Bonjour,

Je me demandais juste si d'autre femme parcourait le côté "dépendant" du forum avec moi... pas que je me sente seule (encore que :roule: ) mais il y a des divergence quant aux conséquences et puis quelques qustions bien féminine dont j'aurais aimé débattre... alors mesdames, si vous en êtes, n piti signe :Hello:

Bises a tous ... et a toutes ;-)

Bonjour,

Il y a peu de dépendante sur le forum.. peut être prendre contact avec cette membre.

LIEN BRISÉ

Il y a eu d'autres dépendantes, mais je ne me souviens plus de leur contact.

Si d'autres membres sont au courant, ils pourraient te donner leur contact, afin que tu puisse t'entretenir avec elles en privé par exemple

Bonne chance et bienvenue

Merci Pikmin... J'ai été me balader du côté de ce topic et y ai quand même trouvé quelques conseils interessants ;-)

C'est un peu dommage pour moi que la seule "femme" dont tu te souvienne soit a peu près aussi différente de moi que vous tous :roule: , a savoir 14 ans et vierge. Encore que sous certains aspect, je me retouve 15 ans en arrière :lol:
Merci néanmoins.

J'ai conscience que le fait d'être sur ce forum peut etre perturbant... c'est un peu l'histoire de la bouteille de whisky qui s'invite a la réunion des alcooliques anonymes :sceptic: . Je ne veux mettre personne mal a l'aise et espère vraiment pouvoir rencontrer ici des personnes avec qui je puisse parler sainement de mon problème... et je pense que l'idéal serait de communiquer avec une femme :-* de préférence pas bi :lol: :lol:

"tous ensemble contre les imbéciles"

je vous embrasse

:zen2:

Lol, tu me fais rire..

Oui désolé pour l'age, mais on filtre pas à l'accueil

Je serais toi vu que tu es seule, je prendrais contact avec ces personnes la en privé pour commencer et déciderez ensemble après si vous voulez communiquer sur le forum, le but est de vous entraider avec vos trucs..

Bonne chance

ce qui est spécifique chez toi, c'est peut-être que tu ne te laisses pas berner par les mensonges de la pornographie "dépliant touristique pour un pays merveilleux auquel on n'arrive jamais" (on croit que je cède aux vertiges de l'autocitation, mais celle-là je l'avais lue dans un article des inrocks) et qu'il te faut du vrai, du dur, du qui tache... :sceptic:
les mecs ont une "déficience" à ce niveau : l'image relie directement vers l'imaginaire, et vogue la galère !
à défaut d'interlocutrices, tu as déjà de quoi travailler ici :
LIEN BRISÉ
bon courage

je ne sais pas si la présence d'une femme peut-être considérée comme destabilisante. Comme pour d'autres dépendances, des femmes peuvent être amenées à échanger sur ce qui fait leur spécificité, mais je pense qu'il est aussi possible qu'homme et femmes s'entraident, en se rappelant quel est l'objectif de leur démarche : sortir la rête de l'océan de la dépendance. La présence de Monalisa démontre que la dépendance sexuelle n'est pas une "tare" masculine, mais un problème humain et social qui peut toucher tout le monde. n'oublions pas que, comme pour l'alcool, dans nos sociètés sexistes, la honte frappe plus fortement les femmes que les hommes. Sans doute que si plus de femmes savaient mettre un mot sur leur mal-être, elles seraient plus nombreuses à s'engager dans une telle démarche de rétablissement. Mais le mythe sexiste selon lequel les sentiments sont féminins et le sexe masculin a sans doute la vie dure...
;-)

De retour de week end... Fait du bien ces quelques membres qui s'attardent sur mon cas... Mici :-*

JW a dit:

Citation :les mecs ont une "déficience" à ce niveau : l'image relie directement vers l'imaginaire, et vogue la galère !

Certes mon bon John... Mais ne va pas croire que mon besoin de "vrai, de dur, de qui tache" (LOL ceci dit)est une dérogation aux vils mécanismes de mon imaginaire. J'ai un mal fou a ne pas considérer mon compagnon comme un objet sexuel, et il en souffre. Je suis près de lui et des milliers d'images m'assaillent, des mise en scènes, des scénarios infinis de stupre et de fornications qui n'ont rien de tendre ni d'affectueux, crois moi :sceptic: Impossible de profiter pleinement d'un moment de tendresse, toujours cette envie de m... qui vient tout pourrir! :mur:
La porno c'est un outil que j'utilise pour "expédier" le truc quand le besoin est trop fort... mais je dois pouvoir facilement m'en passer. Mon cerveau droit est suffisemment créatif pour que j'aie parfois le sentiment de me ballader à ViceAndFuckLand toute la journée! :mur: :mur: maintenant, pas de provoc non plus hein. Ces salauds d'hotels on toujours 1 ou 2 chaines trop tentantes! :evil:

Je veux pouvoir etre avec lui sans qu'il ai le sentiment que, quoi qu'il en soit je reste insatiable, et pouvoir etre avec les autres hommes sans systématiquement entrer dans ces jeux ambigus qui me mènent inmanquablement a la perte de contrôle et a l'assouvissement de mes pulsions (j'en fini par croire que c'est pour leur faire plaisir :dead: parce que moi, je n'en retire plus rien... quel altruisme Mona! )Je ne veux plus devoir lui avouer que j'ai eu envie de tel ou tel mec, devoir lui dire ou ça m'a menée, devoir le rassurer quant a l'amour que je lui porte malgrès mes frasques. Marre aussi de m'entendre dire que ça n'arrivera plus... parce qu'a part en m'enfermant a double tour, ça me semble assez désespéré. Et pourtant je l'aime alors quoi? :-?

