<p style="margin: 0cm 0cm 10pt" class="MsoNormal">Slt à tous</p><p style="margin: 0cm 0cm 10pt" class="MsoNormal">Je suis une jeune femme de 23 ans, addict au sexe depuis l'âge de 15ans ;<span>  </span><span> </span>en couple depuis 3 ans et marée depuis depuis 3 mois et je souffre parce que j'aime mon mari.</p><p style="margin: 0cm 0cm 10pt" class="MsoNormal">Au début je trouvais ça normal d'aller séduire les hommes parce que je n'avais pas d'amour a donner il n'y avait que le cul, puis j'ai connu un homme qui m'aime donc j'ai voulu l'aimer à mon tour cela n'a rien changé. On vivait ensemble mais je n'ai pas arrêté de mentir pour aller voir des hommes et j'étais mal quand je rentrais à la maison.</p><p style="margin: 0cm 0cm 10pt" class="MsoNormal">J'étais mal parce que j'allais voir des hommes que je ne connais pas</p><p style="margin: 0cm 0cm 10pt" class="MsoNormal">Voila ce qui de passe :</p><p style="margin: 0cm 0cm 10pt" class="MsoNormal">Quand je commence a me sentir mal, je pense au sexe avec des gens, puis je les appelle, des gens que je connais, ou des inconnus, je sors en boite et je me laisse draguer et si j'essaye d'arrêté ou de me restreindre je me sens mal et je m'enferme, je m'isole et quand c'est si dur je regarde des films pornos et je me masturbe beaucoup mais tous ça ne suffit pas il faut que je passe à l'acte, si je peux pas le faire je devient agressive, angoissée et très nerveuse il n'y a plus que ça dans ma tête et je suis prête a tout pour y arriver. Le résultat c'est que je ne peux pas cacher mon comportement, tout finit par se savoir parce que il ya trop de mensonges que je ne peux pas gérer. En plus ça me prend tout mon temps j'arrive plus a faire quoi que ce soit d'autre dans ma vie. Tout mon entourage en souffre beaucoup surtout mon mari et ma famille.</p><p style="margin: 0cm 0cm 10pt" class="MsoNormal">Quand je me fais prendre la main dans le sac c'est si terrible pour moi d'être percée à jour que je veux mourir. Je ne supporte pas de perdre mon mari et précédemment il y a eu une scène terrible et j'ai fais une T.S. Après cela j'ai essayé de me sevrer mais je suis retombée dans mes travers. Je suis revenue plusieurs fois à cinq <span> </span>heures du matin après avoir été avec des hommes en donnant des fausses excuses a mon mari et il a exigé qu'on se sépare et maintenant, pour la première fois j'ai décidé de me regarder en face et de faire un travail sur moi en allant sur le site et de raconter mon histoire.</p><p style="margin: 0cm 0cm 10pt" class="MsoNormal">J'ai vraiment besoin d'aide parce que je me sens manipulée par mes désirs de sexe</p> 

chui malllllll

Bonjour Nimba,Moi je trouve que tu as du recul par rapport a ce que tu vis. Mais tout ce que tu racontes est malheureusement un peu typique de la dependance sexuelle. C'est quelque chose qui doit etre tres difficile, mais la bonne nouvelle c'est que plein de gens s'en sortent. Quand est ce que tu t'es rendu compte que tu avais un probleme ? Et quand est ce que tu as decide, definitivement, que tu devrais tout faire pour t'en sortir ? En general on desespere quand on repense a tout le temps que cette dependance a dure. C'est vraiment desesperant de voir que pendant toutes ces annees la dependance nous a fait