Bonjour,

Nous sommes tous en train de le constater, l'énergie sexuelle qui est en nous est si forte, que de la faire "évacuer" par le pornomattage était souvent une solution de facilité. Notre "partenaire"(j'aime pas ce mot), n'est plus trop réceptif aux appels de la Nature (soucis, baisse momentanée de libido, maladie, grossesse, absence, etc...), pas de soucis, une petite vidéo, un petit illustré en papier glacé (de plus en plus glacé ;-)), et hop, la tension est évacuée...
Avec mon premier sevrage, j'ai moi-même connu une baisse de libido que chacun d'entre-vous a dû observer. Je me suis viandé (pour reprendre l'expression dorénavant consacrée ;-)) avec la montée de la sève.
Le second sevrage se présente différemment car je reste vert de printemps, mais pour des raisons qui lui appartiennent et que je respecte et que je comprend, mon épouse ne souhaite pas "assouvir" mes plusions.
Alors, je reconnais bien que ces pulsions c'est un dérivé de mes pornobranlettesavecsupport d'un passé pas si lointain et fort douteux...
Et puis j'ai appris de mon premier sevrage que "plus rien ne sera comme avant" (dixit Polo), évidemment évacuer cette tension par un clic, c'est exclu, et même plus rigolo avec tout ce qu'on a lu sur ce forum ! :-(
Mais alors, messieurs, comment arrivez-vous à maîtriser votre énergie sexuelle masculine, bourrée de Testostérone, quand vous savez pertinament que votre "partenaire" n'est pas réceptive ? Qu'en penses les célibataires qui sont soumis à cette contrainte constamment ?
La patience ? Oui, mais existe t-il d'autres pistes ?

Merci de m'éclairer.
A bientôt, Nicolas.

Réflexion d'un porno dépendant qui en est à son xème sevrage et xème rechute + 1 !

Fais en sorte que ta partenaire sente en toi le désir profond d'une relation à deux, et pas le désir profond de TE soulager !

Je reconnais que c'est une remarque très "basique", mais je n'ai rien d'autre qui me vient à l'esprit !

Ca peut prendre du temps, évidemment, mais rien n'est impossible !

Calingyou

Bonjour,

Je sais bien qu'il y a quelque chose qui cloche... :-(
L'abandon de notre compulsion passe par la réorganisation de notre manière d'appréhender notre sexualité...
N'empêche que... cette tension existe et est parfois dérangeante. Faut-il la fuir comme on fuit les sites xxx ?
Orroz parlait du chemin du Tao. Je en suis pas très au courant ce qui se passe de l'autre côté du Rhin, alors l'Extrême Orient... :lol: Mais serait-ce une piste intéressante à poursuivre ? Quel est votre expérience en la matière...

Désolé de vous emm... bêter ;-) avec des questions aussi physiologiques, mais je voudrais pas me vautrer à nouveau à cause de cette problématique...
A bientôt, Nicolas.

Je vais tenter de répondre à cette question.
J'en parle souvent avec ma femme.
Fut un temps et pendant très très longtemps, je ne pouvais envisager une soirée sans rapport.
C'était terrifiant.
Si j'analyse, je me dis que le rapport ne servait qu'à m'apaiser.
A chasser l'angoisse.
Il avait donc une fin en soi.
C'était nécessaire.
Il y a incompatibilité entre nécessité et plaisir.
Bon je ne vais pas le répéter à chaque post mais depuis que ma vie a changé, ma sexualité, elle aussi, a changé.
Et pas qu'un peu.
Il est inconcevable d'exiger de sa partenaire un rapport quotidien.
Il m'a donc fallu accepter d'y renoncer.
Au début, je ressentais de fortes poussées d'angoisse.
Avec le temps, ça va mieux.
Beaucoup mieux même.
Déjà je ne me projette plus.
J'attends de voir.
Je ne cérébralise plus.
Je ne fantasme plus sur le rapport du soir à moins que nous ne fantasmions à deux.
Cela m'évite bien des frustrations.
Je me déprogramme quoi....!!!....
Et à vrai dire, je préfère au centuple ma sexualité d'aujourd'hui..
Le faire tous les jours dénature les rapports.
Ils perdent de leur saveur.
Le faire de façon plus épisodique nous procure énormément de plaisir.
Je ne le fais pas si je la sens fatiguée.
Ou si je sens qu'elle le fait pour moi.
Ce type d'échange, c'est quand même bien meilleur à deux.
J'ai donc appris qu'il y avait une vie sans rapport.....aussi.
Il faut tout faire pour que nos conjointes ne soient pas l'éxutoire de nos fantasmes.
Elles le méritent tellement.
Je crois qu'il n'y rien de plus précieux pour elles que de s'endormir à leur côté sans même évoquer la probabilité d'un rapport.
C'est un beau cadeau à leur faire.
Il y a tant de façons de leur faire l'amour en fait.
Un Je t'aime par exemple suffit amplement.
Et puis dans la mesure où nous nous montrons moins pesants, elles s'épanuissent d'autant plus.
Voilà pour conclure, contentons nous de leur offrir nos torses velus ou non.....Pour moi c'est non....... :-)

Bonjour Midnite et merci pour ton éclaircissement...

C'est un peu ce que je subodorais. Avec la disparitions de nos comportements adictifs doivent se remodeler nos rapports (sans jeu de mots ;-)) à l'autre.
Bon y'a encore du boulot ! :lol:

A bientôt, Nicolas.

excusez moi d'intervenir un petit peu ............
mais surtout pour Nico...........
Connaissez vous vore femme?
Aux tous débuts de votre relation.......c'était comment...si vous l 'avez choisie, c'était je suppose bien, tout bon.
sinon vous n'auriez pas choisi celle ci, car l'amour rest un tout, une connextion sexuelle autant en rapport qu'avec le mental.
puis on enten toujours pareil..Les gamins, le boulot, la maison, mais est ce bien raisonnable????????????
Y a un "panache" nécessaire relatif aux relations d'amour, au sexe pour la femme.
on a besoin(suis désolée) d'un peu de partage...de calins, choses qui n'arrievent pâs ou plus avec les dépendants.......
Combine sont juste des assoiffés de sexe, jusqu'à nous "dégouter" a part le temps, ou on fait des efforts, se demandant ce qui se passe dans votre tête????????????
Au bout d'un momnet çà use.
Car même si on ne dit rien( il est très difficile pour une femme de dire à son conjoint : tu t'y prends mal, j'ai besoin de plus de temps, de plus de caresses, de plus d'amour.Et oui on associe souvent le fait(c'est pas la testeteronne.............des carrsees, des attentions, avec l'amour tout court, on doit être très c..S...............)c'est un clin d'oeil..........
On n'a pas le même rythme, pas les mêmes sensantions, c'est vrai que çà doit être super chiant, pour vous.
Mais on rêve des premiers moments, des premiers émois......des étreintes.
Puis on devient peut être moins"sexys" au vu de ce que vous regardez.Et on ne sera jamais celle qui beugle pendant 1 heure avec plusieurs partenaires, et en plus on n'en rêve même pas.Combien d'épouses se sont vue imposer "par amour"et accepetr(contre leur gré) des trucs bizzaroiides..................
On n'est pas pareils.
Mias pour moiu cela vient de l'éducation tout court.
Pourquoi est ce qu'un femme est plus"crevée" qu'un homme pour la chose?
Pourquoi est ce qu'elle "doit" se tapper, les travaux ménagers(attention je ne suis PLUS sexiste) mais attentive.
Pourquoi aller gaganer sa vie, sinon, d'acheter sa liberté????????
Pourquoi s'impliquer plus par rapprt aux enfants?
Pour moi ce ne sont pas les hormones..........C'est simplement l'éducation.
j'ai le slpeen ce soir, de la vérité qui me saute à la tronche....celle de mon homme, qui est à fond dedans, qui me demande d'^tre toujours impeccable, et pour qui moi, au vu de ce qu'il regarde, je fais tous les efforts de la terre, pour être à la hauteur" de ce qu'il regarde"
des filles au top, sans défauts, toutes retouchées, toujours en bas, prêtes, c'est aps un job, çà, c'est une croyance, celle de prendre les hommes pour ce qu'ils sont......des êtres influençàbles, qui ne se contentent pas de que qu'ils ont, mais de ce qu'ils voient.
C'est pas de la haine que j'ai, c'est de la compassion, essayez juste de nous comprendre, et peut être que nous ferons de même, pas de sens dans cette histoire, juste de l'amour.
Pas besoin de panache quand on aime..........

ok mais la puissance du post de mednite c'est d'évoquer l'idée d'une grande réciprocité dans le couple. la relation c'est à deux qu'elle se construit.
d'ailleurs je me permet au passage, de féliciter mednite pour la qualité de ses écrits.c'est fait

un couple ce n'est pas un autocuiseur, lorsqu'on se met la pression c'est pas bon.

déclick

Pour ma part, je cultive la respiration profonde, lente et profonde.
Et je cultive mon indifférence à la Pornographie.
Et je cultive le calme et la paix intérieure.


En gros, j'ai cessé de donner à la Pornographe le pouvoir de m'asservir, bref je me désinteresse d'elle. Maintenant je m'en moque.


SuperGuerrier3000

Le problème, c'est que notre pratique dans la dépendance a pu pour certains (c'est mon cas) déséquilibrer la sexualité pour n'en faire que le support de l'assouvissement des pulsions. On ne passe pas de plusieurs années de consommation intensive de porno et de sexe à la pratique d'un individu attentionné, caressant, distillant un plaisir subtil à sa partenaire. Il faut retrouver, voire trouver, une façon d'être à la sexualité qui n'a rien à voir avec celle que l'on a pu se forger. Cela peut prendre du temps, et cela explique que certains dépendants peuvent être génés avec leur sexualité, car on l'avait totalement confondu avec la pulsion. Peut-être qu'il faut alors faire en sorte de ne pas trop user de sexe, pour éviter de réalimenter des constructions intellectuelles encore fraiches. Il faut être soucieux de sa partenaire, mais je crois qu'il ne serait pas bon non plus, de culpabiliser vis-à-vis de notre dépendance et de notre difficulté, donc, à être équilibré d'un point de vue sexuel. Prenons soin de nous, évitons de trop nous charger en attentes... Un jour à la fois, les gars ;-)

le ^roblème est que Mon dépendant confond le pulsions mécanniques et les besoins ou les envies.
Les érections chez un hommme, peuvent aller jusqu'à 9 fois par jour, et lui, evalue çà à des envies, alors que c'est reconnu mécannique(sans parler de dépendance)
allez lui expliquer ...............
Sauf que lui, contrairement aux deux hommes que j'ai connus avant en vie de couple, ne bande pas au réveil......
çà s'explique parait il.