Bonsoir,Je me demandais après mon expérience personnel et après avoir lu plusieurs personnes et mettre bien renseigné si la dépendance au porno ou à la masturbation n'est pas un moyen de cacher un autre problème ou plutôt de le fuire pour ne pas y faire face?Un peu comme avec l'alccol ou d'autre drogue un moyen de fuire la réalité et d'entrer dans un autre monde comme d'envoyer tout se faire voir et faire exploser tout les barrière.Ce qui explique donc la tenacité de cette dépendance et son envahissement qui devient un habitude très dure a briser car il permet de fuire et de partir exactement comme l'alcool que pas mal de gens fuit le problème ou leurs vies ennuyantes.Alors esque vous pensez que pour pouvoir s'en sortir il faut trouver ce problème en nous qui en est la cause et le résoudre pour supprimer ce conflit intérieur et ses débordement ?

Tu as résumé très exactement ce que je pense, tout à fait, personnellement.

J'ai la même analyse, depuis que j'ai commencé à en prendre réellement conscience je vais beaucoup mieux.Je suis de plus en plus persuadé que la fin de mon addiction ne passe pas par la volonté de résister à la masturbation, mais bien par l'attention que je porte à mes pensées.La compulsion est déclenchée par un schèma de pensées éronnées.Bien sur, c'est difficile de démonter ce schéma mais cela me semble être le seul chemin possible.Lorsque l'envie se présente je me dis simplement que cette angoisse, que cette peur qui m'assiège n'est pas la mienne aujourd'hui, mais celle de l'enfant que j'étais.Je commence à en soupconner (à tord ou à raison) les causes.En tout cas c'est la première fois en près de 40 ans qu'une ébauche de résultat positif se présente.Alors oui j'ai la même analyse que toi la dépendance au porno et à la MB n'est que le symptome d'un mal être.Il faut débusquer ce mal être sans se préocuper outre mesure du symptome.

Je partage tout à fait le propos de
woaf17 et de Mondom. Je vois la
compulsion de pornographie comme une
réponse, trouvée à un moment donnée par
le cerveau, pour fuir une ou plusieurs
situations jugée(s) "difficiles" par
erreur. Réfléchir sur soi avec un
médecin psy et observer patiemment ses
pensées (des pratiques méditatives peuvent
aider, en ce sens) constituent un (mais
pas le seul) moyen de désamorcer le
mécanisme et de briser le cercle vicieux
créé par notre cerveau.

Oui, je suis d'accord avec tout ce qui est écrit. La compulsion c'est le symptôme. Le professeur Olivenstein, grand nom de la lutte contre la toxicomanie et fondateur de Marmottan rappelait que toute drogue est la rencontre entre un individu, un produit et une circonstance. Pour moi, ce fût l'alcool, la clope, la luxure et la cybercompulsion. Quand s'abstient du produit, on voit mieux ce qui pose problème. 

Je suis tout à fait d'accord avec vous, avec cette analyse !

Quel bien cela fait de venir içi et de pouvoir parler de ça avec des personnes qui comprennent ce que c'est qu'est cette drogue, cette objet de compulsion biologique, hormonale, sentimental...

Dé-fois la réalité est trop dur à supporter alors on s'abandonne. Pourtant en réfléchissant, on se rend compte que la vérité n'est pas si dur que ça. Sur le moment oui c'est difficile, après avoir cédé c'est encore plus dur. Un peu de réflexion, prévoir à l'avance ses occupations mais en laissant quand même un peu de temps libre pour l'imprévu...mais pas trop.

Vous avez tous raison dans ce que vous dites, je n'en pense pas moins.Je dirais aussi que c'est important d'aller creuser dans les racines d'un comportement narco-dépendant en général, plaisir immédiat recherché pour quelle(s) raison(s) ? Fuite de la réalité, pression de frustrations de quelque niveau, mal être, (...). En tous cas un manque de satisfaction de sa vie et/ou de sa personne, donc une réelle thérapie personnelle qui ratisse large doit être faite. Cela pour ne plus laisser un terrain fécond a ce genre de maladie.