Bonjour,Après quelques tentatives et autant de rechutes, je viens vers vous pour ne plus m'engager tout seul dans cette démarche de sevrage. J'assimile ma consommation de porno comme une dépendance qui m'a souvent emmené dans un état d'ivresse, de trip avec descente dans des crises d'angoisse et de fatigue. Cela nuit évidemment à ma vie quotidienne, à toute velléité de mise en œuvre de mes projets. Voila donc le 2 août, une date après tant d'autres, une date qui ne signifie rien de particulier pour moi que le départ pour l'ultime tentative, le succès ! J'ai besoin de bonheur et du bonheur des miens.

Bon courage à tous ceux qui m'ont précédé et tiennent le coup. Ne lâchons pas.A bientôt pour de vous lire et de vous écrire. 

Salut Marre, bienvenu ici et bon courage à toi !

Merci à Thump pour ses encouragements. Ce sont les premiers et pour cause, c'est bien la première fois que je me confie à propos de cette bataille contre l'empire de la tentation. 

A plus pour de nouveaux posts !

Bonjour à toi,Allez, on va dire que l'on commence notre sevrage en même temps... ;-)J'ai arreté le 19 juin, mais j'ai rechuté récemment....Et donc je décide de me remettre dans la bataille... Je te souhaite bon courage dans la tiene...

Salut gars ! Je vais un peu râbacher les
idées que j'énonce un peu (trop)
systématiquement ces derniers jours, mais
je vois
4 choses à mettre en place pour un vrai sevrage : 1. rechercher un médecin psy afin d'identifier les raisons profondes au malaise sous-jacent, d'une part, et afin de soigner ce phénomène de malaise. 2. Lire extensivement le contenu du site Orroz.net 3. Stopper intégralement l'accès au porno et la pratique de la masturbation 4. Venir écrire chaque jour ici sur ce site : tes témoignages constitueront une expérience que tous pourront utiliser. A présent, il s'agit de faire. Fait, gars, fait. Ne nous attend pas, fait. Montre nous. Montre toi que tu n'es pas là pour plaisanter.

Bonjour Marredecetrucla (ouf !).je suis Bruno, dépendant à la luxure. Je fréquente ce forum depuis quelque temps, parce qu'il m'aide à me sortir de mes problème et m'offre surtout l'occasion d'en parler.Je fréquente aussi les Sexoliques anonymes (en Belgique) et pratique leur programme basé sur celui des Alcooliques anonymes. Car je sais que seul un autre dépendant  peut comprendre mon problème car il l'a vécu, et que seul d'autres dépendants en rétablissement peuvent m'aider à en sortir.Je m'identifie très bien à ce que tu dis à propos des trip, de l'ivresse et de l'angoisse consécutive aux descentes.  Après avoir tatonné dans la sobriété j'ai fait une rechute de plusieurs mois que j'ai stoppé il y a 40 jours et j'ai l'impression de revivre un jour à la fois.Bon courage et bonne route sur ce chemin. 

Salut à Flouflou, Sven et Bruno,Je suis très touché par votre solidarité et vous assure de la mienne. Ok, je prends au moins un engagement, poster le plus régulièrement possible. Je dois vous préciser un point d'importance : je vis en couple, je suis heureux en couple. Mes faiblesses me paraissent d'autant plus coupables. Je sais que je ne suis pas honnête envers moi-même, mais le pire c'est que je ne le suis pas envers ma femme. Tous ces écarts, je les ai vécus dans des moments d'isolement. C'est comme je le disais une drogue, on va chercher sa dose et le plus fort c'est que le marché est à portée de main et c'est gratos ! Bien sûr que cela cache d'autres problèmes inhérents à notre identité, notre personnalité. Je suis persuadé que de décrocher pour de bon de ce sortilège est la seule voie possible pour s'épanouir, pour faire de notre temps libre des instants de créativité, ou plus simplement pour respirer. On court bien assez comme ça, je ne veux plus courir après ma dope, y laisser des heures et des heures. Alors maintenant c'est bon, on tient le coup et on fait quelque chose de nos existences. Qu'on soit tous fiers de se regarder en face, la tête haute et non pas avachis devant l'écran qui nous consume. C'est le moment d'allumer un contre-feu.

Amitiés.

Salut Sven, J'envisage sérieusement de suivre tes conseils. Juste un problème pratique pour trouver un le bon thérapeute. Je suis à Paris. Peux-tu me conseiller ? Merci à toi, tu me montres la voie.

Je t'assure que c'est du sérieux !

Je suis convaincu de la sincérité de
ta démarche, marredecetrucla. Je t'ai
envoyé un message privé concernant
ta question. Tu sais,
d'autres s'en sont sortis : parmi eux
(la liste n'est pas exhaustive) John
Warsen et Mondom ont un recul intéressant
par rapport à la progression vers le
sevrage.

Citation :marredecetrucla a écrit:
je vis en couple, je suis heureux en couple. Mes faiblesses me paraissent d'autant plus coupables. Je sais que je ne suis pas honnête envers moi-même, mais le pire c'est que je ne le suis pas envers ma femme.

Tous ces écarts, je les ai vécus dans des moments d'isolement.

Être en couple et heureux dans sa vie privée est le lot d'un certain nombre de dépendants sexuels. Ceci n'empêche pas cela. La culpabilité envers le conjoint est, à mon sens, un filtre à ôter lorsqu'on tente d'observer lucidement le déploiement de la maladie et de se soigner. Moi je me suis dit : je suis malade, point barre. Si je ne me soigne pas, que va-t-il se passer ? Tiens, je regarde froidement les choses et je vois que ma maladie va avoir des conséquence sur mon conjoint, ma progéniture ; par extension, mes parents vont avoir un contre coup, peut-être aussi les parents de mon conjoint ; peut-être mes frères et sœurs aussi, mes amis également, vont être affectés. Donc : je me soigne, c'est tout.