Questions aux dépendant(e)s...
pepette @ 27-08-2009 06:08:45

Bonjour,Cela va de soit, que vous n'êtes pas tenu de répondre....J'ai essayé de comprendre mon conjoint depuis des années mais entre un "oui" pour que j'arrête de l'emm** et un "oui" qui veut dire oui c'est parfois dur de faire la différence ! Je me dis donc que vous n'aurez peut être pas ce problème. Le rapport à l'autre en général : Mon conjoint n'a pas d'ami "réel" et n'en a jamais eu d'ailleurs. Je crois qu'il voit les autres comme des "objets". Il a envie de voir quelqu'un ? Il attends que cela se réalise, là tout de suite. Il n'a plus envie : même chose. Il a besoin des autres mais refuse la réciprocité en somme. Internet est "super" pour ça et il a des "copains" depuis des années alors que les "vrais" ne durent pas plus de quelques semaines. C'est pareil pour vous ?Le rapport à soi-même : Il n'est pas sûr de lui, assez coincé (Pour le rendre "malade" il suffit de dire "Demain on va rencontrer des gens que tu ne connais pas et tu devras leur parler") Internet est "super" pour ça. Si je vous dit que je vis à Paris, que je suis vendeuse en parfumerie et que je n'ai pas d'enfant Allez le prouver... L'amour reçu : Il a été aimé par sa mère mais "mal" : Un peu objet (Elle a toujours décidé de tout au nom du "Je sais ce qui est bien pour toi"), un peu "surestimé" (son fils est "trop" bien pour tout le monde) mais "sous estimé" en même temps (Par contre il est pas "foutu" de savoir tout seul que le travail fait pour un client l'est en contre-partie d'un paiement. Si si, elle est allée jusqu'à dire "Tu te fais payer au moins ?!" qui a donné un viscéral "Vous rigolez ! Il est trop con pour ça et de toute façon il se contente juste de faire les coloriages que je joins aux factures L'année prochaine je l'autoriserai à se servir de la photocopieuse. Enfin peut être..." qu'elle n'a pas aimé) Son Papa est mort quand il avait 9 ans donc il est devenu le fils unique mais aussi le "mari" (C'est symbolique, je ne pense pas que.. faut pas pousser) Le rôle du premier amour : Mis à part ceux de l'enfance, elle a "bloqué" dès qu'il a été un peu grand. Il a eu le courage de lui échapper une fois vers 20 ans . Il est parti chez la demoiselle sans prévenir et y est resté quelques mois. Manque de chance elle voyait plutôt un "plan cul" donc grosse déception pour lui. Après il y a eu des "flirt" mais rien sur du long terme avant moi.  Je me suis posée la question du "Je me venge" ou "A quoi bon s'investir si c'est pour se faire dégager une fois les comptes bancaires vides ?" Bon 21 ans après il devrait avoir une idée précise de moiet faire la différence, je sais.Le rôle du fantasme : Il dit avoir peur de proposer des choses car il craint de me choquer. Par ailleurs, certains de ses fantasmes ne sont pas "réalisables"  car il sait qu'il ne le supporterai pas. Bref, vous vous reconnaissez ou c'est moi qui délire ?Merci de m'avoir permis de visiter votre monde.  
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Re: Questions aux dépendant(e)s...
létudiant @ 27-08-2009 08:08:32

salut pepette, ( petite parathèse ton pseudo est provocateur!!lol pépette chez moi , c est un surnom qu on donne au sex féminin!! je trouve ça marrant!!lol), sinon moi je suis dépendant mais en sevrage depuis pas mal de temps maintenant, néanmoins je te repond car dans mon cheminement de pensée actuelle qui est en quelque sorte une reconstruction de mon identité, j en arrive a ma petite enfance et au comportement de ma mère semblable a celui de celle de ton copain.Comme lui, j ai trop vite était le confident de ma mère, et de ces histoire de coeur ..., très vite j ai eu le droit à des compliments trop élogieux, "c est mon fils qu est ce que tu veu, c est le meilleur!!", " il réussi tout ce qu il fait...", maintenant je pense que tout cela doit avoir des répercussions sur nous. Tu ne précise pas si ton copain est dépendant ou non??, pour les fantasmes, moi je trouve qu ils sont humains et malheureusement peuvent être alimenté par le porno, d'ou leur nocivité, car peuvent très vite devenir source d anxiété , car souvent irréalisable. Je ne sais trop quoi d autre te dire mais reste à ton entière disposition, si tu veux appronfondir certains éléments!! Bon courage  
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Re: Questions aux dépendant(e)s...
mermoz84 @ 27-08-2009 14:08:59

Salut Pepette!Personnellement, je me reconnais dans plusieurs éléments, mais de là à en faire des déductions, il y a un pas que je ferai pas. Tout d'abord, cette forme d'agoraphobie. Je crois qu'à force de vivre sur Internet, on perd notre capacité à se faire des amis, à communiquer. Il y a un seul véritable ami que je vois chaque semaine, j'ai du bol de l'avoir je me dis des fois. Les autres copains, c'est une fois par mois,et encore! Lorsque je vois des jeunes de mon âge (20-25 ans), c'est en fait les connaissances de ma cop's et, quant à moi, parfois, je dois avouer que j'espère que le temps passe plus vite afin de rentrer.Ma cop's adore les soirées où des miliers de jeunes dansent jusqu'au petit matin et moi...ben...ça me stresse. Je suis même désagréable si j'ai décidé que je ne voulais pas rentrer et pourtant il n'est que minuit. J'ai l'impression qu'elle ne comprend pas ce que j'endure. Avec le temps, on arrive à s'arrager je dirais.Je rajouterais qu'à l'adolescence, je me suis forgé une boule autour de moi, une sphère opaque à travers seul moi pouvait voir. C'était une sorte de protection au monde extérieur car je me sentais incompris, en danger, agressé. J'étais dans mon monde, la place principale était la chaise d'ordinateur (jeux, surf, création de site web, porno). Je gérais mon monde depuis là. Je choisissais quand je voulais en sortir, c'était rare. J'en ai loupé des soirées avec des amis de l'époque.Le rapport à ma mère est également étrange. Pour ma mère, j'étais le meilleur, le préféré, j'ai eu une pression énorme sur les épaules, j'étais le seul à faire des études dans la famille, même élargie. Elle a toujours pris les décisions à ma place, encore aujourd'hui elle a tendance à me dire spontanément ce que je dois faire, mais je réagis différemment qu'à 18 ans^^. Père absent depuis mes 4 ans.Mon premier amour? 1 mois puis elle m'a jeté. "C'est comme quelque chose qu'on désire terriblement pendant des mois et que, tout à coup, on ne veut plus.", qu'elle m'a dit. J'avais 14 ans. Je vous explique pas le chagrin. Premier amour, on s'attache bcp trop facilement, je me suis fait avoir. 4 ans plus tard, je m'en mordais encore les doigts. J'avais l'impression de louper ma vie, enfin, bcp ont connu ça. Encore aujourd'hui, c'est avec bcp de tendresse que je pense à elle.Le fantasme? Je ne suis pas coincé, je propose à ma partenaire un peu tout ce qui me passe par la tête, malheureusement des fois je dois dire. Il m'est arrivé d'avoir honte de ce que j'avais entrepris, juste après l'amour. Il m'est aussi arrivé d'insister: "allez tu verras ce sera bien". Et je l'ai regretté en me disant que je ne devais pas lui forcer la main.J'espère que ce témoignage t'aidera.
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Re: Questions aux dépendant(e)s...
pepette @ 27-08-2009 16:08:28

