"Fuyez l'inconduite !... Ne savez-vous pas ceci : votre corps est le temple du Saint-Esprit qui est en vous et que vous avez reçu de Dieu, et vous ne vous appartenez pas à vous-mêmes ?" (1 Corinthiens 6 : 18 à 19)

A côté des autres pulsions instinctives, la sexualité constitue l'un des éléments moteurs les plus puissants du comportement humain, notamment dans la recherche du plaisir. Dès lors, il n'est pas étonnant de voir de nombreux loisirs présenter une connotation érotique voire pornographique plus ou moins appuyée.
La frontière entre l'érotisme et la pornographie n'est pas facile à situer. Faut-il vraiment en placer une d'ailleurs ? Car d'un point de vue moral, dès que la sexualité s'affiche en public, les deux démarches procèdent de la même volonté de "chosifier" le corps humain en le réduisant à un simple objet de désir... sans parler de ce marché aux esclaves qu'est la prostitution ! De façon générale, on peut assimiler l'érotisme à tout ce qui éveille ou stimule des émotions sexuelles, se limitant, tout au plus, à suggérer les relations sexuelles. Pour sa part, la pornographie fait abstraction de toute pudeur et présente l'acte sexuel dans toute sa crudité... Si bien que la pornographie peut ne plus être érotique ! A ce propos, ne nous laissons pas piéger par le caractère esthétisant des définitions qui associent l'érotisme à la beauté et la pornographie à la laideur. Bien que cette approche ne soit pas dépourvue de vérité, elle relève tout de même d'un certain opportunisme ! En principe - et à l'exception des victimes - dans le monde de la pornographie, aucun participant n'est innocent. Par contre, toute intention érotique peut être absente chez la personne qui l'éveille en toute innocence, ou du moins, en toute inconscience. L'érotisme, enfin, est une composante normale de toute relation sexuelle légitime... Sinon, les chrétiens n'auraient jamais d'enfants !

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