souffrir, qu'on a essaye d'arreter quelques fois et qu'a chaque fois c'est revenu. On se dit que si ca a dure 10 ans ca peut tres bien encore durer 10 ou 20 ans, voire toute la vie. Mais heureusement on se trompe. Pendant toutes ces annees, on a deja essaye d'arreter, de simplement se sevrer, puis on a change d'avis et on a rechute et on a decide qu'on vivrait avec, puis on a redecide d'arreter. Aucune vraie decision definitive en somme. Si on continue comme ca, oui, ca peut durer toute la vie. La solution c'est d'abord accepter que tout ce qu'on a toujours essaye pour arreter, la methode qu'on a toujours utilise par defaut ne marche pas. Il faut reconnaitre qu'on ne peut pas s'en sortir seul en continuant comme on a toujours fait. Il faut accepter que ce qui va nous faire nous en sortir est une approche nouvelle. On n'y arrivera pas en reessayant pareil mais plus fort. La volonte, seule, ne peut rien faire contre la dependance, tu peux tenir quelques semaines, voir quelques mois de sevrage, mais si tu comptes uniquement sur ta volonte alors tu va forcement rechuter. Reconnaitre tout ca c'est la premiere des fameuses 12 etapes (voir la methode des alcooliques anonymes) que tu connais peut etre deja. Quand tu as admis que ta vie etait totalement ingerable avec la dependance, tu sais que tu es obligee de t'en sortir et que tu feras tout ce qu'il faut pour. Et c'est seulement a partir de ce moment la que tu peux compter les mois. Tout le temps que tu as passe avant ca dans ta dependance ne compte pas. C'est normal que ca ait dure longtemps puisque tu ne savais pas comment faire pour t'en sortir. Ton retablissement prendra moins de temps que ca.Ensuite, ce qu'il faut faire c'est a tout prix aller voir un psychiatre, et si possible un psychiatre specialiste des addictions. Peut etre que tu peux aussi trouver un groupe de parole pour dependants sexuels pres de chez toi. Les groupes de parole sont tres efficaces pour ca. Il me semble que c'est un peu la methode de base pour s'en sortir.Ce qui est sur c'est que tu ne peux pas t'en sortir seule. J'espere que tu continueras de venir sur le forum si ca peut t'aider, mais il faut a tout prix aller voir un specialiste et peut etre ces groupes de parole. Je pense que c'est la base.Et personnellement je pense que c'est tres utile de lire des livres sur les dependances. Moi je trouve que ca m'aide beaucoup. Surtout quand on commence un sevrage, on ne sait pas trop ou aller, quelles regles se fixer etc. Comme notre cerveau veut sa dose il est pret a inventer n'importe quelle theorie pour y arriver et on part dans de mauvaises directions et on perd du temps. Dans les bouquins tu peux trouver des exemples d'experiences vecues, par exemple, et savoir dans quels pieges il ne faut pas tomber. Enfin, je pense que pour ca, l'ideal c'est peut etre encore les groupes de parole.Mais bien sur, quand tu auras commence tout ce cheminement, tu vas peut etre rechuter. Tu ne vas pas t'en sortir avec un seul sevrage complet directement. Il faut viser le sevrage mais il faut deja savoir que tu commettras des erreurs et que ca fera partie de la guerison. Il ne faut pas etre trop dure avec toi meme mais il ne faut jamais oublier que tu veux te sortir de la.Je te souhaite bon courage.

