Salut tout le monde Vlan, encore une rechute.J'arrive plus à tenir plus d'une semaine, depuis deux mois environ.Je voudrais parler de quelque chose qui finalement me pose plus de problème que l'addiction au porno, en terme de culpabilité. C'est le fait que je trouve ma jouissance dans l'identification à la fille. J'en ai déjà parlé plusieurs fois dans mon post de présentation intitulé "je suis né accroc". J'éprouve le besoin de me mettre dans la peau d'une fille, quand je suis dans le trip porno. C'est à dire que j'imagine que je suis une petite salope qui aime se faire prendre dans tous les sens. C'est crû, mais c'est ainsi.Du coup, je me pose de sérieux problèmes quant à mon identité sexuelle. Je précise que cette pulsion transexuelle ne se produit que quand je suis en mode porno. Le reste du temps, dans le cadre d'une excitation normale (= sans porno), je suis identifié à moi, homme, et mes fantasmes miment une relation sexuelle dans laquelle je suis un homme, qui couche avec une femme.Mais une fois par semaine, poum, c'est irrésistible.Ca ne me procure pas plus de plaisir que ça, d'ailleurs (j'ai plus de plaisir dans le cadre d'une masturbation normale), c'est simplement une pulsion que je ne parviens pas à réfréner. Ou plutôt, quand je la réfrène, ça me prend minimum quelques minutes (là, c'est cool, même si 3 minutes ça peut sembler horriblement long), soit 3 jours, de façon lancinante, un peu comme un souçi qui se rappelle sans arrêt à mon bon souvenir. Ca tient rarement plus de 3 jours, après quoi je me réincarne complètement dans ma peau d'homme et fier de l'être.Mais quand je craque, je donnerais beaucoup pour être une nana. Je me fous une cuillère dans le cul (côté manche, hein), et zou, je fantasme sur la pénétration.C'est là depuis tout petit ce truc. A l'époque, je n'introduisais rien dans le derche. Mais je me souviens que je prenais beaucoup de plaisir à me frotter sur des coussins, après avoir longuement contemplé des photos dans "Entrevue". Je devais avoir 12 ans environ. Ca ne m'a jamais quitté. C'est enraciné en moi. Je pense que je dois avoir un trouble de la sexualité, quelque chose comme ça.C'est ça qui me culpabilise le plus, en fait. Les vidéos, en soit, je m'en fous. C'est juste un support. J'ai le sentiment que le coeur du problème, c'est cette pulsion transexuelle, qui arrive très brusquement, qui peut repartir très brusquement aussi, mais longtemps après.J'en ai parlé à mon psy, qui me dit que j'ai une grande part d'homosexualité refoulée. OK, mais les corps d'homme ne m'excitent pas. Regarder une vidéo du cul gay ne m'excite pas. Et je me vois mal avec un gars de 70 kilos dans le dos. Cette pulsion, j'ai l'impression qu'elle est faite pour rester un fantasme. Mais comme je ne l'accepte pas, elle me bouffe. Et je ne vois pas comment je peux faire pour l'accepter. Concrètement, comment faire ?Comme elle est greffée au porno, j'ai le sentiment que plus je me laisse aller au porno,plus ce déséquilibre d'identité sexuelle s'installe. Quand j'avais 18-20 ans, ça me prenait une fois tous les deux mois ce trip cuillière dans le cul. J'oubliais vite fait bien fait, et je passais à autre chose.Maintenant, ça rôde. C'est là au moins une fois par semaine, et si je m'y laisse aller, ça revient plus souvent.La peur que j'ai, c'est  : si je m'empêche d'aller dans cette direction, est-ce que ce n'est pas du refoulement ? Auquel cas, ça va forcément me péter à la tronche tôt ou tard. J'ai fait un sévrage d'un an, une fois. Je me suis planté.Mais si je ne refoule pas, ça prend de plus en plus de place, et moi je deviens quoi ? Je me ballade partout avec une cuillère dans le cul ?Je suis perplexe.Quelqu'un dans mon groupe de thérapie, me disait que lui aussi avait toujours eu ce rêve "d'être lesbienne". Il s'imaginait avec des bas, et des bottes. Mais lui,il s'en fout, il assume ce fantasme, du coup, pas de problème. Il a eu ses moments accrocs au porno, ou il y passait des heures, mais sans jamais se mettre des bas, je crois. Et puis, il a une copine stable, pas de problème. Maintenant, il touche plus au porno (sans avoir jamais eu à lutter contre d'ailleurs), et il en rigole avec ses potes : "hé, les gars, moi mon truc, c'aurait été d'être une lesbienne, comme dans les films porno ! marrant non ?".Mais  chez moi, j'ai le sentiment que c'est vraiement extrêmement fort.Comme je n'ai jamais eu de copine, ça renforce ce sentiment. Ca vient de très loin, quand j'étais un même, ça se nourrit de mes frustrations, de ma colère contre les femmes qui m'ont rejeté, et ça donne un coktail extrêmement détonnant, qui m'écarte toujours plus de la possibilté d'entamer une / des relation(s) saine(s) avec les femmes. Tout est dans le fantasme.Je pense que mon cas est assez extrême, mais si j'en juge par certains posts que j'ai pu lire sur Doctissimo, pas isolé.Et vous ? Qu'en pensez-vous ?Y en a t-il qui ont ce même problème ? Ou qui s'identifient à la femme, mais sans culpabilité ?Je suis perdu, là. 