Bonjour Létudiant,Ah ? Provocation involontaire de ma part. Dans le sud de la France ça n'est pas - enfin à ma connaissance - un truc particulier. Vais me renseigner quand même (Vu depuis le temps que je traine ce surnom, au cas où ;-) ) Ceci dit, je me souviens d'avoir vu un ami canadien médusé puis hilare recevoir ma "confidence" :"Je les adore mais il me tarde que mes gosses partent au centre aéré !" Forcément ça surprend, chez eux se sont les testicules et non les enfants.... Bref, je n'en suis pas à ma première bévue !Oui effectivement mon conjoint est dépendant depuis très longtemps (voire toujours) avec une augmentation liée aux facilités qu'offrent internet.(anonymat, 24h/24 etc...). Qui plus est, étant donné que c'est aussi son travail, pas facile de le "priver" d'un ordinateur et d'un modem ! Je vais me repencher sur les prog de contrôle parentaux. La dernière fois que j'avais testé "il" était tellement performant qu'impossible de faire la moindre recherche ! (et oui "culture maraichère" m'avait été refusée car "cul" dedans la phrase... ) ajouté à un côté très "vista" (A te demander 20 fois si t'es sûr que tu t'autorise à voir...) Bref abandon rapide car pas le temps de faire administrateur de toute la famille ;-)Pour ce qui est des fantasmes, nous en avons tous plus ou moins. Ce qui semble lui poser problème est d'être en mesure de les "réaliser" avec une parfaite inconnue (réaliser entre guillemets car le virtuel n'est pas une réalisation mais une vue d'esprit à mon sens) mais pas avec sa femme. Un côté non seulement frustrant mais aussi difficile à gérer car générant des tensions, des frustrations qu'il compense...en allant voir des sites. Majorant ainsi les problèmes et entretenant la dépendance. Enfin, selon mon ressenti maintenant je peux me tromper totalement. Merci de tes réponses. Je pense que ce ne doit pas être facile.  
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Re: Questions aux dépendant(e)s...
pepette @ 27-08-2009 17:08:39

Bonjour Mermoz,Merci d'avoir répondu, tout d'abord. Non, je me garderai bien de faire des déductions..; Mon conjoint ayant du mal à répondre autre chose que "Je ne sais pas/ Peut être" disons que c'est dur de comprendre où cela peut coincer... L'agoraphobie étai présente chez lui, bien avant qu'il ne soit adepte des relations (au sens large) virtuel. Il pense que c'est lié au fait qu'il a beaucoup déménagé durant l'enfance; Je ne pense pas que ce soit "tout" car mes parents ont joué au ping-pong avec les continents depuis ma naissance. J'ai juste appris à me "résigner" et...à écrire lol. J'avoue que j'a abdiqué à 16 ans demandant une émancipation mais plus parce que j'en avais marre de perdre 90% des grandes vacances à chque changement de continent qu'autre chose !Pour les sorties, on peut vivre en couple et ne pas aimer la même chose. Si on peut "négocier" ça fonctionne. Chez nous c'est plutôt "On se tape toutes les manif militaires" et on fait la gueule si je demande 1 soirée "sans intérêt" pour lui. Du coup après n'avoir plus osée passer la porte (Car, bien sûr il ne fait pas du crochet pendant ce temps !) j'en viens à faire du forcing en disant "Tu assumes tes actes, quels qu'ils soient et ne vas pas chercher des excuses à 2 balles du petit garçon abandonné tout seul à la maison..."  Sais-tu pourquoi tu as eu besoin de te protéger à l'adolescence ? Pas dans le but de devenir ton psy juste pour savoir si tu as trouvé ta réponse.Lorsque tu dis ne plus réagir comme à 18 ans, oses-tu t'opposer , Mon mari ne peut toujours pas le faire sauf pour des "bêtises". Je te dis cela car tu as une copine, que cela peut avoir de grosses implications à vie que je ne souhaite à personne. Je m'explique : après 5 mariages remis (because Belle-Maman voulait tout organiser) et une maladie, nous avons décidés de nous mariés. Seuls avec parents respectifs, témoins et nos enfants uniquement; J'étais super contente qu'il "s'implique" enfin dans le quotidien et prenne des initiatives... La veille au soir j'ai appris que nous aurions "quelques invités"; en fait si j'ai tenu ma promesse '(On devait prévenir nos famille après avec un faire part marrant) lui a téléphoné à sa mère pour lui annoncer (logique) et ça a dérapé. En gros sa famille était là, des gens que même lui ne sait pas qui ils sont ("Tu devrais inviter X elle m'a bien rendu service"...et mon mari de foncer pour ne pas se "disputer"!) Au final ma marraine m'en veut encore (Elle n'a jamais cru que je ne savais pas, un peu logique Elle avait déjà 76 ans et nos rapports etaient très bons avant...), je n'ai aucun souvenir de ce jour sauf lorsque je changeais mon fils dans les toilettes du restau (C'est pas une blague ), j'ai passé la nuit loin de la maison dans la voiture, je ne suis toujours pas capable de me souvenir de la date ni de l'année. Je refuse de porter son nom et sais que je ne le porterai jamais sauf pour les impots et autres "obligations" légales (mais ni les papiers et je reste sur la boite aux lettres de la maison). Pourtant "avant" j'étais plutôt fière de ce fait. J'ai envisagé de faire annuler purement et simplement le mariage. Tu vois, c'est irréparable Alors, au cas où, ça vaut peut être de te prendre la tête avec Maman si tu étais face à cela...Côté des fantasmes, je pense que certains doivent rester à l'état, justement, de fanbtasmes.Pour ce qui est de la "forcer" là aussi tu es le mieux placé pour savoir si c'était vraiment le cas ou juste si elle n'aurait pas osé d'elle-même si j'ose dire. Encore merci à vous deux (toi et l'étudiant) Oui ça aide dans la mesure où il est difficle de savoir où est la limite entre les "mensonge pour éviter une dispute" et "la vérité" lorsque l'on interpelle à la fois "l'addicte" et le partenair. 
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Re: Questions aux dépendant(e)s...
létudiant @ 29-08-2009 08:08:30

Re pepette, je voulais te donner une lueur d espoir, car espoir il y a , moi avec tout ce qui m arrive en ce moment et mon sevrage qui continu, je me suis rendu compte de beaucoup de chose, notamment de mes comportements agressifs envers ma copine , mais tout cela avec le sevrage et mes remises en question changent, je laisse ce semblant d impulsivité de côté, et j apprend a respecter, en faite la dépendance fait oublier beaucoup de choses, moi j ai du faire face a une crise aigu dont je ne suis pas encore sorti mais qui m a deja fait beaucoup grandir!! En faite on a tous beaucoup de chose à se reprocher depuis le debut de notre vie,  mais il faut aussi essayer de pas trop regarder le passé et tirer les conclusions et leçon des choses les plus importantes.La dépendance n est pas une fatalité même si c est une vrai merde et qu elle pousse très vite hors des limites  de notre entendement, j' espère juste que ton homme aura une prise de conscience, et qu il verra son passé et son futur d un autre oeil!!<p>Allez courage, pepette!!
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Re: Questions aux dépendant(e)s...
pepette @ 29-08-2009 11:08:08