essaye la methode R.I.P., et essaye de voir pour les groupe de parole D.A.S.A.j'imagine que ce doit etre plus dur pour une femme car les tentation sont plus facilement assouvis.installe aussi un controle parental pour ne plus aller sur des sites pornos. :oton mari peut t'aider egalement. :o <p> 

<p style="margin: 0cm 0cm 10pt" class="MsoNormal">Waouhhh ca ma beaucoup touché de lire tes lignes je suis resté longtemps sans secoure je sais plus quoi faire ce qui est claire c'est que je veux vraiment m'en sortir c' est pas une vie mais la ou je vis ya peu de gens qui souffre de cette terrible maladie je crois que je suis la seule c'est pourquoi j'en parle a personne de ce qui m'arrive a part mon mari il connait un peu ce que je ressens et il m'aide beaucoup impossible t'en parlé a ma famille mes amis parce que j'ai peur qu'on ne juge <span> </span></p><p style="margin: 0cm 0cm 10pt" class="MsoNormal">Ce qui me fais le plus mal c'est qu'ici il n'ya pas de groupes de parole ni psychiatre la seule chose qui m'aide un peu c'est ce site et des fois je me sens mal quand je suis en manque et cela depuis que j'ai 15ans j'ai même envie de mourir j'ai tellement honte</p>

J'espère que les choses vont aller mieux pour toi, n'oublie pas que ça prend du temps et qu'il faut de la patience, et cette patience c'est quelque chose qui peut être difficile à cerner. Je pense qu'il faut du temps pour arriver à la comprendre. Ca ne veut pas dire qu'il faut s'en sortir en douceur en diminuant progressivement le sexe, en se fixant des limites trop floues, ça ça ne marchera pas parce que ta dépendance arrivera toujours à retourner cette méthode contre toi. Ce qu'il faut faire c'est essayer d'arrêter complètement. Mais avoir de la patience ça veut dire que si on rechute, on ne se juge pas et on essaye de se pardonner soi même. Mais si tu te détestes c'est très difficile. Et évidemment on se déteste tous au début. C'est normal, il faut de l'entraînement, mais ça arrive. Et tu dis qu'il n'y a pas de dépendants sexuels là où tu es. Mais la dépendance sexuelle peut prendre différentes formes qu'il n'est peut être pas toujours facile de déceler comme ça, je pense qu'il y en a certainement d'autres comme toi. Moi, dans la vraie vie de tous les jours, je ne connais aucun dépendant sexuel, et pourtant on en trouve plein ici sur le forum et ailleurs sur internet. Ca n'est pas le genre de chose dont les gens parlent beaucoup. Il me semble que j'en ai rencontré deux quand j'avais dans les 15 ans, très brièvement, mais ils étaient assez jeunes et dans un milieu où il pouvaient oser en parler. Mais dans la plupart des cas, les gens cachent ces choses, mais ça ne veut pas dire qu'elles n'existent pas. Moi je ne pense pas que tu sois toute seule à souffrir de ça, ça m'étonnerait vraiment. Même si tu ne peux pas rencontrer ces gens, je suis sûr qu'il y en a d'autres et qu'ils souffrent beaucoup tout comme toi. Pour arriver à te pardonner à toi même, tu peux imaginer ce que tu ferais si tu avais une très bonne amie qui était dépendante sexuelle exactement comme toi. Toi qui sais ce que c'est que d'avoir cette maladie, de voir le jugement des autres, la souffrance que ça cause etc... comment tu lui parlerais ? Comment tu la réconforterais quand elle va mal, et comment tu réagirais face à ses rechutes ? Je pense que tu serais très patiente avec elle et que tu lui pardonnerais tout mais que tu ne la laisserais pas tomber et que tu l'encouragerais toujours pour qu'elle reparte, avec la même patience à chaque rechute et tu ne la gronderais pas. Mais quand on n'a pas confiance en nous, quand on finit par nous détester nous-même, on finit par croire qu'on ne vaut rien par rapport aux autres. On arrive à aider les autres en restant patients, mais dès qu'il s'agit de nous aider nous mêmes on veut se "soigner à coups de bâtons" et on est extrêmement durs avec nous mêmes. Et c'est pas normal, c'est comme si les autres avaient de la valeur et que nous on ne valait absolument rien. Comme si tous les problèmes pouvaient nous retomber dessus à l'infini, parce que "tant que ça nous arrive à nous, ça ne compte pas". C'est comme si on n'existait pas et que seuls les autres comptaient, comme si c'était uniquement l'avis des autres qui comptait, aussi. La solution c'est d'abord d'essayer de se traiter comme une vraie personne, ne pas être plus dure avec toi même que tu le serais avec une bonne amie. Et tout ça ça s'apprend tout doucement, jour après jour, c'est pas quelque chose qu'on atteint du jour au lendemain, c'est quelque chose vers quoi on va.Quand on est moins durs avec nous mêmes, on a déjà moins honte. Etre dur avec soi même c'est rejeter une part de nous mêmes, et c'est avoir honte de cette partie de nous mêmes quand elle revient encore et encore. C'est essayer d'être ce qu'on voudrait être, là, maintenant, tout de suite, chasser les défauts d'un coup, alors que c'est impossible. On ne peut pas résoudre ces problèmes en les chassant, mais en les guérissant, en se pardonnant. C'est comme une blessure qui te fait mal. Tu ne peux pas faire partir la douleur en frappant ta blessure que tu hais. Si tu fais ça, la blessure ne cicatrisera pas. Pour que la blessure guérisse il faut du temps, et pendant tout le temps de la cicatrisation tu pourras avoir mal, certains jours plus que d'autres, mais ça s'arrangera. Mais pour ça il faut laisser la blessure se reposer et ne pas lui faire encore plus de mal. Je pense que c'est le même principe. Je pense que ça c'est très important.

je veux pas rechuter car je risque de perdre mon mari c'est pas facile surtout qu'il me parle pas en ce moment je me sens seule sans lui c'est comme ma moitier je mal quand il est facher de moi c tue j'arrive pas a dire au gens ce que j'ai ce qui sais passé a 15ans meme pas a ma famille mais lui seul me connait  je suis seule je sais pas si ici d'autres pourrons me comprendre comme lui j'ai tres mal au coeur je besoin de lui si seulement il pouvais ressentir ce que je souffre mais bon il en chie bien de son coté mais je vais faire un vrai travaille sur moi je vais sauver mon couple je vecu des haut et des bas avecl lui il merite d'etre aimé la petite lilly aussi pour elle je dois etre forte c'est mes deux amour.j'ai peur j'ai mal dans tous mon corps mais il faut que j'avance ce qui me fais encore plus mal c'est cette douleur que je resens das le coeur ca me fais tres mal j'arrive plus a supporter la douleur c'est horrible c'est dur j'ai honte je me sens nul petite je veux arrete de pleure.Je tiens bon

Je comprends que ça soit important pour toi de sauver ton couple, mais ce qui est très important aussi c'est que tu souffres toi. Lui peut peut-être t'aider en étant là avec toi, mais si c'est très difficile aussi pour lui, ça ne rend pas forcément les choses beaucoup plus faciles. Je pense que tous les dépendants on manque vraiment d'estime pour nous mêmes, au début surtout, on a vraiment l'illusion d'être des mauvaises personnes, qu'on ne vaut rien. Et l'amour des autres c'est un peu comme un anti-douleur face à ce manque d'estime qu'on a. Ca ne résout pas vraiment le problème, mais ça aide un peu à faire passer la douleur un moment. Mais au final ça devient un peu comme une dépendance. On utilise l'amour qu'on reçoit comme un anti-douleur mais ça ne guérit pas la vraie blessure. On se sent temporairement mieux, c'est sûr, mais la dépendance finit très souvent par pourrir la relation, tout est bancal, et on continue de souffrir même pendant la relation. Au final, le problème n'est pas guéri. Mais comme on a tellement besoin de cet amour, comme on a tellement besoin de l'autre, comme ça nous apporte un soulagement temporaire, on a tendance à avoir l'impression que la solution est là, que ce qu'il nous faut c'est encore plus d'amour, jusqu'à ce que notre blessure soit guérie. Mais ça, fais-moi confiance, ça n'arrive jamais. L'amour ne guérit pas, c'est juste un anti-douleur passager, un peu comme la dépendance. Mais je sais que quand on sait que cet amour nous fait du bien, on a envie de tout miser dessus, on croit que la clé du rétablissement est là. Mais non. Beaucoup de dépendants et co-dépendants en couple pourront te confirmer ça. S'en sortir c'est avant tout un travail personnel. Evidemmment c'est important de faire des choses pour ton couple, il faut faire tout ce que tu peux, mais il ne faut pas oublier que ça n'est pas ça le vrai problème, le vrai problème tu dois le voir en te mettant toi face à toi-même. C'est très difficile et ça prend du temps et c'est pas agréable.Quand on est dans la dépendance on souffre beaucoup, et on essaye de sortir de cette souffrance en utilisant tout