bonjour, Je n'ai pas eu le réflexe de te l'écrire à l'époque mais ton post je suis né accroc m'a énormément parlé. J'ai bcp identifié.Pour aider à situer : H 45 solo, tout petit vécu, une seule histoire sérieuse moins d'un an sans se mettre en ménage, qqs historiettes ( étreintes furtives, coucheries à la sauvettes), une seule fois amoureux et d'un mec.Avec les femmes, je n'y crois plus du tout : même pas cap de lever une dépendante, une sans papier!  Le porno me tient lieu de sexualité depuis la puberté. Depuis un an où ma vie barre en couille avec menace t sérieuses de décrochage socioprofessionnel, je m'autorise des plaisirs de plus en plus troubles via le visionnage : je rêve à me mettre " à la place ou dans la fille", je suis sidéré par le pouvoir du charme sur les mecs, je ne les trouves jamais perverses, j'aimerais n'avoir qu'à écarter les cuisses pour plaire. Je constate juste qu'avoir un enfant rend apparemment plus joyeux, épanoui qu'avoir un canard, mais au fond je n'accède pas. Je pense tj que j'ai pas la carrure,les couilles pour faire hardeur. J'ai énormément d'admiration pour ces hardeurs comme Rocco ou HPG, dont les bios m'ont passionné. Mais j'ai trop de tabous, trop peur de morfler en m'amourachant,J'agite bcp de fantasmes de domination-appartenance, d'initiation entre différences de générations.Et péché mignon du moment, j'ai sauté le pas : annonce  de chaudasse ou de dominatrice, avec photos volées, je barre dans le virtuel. Pervers narcissique mais qui n'arrive même pas à être les deux en même temps.J'ai pris conscience à 45 balais, que j'étais disqualifié dès le départ. Trop émotif, peur panique de m'impliquer. Demande de sécurité affective exorbitante, que j'ai recouverte par une pseudo libido.Je suis tombé t bas, le porno est devenu de l'ordre de la pulsion suicidaire, la femme ne peut être que fatale ( tout me pomper) ou sauveuse (elle m' a fait découvrir ce que c'était). L'absence de vécu de cple hélas renforce l'addictivité au porno. Sans vécu, je peux être que touriste, je lis, j'entends je vois, je conçois JE NE VIS RIEN. C'est une blessure permananente, à chaque fois qu'est fêté une naissance, qu'une collègue vient présneter son bébé en poussette, ça ne se referme jamais.