Re Létudiant, merci pour ton message. Je te souhaite sincèrement de "t'en sortir" si j'ose dire. Je pense que tu découvriras plein de bonnes choses dans la vie que ce soit avec ta copine qu'en dehors de la vie de couple.Courage à toi aussi
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Re: Questions aux dépendant(e)s...
resilience @ 29-08-2009 12:08:21

Salut Pépette,je vois beaucoup de point commun avec mon histoire.Je suis dépendant affectif et sexuel depuis une vingtaine d'année.L'agoraphobie : j'ai également lu le terme d'anorexie sociale que je trouve assez explicite. Je pense que ce problème est du au décalage entre le monde intérieur dans lequel on vit (immaturité, égocentrisme, pornographie...) et le regard de l'Autre à qui on doit cacher tout cela. Il faut faire bonne figure, s'adapter aux règles sociales, pouvoir parler d'autre chose que nos masturbations compulsives inassumables et tout cela est fatiguant, stressant, on est pas dans le même monde.<p>Pour mon enfance : père absent et mère possessive qui me lance de temps en temps des "toutes des salopes, sauf maman", avec un sourire complice...ha ha ha, comme c'est drôle quand on a 8 ans. Pour les fantasmes : je pense que le problème c'est qu'on supporte mal la frustration (immaturité? mais surtout dépendance à l'effet anxiolitique de l'orgasme) et qu'on est vite lassé également (influence des pornos?) b  toujours en recherche d'excitations nouvelles , c'est un peu une course en avant, sans fin.Bon courage.PS : ma prise de conscience s'est faite le jour où ma compagne à claquer la porte,partant avec nos deux filles. <p> 
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Re: Questions aux dépendant(e)s...
pepette @ 29-08-2009 13:08:58

Salut Resilience,je te remercie pour ton message. Je t'avoue que "vous" comprendre est très difficile  lorsque l'on est pas du "bon" côté de la barrière". Mais je suppose que c'est un peu comme comprendre un alcoolique qui boit tout en disant que sa vie est un enfer à cause de la boisson mais qu'il ne peut s'en empècher mais qu'il culpabilise mais que..; Bref, je présuppose que toute addiction est par définition incontrôlable et irrationnelle. Ceci étant, il y a une marge entre le comprendre et le vivre au quotidien pour tout le monde d'ailleurs !Je constate que toi aussi (Un de plus ?) ta maman a eu probablement une part dans ton attitude. Il semble que belle-maman soit plus dans le "trip" "Prends celle là elle a de l'argent" ou "Prends celle là c'est la fille de ma meilleure amie"... Même pas sûre qu'elle aurait "approuvé" ses propres choix et plus toléré que son fils lui soit piqué par une "labellisée". Mais bon, on ne saura jamais. Je sais "juste" qu'il y a 4 catégories pour elle : les salopes (celles qui regardent son fils d'un peu trop près et par extension celles susceptibles de le regarder), Le mauvais choix (l'actuelle), les dommage(Ses ex) et  les bonnes (les 3 ou 4 labellisées). Je regrette de lire que tu as perdu une famille dans l'histoire. Je peux la comprendre (j'y suis en plein dedans...) car c'est difficile de vivre un quotidien où se sentir transparent se mèle avec se sentir responsable, pas à la hauteur. Sans parler de la suspicion qui rode en tâche de fond dans nos cervelles (Les hommes ont un cerveau les femmes une cervelle ;-) )Je peux te comprendre parce que je sais que ce n'est pas facile de perdre ses bases et ses enfants (Enfin j'imagine) pour finalement "rien". J'espère simplement que tu peux avoir des relations "normales" avec tes enfants. Je reconnais que je me suis posé la question du "Et si je déménageais à l'autre bout du monde pour avoir une bonne excuse valable à ce qu'il ne les voit plus ou le moins possible sans que ma responsabilité soit engagée?" Oui c'est dégueulasse, je sais...Courage à toi et merci pour ton témoignage  
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Re: Questions aux dépendant(e)s...
resilience @ 29-08-2009 13:08:32

Je pense que cela doit demander une bonne dose de courage, d'abnégation, de patience et d'amour pour qu'une co-dépendante puisse comprendre son conjoint.Maintenant, je ne sais pas si comprendre son conjoint, c'est l'aider. Je ne sais pas si une co-dep peut vraiment aider son conjoint. Cette dépendance est très particulière, elle touche le sexe et l'affection, les fondements du couple, mais pour moi elle n'est le problème que d'un seul : le dépendant, la co-dep n'y est pour rien et n'y peut rien...Attention, les enfants n'ont rien à voir la dedans, si tu te sers d'eux pour atteindre ton compagnon, tu risques de leur faire du mal. Mais je te comprends, il m'arrive d'être en colère contre mon ex (c'est plus facile que de l'être contre moi...) en cherchant un moyen pour la faire chier, je tombe vite sur mes filles ("ben non là tu vois je les prends histoire de foutre en l'air ton week-end"...Ma situation est difficile, mais je comprends mon ex-compagne. Et je ne pense pas me tromper en disant qu'un jour je la remercierai de m'avoir ouvert les yeux. Elle s'est sauvée, elle est plus heureuse maintenant et fait vivre mes filles dans un environnement beaucoup plus épanouissant pour elles (tu vois, l'agoraphobie du conjoint pénalise toute la famille) et vraiment je l'en remercie pour elles. Quant à moi, ben il va falloir que je me débrouille, comme un grand garçon. Avant <strike>j'avais tendance à</strike> je la laissais tout gérer, comme si elle avait été ma maman...pendant notre rupture je pensais même qu'elle m'aiderait à passer le cap..."stp, un câlin car tu me quittes...".<p>Je ne pense pas avoir perdu ma famille. Personne n'est mort dans cette histoire. J'ai deux super filles que je vois moins souvent, c'est vrai, mais avec lesquelles j'essaie de garder un lien fort. Leur maman m'aide dans ce sens là. En ce moment c'est parfois un peu tendu avec mon ex, mais je pense que dans quelques temps notre relation sera un peu plus calme.Voila elle reste et restera la maman de mes filles, c'est pour moi un lienqui existe encore.
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Re: Questions aux dépendant(e)s...
Mondom @ 29-08-2009 16:08:49

à peut près tout ce que tu écris, résilience, j'aurais pu l'écrire moi-même, d'ailleurs je l'ai fait en partie je pense. à mois il a fallu deux autres ruptures en plus de celle d'avec la mère de mes enfants. encore 5 ans...elle n'avait pas plus que moi conscience de ma dependance sexuelle ni affective, et pourtant  elle a bien vecu exactement tout ce que decrivent celles qui temoignent sur ce forum...elle est partie avec les enfants, a un moment avant la fin de la procedure de divorce... pas à l'étranger, mais à des centaines de kilomètres...et même si je ne cherche pas à apaiser le conflit qui ne sera sans doute jamais calmé,  j'ai le projet d'aller la voir et lui expliquer ce que j'ai enfin appris. pour qu'elle sache ce par quoi elle est passée elle aussi. 
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Re: Questions aux dépendant(e)s...
pepette @ 29-08-2009 18:08:21