ce qui nous fait du bien, comme la consommation de sexe ou l'amour des autres. Toutes ces choses nous font du bien alors on va vers machinalement vers elle. Après des longues années de dépendance on ne sait plus faire que ça et ça prend toute notre vie. Un peu comme quand quelqu'un lache un caillou dans un pente, le caillou obéit à la gravité et roule dans le sens de la pente. Et nous on se retrouve un peu comme des caillou qui roulent dans le sens de la pente sans avoir le choix. Et même quand on se rend compte que la dépendance nous détruit, on continue d'appliquer les mêmes stratégies pour notre rétablissement. On essaye de trouver un rétablissement agréable, une autre pente dans laquelle on pourrait rouler. Et c'est normal de réfléchir comme ça au début, on en a tellement marre de la dépendance, marre de souffrir qu'on veut absolument arrêter la souffrance maintenant. Mais il se trouve que les vraies solutions pour s'en sortir ne marchent pas si on continue de réfléchir comme ça. Les vraies solution pour s'en sortir elle font parfois souffrir. Elle ne sont pas agréables. Parler de notre souffrance aux autres, de tout ce qu'on ressent, ça n'est pas forcément agréable. Mais surtout se tourner vers soi-même quand on attend l'amour d'un autre, ça n'est pas agréable, mais il faut vraiment le faire. Si ton mari t'aime et t'aide les choses sont plus agréables, mais lui ne peut rien résoudre, celui qui doit résoudre le problème c'est toi et uniquement toi. La dépendance est extrêmement forte, et même si tu avais son amour chaque jour, ta dépendance serait toujours là et tu sais comme moi que ça ne pourrait pas durer longtemps comme ça, que tu finirais par rechuter comme nous tous. Mais les choses s'arrangeront si tu veux vraiment te tourner vers toi même pour comprendre ces problèmes qui sont difficiles. Il faut arriver à admettre que la solution n'est pas dans l'amour de ton mari ni dans son bonheur à lui, mais dans ton rétablissement personnel et ton bonheur à toi.Pour le fait de se sentir nulle, c'est tout à fait normal, tous les dépendants ressentent ça avec une certaine force. Et c'est pour ça qu'on est tous dépendants. C'est ça qui doit être guéri, c'est là dessus qu'il faut réfléchir. Et la dépendance peut nous faire faire des choses horribles et faire souffrir les autres, mais au fond, en vrai, on n'est pas comme ça, on est tous bons, on est tous généreux, je pense qu'au fond tu le sais. On a tous souffert à différents degrés pendant notre enfance, certains ont subi des vrais traumatismes et des injustices qui leur ont fait croire qu'ils étaient mauvais. C'est ces croyances là qu'il faut désapprendre. Mais on n'est pas mauvais. Les vrais mauvais s'en fichent de faire du mal, ils font du mal et ne le regrettent jamais. Nous on finit toujours par regretter, on souffre toujours, et c'est pour ça qu'on est dépendants, mais au fond, sous la dépendance, on n'a rien de mauvais. Sentir qu'on est mauvais ça n'est qu'une partie de la maladie, c'est une erreur de jugement, elle fait beaucoup souffrir, elle fait vraiment souffrir, mais c'est un faux jugement et il faut arriver à s'en débarrasser.