Je m'identifie à la femme sans culpabilité de le faire, mais en ayant conscience des dégats.Je suis tellement enfoncé, que ma motivation pour arrêter n'est pas en termes de bénéfice pour une vie sentimentale et affective dont "je me retire définitivement en assumant l'échec", qu'en terme de stopper le coût social de cette addiction.Et  des fois, dans ma folie à aller vers les extrêmes, je me dis que ma sexualité est plus pauvre que celle des Fourniret. Je n'ai pas l'énergie pour changer de sexe, les trans ne m'excitent pas, les lesbiennes bcp.L'homosexualité, après en être sorti, je pourrais y revenir par dépit. J'ai été touché par des annonces de potes de branle. Je qualifie mon statut plus de misère affective, que que de précarité. Cette frustration, rien ne la console, rien ne l'apaise, le porno lui fait écran 5 mn ou 2h. Je peux juste ne pas l'alimenter, lui faire diversion. Ne pas m'identifier à la souffrance

    

Bonjour luisss,Je pense que c'est (juste) une obsession. Tu n'es évidemment pas homosexuel, d'ailleurs ta réflexion sur la situation est très claire. Et pour avoir été obsédé par diverses choses à divers périodes je crois aussi que tu peux t'en débarasser tout seul. J'ai peut-être une idée, mais elle est contestable.Peut-être devras-tu passer par l'overdose. Si tu t'infliges cela plus que de raison et à répétition, à un moment donné la saturation, la honte et la culpabilité pourront te servir de tremplin pour abandonner cette idée. Non pas que tu arrêteras tout seul, tu seras en manque, mais cette saturation t'auras permis de mieux recadrer l'acte, son intérêt et ses conséquences. Un fardeau suffisamment lourd pour qu'il ne vaille pas le coup d'être porté. Tu vois ce que je veux dire ? Tu seras toujours en manque au bout d'une semaine, mais avec la mémoire de cette overdose et de ses conséquences. Assez pour que le besoin de raison l'emporte sur l'envie de sexe. Ensuite c'est une fois de plus une question de temps. Si tu te détournes de cette pratique les envies vont diminuer, en intensité comme en durée. Tu resteras fragile encore longtemps de ce point de vue là, mais il sera facile de te dire non comme tu dirais non à un enfant qui veut un jouet dans une vitrine. J'ai réussi à me débarasser de deux troubles ainsi, en me dégoûtant tant physiquement que psychologiquement. Encore aujourd'hui il m'arrive d'y repenser, mais la distance acquise est suffisante pour que la raison l'emporte. J'y pense en me faisant la réflexion que ça n'est pas une situation normale et qu'il est inutile d'insister. Si j'étais à nouveau exposé à la situation, j'aurais du mal à résister, mais je me tiens éloigné de toute tentation. C'est comme pour les images finalement, c'est plus facile de résister à la photo d'une demoiselle habillée que d'une demoiselle fort peu vêtue en position suggestive. Voilà, je crois qu'on peut se débarasser de tout parce qu'avec le temps on prend de la distance. Bon courage.

ta sexualite restera pauvre tant que tu ne seras pas pret pour une sexualite epanouie. je ne sais pas t'aider d'un coup de baguette magique, j'ai très peur d'etre seul, moi qui ai connu les couples et ai des enfants... et qui suis persuadé que ma vie sexuelle a moi a toujours été pauvre aussi, j'en parle quelque part dans mon fil de présentation...il ne s'ait pas de nous comparer, mais je crois à présent que, une fois que j'aurai (avec la psychothérapie) trouvé les clés, je vais ouvrir les serrures et jeter les clés...et alors, je ne peux pas présager de ce qui se passera, de si je pourrai jamais à nouveau aimer, être aimé, avoir une érection, ne plus avoir de pensées compulsatoirement dégueu, tout ça... mais je serai au mieux de ma vie, au plus ouvert à cela, au plus disponible et à l'écoute de l'autre et de moi-même, à ne plus commettre d'erreurs, ou en tous cas prêt à en découvrir d'autres, des nouvelles? reprendre la vie, après en avoir rembobiné 95 ou 96 %...je crois qu'on n' peut-être pas idée de ce qui nous attend, une fois sortis, une fois les yeux ouverts etc... moi, je n'ai jamais vécu autrement en fin de compte, c'est un renouveau total, je ne sais pas ce qui va se passer... allez hop, faut se remonter les manches maintenant, tous. un week-end printanier à tenir...