Bonsoir Résilience,Comprendre n'est pas accepter et je ne suis même pas sûre de comprendre ! Je crois que l'on ne peut comprendre que ce que l'on a vécu .. et encore.Je crois que la plus grosse bêtise que j'ai faite ce n'est pas aujourd'hui où j'ai mis un ultamatum très clair (1 Je ne suis pas responsable quoi que tu en dise 2 Ton problème pas le mien 3 Ou tu "changes" et tu t'en donnes les moyens ou c'est terminé 4 Pas la peine de couiner "bouh je peux pas m'en empecher et je culpabilise" Tu as un cerveau et tu dois t'en servir) c'est ce que j'ai fait depuis le début : Me sentir mal, me poser des questions métaphysiques pendant des plombes, essayer de comprendre ce que les "autres" avaient de mieux que moi ou ce qui pouvait l'attirer etc... Je vais sûrement te sembler basique voire stupide : je considère qu'en amour tout est permis et c'est sans limites sauf celles que l'autre te fixe. Partant de là si ton conjoint est toujours "Pas assez" quelque chose le plus honnête est de changer de conjoint et non pas de "combler" en douce tout en se déculpabilisant en l'accusant de t'avoir "contraint à " par les manques intrinsèques. Maintenant si tu ne veux pas changer ben faut faire avec ! etre adulte s'est faire des choix en permanence. bons ou mauvais, ben faut les assumer.Je sais c'est facile à écrire pas facile à mettre en oeuvre lorsqu'il y a addiction. Maintenant je ne crois pas que passer mon temps à lui dire "Je sais c'est dégueulasse ce que tu as fait, je suis furieuse, etc.. mais tu es malade alors ça explique tout" va faire avancer les choses.  Tu vois, j'ai eu un cancer du sein il y a quelques années que j'ai géré seule. Je crois que c'est un peu ça qui m'a fait changer. Je me dis que j'ai survécue et que c'est un "signe" -Oui, je sais je ne suis pas nette comme nana ! ;-) ) ?Non plus sérieusement, après tu vois les choses différemment et tu redéfinis tes priorités. Disons que la vie tu sais que demain elle peut s'arrêter et t'as plus du tout envie de vivre en demi-teinte.  En plus c'est le 2nd et si je "rigole" avec mon oncologue en lui disant "Bon au 3eme j'exige la réfection de la poitrine en 150 E et des fesses -sinon ça va jurer - aux frais de la collectivité"  j'ai pas trop envie d'arriver au "bilan" en me disant "Ben ma fille t'as eu une vie de merde quand même et tu te l'est faite toute seule comme une grande en ne sachant pas dire stop !"Enfin, un truc dans ce genre....Quand aux gamins j'ai des "pulsions" de vengeance, je le reconnais. J'ai des envie de meurtre aussi parfois ;-) Mais je ne le ferais pas simplement parce que les enfants n'ont pas à être otages des problèmes de leurs parents et ils ont été conçus par 2 personnes...quoi qu'il advienne. Je fais juste super gaffe à ne pas réagir avec les garçons comme s'ils "étaient leur papa" (Tu vois le "Bienfait pour ta gueule ! elle est partie parce que tu l'as prise pour une buse" en cas de "rupture - bon l'ainé à 18 ans donc il a des histoires de jeune de 18 ans)  ou à réagir envers mes filles comme si elles devaient revivre ma vie (Enfin surtout l'ainée qui a 20 ans vu que les 2 autres ont 2 ans et 9 mois donc, je suis "tranquille" de ce côté là !)en les mettant en garde "co**nt" pour rien. J'ai tendance à le faire, je le réalise donc je me mets des coup de pied au derrière toute seule. Bref, que l'idée m'effleure l'esprit oui, que je "menace" le Papa les jours de grand vent oui mais que je le fasse, j'en doute franchement.La vengeance n'est jamais une forme de "justice" quel que soit le sujet. Oui, personne n'est mort. Perdre était au sens éclatement d'une unité.Lorsque tu parles de dépendance touchant l'affection, pourrais-tu - si tu le veux bien sûr- préciser ? Etes-vous comme "anesthésies des sentiments" si je peux dire ça comme ça ? Bonne soirée.    
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Re: Questions aux dépendant(e)s...
nuage @ 29-08-2009 18:08:39

je t'appuis dans ton projet Dom http://www.dependance-sexuelle.com/uploads/smil3dbd4d6422f04.gifl a, a se reconstruire.. ca sera long.. comme il m'a dis, et maintenant je le comprend tres bien, il ne peut etre nous en ce moment, il ne peut assumer ca.. il n'en a rien a foutre du quotidien, de se justifier, ce sentir surveillé (pourtant, je ne demande aucune surveillance ni justification).. alors maintenant, c'est ce qu'il a..je lui la, mais je lui laisse toute sa liberté.. il en a grandement besoin..il est déménagé, il ce fait un beau petit chez lui, et il a du gout et du talent mon zhomme c'est pas mal jolie " width="15" height="15je le vois tranquillement changer et évoluer " width="15" height="15que va t'il adevenir de cette relation??seul le temps me le dira, mais une chose est sur.. on va en faire quelques chose de positif  " width="15" height="15
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Re: Questions aux dépendant(e)s...
nuage @ 29-08-2009 18:08:11

bon.. il manque une parti de mon message " width="15" height="15 lolldisparu lollj'y reviendrai un autre tantot :-)
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Re: Questions aux dépendant(e)s...
resilience @ 29-08-2009 19:08:32