 Cher Hatt,Je trouve ton post très interressant. Il y a la dedans la solution au problème à mon avis. C'est donc si dur de se regarder et d'affronter ses problèmes et ses blessures...!Evidemmment c'est important de faire des choses pour ton couple, il faut faire tout ce que tu peux, mais il ne faut pas oublier que ça n'est pas ça le vrai problème, le vrai problème tu dois le voir en te mettant toi face à toi-même. C'est très difficile et ça prend du temps et c'est pas agréable.Nimba est certainement mal prise dans ce problème de recherche d'amour et de dépendance pour compenser ou panser ses plaies vives. Ce que tu dis est d'une importance capitale. Comprendre, laisser déjà cette compréhension pénétrer le mental n'est pas évident, tant il semble qu'on évite de se voir afin de ne pas souffrir (le mental dépendant fait tout pour ne pas avoir à se retrouver en face de lui-même car il se sent en danger de mort, il assure ainsi sa continuité en insinuant qu'il lui faut absolument aller là où ça fait du bien. Tant que le sevrage n'est pas entamé, et même commencé, le sevrage doit se poursuivre un certain temps avant que l'étau ne déssere un peu sa prise sur le dépendant)au début, on en a tellement marre de la dépendance, marre de souffrir qu'on veut absolument arrêter la souffrance maintenant. Mais il se trouve que les vraies solutions pour s'en sortir ne marchent pas si on continue de réfléchir comme ça. Les vraies solution pour s'en sortir elle font parfois souffrir. Elle ne sont pas agréables. Parler de notre souffrance aux autres, de tout ce qu'on ressent, ça n'est pas forcément agréable. Mais surtout se tourner vers soi-même quand on attend l'amour d'un autre, ça n'est pas agréable, mais il faut vraiment le faire. Si ton mari t'aime et t'aide les choses sont plus agréables, mais lui ne peut rien résoudre, celui qui doit résoudre le problème c'est toi et uniquement toi. La dépendance est extrêmement forte, et même si tu avais son amour chaque jour, ta dépendance serait toujours là et tu sais comme moi que ça ne pourrait pas durer longtemps comme ça, que tu finirais par rechuter comme nous tous. Mais les choses s'arrangeront si tu veux vraiment te tourner vers toi même pour comprendre ces problèmes qui sont difficiles. Il faut arriver à admettre que la solution n'est pas dans l'amour de ton mari ni dans son bonheur à lui, mais dans ton rétablissement personnel et ton bonheur à toi.On ne peut pas éviter effectivement d'aborder le problème de front, c'est pas agréable c'est vrai, mais je ne vois pas d'autres solutions pour Nimba pour sortir de l'impasse. Tant qu'on ne fait pas ce travail, se voir en face, tant qu'on prend des chemins d'évitement, chercher l'amour dans la dépendance et chez le mari, on ne résout rien. Et tout le monde continue à souffrir, c'est l'enfer. On a tous souffert à différents degrés pendant notre enfance, certains ont subi des vrais traumatismes et des injustices qui leur ont fait croire qu'ils étaient mauvais. C'est ces croyances là qu'il faut désapprendre. Mais on n'est pas mauvais. Les vrais mauvais s'en fichent de faire du mal, ils font du mal et ne le regrettent jamais. Nous on finit toujours par regretter, on souffre toujours, et c'est pour ça qu'on est dépendants, mais au fond, sous la dépendance, on n'a rien de mauvais. Sentir qu'on est mauvais ça n'est qu'une partie de la maladie, c'est une erreur de jugement, elle fait beaucoup souffrir, elle fait vraiment souffrir, mais c'est un faux jugement et il faut arriver à s'en débarrasser.Ce que tu dis est un condensé de vérités primordiales. C'est si important et profond qu'il faudrait que Nimba imprime ce texte et qu'elle l'affiche chez elle bien en vue, pour qu'elle le lise chaque jour plusieurs fois. Bien à toi Nimba et merci à Hatt.

 j'ai besoin d'aide pardon je vais mourir j'ai mal je sais plus comment expliqué ce que je ressen aidé moi pour l'amour du ciel