Bonjour à tous,Alors moi j'ai 28 ans et j'expérimente en ce moment un problème (presque) inédit pour moi, j'ai nommé:  les troubles de l'érection.Il est vrai que j'ai toujours eu des problèmes légers à ce niveau, ramollissements imprévus au moment de passer à l'acte, difficulté à maintenir une érection satisfaisante, etc. Mais c'était systématiquement en cas de "première fois" avec une femme et je pouvais aisément mettre tout ça sur le compte du stress. La preuve, c'est que finissais toujours par réussir à masquer le petit souci, et puis il faut dire que ça passait sans problème à la seconde tentative (souvent le soir même ou le lendemain).Pas d'inquiétude outre mesure à ce niveau là donc, physiologiquement je suis opérationnel.Jusque là tout va bien.

Psychologiquement par contre c'est une autre affaire...et je me demande si je n'ai pas aggravé le problème. J'ai toujours été très attiré par le sexe et internet m'a offert sur un plateau un panel incroyable de possibilités et de fantasmes à la clef. Sans me faire de tort pourtant puisque mes relations ont toujours été au beau fixe une fois passé le cap du débouclage de ceinture (à l'exception des légers problèmes sus-cités) Jusque là pourtant, tout va bien.

Il y a deux ans et demi j'ai rencontré une jeune femme qui, du statut de vierge est vite passée à celui de succube, elle était ma chose, mon oeuvre, et je ne me suis pas privé.  Et grâce à l'imagination débordante que j'avais puisée sur le net pendant des mois, voire des années, c'était un vrai déluge de nouveautés et de pratiques déviantes en tous genre qui s'offrait à moi. Elle n'était pas farouche, ça m'arrangeait, j'ai pu assouvir tous les fantasmes du monde. Jusque là...tout allait vraiment bien. Mais voilà, toutes les bonnes choses ont une fin, et arrive le moment où, quelques mois après, je rencontre une autre femme, elle est très belle, très attirante, mais plus âgée, plus expérimentée, et surtout un peu moins "malléable" et débridée que la précédente. Tout aurait pu bien aller.

J'ai tellement couru le net et l'originalité exacerbée, que je suis désormais (temporairement j'espère) incapable d'avoir des rapports normaux avec cette femme. Comprendre par là que dès la fin des préliminaires, j'ai des pertes de 40 à 80% de rigidité au niveau de la verge.  Et là ça ne va plus du tout.La première fois, passe encore, je mets ça sur le compte du stress comme toujours, je suis confiant et je sens que tout se passera bien le lendemain. Mais le jour suivant, au moment de la pénétration, les choses tournent mal à nouveau. Et pourtant je n'étais pas spécialement focalisé sur une réussite explosive ou quoi que ce soit, pas stressé ni intimidé outre mesure, tout aurait du bien se passer. Et là je me rends à l'évidence.Pendant des années, j'ai redéfini à loisir le concept même de la sexualité, j'ai poussé l'exploration jusqu'au fins fonds des territoires, et je crains d'avoir traversé la frontière. Je suis allé beaucoup trop loin. Trop loin à tel point qu'une simple pénétration vaginale dans les règles semble m'être devenu banale et inintéressante au point de me calmer implacablement une fois les pantalon baissés.

Ca m'empoisonne, et j'avoue que je compte sur vous pour m'aider à me sortir de là...

Je crois moi aussi, fondamentalement que les images que j'ai visionnées m'ont intoxiquées. Moi, c'est plus d'éjaculation précoce dont je souffre (d'après mon psy, à l'origine de ce problème, il peut y avoir à la fois la peur de l'acte, l'envie que çà se termine vite, mais aussi de se contenter de mon propre plaisir, de "prendre" l'autre à cette fin).Je pense qu'il est indispensable de revoir nos plans et remettre du sentiment en priorité dans nos vies. Nous ne sommes pas que des sexes, et la sexualité ce n'est pas une "technique".  Bon courage à toi. 