[align=justify]"Comprendre n'est pas accepter". Tout à fait d'accord, j'ai l'impression d'avoir compris plein de trucs et de rien accepter, ou peut être que comprendre est la première étape, et ensuite on accepte (ou pas...). J'aime beaucoup :"Mon dieu, donne-moi le courage d'accepter ce que je ne peux pas changer,la force de changer ce qui peut l'être et la sagesse de distinguer l'un de l'autre"                                                        Marc Aurele[/align][align=justify]Pour moi, ça résume tout.[/align][align=justify]1 : OK2 : OK3 : OK4 : Ben déjà, je trouve qu'il a un peu conscience d'avoir un problème. Dans un bouquin lu sur les dépendance, l'auteur conseille aux co-dep d'essayer, dans la mesure du possible, d'accompagner, de dialoguer, de conseiller. Le conflit amène le dep à se replier sur lui même. Lui as-tu conseillé des articles sur le net sur la depedance sexuelle, ce forum, pourrait-il assister à une réunion DASA, pourrait-il envisager de suivre une psychothérapie...?Je suis entièrement d'accord avec toi sur les limites de l'amour. Mais quand tu dis "Partant de là si ton conjoint est toujours "Pas assez" quelque chose...", là je pense que tu confrontes sa maladie à ta vision du couple et de l'amour et que donc tu en prends plein la gueule...Il est malade et sa maladie le freine pour en prendre conscience. La première étape est la levée du déni, ensuite, c'est très clairement à lui de se bouger pour se soigner, personne ne peut le faire à sa place.[/align][align=justify]Ah, la délicate question du "bilan"...[/align][align=justify]Oui, les envies de meurtre je connais aussi, fait un peu gaffe quand même qu'un couteau ne traine pas quand le vent se lève... [/align][align=justify]Tu n'es pas non plus obligé d'envisager ton départ comme étant une vengeance, ça peut être aussi un "voila, j'en peux plus, je m'en vais, et je pense que les enfants seront mieux avec moi". (c'est ce qui m'est arrivé). Comme je le disais dans mon message précédent, je trouve cela tout à fait légitime. Tu peux lire aussi certains de mes anciens messages sur le forum, je conseille très souvent au co-dep de faire un break (limité ou non), histoire de souffler, histoire de mettre le dep seul face à lui même (puisqu'il aime tant ça...). Je ne suis pas sûr que la seule solution soit d'endurer ton calvaire. C'est clair qu'une rupture c'est un moment douloureux, pendant un certain temps, après les choses peuvent évoluer.Si tu veux te venger, en épargnant les enfants : prend un amant http://www.dependance-sexuelle.com/uploads/smil3dbd4dbc14f3f.gif" ![/align][align=justify]Pour l'affection, chez moi, c'était, en particulier pendant les moments de stress et de fatigue, le besoin d'être rassuré, cajolé, touché, encouragé, regardé...bref materné par mon ex-compagne. Etre toujours dans la peur d'être oublié, de ne pas compter, ne pas savoir vivre par moi même, comme un grand (on y revient).Je réalise aussi que c'était qu'à sens unique : il fallait que elle vienne vers moi, quand moi j'allais vers elle c'était toujours pour du sexe. Depuis quelques mois, je me demande si je ne suis pas un peu anorexique émotionnel...je ne sais pas si j'ai vraiment aimé simplement quelqu'un. Je crois que j'ai toujours chercher à exister à travers l'autre, j'ai jamais dépassé ce stade...[/align][align=justify]Et je pense, ça va peut être te choquer, que j'allais chercher dans les films porno, un peu d'affection, ou l'illusion de pouvoir combler ce manque...[/align]
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Re: Questions aux dépendant(e)s...
pepette @ 30-08-2009 06:08:19

Re,Tout à fait d'accord avec toi - et Marc Aurele comme quoi ça date pas d'hier ! -. Je bloque pour l'instant au point 3... Pas sûre toujours de savoir distinguer. Plus exactement difficile de savoir ce que l'autre à en tête (envie de s'en sortir ou besoin de gagner du temps, en gros).3 - Accompagner, j'essaie. Conseiller beaucoup plus dur. J'ai tenté un "Puisque tu dis que tu vas vers ces sites lorsque tu éprouves des pulsions des angoisses d'abandon etc..; lorsque tu le sens parle m'en et viens vers moi au lieu d'aller vers ça". Nous sommes arrivés à "Non tu le ferais en te forçant et je ne veux pas que tu puisses avoir d'arrières pensées " C'est d'ailleurs un gros soucis pour nous. Il a tendance à me prêter ses propres pensées et à finir par croire que je l'avais dit  (Truc de dingue, je sais mais c'est pas la première fois que nous en arrivons à cette conclusion. seule parade que j'ai trouvé : le dialogue par mail ! Au moins je peux finir mes phrases sans qu'il tire sa conclusion et il peut revenir sur ce que nous avons dit sans se faire des souvenirs...)Bref, dialoguer oui mais on fait quoi lorsque le dialogue es, au final, un monologue ? Il est venu sur le forum un peu à contre coeur. J'ai cherché une solution alternative lorsque j'ai vu que la thérapie de couple ne pourrait pas se poursuivre ou alors à raison d'une séance tous les 6 mois, et encore avec de la chance ! Ce n'est pas vraiment de sa faute, il a un boulot avec des horaires un peu stranges. C'est de sa "faute" car il le savait avant même de me dire "Je veux qu'on s'en sorte j'ai trouvé ça". Si tu veux, c'est un peu comme si je disais "Prouve moi que tu m'aimes en m'achetant un airbus" Exemple "débile" sciemment mais pas tant que ça. Bref, comme je ne supporte pas de ne rien faire, puisque le plan A était impossible, j'ai cherché un plan B. Sa première réaction a été "C'est qui sur la conf ? C'est des professionnels ? Je ne vois pas l'intérête de perdre du temps avec des gens qui ne savent pas ce qu'ils font". Ben non, c'est des "malades" donc ils doivent un peu savoir de quoi ils parlent... je le ressens encore un peu dans le "D'un côté j'ai envie que ça s'arrête parce que ça me pourri la vie mais d'un autre j'ai pas vraiment envie de faire un truc pour ça". c'est vraiment un ressenti perso sans "preuve" autre que mon sentiment. Donc sujet à caution. Le problème des horaires se pose pour toute réunion DASA ou autre. Bref, en gros, sauf le net ou une thérapie avec un psy hyper flexible côté horaires et RDV Pour l'instant je le laisse se dépatouiller un peu (comme toi tu le faisais avec ta femme, il compte beaucoup sur moi pour trouver les solutions à ses problèmes - de tout ordre d'aileurs -). D'accord avec toi sur le fait que ma vision est de l'auto flagellation par moments... Enfin, ce fut car j'ai grandi un peu aussi.  Il n'y a pas si longtemps que ça nous avons évoqué une de ses annonces laissée sur un site de rencontres. Le truc "bateau" du mec qui veut profiter de la vie et nouer une relation sans prise de tête.... Je l'ai poussé à la réflexion du "Pourquoi ? qu'est ce que tu cherches et espères au juste ? Explique-moi point par point" En clair il cherche juste ce qui lui manque à la maison... je sais que je l'ai secoué en lui disant "Ah je comprends ! Je crois que tu n'as pas tort dans le fond. Je vais en passer une moi aussi Tu penses quoi de "Femme 40 ans sachant faire tous travaux dans la maison sauf plomberie - car pas de poste à souder -, peu encline aux dépenses fastueuses comme preuve d'amour, conduisant un mini-bus sans s'évanouir lorsqu'elle doit le garer ou sortir d'une place de stationnement, capable de traverser le pays sans GPs - lit courement les panneaux - ouverte à toutes pratiques sexuelles sauf celles qui font mal, sont à plusieurs ou avec des animaux cherche homme capable de sortir 1 fois par mois avec elle et 1 fois par mois avec les enfants sans faire la gueule; Le plus si affinité devrait arriver de lui-même" Il ne m'a pas répondu mais je sais que son "Tous les autres sont comme moi" il sait que je n'y crois plus...Je fais gaffe aux couteaux : Je fais le ménage et le sang sur la moquette c'est une horreur ! ;-) Plus sérieusement, je me connais, je sais quand je vais déraper alors je sors et je cours...L'amant : pauvre bête, il n'y est pour rien dans notre histoire. Même les hommes ont le droit de ne pas être traités comme des objets ! Plus sérieusement, je ne suis pas capable de. Nous en avons parlé avec mon mari dans le cadre du "doit on tout justifier par la notion de manque ?" Maintenant je me connais assez pour dire que si je prenais un amant c'est parce que je serais tombée amoureuse d'un autre homme et donc je ne serais déjà plus avec lui. Cela te semble surement stupide mais c'est sincère; D'ailleurs si je venais à partir ce n'est pas pour "aller avec un autre" mais pour "ne plus être avec lui". Cela aussi c'est un truc qu'il n'arrive aps trop à comprendre pour l'instant.En plus, crois tu que cela épargne les enfants ? Pas sûr que "Maman à un amant" soit le top pour eux !L"affection : Non ça ne me choque pas. J'irai pas jusqu'à dire que je comprends. Mon conjoint est un peu comme cela et il ne le comprend pas encore - ou se refuse à l'admettre. Il y a quelques années (les plus dures pour moi) il jouait à Ghost recon de 6 h du mat à 1 ou 2h du matin. Au lever nous avions droit à ICQ car son "chef" (c'est un jeu de guerre) avait besoin de lui pour traduire je ne sais quoi en Anglais. après c'était les entrainements, puis les "préparations" aux combats, puis le combat (Je ne te dis pas le nombre de fois où il a fallu insister pour qu'il mange avec nous à table...) puis  l'après-combat. Le tout casque sur les oreilles (ça c'est de ma faute, j'en avais marre de me faire "canarder" à domicile alors je lui avais acheté un casque). Il "tait tellement dans son truc qu'il a pu répondre un "Ok" tout guilleret à "Bon j'ébouillante les gosses et je vais me faire sauter par le voisin. Ca marche ?"... de mon côté après X réveils en sursaut suite à un "attention derrière !" beuglé à 3m de moi, j'ai totalement "gommé" le son de sa voix... Bref, après des jours où ilne nous voyait pas ilpouvait revenir tout à coup pour un câlin sans même comprendre que cela pouvait me renvoyer une image de poupée gonflable... Pour lui, il m'aime, il a envie de moi et c'est moi qui ne suis "pas une femme". C'est juste moi qui ait osé dire "Les preuves d'amour de ce genre je sors de la maison et j'en ai plein si je veux !" Il a fait des "efforts" mais je reconnais que j'ai tendance à le prendre un peu comme le sketch "des inconnus": "aimes-tu je ne sais plus quel auteur, les balades dans la campagne et surtout est-ce que tu baises ?" Oui, c'est trash mais c'est un peu mon ressenti après des années à ce régime... je sais qu'il faut du temps mais je n'ai pas trop l'impression qu'il soit prêt à m'en donner. Il est, pour l'instant, plus dans la dynamique "Si je promets que j'ai changé je te laisses 3 jours pour l'admettre et te comporter en femme sinon je vais y retourner et ce sera de ta faute". Schématique mais ça tout de même en ajoutant la composante "Et je ne veux pas que tu fasses semblant car je ne veux pas de relation dans ce style". Je crois que lui aussi à du mal à accepetre d'être aimé. Je connais le problème depuis le début et je lui en ai parlé. Conjonction entre une mère castratrice et une première expérience où il s'est fait larguer pour "Insuffisance de performance" quand même (A priori la demoiselle était plus dans une relation à plusieurs qu'autre chose) Le hic est que je me refuse à payer les "fautes" des autres, en somme. Bref, l'ex on n'y peut rien sauf remettre les choses à leur juste valeur. La Maman il peut aller l'affronter. Quant à aimer vraiment quelqu'un, je crois que oui. Aimer c'est aussi accepter d'être fragile face à l'autre qui peut vous quitter à tout moment. Refuser de dire "J'aime" c'est se préserver de l'abandon possible et de la douleur qui va avec. Tu ne crois pas ? Peut être que toutes tes ex ont été des Mamans quelque part mais tu les as sûrement aimé malgré tout. Mal mais aimé. Le seul pas qu'il te reste à franchir, à mon avis, est de t'autoriser à exister et te dire que tu vaut le coup, que tu es intéressant et pas chercher le "Qu'est ce qu'elle peut bien me trouver ? Le fric ? Le confort ? Une présence car elle en a marre de la télé ?". Enfin, c'est mon avis mais ça n'engage que moi et je peux être à côté de la plaque.Peut être que c'est ça la clef des films : "l'actrice" te donne sans rien en échange ni calcul non ?  Bonne journée et merci de ton message 
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Re: Questions aux dépendant(e)s...
Mondom @ 30-08-2009 08:08:13