En amour aussi, y'a des "invendus".En faire partie n'est pas une excuse pour justifier de se vautrer dans le porno.Aller vers , non pas les F qui nous attirent, mais vers celles qui nous conviennent et à qui nous pouvons convenir.Baisser le curseur de la nana-plafond et de la nana-plancher.

 

et puis il y a des graines qui ne germent pas, on se dit qu'elles sont foutues, mais si on fait l'experience de les semer a nouveau la saison suivante, il arrive qu'elles donnent une des plus belles plantes...evidemment que si j'arrive a "décrocher" une femme qui est en dehors de la fourchette, a qui je ne conviens pas et a qui je ne conviens pas, meme si elle est tres jolie, cela ne va pas le faire... normalement, l'amour ça sert à mesurer tout cela je pense? je n'ai meme pas a la decrocher si on ne se convient pas. sinon c'est une erreur et ça détraque le système. comme de décroqher une teen sur un site, ou une hardeuse dans un film...certes j'ai envie de sexualité épanouie, mais surtout j'ai envie de vie accomplie, de bonheur, d'amour. je pense que le sexe a des chances d'éclore dans ce climat-là, c'est dans ce sens-là que ça peut se faire et pas l'inverse comme on fait avec le porno, les chats/rencontres etcquoi qu'il en soit, le porno comme miroir aux alouettes n'est meme pas un pis-aller ou un substitut a l'amour. c'est un simulacre de sexe qui ne remplace pas le vrai truc. c'est très douloureux de se sentir dans les invendus de l'amour, de la vie, du sexe. cela n'aide pas à avoit une image épanouie de soi, a degager de la serenite et etre dans les bonnes conditions pour trouver l'ame soeur... j'en sais quelque chose. il est bon d'arriver à se désenfermer dans une logique de "de toutes façons moi je ne suis pas comme tous ceux qui réussissent dans la vie"... ceux-là sont en fait comme toi et moi.le secret, c'est peut-être qu'il n'y en a pas.j'aimerais bien changer le monde, ma vie, mon passé... mais je ne le pourrai pas. alors je peux continuer à le pleurer et essayer ou attendre que ça devienne tout à coup possible par l'opération du saint-esprit, mais je crois que je vais essayer plutôt de laisser tout ça comme c'est et de m'occuper plutôt de ce qui reste? le monde, ma vie, mon présent... et l'avenir deviendra naturellement présent, le présent remplacera progressivement le passé...je crois n'avoir pas le choix que de faire celui-là, et en fin de compte ce n'est pas une contrainte parce que ça semble bien être le meilleur choix possible...

Merci de vos réponses, tous.Polo, ton idée est bonne, mais pas assez ;-)La technique du dégoût, en ce qui me concerne, tient seulement jusqu'à un certain point. C'est par elle que j'avais réussi à tenir un an, sans trop de problème d'ailleurs. Mais ça a quand même fini par craquer, parce qu'on oublie toujours le dégoût. J-M, je me reconnaît bien quand tu parles d'une "demande de sécurité affective exhorbitante, recouverte par une pseudo libido". C'est exactement ça. Récemment, j'ai lu un bouquin conseillé,sur le site d'Orroz, "Apprivoiser son ombre". Le bouquin est dans l'ensemble un peu léger, psychologie new-Age facile, mais contient deux ou trois chapitres très éclairants.  L'ombre est le pôle refoulé, ce qui est réprimé par le moi social (la partie de moi qui est fière d'elle).Dans mon cas, l'ombre est ce mélange porno/ identification à la femme. Je ne sais pas comment accepter ça. Je ne sais même pas ce que ça pourrait vouloir dire, accepter ça. Et pourtant, lutter contre, c'est bien, mais c'est pas efficace à long terme. Il faut lutter bien sûr, sinon on est emporté. Mais ça ne suffit pas pour sortir du cercle vicieux sévrage-rechute. Il faut changer notre paramétrage interne pour ça. Et ça passe, paraît-il, par "accepter son ombre". Pfiou, je suis pas plus avancé, moi...A part ça, c'est le printemps, et ça fait quand même vachement plaisir. 

Salut Luisss,J'ai lu tes posts et les commentaires. Je me posais 2 questions : (1) quel rapport as-tu avec ton père ? (2) quel rapport as-tu avec les hommes ?Tu n'es pas obligé d'y répondre, c'est juste que ça m'est passé par la tête en lisant tes posts... et je ne perds rien à poser la question.Voilà, bon courage pour tout !

Salut Hope Ce sont des questions intéressantes, qu'on se pose trop rarement dans le rapport à la pornographie, et j'y répond volontiers.Mon père est un père effacé. Il n'a jamais vraiment joué son rôle. Si moi-même j'étais père, je voudrais pouvoir donner des repères masculins à mon fils / fille. C'est à dire savoir s'affirmer, prendre des décisions, des initiatives, savoir monter au conflit quand c'est nécessaire. Je ne dis pas que les femmes ne doivent pas avoir ces qualités, c'est juste que ces qualités ont une sorte de couleur masculine, dans notre culture.Je voudrais aussi jouer avec mon fils, développer une complicité.Mon père n'a eu aucun de ces aspects; Il m'est toujours apparu retranché derrière ses chères études. Il a très peu joué avec moi. Et en cas de conflit, zou, il disparaît. Bref, il m'a transmis une image de l'homme très "rabougrie". Attention, je ne dis pas qu'il a été un mauvais père. Je le respecte beaucoup, et il m'a apporté beaucoup sur d'autres plans. Mais certainement pas les plans "de base", ceux qui comptent le plus pendant l'enfance, j'imagine. A contrario, ma mère était très dominatrice, c'est elle qui portait la culotte. J'avais peur d'elle, de sa violence y compris physique (je n'ai pas été un enfant battu, mais je prenais régulièrement une bonne baffe quand même). Elle m'a inculquée une vraie peur des femmes, d'où mes difficultés avec celles-ci.Mon rapport avec les hommes est... complexe. Je me sens en compétition avec eux. Etre plus drôle, plus fort, plus dominant... C'est un peu ça pour tout le monde, bien sûr, mais chez moi je crois que c'est exacerbé. Du coup, j'ai beaucoup de mal à rentrer dans un rapport décontracté, naturel, juste "content d'être ensemble, entre mecs". Les mecs me font peur, finalement. Comme s'ils pouvaient me bouffer. Parce que je manque de repères masculins, ceux-là mêmes que mon père ne m'a pas donné. Les femmes aussi me font peur, peur d'être jugé. Si je me sens en compétition avec les hommes, je me sens à un examen oral avec les femmes. J'ai un stress pas possible.Voilà, je pense que ça répond à tes questions. Si t'as des idées ou des réflexions quant à tout ceci, elles seront les bienvenues. 

Re Luisss,(Désolée pour la réponse tardive), j'ai beaucoup à faire...J'ai bien lu ta réponse, merci d'avoir jouer le jeu et d'y avoir répondu de manière aussi complète.Tout d'abord, j'ai le même point de vue que toi concernant les rôles homme-femme ; si tout le monde était une main, comme pourrait-on voir ? Et si tout le monde était un oeil, comment pourrions-nous entendre ? La complémentarité c'est ce qui marche le mieux d'après moi !Ensuite, je trouve bien que tu respecte ton père malgré qu'il ne t'ait pas apporté ce qu'il aurait du : un exemple à suivre. Je pense que modifier notre modèle parental n'est pas si simple, soit on tombe dans l'autre extrême, soit on reproduit ce qu'ont fait nos parents... c'est pas toujours facil d'y voir clair. Je pense que c'est un réel handicap de n'avoir pas eu de bons modèles parentaux (ou un modèle inversé comme c'est ton cas), ça demande beaucoup de travail et d'introspection (et d'humilité) pour redresser ce qui a été tordu. Mais tu as le désir de le faire et c'est un très bon point de départ !Par rapport à ton sentiment de "compétition" ou de performance avec les autres hommes, je me demande si tu es quelqu'un qui a confiance en toi/une bonne estime de soi ? Je trouve intéressant quand tu dis que tu as "peur que les hommes te bouffent", c'est bizarre je parie que ton père a le même sentiment, il faudra lui demander ! ;-) lolAlors voilà pour mes impressions, peut-être que ça t'aidera un chouilla.