Merci pour ton accueil, ça m'aide à relativiser un peu et à prendre conscience du véritable danger. Encore aujourd'hui j'ai du mal à réaliser que le sexe ne se limite pas à une série de procédures plus ou moins techniques (enfin soyons rationnels, c'est AUSSI cela...) mais qu'il s'agit avant tout d'un acte de partage qui doit être vécu dans l'intimité et la confiance. Voilà qui me donne déjà à méditer. Peut-être puis-je partir de là pour recadrer ma vie, aussi bien au niveau sentimental que sexuel.J'espère qu'un jour tu trouveras ta solution, je te retourne les encouragements.  

Bonjour,Le post date un peu et j'y arrive un peu par hasard, je le reconnais. Je me permets un avis du "camp adverse" sans avoir la prétention de détenir une vision correcte de la chose. Je dirai que les femmes peuvent avoir aussi des "pannes" mais nous cela se voit beaucoup moins et ne compromet par forcément l'acte (enfin, extérieurement cela s'entend ).Bref, je "résume" : durant X années tu as vécu dans une sexualité virtuelle que je qualifierai de sans limites sauf celles de l'imagination et encore, même pas la tienne.. Mais qui était somme toute que mentale. Une sorte de rapport amoureux avec toi-même.Arrive une jeune femme qui, pour X raisons, peut faire passer ta sexualité virtuelle sur le plan du réel. Dans la mesure où je ne suis pas dans ta tête je ne peux répondre à la question "C'était satisfaisant ?". Cela dit la barrière du "c'est excitant mais c'est pas vrai" est tombée. Autre versant de la chose dont tu es seul à avoir la réponse "Quels sentiments j'éprouve pour elle ?" Arrive une troisième personne qui est moins encline, dirons-nous, à jouer les stars du porno. Et là, cela bloque pour toi. Tu définis le fait que les relations sexuelles "standardisées" ne t'intéressent plus (temporairement) mais la dame ? Logiquement il faut être deux pour faire l'amour. qu'en pense-t-elle elle ? comment réagit-elle ? La problèmatique est-elle : J'aime cette personne là et ça m'embête énormément de ne pas réussir à partager un truc avec elle ? ou bien "Ca m'embete de me dire que je me suis condamné à n'avoir la possibilité d'avoir des relations sexuelles qu'avec des filles qui sont prêtes à "tout" ?" J'irai plus loin, le "elle accepte tout et n'importe quoi" ne te renvoie pas à "en fait je ne suis capable d'être aimé que par des sal*** ! Je n'ai aucune valeur dans le fond..." bon, je pousse le bouchon un peu loin. je secoue le cocotier sans ménagement en apparence. Juste parce que je me demande si cette perte de possibilité n'est pas en fait qu'un "rappel à l'ordre de ton cerveau du style "Je suis devenu tellement peu intéressante à mes yeux que lorsque je suis avec une femme qui n'est pas dans la dynamique "le sexe pour le sexe" je m'empêche d'avoir un rapport".Idée venue du fait aussi que tu dis que les préliminaires ne te "perturbent" pas. donc lorsque tu es dans la relation "pour" l'autre ça fonctionnerait. courage, je ne crois pas au permanent lorsque l'EEG n'est pas encore plat ;-) 

Citation : WTF a écrit: Merci pour ton accueil, ça m'aide à relativiser un peu et à prendre conscience du véritable danger. Encore aujourd'hui j'ai du mal à réaliser que le sexe ne se limite pas à une série de procédures plus ou moins techniques (enfin soyons rationnels, c'est AUSSI cela...) mais qu'il s'agit avant tout d'un acte de partage qui doit être vécu dans l'intimité et la confiance. Voilà qui me donne déjà à méditer. Peut-être puis-je partir de là pour recadrer ma vie, aussi bien au niveau sentimental que sexuel.J'espère qu'un jour tu trouveras ta solution, je te retourne les encouragements.