bonjour pepette...oui, on dirait bien qu'il est venu à contre coeur. il s'est forgé de sacrées oeillères. et il attend que tu les enfiles aussi...le contraste est saisissant entre ton discours et ta clairvoyance, et la force de vie que tu dégages, et son absence totale d'implication, de regard sur lui-même, son espèce d'apathie... il est en gros semble-t-il au stade "oui oui je veux bien dire que j'ai un problème si ça permet que tu me laisses me tripoter tranquille"et selon ton propre aveu tu es coincée dans ce rapport, à assumer le statut de meuble avec ton pschitt de pliz à la main...et tout ça l'arrange, et toi tu tiens en t'appuyant sur ta solidité à toi...et personne ne s'en rend vraiment compte.ça me rappelle un peu sophie 75:LIEN BRISÉ l'as-tu déjà lu, j'ai écrit un petit baratin sur la dépendance affective, sexuelle et leur imbrication avec des origines dans l'histoire personnelle:LIEN BRISÉ   
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Re: Questions aux dépendant(e)s...
pepette @ 30-08-2009 09:08:01

Re,Oui, je sais qu'il est là avec la même envie que j'ai lorsque je joue aux pokemons avec mes garçons.. Encore que j'ai l'honnêteté de le dire et de proposer autre chose qui satisfasse les deux parties !Je n'ai pas lu ses interventions. Non par "peur de" mais juste parce que je veux qu'il soit face à lui même sans que je sois le témoin. Il le sait; Par contre le "Ils ne me comprennent pas" d'hier soir et son humeur maussade je les ai traduites par "Pu*** je croyais qu'au moins des "malades" allaient me déculpabiliser et me dire que c'était normal et que la tarée c'était elle ! Même pas ! Trahi par les siens...snif". Donc la méthode "douce" les "Je sais que c'est dur mais je comprends" c'est fini de mon côté. Le meuble se rebelle ce qui le perturbe autant que si son ordi lui avait dit "Ben non, je ne ferais pas de php aujourd'hui tu me gaves là ! tu peux lancer le prog tant que tu veux, moi je le fermerai aussi sec !" Le meuble fait ce qu'il veut même s'il lui propose de participer. Je ne reste plus dans la culpabilité d'avoir fait sans lui. Je ne me prends même plus la tête avec une espionite aigue. Et ça le fait encore plus suer que lorsque je me rendais malade ... Lui aussi s'est offert l'Iphone. Ma réaction "Cool l'Idiot's phone ! 400 &euro; pour pouvoir lire ses mails même aux chiottes c'est génial. En plus avec le jeu de golf tu peux même te payer le luxe de passer pour un con dans la salle d'attente du toubib. Enfin fais gaffe à pas le balancer dans la gueule du voisin ça augmenterait le temps d'attente inutilement"Ma solidité ? Si il s'en rend compte "Tu es forte toi ! Je sais que je ne pourrais pas encaisser ce que tu as encaisser..." est son leit motiv. Ben non je ne suis pas "courageuse". Le courage c'est de partir au feu quand tu es peinard dans ta caserne. Quand tu es au milieu des flammes c'est pas du courage mais de l'instinct de survie !Je lisais justement ton post... J'espère pour lui qu'il arrivera à piger le truc; Pour lui et pour nos nains de jardin plus que pour moi. Je suis du genre "Ce qui ne tue pas rend plus fort" donc je dépasse facilement le stade du "tu payeras jusqu'à la fin de tes jours" Quant à Sophie, j'espère qu'elle a pu se réappartenir... C'est "dingue" d'aller jusque là même si j'ai frôler le gouffre moi aussi. Il a "osé" une fois l'abus sexuel avec moi. Pas dans la violence mais dans le "Ah je croyais que tu étais consentante et non que tu dormais". C'était mon époque "cachets pour m'endormir et cachet pour me réveiller". Je te dis pas le sevrage rapide que j'ai fait ! C'est "mon" psy qui a posé le mot "viol", face à lui.. bon quelques semaines après il se réfugiait sur Second Life où il couinait aux oreilles de sa "chérie" qu'il n'y avait plus rien entre sa femme et lui depuis longtemps tout en précisant qu'il ne souhaitait pas plus s'étendre sur sa vie privée. Un nouveau rempart pour moi. Le "J'en dis pas plus pour éviter de devoir encore une fois me mentir à moi même"... De là à se l'avouer il y a un gouffre.Merci encore de l'aide apportée...
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Re: Questions aux dépendant(e)s...
Mondom @ 30-08-2009 09:08:00

aide apportée, si seulement  tout ça pouvait servir à quelque chose...faire sauter le verrou, il n'y a que lui qui puisse le faire. le problème est qu'il sait quelque part au fond de lui qu'il y a ce verrou, ce qu'il contient, pourquoi il est la etc, mais cette information même est sous clé...en gros, toutes les réponses sont en chacun de nous je pense, mais avant de les trouver on peut chercher longtemps... exactement comme, la stabilité affective il l'a sous son nez, mais il ne peut la voir et essaye de la chercher désespérément... et toi tu te retrouves à gêner parce que tu es dans son champ de vision!!c'est bien face à soi-même qu'on a besoin d'être. et plus dans la galerie des glaces aux miroirs déformants... s'il refuse les psys, d'ouvrir les yeux, de travailler à construire enfin sa propre vie, malgré toutes les fondations de votre famille nombreuse, cela ne pourra que se désagréger j'ai peur.l'humeur maussade doit être sans doute le signe de l'énergie interne phénoménale que son esprit est en train de pomper pour occulter tout ça, pour empêcher le bocal de se déterrer, pour faire taire les hurlements de son esprit, que pourtant tout le monde entend...<p>signé, un pauvre type qui n'y connait rien et qui ne peut pas comprendre... ;) 
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Re: Questions aux dépendant(e)s...
resilience @ 30-08-2009 11:08:46

[align=justify]halala, je faisais exactement pareil avec ma compagne ! "ouai mais là je sais que tu viens vers moi car avant je faisais la gueule que tu viennes pas, donc là tu te forces, c'est nul...je boude 1heure pour montrer que je suis plus adulte que toi, après ok...". En y réfléchissant, je pense que c'était histoire de la culpabiliser, de rejeter le problème sur ma compagne. Je me rapelle aussi que des fois je lui sautais dessus (même si pas forcément super envie...) de façon expéditive en étant certain qu'elle me repousse, vu ma façon d'aborder les choses. "Regarde je suis un super coup, j'ai souvent envie et si on baise pas, c'est de ta faute" Voila, comme ça, je reste un bon coup, mais comme on a pas de rapport c'est normal que j'aille voir ailleurs, porno et compagnie...Je pense qu'à force de matter des pornos, on est plus capable d'avoir un rapport sexuel "normal" avec sa compagne et que toutes les excuses sont bonnes pour ne pas en avoir et rejeter la faute sur l'autre, ça s'appelle de l'anorexie sexuelle. Bon je réfléchis à ce qu'aurait pu faire mon ex pour casser cela...et là je vois pas, encore une fois je pense que le déclic doit venir du dep et qu'une bonne fois pour toute il s'inscrive dans un processus de sevrage, dans une thérapie. Le mieux qu'elle aurait pus faire c'est de me faire comprendre que c'était moi qui avait un problème.[/align][align=justify]Je trouve que l'idée des mails est vraiment bonne, ça permet de calmer un peu le jeu.[/align][align=justify]Halal le couteau, ça me rappelle une dispute qui partait vraiment en sucette, j'ai vu un couteau qui trainait, je l'ai vite rangé dans un tirroir...j'avais un peu peur pour elle. [/align][align=justify]Tant que cela ne sera pas une priorité pour lui de changer, il y a peu de chance qu'il cherche de l'aide et une solution pour cnager.[/align][align=justify]Oui, la difficulté à être aimer simplement me parle aussi. J'ai toujours été méfiant envers toutes les femmes. A cause de ma mère, je pense.Et entièrement d'accord ce n'est pas à toi d'assumer ses difficultés.[/align][align=justify]Je pense que pour bien aimer quelqu'un, c'est d'abord s'aimer soi même, être capable de vivre seul et comme ça on ne redoute plus d'être abandonner. Oui pour l'actrice, elle "donne" sans rien attendre de celui qui regarde. Pour celui qui regarde c'est un sentiment d'invulnérabilité, de protection, de facilité dans "les rapports humains".[/align][align=justify]Bon dimanche [/align]
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Re: Questions aux dépendant(e)s...
pepette @ 31-08-2009 06:08:17

Bonjour Résilience,J'ai lu le message hier mais pas eu le temps d'y répondre. Désolée.Oui, il y a une sorte de mélange entre le besoin de démontrer à l'autre que c'est son attitude qui est responsable des fuites en avant et une manière d'agir qui doit être en partie consciente chez lui d'imposer des rapports qui ne peuvent qu'être "inacceptables". De ce côté là, je reconnais qu'il "fait des efforts" depuis quelques mois (Affreux de voir le côté efforts dans des relations sexuelles entre partenaires d'ailleurs...) Ceci étant, compte tenu du passif, j'avoue que je me demande constement si c'est "pour moi" ou pour que j'arrête de le gaver avec mes remarques. Tu sais un peu comme lorsque l'on se présente en tailleur au boulot alors qu'on est très bien dans un jean's. On le fait parce que l'on sait que le Jean's ne passerait pas tout en ayant conscience que nos compétences ne sont pas liées aux fringues...Je sais très bien que ce doute ne va pas dans le sens de l'aide.J'ai peur parfois, moi aussi de mes réactions. D'autant plus peur que je sais que je suis totalement sortie de la période où je dirigeais la violence vers moi. Ceci étant, je sais que même si on peut dire que j'aurais des circonstances atténuantes, je me refuse catégoriquement à m'abaisser aux réactions primaires. Je dis assez à mes gosses "Vous êtes fiers ? La parole est ce qui nous différencie des animaux alors servez-vous en au lieu de résoudre vos problèmes de territoire et pouvoir en vous tapant dessus !" pour ne pas le faire de mon côté ! Punaise le mal que l'amour des Maman fait...  C'est effrayant surtout lorsqu'on est une Maman ! Oui, entièrement d'accord avec toi. Il faut pouvoir s'aimer pour accepter l'amour de l'autre sans arrière pensée. Et vous avez fait un gros boulot sur vous même dans le coin... Bonne journée à toi aussi.
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Re: Questions aux dépendant(e)s...
létudiant @ 31-08-2009 07:08:55

je suis grace d accord avec la dernière phrase, je crois que l 'on touche peut être une des clefs de voute de la guérison, en tout cas moi je souffre  grave de cela en ce moment!!! j en ai plein le cul mais je n arrive toujours pas à m accepter!! bref, pas très perspicace ce que je post mais j avai envi!! 
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Re: Questions aux dépendant(e)s...
resilience @ 31-08-2009 07:08:29