Soit! Merci pour le lien que tu m'as mis. Les pistes trouvées sembles constructives, bien que je sois un peu découragée en ce moment. :-(

@Bruno59: c'est vrai que la dépendence féminine semble provoquer des réactions très différente dans les relations "superficielles" de la vie. Par exemple, un homme qui dit a une femme: "moi j'aime le sexe, je ne pense pas qu'a ça, mais presque" -ajout d'un petit sourire narquois et une étincelle aguicheuse dans l'oeil) ne provoquera a priori pas les même réactions que la même situation inversée ;-) . Quand vous, les hommes, êtes quasi obligé de mater un film pour voir une nana dire "oui, on y va, je vais te faire tout ce que tu veux" et virer son string en 4 secondes, moi, je sors faire du shopping, je vais a un entretient d'embauche ou je vais au supermarché (si si, tout ça, c'est du vécu :roule: )et en deux temps trois mouvement, je devient la pute du film... c'est pathétique! :-( :-(
Mais ce que tu dis sur la difficulté des femmes a mettre un nom sur leur addiction est vraie, j'en ai fait les frais! J'entend de ci de là des témoignage de femmes comme moi, avec les mêmes pulsions morbides, le même dégout de sois, la même incapacité a changer de manière permanente... mais en parler se révèle difficile. Va comprendre, on a plus de facilité a en parler aux hommes. Mais rares sont ceux qui on la décence de ne pas en profiter. Sortir de là, ça devient carrément conceptuel! :mur:

@Pikmin: merci pour le lien en MP. Je cherche a trouver les messages correspondant. Finalemnt, on est juste peu a "en parler" justement ;-)

Bisous a tous!

1+1=3

salut Mona 8-)
je ne suis pas réellement dép mais plutot coté co-dép mais à force d'être dans la traque et la sucpicion je me demande si je ne vais pas devenir accro...parce que la sexualité est énorme dans la vie de chacun ;-)puisque c'est dans cet échange que nous partageon le plus notre intimité, sans frein,juste dans le don, et le reçu, avec noralement une sensation de ne plus avoir un sexe male ou femelle, mais une fusion de chaleur
ton témoignaage me touche beaucoup parce qu'il met en avant cette insatiabilité et comme tu dis tu le fait de devenir l'actrice du film que tu te repasses en boucle sinon
et ça me fait penser à notre sexualité d'enfant
est ce que nous avons été touché par des images pornographique dans notre enfance, vus des scènes érotiques,...alors que nous n'étions pas prêts, ou des situations plus traumatisantes, et nos sentiments s'en trouvent chamboulés, avec des messages souvent loin de l'équilibre, et des rapports sexuels sains
sans vouloir faire de la psycho à trois balles, je sais que la réponse est souvent enfuie dans nos sentiments d'enfant et au moment ou la sexualité s'est ou a été eveillée en nous
;-)alors je ne sais pas pour toi , mais moi je sais que bcp de malêtreet d'insécurité viennent d'expériences ambigue, truamatisantes etc...
alors bon courage ma petite chérie...déjà en parler c'est tout bon, et je te souhaite d'être toi-même, sans avoir besoin de te remplir de ce qui ne te satisfait pas, mais plutôt d'un amour profond et doux qui te comble réellement

;-)


:zen2:

Merci _Underscore_et merci a la douce nanouchka :-*

Vos messages me touche beaucoup. Je me sens fragile en ce moment. Chaque heure a son lot de provocation mais je me tiens. ça fait maintenant 12 jours que je contrôles mes pulsions avec les autres hommes. J'ai réussi a plusieurs reprise a me refuser (toujours a un niveau virtuel jusque là, j'ai évité toute confrontations physiques)et suis assez fière de moi même si je sais que ce n'est qu'une minuscule victoire.
Mon homme est partit pour son boulot pour tout le mois, alors plutôt que de me laisser tenter, je pars le rejoindre :lol:

Aujourd'hui, j'ai aussi parlé de mon adiction a mes parents et ils ont été très compréhensif, surtout, a mon grand étonnement, ma mère. Manifestement, il y a de l'atavisme dans la manière d'apréhender la sexualité dans cette famille ;-) ALors je me sens moins seule.

Merci a tous pour vos conseils et vos encouragements. J'était un peu dubitative au départ mais je constate que la solidarité est une aide précieuse! :zen2:

Bonjour Monalisa,

Les premiers moments du rétablissement révélent, c'est vrai, notre fragilité. l'accepter permet de mieux se voir tel que l'on est, de ne pas vouloir fuir dans la sexualité compulsive comme dans la culpabilité excessive. Se réapproprier son corps, ses pulsions, comme tu les dis dans un autre post suppose d'y aller doucement, de ne pas prendre de risques et de cheminer un jour à la fois. Tu mets pas mal d'atouts de ton côté. Continue à venir témoigner de tes pas dans cette nouvelle vie : ce que tu dis m'aide beaucoup.

Bon courage ! :Hello: