Bonjour,  Hier, 22 novembre, était diffusé sur France5 l'émission "allo docteur" avec pour thème "la masturbation:c'est mâle". Malheureusement , le constat est sans appel. La masturbation compulsive à complètement été occulté, pas un mot!!!!J'ai été vraiment choqué. Au contraire le discours était très simple: aucun danger avec la masturbation même avec Internet!!!Comme si NOUS n'existions pas!!! Pour la peine, j'ai écrit à France5, sur le site de l'émission pour leur faire part de mon mécontentement et leur donner les liens vers ce site et celui d'orroz. Je vous invite à faire de même pour qu'à l'avenir le thème de la masturbation ne soit plus traiter avec légèreté surtout dans une émission médicale! C'est navrant.  Voici le lien pour leur écrire : http://relations.france5.fr/contact/form...20docteurs    Voici la page avec le lien pour visionner: http://www.france5.fr/allo-docteurs/inde...e=accueil#  

Si je peux me permettre... oui, c'est peut-être dommage que le coté "masturbation compulsive" ne soit pas évoqué mais si on y réfléchit bien, le problème des dépendants ici, ce n'est pas la masturbation en tant que telle mais plutôt le problème de la "dépendance" et de ce besoin de compulser, et ceci, quelque soit le produit. La masturbation en soi ne présente effectivement aucun danger et c'est peut-être important de "lever" ce tabou-là pour les personnes non dépendantes mais victimes de croyances stupides.Il me semble vraiment que la dépendance sexuelle et la dépendance à la masturbation se situent sur un tout autre registre alors était-ce le rôle de cette émission d'en parler? Une émission abordant le thème des dépendances serait plus adaptée pour développer le sujet, non? Parce que, quelque part, le problème essentiel des dépendants, quel est-il? Est-ce vraiment la MB ou la boulimie de sexe? La vraie question, ce n'est sûrement pas de savoir combien de masturbation sur N temps mais peut-être plutôt de savoir, pourquoi ce besoin de compulser pour avoir le sentiment d'être bien? Après, l'objet de la compulsion, que ce soit MB, drogue, jeu, alcool, c'est un peu la même chose... L'important étant de comprendre ce que l'on fuit à travers celà...Mais je n'ai pas vu l'émission alors mon propos est peut-être injustifié...

Nina 

Oui c'est scandaleux qu'une telle émission n'en parle pas... Mais malheureusement, à notre époque, il est "de bon ton" de dire que la masturbation ne présente aucun danger... Et les médecins, psy, etc, et autres spécialistes y sont pour quelque chose, et refusent d'admettre que peut-être leur prédécesseurs (qui condamnaient la masturbation) avait plus raison qu'eux... Difficulté aussi d'admettre que peut-être la médecine chinoise, qui met en garde contre la masturbation, à de l'avance sur la médecine occidentale... Notre société valorise la consommation, la masturbation, le plaisir... Mais en croyant nous libérer sexuellement, elle nous a asservie. 

Santorin

Pour moi la masturbation n a aucun effet sur l'organisme mais si elle devient compulsive je crois que c est novice.L'alcool n est pas un poison mais le devient si on est alcoolique .Pas poison mais elle prend une partie de notre vie est la détruit.En résumé je crois que notre addiction c est dans notre cerveau pas dans nos organe génitaux , si on réussi a convaincre notre cerveaux de laisser tomber ce conditionnement on abondonnera la masturbation ou on se masturbera quand on en aura envie et on y prendra du plaisir ce qui n est pas nocive pour notre organisme.je crois que cette addiction n est pas le fait d une masturbation execive mais de nos emotions et de notre conscience qui nos font mal et qui disent que cette addiction est mal . Bon courage a tous 

Citation : Lophte a écrit: si on réussi a convaincre notre cerveaux de laisser tomber ce conditionnement on abondonnera la masturbation ou on se masturbera quand on en aura envie et on y prendra du plaisir ce qui n est pas nocive pour notre organisme.je crois que cette addiction n est pas le fait d une masturbation execive mais de nos emotions et de notre conscience qui nos font mal et qui disent que cette addiction est mal .

Salut Lophte, et désolé de te l'apprendre si c'est le cas, mais, ça ne marche pas comme ça. Etre dépendant signifie, et c'est la première chose qui soit à intégrer, que l'on est totalement impuissant face au produit, en ce sens que l'on est incapable de doser notre consommation. Donc, une fois qu'on a fait le point, il reste deux solutions : soit s'enfoncer indéfiniment dans la compulsion jusqu'à ce que mort s'en suive ( sans rire, c'est ce qui nous pend au nez ), soit relever la tête et cesser toute consommation, à vie. De même que l'alcoolique sevré qui ne devra plus jamais toucher à une seule goutte, de même que le fumeur sevré qui ne pourra plus jamais en allumer une seule, de même que le cocaïnomane repenti qui ne pourra plus se permettre une seule trainée de poudre, de même que dans le cas de toutes les dépendances, tu ne peux plus te permettre de contact avec le produit, sous peine de retomber lamentablement dans les bas-fonds que tu ne connais que trop bien. Enfin, deuxième point : cette addiction est réelle, et consiste en un mécanisme bien rodéqui fait que l'on cherche à répondre au moindre stress, à la moindre angoisse, par la compulsion. Ce n'est pas le fait de penser que notre addiction est mauvaise qui nous rend dépendants ( où est le sens ? ). C'est une chose importante, également, à intégrer, que de se dire qu'en dehors de toutes les condamnations morales que l'on pourra lui faire, la dépendance a une consistance bien réelle, qui se manifeste à chaque fois que nous nous retrouvons en proie à des pulsions qui vont à l'encontre de nos véritables désirs. C'est un mécanisme, un conditionnement, une réponse stéréotypée et la force qui nous pousse à luiobéir tout à la fois. Son origine ? Fut un temps, elle jouait probablement le rôle de défense face à quelque chose que nous voulions repousser de nous-mêmes, et pour nous en sortir, il va falloir déterrer ces vieux souvenirs désagréables, ces complexes, angoisses diverses et variables selon les cas, parce que jamais la compulsion n'a été une réponse efficace à quoi que ce soit. Aujourd'hui elle est là, et bien là, et il faut s'en débarrasser. Errare humanum est, comme dirait l'autre.

merci pour l explication Morbach .je comprend mieux maitenant pour arreter l addiction il ne faut plus consommer de la pornographie qui est le produit.Est pour la masturbation je crois que j ai compris.Merci morbach pour ces renseignement et bon courage a tous. 

Le produit, c'est l'excitation qu'on se fabrique soi-même, ce n'est pas la pornographie qui n'en est qu'un catalyseur. Se MB tout seul c'est encore alimenter la même pompe, même s'il n'y a pas d'écran avec des images sexuellement explicites devant les yeux grands ouverts. Le produit, ce sont les endorphines etc que l'on se libère dans son propre cerveau avec tout ça, c'est le leurre qu'on se fait subir à l'inconscient qui lui ne fait pas la différence entre un film et la réalité, entre un plaisir masturbatoire et le plaisir sexuel de faire l'amour avec quelqu'un.On se berne et on se trompe et l'inconscient y croit, lui. C'est pour ça qu'ensuite on se ment à soi-même avant de mentir autour de soi, sans se rendre compte de l'énormité de nos mensonges, l'inconscient lui reste persuadé de dire la vérité parce qu'il s'est laissé convaincre.Le produit, c'est tout ça, ce n'est pas un DVD ou un magazine ni une marque de webcams.C'est pour ça qu'il n'y a aucune différence entre se MB avec ou sans "support extérieur" de type porno etc ou même plan cul.  La sexualité est reliée à l'inconscient, bien sûr, à l'instinct, à la reproduction et aussi à l'affectif. Dans sa vanité, l'Homme croit parfois (encore un mensonge à lui-même...) que le fait de se croire intellectuellement "évolué" lui permet de dissocier le plaisir et l'instinct en question, pour en extraire le plaisir sans souscrire à l'instinct, et s'autoriser une sexualité "libérée". Celle-là même qui enferme ceux qui pour des raisons qui leur sont personnelles et individuelles en deviennent dépendants.L'inconscient est berné, on joue avec, on lui fait avaler des couleuvres, et quand il les recrache on n'a pas le choix que de lui réapprendre à l'endroit ce qu'on a pris un tel soin, appuyé par les valeurs modernes de la société consensuelle, à s'inculquer (toutes les idées reçues dont finalement on n'a pas de démonstration même si dans le cas général elles ne sont pas forcément néfastes, c'est-à-dire hormis les pauvres dépendants qui ont tout de même la chance de s'en être aperçus, par rapport à ceux qui sont dedans sans le savoir, même s'il y en a aussi qui ne sont pas dépendants du tout même sans le savoir...). Les mensonges sont donc bien en amont, nous précèdent de loin, et c'est pour ça qu'il faut considérer le sevrage comme un premier pas, un premier exercice dans ce processus de rééducation, et qu'il faut profiter de cette démarche pour essayer de se convaincre qu'il est envisageable de regarder les choses sous un nouvel angle et ne plus souscrire simplement à "ce qui va de soi" et qu'on admet depuis des générations. Je ne dis pas qu'il faut changer la moralité de l'humanité, ce n'est pas de ma responsabilité d'en juger, et encore une fois les dépendants sont encore minoritaires sur Terre (j'espère).