Il n'a peut-être pas encore pris conscience de tout ce qu'il peut perdre en continuant dans sa direction. Peut-être devrait il essayer de s'habiller en tailleur pour aller bosser ? http://www.dependance-sexuelle.com/uploads/smil3dbd4d6422f04.gif" Plus sérieusement, moi le gros déclic ça été la rupture. Ca était douloureux, mais quelque part je le vivais comme un nouveau départ et c'était hors de question que je reparte de la même façon.Je pense aussi qu'il faut éviter les réactions primaires, celles de notre cerveau reptilien, qui nous balance parfois de vilaines émotions. Généralement ça ne sert qu'à envenimer les choses et après on est dans la culpabilité.Alors, perso, je ne pense pas que ce soit l'amour de ma mère qui m'ai fait du mal. En fait c'était pas de l'amour. Elle avait ses problèmes, ses angoisses qu'elle a cherché à apaiser avec son avarice, son alcool, ses calmants, ses anti-depresseurs, son affection. Elle a toujours refuser de se soigner...bref tout ça c'est pas de l'amour. La psy de ma soeur parle de maltraitance, dans le sens on elle ne s'occupait pas de nous, elle était très négligeante. Tout cela ne m'a pas fait grandir, ou mal. Je pense vraiment que je suis rester concer au niveau affectif vers l'âge de 4 ans. (Maman, regarde moi, caline moi, bouh, j'ai peur des gens..., si j'ai pas ce que je veux, je boude)Maintenant, l'amour d'une mère, qui se demande de quoi a besoin son enfant, qu'est-ce qu'elle peut faire pour lui, ça, je pense que c'est du tout bon, que ça construit des adultes forts.Gros boulot : je sais pas trop, je pense que j'en ai encore énormément à faire, la je pense que je suis au pied de la montagne (avant j'étais au fond du gouffre...). Mais de toutes façons y a pas le choix.<p>L'étudiant > Je pense aussi que c'est une des clés : a un moment je ne m supportais plus, et je ne supportais plus de ne plus me supporter, tout cela tournait en rond, toujours autour de moi...Il faut un moment essayer de dire stop à tout ça. Paradoxalement, c'est en faisant des choses pour moi, positives, qui m'engage, dont je suis un peu fier, mais sans que ça passe par le regard de l'autre que j'essaie d'inverser la tendance...
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Re: Questions aux dépendant(e)s...
pepette @ 31-08-2009 07:08:33

Salut,Pourquoi pas très perspicace ? tout à fait pertinent le post, même si tu n'as pas envie de le lire ;-)Déjà, tu as envie de le dire, c'est donc que c'est important. tu es au constat que tu n'arrives toujours pas à t'aimer et que ça te gonfle. Mine de rien tu avances... Je pose une question pour répondre à celle que tu te poses : "Est-ce que tu t'es pardonné ?" Et oui, je suis de l'extérieur votre cheminement : J'ai nié un "problème" --> ce problème a foutu ma vie en l'air --> J'ai résolu le problème --> ma vie est toujours fichue en l'air et mer** ! Oui réaction "basique" de ma part et super schématique qui vient d'un cerveau qui n'a pas a lutter contre lui-même. J'ai donc le rôle facile là !  Je serai tentée de te poser le problème sous une autre forme : Tu as eu un comportement qui a modifié ta vie. Cela a eu des conséquences on ne peut y mettre son mouchoir dessus et faire comme si mais il te reste encore plein d'années pour vivre heureux et en accord avec toi-même. Et si tu passais à l'étape suivante ? "Oui j'ai déconné grave, oui j'ai fait du mal à ceux qui ont partagé ma route mais je me suis surtout fait du mal à moi ! J'ai payé ma "faute" assez cher pour ne plus me faire payer chaque jour.Je ne suis plus le même qu'avant, je suis un autre moi et celui là il est "bien" !" Tu es libre aujourd'hui. Pas libre au sens de seul mais libre au sens libre-arbitre. Demande-toi pardon une bonne fois pour toute. Courage ça va aller.Le pire est derrière.
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Re: Questions aux dépendant(e)s...
resilience @ 31-08-2009 09:08:52

ouaip, il faut tourner la page, je pense que la culpabilité est encore un moyen de s'accrocher au truc...comme dit Nuage : "Il faut se sortir les doigts du cul !"
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Re: Questions aux dépendant(e)s...
pepette @ 31-08-2009 10:08:29

...ou de ne pas s'accorder le droit de vivre un "après" . il n'y a eu personne de tué non ? Tu n'as pas commis de crime contre l'humanité ? Bon alors tu peux t'autoriser à te respecter autant que n'importe qui puisque tu as eu le courage de te regarder en face. ici il y a plein de personnes qui ont un problème c'est vrai. Plein de gens qui mènent un combat contre eux même et osent se regarder tels qu'ils sont sans se faire de concession. Dans la population "générale" c'est pas si courant en y regardant bien...  Que penser du type qui dit "Oh c'est pas bien de se mêler des affaires des autres" pour justifier de ne pas faire quelque chose lorsque sa voisine se fait tabasser pour la nième fois, du type qui ne va rien dire si le petit voisin se ramasse un peu trop de baffes au nom du "Chacun élève ses enfants comme il l'entend", etc... Il me semble que ce n'est pas si mal nonle boulot que vous faites ? 
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Re: Questions aux dépendant(e)s...
létudiant @ 02-09-2009 15:09:34

désolé pas avoir repondu avant, je comprend tous ce que vous dite, et j aimerais que les étapes passent plus vite, je doit beaucoup reconstruire, et c est pas évident, je comprend le fait qu il faut que je me pardonne mais pour l instant pas évident, depuis deux jours je vais mieux mais encore des flottements , à quand la vrai liberté?? Je commence à décroché sérieusement du porno, et espère donc revenir dans un état d esprit positif, en arrêtant de penser, vivre, communiquer, être libre, pour cela je doit retrouver cette fierté. Pas évident toute cette merde, mais merci pour votre soutient!! 
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Re: Questions aux dépendant(e)s...
pepette @ 02-09-2009 16:09:50

Bonsoir,Je suppose que, comme toute addiction, il y a une période de "flottement" en début de sevrage. Puis viendra un moment où il n'y aura plus de sensation de manque - essentiellement lorsque d'autres "habitudes" auront comblé le vide. Puis ce sera du passé, tout "simplement" ! Ceci étant, comme toute addiction il faura très certainement ne jamais oublier. Non pour vivre dans le passé mais garder en tête que c'était pas terrible somme toute... Oublier c'est, à mon sens, se condamner à revivre les chose; Le coup de "Oh une cigarette c'est pas si grave dans le fond... c'est pas comme si je recommençais à fumer...'" Et l'unique se transforme vite en paquet !Courage, tu tiens le bon bout ! 
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