sa faute!)
alors le changement pour nous, doit venir de nous.Lui on espère bien qu'un jour....mais nous, on a la clef.
Cette force que l'on déploie pour devenir détective de sa vie de dépendant, ces heures gaspillées, ces fatigues incessantes, parceque l'esprit n'est habité que par çà....Nos absences, ou l'on jongle, ne voulant pas le laisser seul à la maison...et oui, y 'en a des trucs qui changent.Quitte à écrire sur un papier ce que l'on arrive à faire, pour essayer de calquer notre vie sur la sienne...
çà ne peut plus durer, sinon, on a même le doute que çà nous mène à la folie.
Un dépendant arrivera de toutes façons à ses fins, quand l'acte le démange.
A partir du moment ou l'on arrive à s'exprimer sur nos mieux, même si c'est ici, on commence a regagner du terrain.
Le fait de se "remettre" en avant, sans pour autant oublier ce qu'il est, fait murir en nous l'envie de poursuivre ce retour.
Ne pas oublier qu'il peut se passer des mois , avant qu'il n'arrive à nous en parler.
Alors ces mois, ne pas rester à attendre, mais les passer à aller mieux.Pour çà, faut se remettre en question.S'éloigner de ses problèmes, après tout, il n'est pas nous!
recharger ses batteries, retrouver les petits plaisirs de la vie.Se donner du temps, et comme l'explique très bien Dora, ne pas se laisser atteindre par la culpabilité de l'autre.
Un dépendant a vite fait de vous dire que ce n'est pas sa faute, va chercher un tas d'excuses(là je ne développe pas) mais ce que l'on peut entendre souvent :
tu t'y prends mal
fallait pas me le dire comme çà
tu fais tout de travers...etc etc.
Il sait qu'on sait à un moment donnné (l'aime pas être mis à nu, tant pis)
essayer se penser à ce qui nous rend le plus mal.D'ailleurs , comment se sent on après la fouille? encore plus mal qu'avant.
Savoir éliminer un par un, ces moments de déprime, le pourquoi ils sont arrivés.
Penser à nous.S'aérer les méninges, s'occuper de soi, il est englué, bah çà fait 50 pour cents du couple, si on y reste aussi, çà fait le tout.
Je pense à ce jour avoir cumulé plusieurs fois des semaines pouvant faire plusieurs mois(mais pas encore à la suite!) chaque jour à vivre avec mon profil que j'aime bien, est un jour de plus avec moi même.
Ce qu'il fait n'est plus ma priorité, ce que je fais, en est une. :trefle:

co-dép ho co-dép , mais de quoi de quelques chose de tabou à demi mots à demi larmes avoués.
tout ce fait dans le secret comme si de rien n'était.
bon ,relativiser un jour avec grand succès un autre avec les crampes aux ventres.
et l'envie de hurler tellement l'angoisse vient nous rappeler qu'elle n'a pas quitter le territoir.
pour tant il y a des moments de pur bonheurs interieur avec ou sans lui.
je me surprend à être heureuse quand je me balade une demi heure avec ma maman dans un parc.
ce que nous vivons est fait d'ambiguité et c'est quelques fois déstabilisant.
aujourd hui je suis fatigué et amère .
mais je n'oublie pas ma promesse d'avancé avec moi même.
et de retrouvé le temps pour vivre des choses plus serreine.
ce qui m'étonne quelques fois c'est qu'on est si ressemblent co-dep et dép enfin de compte notre combat est le même.(avec ses nuances) mais le même :Hello:

luciolement votre

tu as entièrement raison Luciole, codep, et dep, c'est la même chose.Même s'il y a des nuances. :trefle: :love2: