Je découvre ce site et je m'en réjouis. Enfin, un élément positif dans ce web!

Évidement, moi aussi je subi cette course effrénée vers le sexe virtuel et si je ne fais pas attention ça détruira mon couple un de ces jours. Après, c'est difficile d'en parler tant il y a à dire sur ce phénomène. Mes questions sont nombreuses: pourquoi toujours le sexe? Qu'est ce qui me pousse à voir des "scènes" constamment identiques?  Pourquoi ce sentiment terrible de frustrations qui se développent après des séances de plus en plus longues. Pourquoi en rejeter la faute sur ma compagnes? y a t-il une vie sans tout ceci? Comment je vivais avant l'apparition d'internet?

Et d'autres encore. Mais je trouverai beaucoup de réponse ici. J'en suis sur.

Bonjour yannyann Bienvenue sur ce forum d'entraide. Tu fais le constat que j'ai fait à un moment de ma vie. Que je je parvenais plus à maîtriser  cette course effrénée pour avoir ma drogue, au point d'en arriver à m'auto persuader que c'était justifié de me faire souffrir comme ça. Mais heureusement qu'un éclair de lucidité m'a amené à essayer de voir les choses autrement. C'est en fréquentant ce forum et grâce aussi à mon expérience sur une autre dépendance (l'alcool) et la fréquentation des groupes Alcooliques anonymes, puis DASA, que j'ai compris que les produits de ma dépendance avaient fini par avoir ma peau et qu'il valait mieux que je le reconnaisse.Je pense qu'avant de chercher des réponses à tout cela, ce qui peut alimenter l'illusion qu'on peut maîtriser la consommation de drogue, il vaut mieux commencer par accepter sa maladie et essayer d'appliquer le remède, un jour à la fois, c'est-à-dire l'abstinence de comportement compulsif. Cela ouvre la porte ensuite sur un autre mode de vie et apporte bien des réponses ! Bon courage ! 

merci de ta réponse encourageante. Depuis que je parcours ces pages, je constate qu'il y a pas mal de points communs entre nous. Ca aide bien.Je me demande même si le stress, la fatigue, la déprime trouvent dans le sexe virtuel une compensation au mal être. en prendre conscience est une bonne chose pour lutter.