détruire son temps libre dans les orgasmes solitaires et fuir les opportunités
kamille @ 20-07-2009 18:07:55

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La solitude aidant j'ai grandi avec comme manie cette manie-là. Autant de fois par jour que possible, jusqu'à épuisement. </span></p> <p class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: "Bookman Old Style"">Pourtant brillante dans mes études et parfaitement blanchie aux yeux aveugles de qui que ce soit. Allant parfois plusieurs fois dans les toilettes collectives, déclencher ce flash libérateur pour quelques heures. </span></p> <p class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: "Bookman Old Style"">Adolescente déjà accro à des actes sexuels extrêmes, conçus à mon entière initiative et supplication. Avant même d'avoir eu l'occasion de croiser une telle information pornographique qui aurait pu être la source de ces pulsions. </span></p> <p class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: "Bookman Old Style"">Mes fantasmes solitaires se coloraient uniquement de masochisme, perversion et soumission en tous genres. </span></p> <p class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: "Bookman Old Style"">Et mes partenaires se trouvèrent adaptés, sans que j'eusse conscience de ce désastre affectif. Et je ne réussissais pas à offrir mieux que l'infidélité, aux gentils garçons qui s'aventuraient dans mon dédale. </span></p> <p class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: "Bookman Old Style""> </span></p> <p class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: "Bookman Old Style"">Jusqu'à un viol horrible il y a 8 ans. </span></p> <p class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: "Bookman Old Style""> </span></p> <p class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: "Bookman Old Style""> </span></p> <p class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: "Bookman Old Style"">Après cela le désert pendant 2 ans. </span></p> <p class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: "Bookman Old Style"">Puis mes choix d'hommes, sans surprise, devinrent l'opposé des premiers: très doux, et leur soumission était un sine qua non. </span></p> <p class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: "Bookman Old Style"">Hélas finalement il s'agissait toujours de perversion. </span></p> <p class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: "Bookman Old Style""> </span></p> <p class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: "Bookman Old Style"">Jusqu'à l'Amour. </span></p> <p class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: "Bookman Old Style"">Et là, ma faim s'éteignait avec quelqu'un aussi malade que moi. Et invraisemblablement mon imaginaire était totalement purifié. Je pouvais faire l'amour cinq fois par jour sans la moindre torsion de l'esprit.</span></p> <p class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: "Bookman Old Style""> </span></p> <p class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: "Bookman Old Style"">Pourtant des deuils violents ont éteint brutalement nos enthousiasmes. Et la morbidité nous est revenue passablement. Lui s'éloignant dans des tas d'addictions dont la pornographie via internet. Et moi, finalement m'éloignant de même, dans ces journées perdues à m'abîmer la chair. </span></p> <p class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: "Bookman Old Style"">Nous nous fréquentons encore mais nos rapports sont rares et pâlis. </span></p> <p class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: "Bookman Old Style"">Alors que mon temps libre se passe sur ces scènes filmées d'accouplements bancals des corps. </span></p> <p class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: "Bookman Old Style""> </span></p> <p class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: "Bookman Old Style""> </span></p> <p class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: "Bookman Old Style"">En vacances, si je n'ai pas réussi à me créer une quelconque obligation extérieure, je reste inlassablement chez moi à tuer le temps qui me tue, à coups d'orgasmes sans fin. </span></p> <p class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: "Bookman Old Style"">Et sûrement le pire à mes yeux est la sélection de violences qui m'excitent à nouveau.</span></p> <p class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: "Bookman Old Style"">Depuis le viol, imaginer être un objet violemment rempli de s&hellip;.e ne m'intéressait plus guère.</span></p> <p class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: "Bookman Old Style"">Et là, c'est la débâcle&hellip;</span></p> <p class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: "Bookman Old Style"">Par exemple : aujourd'hui, déjà 4 fois sur des gorges profondes effrénées, des viols de bouche ; hier 5 sodomies, des vicieusement douces aux bourrins sans âme.</span></p> <p class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: "Bookman Old Style""> </span></p> <p class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: "Bookman Old Style""> </span></p> <p class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: "Bookman Old Style"">Toutes ces dernières années, J'ai réussi à rester fidèle à cet homme qui m'avait lavé la tête de toute perversion&hellip; mais là je deviens dingue.</span></p> <p class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: "Bookman Old Style""> </span></p> <p class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: "Bookman Old Style"">Après une violente dispute aux accents définitifs, avec cet homme de ma vie, il y a quelques mois, j'ai rencontré un gentleman. Un gentleman doux et sensible et intelligent.</span></p> <p class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: "Bookman Old Style"">Bien qu'infiniment innocent dans les expériences excessives que la vie peut proposer, cet homme attentionné m'a très vite attirée. Immédiatement et par obligation, nous devions passer plusieurs heures par jour ensemble. Puis sans obligation, nous passions nos nuits à seulement nous promener et à discuter.</span></p> <p class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: "Bookman Old Style"">Jusqu'à ce que je devine l'existence de sa fiancée.</span></p> <p class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: "Bookman Old Style"">Et là je l'ai très mal pris et ai clairement et violemment affiché que s'il était intéressait à davantage que l'amitié avec moi, rien ne serait possible car je ne pourrais supporter de faire souffrir cette fille même sans la connaître. ..</span></p> <p class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: "Bookman Old Style""> </span></p> <p class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: "Bookman Old Style"">Bref, cela fait des mois donc, que ma frénésie imagine ce gentil garçon dans des scénarios toujours plus pervers qui du coup, ne lui siéent de moins en moins a priori&hellip; en tout cas, rien à voir avec l'amour de ces dernières années qui nourrissait un imaginaire immaculé.</span></p> <p class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: "Bookman Old Style""> </span></p> <p class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: "Bookman Old Style"">Et ma déception du contexte et de moi-même a chaviré dans la compulsion de porno brutal,<span>  </span>qui ne m'a d'ailleurs jamais paru brutal, et je vis entre deux orgasmes. Et je vis, entre deux orgasmes, des plages de tristesse méditative, de dégoût de ma personne, de vide.</span></p> <p class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: "Bookman Old Style"">Je ne comprends même pas finalement, pourquoi je ne sors pas tout simplement me chercher la q.... consentante d'un inconnu&hellip; mais le dialogue me fatiguerait, et son absence me salirait davantage&hellip; alors ma main passe le plus clair de la journée dans ma culotte et cette « possession » me dévore.</span></p> <p class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: "Bookman Old Style""> </span></p> <p class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: "Bookman Old Style"">Et c'est fou à dire, mais la seule perspective positive de sortir la tête de l'eau sont le travail, les obligations enfin ce genre d'inévitables.</span></p> <p class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: "Bookman Old Style""> </span></p> <p class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: "Bookman Old Style"">Je me sens malade </span></p> <p class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: "Bookman Old Style""> </span></p> <p class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: "Bookman Old Style"">Quand on a enfin du temps et qu'on le zappe avec ces manies-là, on doit être malade, n'est-ce pas ?</span></p>
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Re: détruire son temps libre dans les orgasmes solitaires et fuir les opportunités
Asmyr @ 20-07-2009 20:07:19

Bonsoir Kamilleon sent vraiment que tu as vidé ton sac dans ce premier message, que tu as posté ici en déballant tout,que ça devait sortir. Tu parles de bcp de choses, de masturbation compulsives et éfreinées, de pratiques sexuelles extrêmes, d'u viol aussi ; de choses finalement assez glauques et en même temps tu parles d'amour, d'hommes que tu as aimés ou que tu aimes. Cet amourj'espère que tu pourras t'appuyer dessus pr venir à bout de tes démons qui te rongent intérieurement. Tu évoques également un viol, j'ai lu que bien souvent dans le cas de femmes violées, par la suite ont une sexualité débridée, comme une réponse violente à un acte violent. Et cela semble être ton cas aussi.Je ne sais pas trop quoi dire sur ton message, mais une chose est sûr venir en parler ici n'est pas un acte anodin, et je pense comme bcp venir ici est souvent le signe d'un déclic, d'une prise de conscience que qlq chose ne va pas, que l'on est malade et qu'il est temps de tout mettre en oeuvre pour s'en sortir.As tu songé à te faire aider, à consulter un psychologue, comptes tu le faire prochainement ?Si je peux me permettre de te donner des conseils c'est de continuer à venir sur ce forum pour t'exprimer et également d'entamer les démarches pour commencer une thérapie.  
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Re: détruire son temps libre dans les orgasmes solitaires et fuir les opportunités
Mondom @ 20-07-2009 21:07:19

bonsoir kamille.voila un texte fort bien composé, qui semble dénoter un tour d'horizon interne assez approfondi... tu as l'air bien informée de ton parcours, d'une bonne partie des tenants et des aboutissants sans doute? tu alignes des faits, mais d'une façon qui indique que tu les pondères... que tu sais grandement ce qu'il y a derrière, ce qu'il y a en amont...une certaine lucidité, que peut-être tu n'as pas sortie d'un chapeau, tu as déjà vu, tu vois déjà un ou des psys?pourquoi cette question en fin de message? est-ce un appel à accusé de réception? ou au secours? une recherche de justification? je suis assez perplexe... et intéressé à en parler en tous cas.ce n'est pas très clair si tu es désoeuvrée ou pas, et tu affirmes que l'occupation représente pour toi un moyen de te détourner de ta compulsion, en t'en distrayant en quelque sorte... pourtant, l'occupation ne t'a pas empêchée de t'y adonner, comme tu décris lors de tes études...quoi qu'il en soit, la question que tu poses s'adresse à un médecin, à l'évidence... "suis-je malade". et ici il n'y a "que" des dépendant(e)s et co-dep, difficile de trouver une légitimité à t'y répondre précisément. à moins que ta question en cache d'autres... (je ne dis pas que tu n'as pas ta place ici, hein. certainement pas, au contraire.)a plus.
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Re: détruire son temps libre dans les orgasmes solitaires et fuir les opportunités
kamille @ 21-07-2009 00:07:49

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La tension lâchée, je reviens reprendre et répondre ici&hellip;</span></p> <p class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: "Bookman Old Style""> </span></p> <p class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: "Bookman Old Style"">Pour reprendre :</span></p> <p class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: "Bookman Old Style"">Par le biais de mes retrouvailles, si complètes et consommées, avec l'excès de plaisirs pornographiques solitaires, j'ai essayé certainement de contourner, de piétiner et finalement de broyer ce désir jeune et violent pour le gentleman fiancé. Peut-être cherchè-je l'écoeurement comme salut à toute complication affective&hellip; en tout cas, une part de moi attend naïvement de cet acharnement génital,<span>  </span>un espèce de soulagement par saturation &hellip;qui ne vient pas. En fait, ce fanatisme onaniste, me libère progressivement de l'intérêt sexuel pour ce gentilhomme &hellip;à<span>  </span>ma demande&hellip; et à ma grande déception au fond. Je ne réponds presque plus à ses sms. Je n'irai peut-être même pas le retrouver comme il m'y invite. </span></p> <p class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: "Bookman Old Style"">C'est pathétique.</span></p> <p class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: "Bookman Old Style""> </span></p> <p class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: "Bookman Old Style"">Pour répondre :</span></p> <p class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: "Bookman Old Style"">Merci asmyr et mondom pour votre attention.</span></p> <p class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: "Bookman Old Style""> </span></p> <p class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: "Bookman Old Style"">Pour asmyr, ma sexualité était débridée, en pratique, dans ma vie d'avant le viol. Cette dernière expérience a eu pour effet d'anéantir toute forme de sexualité pendant 2 ans pour renaître envers des partenaires désormais précisément inoffensifs et soumis. L'échec récent de l'Amour inédit qui avait suivi, m'a réordonnée sur des chemins de pulsions hélas trop familiers, et que je croyais enterrés par l'horreur du viol et par l'amour qui avait tout nettoyé, comme la pluie&hellip; et bien que ma tête soit de nouveau dans la tourmente bestiale, je n'ai encore cédé concrètement à rien de partagé&hellip; </span></p> <p class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: "Bookman Old Style""> </span></p> <p class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: "Bookman Old Style"">Mais mon imaginaire suit des proportions d'autant plus aigues que je condamne mon apparence à être le moins attirante possible&hellip; </span></p> <p class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: "Bookman Old Style"">Paradoxalement à ce comportement d'évitement, je me demande si je n'aurais pas mieux fait de suivre une vocation purement sexuelle où mon corps et ses spasmes, mon âme et ses serpents auraient eu la priorité, où j'aurais oublié jusqu'à mon nom pour me résumer à ma chair bouillante, aurais modelé cette chair selon le plus grand désir des mâles pour le plus grand plaisir des mâles&hellip;</span></p> <p class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: "Bookman Old Style"">Le fossé qui sépare mon apparence sociale de ces vérités que je livre ici, est colossal. Solitaire et respectée, froide et pourtant solidaire et serviable, on se confie à moi, chacun croyant ses problèmes uniques, dans l'attente de quelque sagesse. Certains vont jusqu'à me confier leur admiration (sic)&hellip; moi qui voudrais fondre à jamais dans l'oubli de tournantes consenties&hellip; </span></p> <p class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: "Bookman Old Style""> </span></p> <p class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: "Bookman Old Style"">Et en effet asmyr, ma démarche n'a rien d'anodin. Bien que contrôlant les opportunités par une apparence autant que possible androgyne, asexuée, et un discours prêchant mon désintérêt sensuel, et bien que noyée dans l'auto-assouvissement,<span>  </span>je crains aussi de céder à des propositions de candidats sexuels qui ne sont sans doute pas dupes de mes efforts d'anti-apparence ou qui les apprécient&hellip; </span></p> <p class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: "Bookman Old Style"">J'ai besoin d'aide mais je ne sais de quelle forme. Pour cesser ces orgasmes compulsifs abstraits, devrait-on m'inviter à les concrétiser dans une jouissance collective ? mais j'évite l'homme et m'obstine à m'en désintéresser par ce même biais. Parfois je frôle ces aventures décadentes et préfère le remords au regret. J'ai besoin d'aide car l'amour me fuit et je sais chercher une autodestruction réflexe. J'ai besoin d'aide car je ne trouve plus les chemins de l'amour dans mon cerveau et même un gentilhomme respectueux qui m'attire ne m'inspire que débauche. J'ai besoin d'aide car je perds mes journées. Comme si des tas de jours n'avaient même pas existé.</span></p> <p class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: "Bookman Old Style"">Mais je suis déjà depuis longtemps expatriée, et une thérapie dans la langue du pays actuel que j'habite, est exactement hors de question. Et je ne rentre en France que pour de courtes périodes.</span></p> <p class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: "Bookman Old Style""> </span></p> <p class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: "Bookman Old Style"">Pour toi plus particulièrement mondom (monde d'hommes ?), si ma part de conscience des mécanismes de mon parcours est grande, il n'en reste pas moins que la compréhension ne diminue pas mon impuissance face à ce que la vie a fait de moi. </span></p> <p class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: "Bookman Old Style"">Et ma question en cache d'autres&hellip;.</span></p>
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Re: détruire son temps libre dans les orgasmes solitaires et fuir les opportunités
KokoLeSinge @ 21-07-2009 01:07:18

Bonjour Kamille. Tout ce que je peux te dire c'est que juste le fait d'en parler est un bon début de changement. Je vais te parler de mon expérience en rapport à des choses qui tu mentionnes, peut-être pourras-tu faire des liens.Dans des ateliers de croissance personnelle, on disait que le principe mâle est d'émettre et que celui de la femme est d'absorber. Les scènes de gorges profondes, etc  ou actes plus ou moins violents  m'excitaient beaucoup, mais jusqu'à une certaine limite. C'est comme me projeter dans un personnage qui assouvirait les aspects de ma vie que je ne peux pas faire facilement dans la vraie vie.J'étais d'un tempérament solitaire qui manquait de confiance en lui. (Je commence à m'en affranchir) toujours gentil avec les dames mais qui fantasmait d'en abuser d'une. Je ne suis pas le plus fonceur, je pense longtemps avant de passer à l'action. Je n'émets pas comme un mâle devrait le faire.Le parallèle que je veux faire est que peut-être la seule façon d'absorber pour toi et de sentir ton côté féminin est l'absorption extrême. Tu te sens peut-être plus en vie.Je suis né avec une bonne libido, la génétique y est sûrement pour quelque chose. Quand j'étais enfant, mon cousin et moi nous comparions nos organes génitaux et nous nous sommes "fait prendre" comme si c'était un crime la curiosité. Le père de mon cousin était très sévère et j'ai eu très peur. Peut-être ai-je associé qu'il valait mieux  faire ce genre de chose en cachette. Une hypothèse.Une autre hypothèse et c'est sur ce point que je travaille maintenant. C'est que lorsqu'on se concentre sur le sexe, on ne se concentre plus plus sur soi. C'est avenue semble pour moi la plus importante, car peu importe l'origine ou les origines particulières de ce dérèglement affectif.Je me masturbe rarement sans image, qu'elles soient dans ma tête ou sur écran. Je me permets de la faire, mais en me concentrant sur moi, comme si j'avais une relation intime avec moi, chose que je me suis aperçu que je n'avais jamais vraiment eu puisque j'ai toujours voulu être quelqu'un d'autre que celui que je suis. Je n'ai jamais abusé de cette façon de faire car le surplus d'énergie a été évacué et il n'y a pas de stimulant érotique pour relancer le processus du cercle vicieux. (je me suis masturbé une fois en cinq jours)Bon je n'en suis qu'à mon cinquième jour sans porno, mais j'ai vraiment compris que ma dépendance est liée avec le fait de vouloir m'évader de quelque chose, de fuir un malaise intérieur insaisissable. Pendant que je joue le personnage, je ne suis pas moi. Quelqu'un d'autre prend ma place.J'ai lu un livre qui m'a fait comprendre cela et je suis en train d'en lire un autre qui parle de zen. Le zen c'est d'être présent en soi à tout moment. C'est du moins ce que j'ai saisi.Le sexe est une puissante drogue qui libère des trucs chimiques dans le cerveau. Quand on abuse du sexe, on n'est plus dans notre corps, quelqu'un nous remplace.En tout cas, moi c'est là que le déclic s'est finalement fait. Je commence à m'accepter avec les défauts que j'ai et je ne tente plus de les cacher comme avant. C'est comme toute chose, j'y vais progressivement.Je ne sais pas si cela t'aide, mais moi pendant que je t'écrivais, je ne pensais pas à aller jouer avec mon corps. [img=../../../uploads/smil3dbd4e398ff7b.gif][/img]Ce que j'apprécie ici est que je peux parler de mes défauts sans me sentir jugé, les déballer comme cela m'aide à les accepter.Ai plaisir...
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Re: détruire son temps libre dans les orgasmes solitaires et fuir les opportunités
Asmyr @ 21-07-2009 08:07:46

kokolesinge><blockquote>J'ai lu un livre qui m'a fait comprendre cela et je suis en train d'en lire un autre qui parle de zen. Le zen c'est d'être présent en soi à tout moment. C'est du moins ce que j'ai saisi.</blockquote>Peux tu nous donner les références des livres que tu mentionnes ? ce peut tjrs être une lecture utile.Kamille>tu te décris de manière assez cru come un être défini par sa seule fonction sexuelle,  on dirait même que tu cherches à "aggraver" ton cas en négligeant tout aspect physique permettant de séduir, bref comme un tas de viande en somme.Ta pratique de la masturbastion jusqu'à l'épuisement est une réelle fuite en avant, et cela montre de toute manière le caractère insatiable et puits sans fond de ta pratique.Ce qui est dommage c'est que tu sembles pouvoir trouver des hommes qui peuvent t'aimer et réciproquement, et que tu n'as pas l'air d'être de si seule et 'isolée, mais tu subis et souffre de cette addiction.La masturbation et l'addiction au porno jette sur vous un voile qui vous obscurcit la vue, la vie, et malgré tout on trouve dans tes messages une description très lucide sur ce que tu peux ressentir intérieuurement.Tu parles d'expatriation et effectivement de dificulté à accéder à un profesionnel de la santé parlant le français, mais malgré tout ne mets pas d'obstacle entre toi et les moyens qui peuvent de guider vers la sortie et la guérison.  Des fois faut pas trop se compliquer la vie, tu viens en France dans 1,2,3 mois qu'importe tu cases un RDV avec un psy et tu y vas. Crois moi, avant de venir ici je pensais pouvoir m'en sortir seul et ce n'est qu'au bout de 2 mois que j'ai compris que c'était quasi mission impossible. Ne perds pas de temps et si aujourd'hui tu en as vraiment marre de cette saloperie alors mets tous les moyens de ton côté.<p>bon courage.    
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Re: détruire son temps libre dans les orgasmes solitaires et fuir les opportunités
sven @ 21-07-2009 08:07:36

Bonjour bonjour,
Rapide lecture des posts précédents.

Une rencontre avec un médecin serait
très certainement bénéfique, à terme.

En parler à un psychiatre, qui serait
à même d'écouter, d'analyser de son
regard neutre et de te laisser envisager
des solutions.

Qu'en pensez vous?

Sven
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Re: détruire son temps libre dans les orgasmes solitaires et fuir les opportunités
VisionAddict @ 21-07-2009 10:07:08

Salut kamille Je suis moi même expatrié et malgré les tarifs élevés des psychologues  je pense que ça m'est bénéfique (sans aucune chance de remboursement je crois vu mon traitement içi ne va durer que 1 ou 2 mois, le temps de faire les papiers...). Ensuite je ne connais pas ton aisance avec la langue locale mais pour ma part le faire de chercher un peu mes mots m'a fait faire une effort de formulation de mon problème. De plus je pense que après en avoir parlé sur le forum la seconde étape pour se libérer de ses pensées obsessionnelles c'est d'en parler à quelqu'un dans la vraie vie.Le simple fait d'en parler m'a aidé même si ma 1ere psychologue ne comprenait pas vraiment ma dépendance. Vendredi je vais aller voir un psychologue spécialisé dans l'addiction et je pense que ça devrait mieux se passer, qu'il y aurait une compréhension.Je pense en plus que tu as déjà fait une partie du chemin intèrieurement maintenant tu as besoin d'une aide extèrieur. Nous sommes aussi là pour discuter c'est intéressant et on se sent plus fort.<p>A plus.
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Re: détruire son temps libre dans les orgasmes solitaires et fuir les opportunités
kamille @ 21-07-2009 16:07:15

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Mais le glas des vacances a quand même sonné&hellip; j'ai d'abord lutté puis j'ai eu fini d'épuiser mes stratégies anti-néant dans la consommation de ses dernières semaines estivales à aider autrui, jour et nuit, sabotant joyeusement ma santé physique et offrant toutes mes ressources psychologiques&hellip; et me voilà là, dans cette dernière phase absurde de gâchage de mon temps à moi, de mon temps pour moi&hellip;</span></p> <p class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: "Bookman Old Style"">KokoLeSinge : « Une autre hypothèse et c'est sur ce point que je travaille maintenant. C'est que lorsqu'on se concentre sur le sexe, on ne se concentre plus plus sur soi. C'est avenue semble pour moi la plus importante, car peu importe l'origine ou les origines particulières de ce dérèglement affectif. »</span></p> <p class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: "Bookman Old Style"">Je ne me concentre plus sur moi. Je saccage toute forme d'actions qui me valoriseraient à MES yeux.</span></p> <p class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: "Bookman Old Style"">Au mieux, je me panique à compenser un peu cela par mes stratégies d'obligations de vie&hellip; qui ne trompent que les autres &hellip;et les trompent bien...</span></p> <p class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: "Bookman Old Style"">Pour ce qui est des origines du dérèglement affectif, j'ai pu lire, dans vos autres forums, la peur de l'abandon&hellip; j'ai croisé en moi cette conclusion il y a longtemps, mais je ne sais toujours pas quoi en faire&hellip; En retraçant ma vie, mes parents malades de certitudes, leur langue chargée d'insultes, et leur absence, et mon départ précoce et précipité&hellip; c'est vraiment sans surprise&hellip; mais après, j'en fais quoi ?</span></p> <p class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: "Bookman Old Style""> </span></p> <p class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: "Bookman Old Style"">Asmyr : « tu n'as pas l'air d'être de si seule et 'isolée »</span></p> <p class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: "Bookman Old Style"">J'ai perdu le peu d'amis que la vie m'avait proposés, dans le temps et dans l'espace, et la solitude se mesure peut-être plus à l'absence de confidents et de confidences vers autrui, qu'à la proximité physique de gens même sympathiques, même de confiance, même intéressants, même à moi confessés, qui, malgré mon écoute sans impatience, malgré mes pratiques altruistes, m'indiffèrent.</span></p> <p class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: "Bookman Old Style"">Là, simplement dans la confidence que je vous écris, dans la lecture de vos parcours et de vos luttes, dans ces face à face communs avec l'absurdité de nos manies et cette prise de conscience si absurdement tardive de notre passe-temps en tant qu'expression symptomatique, et bien là je me sens moins seule.</span></p> <p class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: "Bookman Old Style"">J'apprécie votre ton, sur vos problèmes, moins tragique que le mien voire vraiment drôle comme quand mondom, dans son blog, parle du « camp des pauvres parias handicapes (la main et la pine soudées) » </span></p> <p class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: "Bookman Old Style"">Ah ah ah ahahah</span></p> <p class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: "Bookman Old Style""> </span></p> <p class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: "Bookman Old Style"">Le constat est qu'en pratique, je reste clouée ici, à ça, plutôt que même de rejoindre un homme qui m'attirerait, ou des connaissances qui m'invitent dans des endroits même fantastiques. On pourrait croire que je m'en fous&hellip; et c'est sûrement ce qu'ils doivent croire&hellip;</span></p> <p class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: "Bookman Old Style""> </span></p> <p class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: "Bookman Old Style"">Asmyr : « tu te décris de manière assez cru come un être défini par sa seule fonction sexuelle,  on dirait même que tu cherches à "aggraver" ton cas en négligeant tout aspect physique permettant de séduir, bref comme un tas de viande en somme. »</span></p> <p class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: "Bookman Old Style"">Je ne néglige pas mon aspect physique : je le sabote. Certes pour ne pas séduire mais dans le but opposé à celui que tu décris : mon attitude est sans doute le désir de coller à un idéal asexué sans artifice, sans bibelot culturellement séduisant, sans vêtement sexuellement identifiant, dont ni les hommes ni les femmes n'oseraient s'approcher sexuellement, dans lequel personne ne verrait justement un tas de viande.</span></p> <p class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: "Bookman Old Style"">Ah c'est dingue de cerner, en ces quelques paragraphes, l'évidence de l'étendue de mes paradoxes, de l'addiction à mes contradictions, de l'impasse&hellip;</span></p> <p class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: "Bookman Old Style""> </span></p> <p class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: "Bookman Old Style"">KokoLeSinge : « Les scènes de gorges profondes, etc  ou actes plus ou moins violents  m'excitaient beaucoup, mais jusqu'à une certaine limite. C'est comme me projeter dans un personnage qui assouvirait les aspects de ma vie que je ne peux pas faire facilement dans la vraie vie. »</span></p> <p class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: "Bookman Old Style"">Mais justement j'ai pratiqué ces scènes-là et d'autres, sans limite, dans mon adolescence et ce, avec des jeunes garçons (chanceux ?) qui n'auraient jamais osé demander ou espérer de telles pratiques. En pratique, il n'y aurait aucune difficulté à assouvir de nouveau dans la vraie vie ces emportements, mais mon décidé « Surmoi » a certainement prodigieusement grandi, peut-être depuis le viol, jusqu'à devenir l'estimable égal de ce formidable « ça » qui m'habite rageusement. </span></p> <p class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: "Bookman Old Style"">Le résultat est l'incompatibilité, la paralysie, l'isolement mental, le désintérêt, la fuite, etc. .</span></p> <p class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: "Bookman Old Style"">Le masque : « Dr Jeckyll et Mr Hyde »&hellip; l'exagération officielle de Jeckyll pour l'humiliation de Hyde&hellip; et je n'en suis pas fière&hellip; même si mon adolescence ne connaissait pas l'interdit, là maintenant, je ne suis même pas une femme libérée&hellip;</span></p> <p class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: "Bookman Old Style"">J'ai bien sûr essayé les chats de rencontres dédiés au sujet et sans risque public, càd sans risque pour la vie de ma Jeckyll, mais certains hommes aux perversions déclarées compatibles finissaient juste par me paraître hébétés et leurs appétits ordinaires&hellip; donc rien. Rien de mieux, quoi.</span></p> <p class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: "Bookman Old Style""> </span></p> <p class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: "Bookman Old Style"">KokoLeSinge : « J'étais d'un tempérament solitaire qui manquait de confiance en lui. (Je commence à m'en affranchir) toujours gentil avec les dames mais qui fantasmait d'en abuser d'une. Je ne suis pas le plus fonceur, je pense longtemps avant de passer à l'action. »</span></p> <p class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: "Bookman Old Style"">Sur ce point, je n'ai plus la moindre trace de confiance en moi. </span></p> <p class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: "Bookman Old Style"">Quand bien même un homme qui me plaît et vient à m'expliciter que je lui plais (comme l'a fait le gentilhomme), je ne le crois simplement pas. Et je le lui dis, minimisant même ouvertement le courage de sa déclaration, exécutant un savant et typique sabotage, à la tonalité condescendante (ah vraiment, je me hais), d'un sentiment que je lui définis comme un malentendu, une mauvaise interprétation de lui-même. Et sincèrement, même là maintenant, seule avec moi-même, j'en arrive à me dire que, même s'il a dit ça comme ça, ce n'est pas vraiment cela qu'il voulait dire, que cela devait être autre chose ou même que j'ai peut-être moi mal entendu et qu'il n'a pas osé me rectifier ensuite, vu que de toutes façons, je n'amochais rien de réel&hellip;.</span></p> <p class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: "Bookman Old Style"">&hellip;</span></p> <p class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: "Bookman Old Style"">Quel délire</span></p> <p class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: "Bookman Old Style""> </span></p> <p class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: "Bookman Old Style"">Quel délire de vous écrire </span></p> <p class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: "Bookman Old Style"">Quel délire de me lire</span></p> <p class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: "Bookman Old Style""> </span></p> <p class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: "Bookman Old Style"">Je repense souvent à ce film avec Isabelle Huppert « la Pianiste »</span></p> <p class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: "Bookman Old Style"">&hellip;</span></p> <p class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: "Bookman Old Style""> </span></p> <p class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: "Bookman Old Style"">KokoLeSinge : « ma dépendance est liée avec le fait de vouloir m'évader de quelque chose, de fuir un malaise intérieur insaisissable. &hellip; </span></p> <p class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: "Bookman Old Style"">Evasion&hellip; malaise intérieur qui nous emplit et déborde et qu'on vomit un peu comme ça</span></p> <p class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: "Bookman Old Style"">&hellip;Pendant que je joue le personnage, je ne suis pas moi. Quelqu'un d'autre prend ma place. »</span></p> <p class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: "Bookman Old Style"">Quelqu'un de beaucoup plus simple, un résumé d'humain, juste une pulsion incarnée, une allégorie...</span></p> <p class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: "Bookman Old Style"">Si je n'avais pas brillé dans mes études, si j'avais été plus bête, ou si au contraire peut-être, j'avais été moins bête, aurais-je glissé dans une vie que j'envie souvent, dédiée, offerte ouvertement aux assouvissements sexuels ? aurais-je été plus épanouie ? serais-je plus en paix aujourd'hui?</span></p> <p class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: "Bookman Old Style"">KokoLeSinge : « Je commence à m'accepter avec les défauts que j'ai et je ne tente plus de les cacher comme avant. »</span></p> <p class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: "Bookman Old Style"">Assumer assumer assumer </span></p> <p class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: "Bookman Old Style"">Mais si j'assume ça, mon château de cartes va éclater</span></p> <span style="font-size: 10pt; font-family: "Bookman Old Style""> </span> <p class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: "Bookman Old Style""></span><span style="font-size: 10pt; font-family: "Bookman Old Style"">Asmyr : « La masturbation et l'addiction au porno jette sur vous un voile qui vous obscurcit la vue, la vie, et malgré tout on trouve dans tes messages une description très lucide sur ce que tu peux ressentir intérieuurement. »</span></p> <p class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: "Bookman Old Style"">Un putain de voile sur ma vie en tout cas ! un mur même quand face à un vrai partenaire potentiel, j'esquive carrément toute concrétisation car je n'ai même plus envie, ou je crois que je vais m'ennuyer (là, je ressens ça car je suis en phase aigue d'isolement, mais c'est souvent quand je brûle pour un vrai autre que je m'échappe vers ce genre de phase aigue&hellip; comme pour anéantir toute ardeur réelle)</span></p> <p class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: "Bookman Old Style"">Exemple parfait du cercle &hellip;vicieux</span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0.0001pt"><span style="font-size: 10pt; font-family: "Bookman Old Style""> </span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0.0001pt"><span style="font-size: 10pt; font-family: "Bookman Old Style"">Asmyr : « Tu parles d'expatriation et effectivement de dificulté à accéder à un profesionnel de la santé parlant le français, mais malgré tout ne mets pas d'obstacle entre toi et les moyens qui peuvent de guider vers la sortie et la guérison. »</span></p> <p class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: "Bookman Old Style"">VisionAddict : « Je suis moi même expatrié et malgré les tarifs élevés des psychologues  je pense que ça m'est bénéfique (sans aucune chance de remboursement je crois vu mon traitement içi ne va durer que 1 ou 2 mois, le temps de faire les papiers...). »</span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0.0001pt"><span style="font-size: 10pt; font-family: "Bookman Old Style"">Non je ne cherche vraiment pas à mettre d'obstacle entre moi et les moyens de guérison.</span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0.0001pt"><span style="font-size: 10pt; font-family: "Bookman Old Style"">Il m'est juste impossible de pouvoir être suivie par un professionnel dans une langue familière là où je me trouve et où je vais rester encore quelques années.</span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0.0001pt"><span style="font-size: 10pt; font-family: "Bookman Old Style"">Il y a bien un psychanalyste francophone, mais son prix est, d'abord, simplement inaccessible pour mes moyens (car si mon parcours est envié, il y a longtemps que j'ai dit adieu à l'argent&hellip; enfin tout ça est une autre histoire qui n'a vraiment pas de place ici) et ensuite, son tarif est clairement celui d'un outrancier spéculateur qui, par ce trait même, ne m'inspire en aucune manière respect ou confiance, sentiment qui me semblent à la base d'un processus d'analyse.</span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0.0001pt"><span style="font-size: 10pt; font-family: "Bookman Old Style""> </span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0.0001pt"><span style="font-size: 10pt; font-family: "Bookman Old Style"">Asmyr : « Ne perds pas de temps et si aujourd'hui tu en as vraiment marre de cette saloperie alors mets tous les moyens de ton côté. »</span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0.0001pt"><span style="font-size: 10pt; font-family: "Bookman Old Style"">Je désire justement arrêter de gâcher mon temps, arrêter de me mépriser entre deux faiblesses. Et le dernier moyen que j'ai trouvé, c'est vous&hellip;</span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0.0001pt"><span style="font-size: 10pt; font-family: "Bookman Old Style""> </span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0.0001pt"><span style="font-size: 10pt; font-family: "Bookman Old Style"">VisionAddict : « De plus je pense que après en avoir parlé sur le forum la seconde étape pour se libérer de ses pensées obsessionnelles c'est d'en parler à quelqu'un dans la vraie vie. »</span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0.0001pt"><span style="font-size: 10pt; font-family: "Bookman Old Style"">Un psy fait-il partie de la « vraie vie » ? sinon une connaissance même assez proche ne se remettrait pas d'une telle nouvelle. Et moi de son regard de travers.</span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0.0001pt"><span style="font-size: 10pt; font-family: "Bookman Old Style""> </span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0.0001pt"><span style="font-size: 10pt; font-family: "Bookman Old Style"">VisionAddict : « Nous sommes aussi là pour discuter c'est intéressant et on se sent plus fort. »</span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0.0001pt"><span style="font-size: 10pt; font-family: "Bookman Old Style"">Pour l'instant, j'ai toujours la crainte que vous me jugiez&hellip; de n'importe quelle façon d'ailleurs&hellip;</span></p> <p class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: "Bookman Old Style""> </span></p> <p class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: "Bookman Old Style"">KokoLeSinge : « Le sexe est une puissante drogue qui libère des trucs chimiques dans le cerveau. Quand on abuse du sexe, on n'est plus dans notre corps, quelqu'un nous remplace. »</span></p> <p class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: "Bookman Old Style"">« - Mais qui ? Qui ? &ndash; Quette » &hellip;En vous priant passablement d'excuser ce débordement</span></p> <p class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: "Bookman Old Style"">Quand la crise revient, on ne sait même plus pourquoi on devait faire attention à ne pas faire ça&hellip; que céder est l'unique solution pour atteindre la prochaine vague de calme</span></p> <p class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: "Bookman Old Style""> </span></p> <p class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: "Bookman Old Style"">Malgrè ton pseudo, KokoLeSinge, ta perception est d'une infinie sagesse quand tu dis : « Je ne sais pas si cela t'aide, mais moi pendant que je t'écrivais, je ne pensais pas à aller jouer avec mon corps. » <span> </span>idem.</span></p> <p class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: "Bookman Old Style"">Voilà pourquoi tant de mots, alors que dans la vraie vie, on regrette mon silence</span></p> <p class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: "Bookman Old Style"">Mais cela me rappelle mondom qui parlait d'être accro à son décrochage[/i]</span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0.0001pt">[i]<span style="font-size: 10pt; font-family: "Bookman Old Style""> </span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0.0001pt"><span style="font-size: 10pt; font-family: "Bookman Old Style"">Asmyr : « bon courage. »</span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0.0001pt"><span style="font-size: 10pt; font-family: "Bookman Old Style"">Bon courage à vous tous aussi</span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0.0001pt"><span style="font-size: 10pt; font-family: "Bookman Old Style"">Et merci de votre patience à me lire et à me répondre</span></p> <p class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: "Bookman Old Style""> </span></p> <p class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: "Bookman Old Style"">Je vais essayer de m'obliger à aller faire un tour ce soir... ce serait déjà ça&hellip;</span></p>
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Re: détruire son temps libre dans les orgasmes solitaires et fuir les opportunités
Asmyr @ 21-07-2009 21:07:32

En ce qui concerne le viol dont tu as été victime, où en es tu pyschologiquement à ce niveau ?En as tu parlé ? à la justice, une structure, un médecin, un proche, un ami ? Quelles en sont les suites ? 
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Re: détruire son temps libre dans les orgasmes solitaires et fuir les opportunités
KokoLeSinge @ 21-07-2009 23:07:13

Bonjour Kamille.Il est difficile d'accepter que l'on puisse être apprécié voir aimé, quand on s'est toujours senti inintéressant. On sait à l'intérieur de nous qu'on est bien, mais y'a comme un truc plus fort qui nous fait croire le contraire. Ça en devient une certitude et on ne la remet plus en question. La sexualité est une belle chose lorsqu'elle est faite dans une atmosphère de respect et d'amour. Il faut faire attention de jeter le bébé avec l'eau du bain. Renier la sexualité c'est renier une partie de soi-même. C'est mon avis. Dans mon cas, je dois réapprivoiser la sexualité, je dois redéfinir mon bonheur. Avant mon bonheur dépendait de la femme, maintenant il dépend de moi.Quand on n'a pas une bonne estime de soi, et ce, pour différentes raisons, on cherche à fuir notre intérieur et l'intensité de la fuite est proportionnelle au malaise. On peut avoir une mauvaise estime de soi même si on sait quelque part qu'on vaut plus. Et cela cause de la frustration, car on se sent impuissant et là on vibre de plus en plus et aller hop le cycle recommence.<span style="font-family: 'Bookman Old Style'; font-size: 10pt"><p class="MsoNormal"><span style="font-family: 'Bookman Old Style'; font-size: 10pt">KokoLeSinge : « Le sexe est une puissante drogue qui libère des trucs chimiques dans le cerveau. Quand on abuse du sexe, on n'est plus dans notre corps, quelqu'un nous remplace. »</span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-family: 'Bookman Old Style'; font-size: 10pt">« - Mais qui ? Qui ? &ndash; Quette » &hellip;En vous priant passablement d'excuser ce débordement</span></p><p class="MsoNormal"> </p><span style="font-family: 'Bookman Old Style'; font-size: 10pt">Est-ce si important de le savoir? Chercher la réponse est une mauvaise piste à suivre selon moi, on poursuit une ombre. L'important à savoir est que ce n'est pas nous. Pour moi, je trouve cela extrêmement important, car cela vient dire que je ne suis pas cette compulsion, je l'autorisais à se servir de moi en croyant les biens faits qu'elle me faisait miroiter, mais en réalité elle siphonnait la vie en moi.<span style="font-family: 'Bookman Old Style'; font-size: 10pt"><span style="font-family: 'Bookman Old Style'; font-size: 10pt"><span style="font-family: 'Bookman Old Style'; font-size: 10pt">  <span style="font-family: 'Bookman Old Style'; font-size: 10pt"><span style="font-family: 'Bookman Old Style'; font-size: 10pt">Quand la crise revient, on ne sait même plus pourquoi on devait faire attention à ne pas faire ça&hellip; que céder est l'unique solution pour atteindre la prochaine vague de calme<b../../../span></span><span style="font-family: 'Bookman Old Style'; font-size: 10pt"><span style="font-family: 'Bookman Old Style'; font-size: 10pt">Ca me fait penser à un héroïnomane. Je dis cela sans jugement. Je sais de quoi tu parles, j'étais pareil il y a très peu de temps. J'en suis qu'à mon sixième jour. <span style="font-family: 'Bookman Old Style'; font-size: 10pt">  <p class="MsoNormal"><span style="font-family: 'Bookman Old Style'; font-size: 10pt"><span style="font-family: 'Bookman Old Style'; font-size: 10pt">Présentement il y a un truc qui te turlupine et qui vient fausser toutes les entrées d'information qui se rendent à ton mental. Moi je ne sais plus par moment si ce que je ressens est normal ou une amplification. Ai-je réellement l'énergie pour le faire ou est-ce une compulsion qui s'est déclenchée.</span></span></p><span style="font-family: 'Bookman Old Style'; font-size: 10pt"><span style="font-family: 'Bookman Old Style'; font-size: 10pt">C'est en vivant le sevrage que je vais l'apprendre. Mais mon expérience est la mienne. Ton expérience est la tienne et je ne sais pas ce dont tu as besoin exactement. </span><span style="font-family: 'Bookman Old Style'; font-size: 10pt"><span style="font-family: 'Bookman Old Style'; font-size: 10pt"><span style="font-family: 'Bookman Old Style'; font-size: 10pt">Présentement tu as les gens de ce forum qui seront les derniers à te juger, sert toi en. Commence à te voir différemment, comme si c'est un cancer qui a élu domicile dans ton corps. Tu n'es pas ce cancer, tu es l'énergie vitale et le cancer se sert de ton énergie pour survivre. Le cancer utilise notre incrédulité pour survivre.</span><span style="font-family: 'Bookman Old Style'; font-size: 10pt"> <p class="MsoNormal"><span style="font-family: 'Bookman Old Style'; font-size: 10pt"><span style="font-family: 'Bookman Old Style'; font-size: 10pt">Sur ce, je te laisse avec une vieille expression familière de chez nous: Lâche pas la patate!</span></span></p></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span>
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Re: détruire son temps libre dans les orgasmes solitaires et fuir les opportunités
kamille @ 22-07-2009 00:07:00

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Seulement il y a trois ans, je l'ai dit explicitement à l'homme qui m'inspira l'amour, sans m'étaler. Le statut de victime officielle a peu d'attrait donc j'ai géré seule.</span></h2> <h2 style="margin: 0cm 0cm 0.0001pt"><span style="font-size: 10pt; font-family: "Bookman Old Style"; font-weight: normal">Ce malheur a profondément modifié mon rapport avec les hommes: je ne supportais plus la pression de leur désir pendant des années. J'ai même suivi une relation durable avec une femme belle comme une déesse, lesbienne immaculée, qui pourtant a fini par me porter le même malaise que les hommes.</span></h2> <h2 style="margin: 0cm 0cm 0.0001pt"><span style="font-size: 10pt; font-family: "Bookman Old Style"; font-weight: normal">Et  là maintenant, je ne sais plus quoi penser... </span></h2> <h2 style="margin: 0cm 0cm 0.0001pt"><span style="font-size: 10pt; font-family: "Bookman Old Style"; font-weight: normal">En tout cas, je n'y pense plus directement depuis longtemps et je n'avais pas trouvé malsain le chavirement du choix de mes partenaires: j'étais enfin avec des personnes douces et inoffensives.</span></h2> <h2 style="margin: 0cm 0cm 0.0001pt"><span style="font-size: 10pt; font-family: "Bookman Old Style"; font-weight: normal">Je ne sais plus quoi penser car, depuis que ma relation amoureuse échoue, mon imaginaire intime a soudainement basculé dans la violence en intensité, en fréquence, en thématiques. Comme avant le viol.</span></h2> <h2 style="margin: 0cm 0cm 0.0001pt"><span style="font-size: 10pt; font-family: "Bookman Old Style"; font-weight: normal">Ces dernières années, j'ai aussi eu péniblement à faire avec un violeur puis aussi un autre, qui n'ont heureusement pas atteint leur but. Mais à chaque fois, ça m'a démoralisée de puer, malgré mes efforts de dissuasion visuelle, autant la proie. Je ne sais pas : peut-être devrais-je me laisser pousser la barbe ? &hellip; ;)</span></h2>
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Re: détruire son temps libre dans les orgasmes solitaires et fuir les opportunités
kamille @ 22-07-2009 12:07:37

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Re: détruire son temps libre dans les orgasmes solitaires et fuir les opportunités
Asmyr @ 22-07-2009 17:07:50

<blockquote><h2 style="margin: 0cm 0cm 0.0001pt"><span style="font-size: 10pt; font-family: "Bookman Old Style"; font-weight: normal">Seulement il y a trois ans, je l'ai dit explicitement à l'homme qui m'inspira l'amour, sans m'étaler. Le statut de victime officielle a peu d'attrait donc j'ai géré seule.</span></h2></blockquote>Que t'as répondu ton ami ? Certes le statut de victime n'est pas enviable, mais là n'est pas la question, cette agression n'est en rien anodine (comme toutes les agressions, mais encoe plus celles de ce type) et ce n'est pas qlq chose qui peut se laisser cicatriser tout seul, je ne sais pas à quel degré ce traumatisme t'as marqué mais indéniablement ça laisse des traces qu'il vaut mieux ne pas occulter. Au delà de ton ami, as tu songé à en parler à un spécialiste, à contacter une association pr voir ce qui peut être fait, à porter plainte ?Je ne connais pas tous les éléments, le contexte, etc... mais porter plainte et consulter un psy pr ce viol est qlq chose dont tu ne peux te dispenser.  
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Re: détruire son temps libre dans les orgasmes solitaires et fuir les opportunités
Mondom @ 23-07-2009 10:07:17

bonjour Kamille. j'ai mis un peu de temps a t'ecrire parce que j'avais besoin d'un peu réfléchir. tant sur la forme que sur le fond, ton histoire est particulière et même si certaines idées s'imposent à moi, d'autres sont plus floues et j'ai voulu que ça décante.plein de questions se posent encore, au fur et à mesure de tes écrits. je reprends, depuis le début...1. 32 ans et "presque autant d'années" de plaisirs solitaires. (je ne cherche pas à être indiscret ni rien, d'ailleurs à l'évidence tu réponds si tu as envie, et ce que tu veux.) mais après cette introduction, tu passes directement aux toilettes collectives, à l'adolescence. donc loin de la petite enfance... perso, j'étais de ces enfants à qui on disait de "ne pas le faire devant tout le monde", je ne sais pas au juste à quel âge ça remonte, sans doute vers 5 ou 7 ans? peut-être même bien avant? il n'y a sans doute rien d'"anormal" à cela, j'ai vu nombre de petits neveux et autres, tout jeunes, qui se tirlipotaient la nouille machinalement en pyjama toute la journée... et certaines filles, dès 4 ou 5 ans, qui se frottaient le bonbon contre leur doudou, le coussin du canapé, leur main... découverte du corps, d'une sensation qui n'est pas encore un orgasme ni même un vif plaisir, si mes souvenirs ne sont pas trop effacés, mais une sensation "étrange" à explorer... pourquoi certain(e)s plus que d'autres? est-ce parce qu'ils ont par hasard découvert ça et d'autres pas? (je n'y crois pas énormément, mais ne saurais être péremptoire) parce qu'ils y sont plus sensibles, de façon innée (génétique?), que d'autres? je lisais Kokolesinge qui disait "j'ai toujours eu une forte libido", est-ce que ça suffit de dire "c'est comme ça, je suis né avec, différent des autres peut-être en cela"? j'ai tendance à pesner que c'est une façon d'éluder la question. est-ce que cela viendrait qu'on a été mis en présence de la chose, qu'on a vu des scènes, images, ou autres qui ont donné l'idée...? je ne sais pas, avoir vu ses parents qui ne se souciaient pas parce que'on était si petit et innocent, ou qu'il y a une atmosphère particulière, ou que la télé était allumée, ou encore d'autres stimuli? j'ai bien ma petite idée, mais ce n'est qu'une devinette... reste que certains témoignages sur le forum contiennent le fait d'avoir découvert le porno dans la vidéothèque de Papa, ou encore certains disent "mon père était/est lui-même (sûrement voire officiellement) dépendant au porno"...(ça commence bien, ma réponse, sur la première phrase j'en mets déjà une tartine... faut pas que j'attende trois jours avant d'écrire, moi...)cela rejoint en effet la question du "avant même d'avoir eu l'occasion de croiser le porno qui aurait pu m'inspirer ces pratiques"... tu fais allusion plus tard  par exemple a du "deepthroating", penses-tu réellement l'avoir réinventé de toutes pièces, sans avoir eu une allusion préalable au fait même que cela existe de prendre le sexe dans ta bouche?2. tu parles ensuite de "ce désastre affectif", au sujet de ce que tu qualifies de "perversions". j'avoue que par moments j'oscille entre le fait de lire des effets de style dans ton écriture qui à la manière des journalistes te ferait ne pas hésiter à dévier de ton propos pour le bénéfice de la tournure des mots, et la densité d'information contenue dans ce choix précis de rhétorique...tes partenaires d'adolescente, dont tu diras plus tard qu'ils sont "bien chanceux", tu en parles donc à la fois comme instrumentalisation de tes perversions, comme si tu disais "ce ne sont que des bites", en même temps c'est toi que tu instrumentalises en leur offrant ton corps sans tabou, on est en effet loin de l'affectif dans cette friction mécanique. pourtant, "désastre affectif" semble indiquer que tu es consciente de la mésinterprétation que tout cela représente, des rapports physiques... ce qui saute aux yeux, c'est que tu instrumentalises le sexe et le (soi-disant) plaisir pour répondre à des motivations d'ordre affectif. j'en profite pour rappeler que je pense avoir cerné que la dépendance sexuelle, aussi loin dans les réflexions et questionnements spécifiques qu'elle entraîne, (peut-être justement pour détourner l'attention de cette question fondamentale qu'on préfère sans doute occulter), découle sans doute de dépendance affective. les "plans cul" ne sont pas si déconnectés d'une forme de relation affective idéalisée et simplifiée qu'on ne croit, tu as peut-être lu quelque part ce que j'ai commencé à écrire à ce sujet (mon blog, ou le topic "dep aff" dans le forum "discussions générales"). "désastre affectif", cela signifierait alors que ta motivation première était la rencontre affective, mais que le sexe que tu imposais (ou implorais) en instrumentalisant ces pratiques (peut-être en y croyant une "valeur ajoutée" de nature à attirer le chaland?), prenant le pas sur qette question de relation amoureuse, te projetait dans le ratage, en déplaçant le problème... ("kamille, c'est une belle salope" au lieu de "kamille, c'est une chouette fille", excuse-moi de la crudeur de certains de mes propos)ensuite, bon, coup dur de chez coup dur, le viol.comme les autres, je me demande si tu as extériorisé un tant soit peu cette affreuse mésaventure, police, docteurs, tout cela évidemment pour nous autres garçons remue beaucoup l'imaginaire alors d'une part même si on sait que cela existe, qu'on connaît des femmes à qui c'est arrivé (je pense qu'arrivé 30 ans, il ne doit pas y avoir beaucoup de femmes qui n'ont pas subi au moins des pressions sexuelles...), qu'on se positionne par rapport à cela entre "j'en serais incapable", "le fantasme m'excite secrètement (même si bien sûr j'en serais toujours incapable", "j'essaie de m'imaginer ce que cela représente (et cela me rejette dans le hiatus des deux hypothèses précédentes) tout en sachant que ce n'est que fantasme" etc, on reste un peu impuissant face à cette notion extrème. (je n'ai pas cité "j'ai moi-même déjà été un peu trop loin dans telles ou telles circonstances", sans doute parce que je ne me sens pas concerné, à tort bien évidemment, comme tous les hommes sans doute, il m'est arrivé de faire sentir à ma compagne que j'aurais aimé qu'elle cède a mon envie de "faire l'amour"... la gradation de la notion de coercition dans ce domaine est certainement très subjective)3. le revirement de ton choix de partenaires. de dominants, ils passent à dominés. plus "soumis" que "doux", et selon tes propres mots "innoffensifs". "soumis" pour qu'en plus tu puisses exercer une sorte de vengeance, contre toi-même autant que contre "les Hommes" (de l'espèce de ceux qui t'ont fait ça) en déshumanisant ton attitude, te déféminisant puisque jusque là tu exprimais ta féminité par cette attitude de "libre-service" et que l'expérience du viol t'a vacciné contre cette utilisation des fantasmes-là...(je devrais me faire sponsoriser par "guillemets and co", moi)On en arrive à ta première découverte de l'Amour. Il est "aussi malade" que toi, tu ne dis pas en quoi, sauf que d'une part pour caractériser la dimension de cet amour tu parles d'un compte de rapports sexuels quotidiens, brandissant fièrement l'absence d'idées tordues, comme si tu disais "moins c'est porno et plus on peut baiser proprement", à la manière de certains sur le forum qui disent "vive la masturbation, si elle est dissociée du porno elle devient automatiquement non-compulsive", sans se rendre compte (selon moi) que cela continue de parler de sexe et non d'amour, de refuge dans le comportement et non d'expérience de la vraie vie.4. "la vraie vie c'est le besoin sexuel" en quelque sorte...au point où vous vous retrouvez à vous masturber chacun de votre côté. je me souviens d'une copine, dont j'ai causé qqpart, avec qui l'osmose sexuelle était à son comble, il nous arrivait de nous masturber dans les bras l'un de l'autre, ça paraissait formidablement comblant... je n'ai pas encore fini (faut dire que j'ai d'autres choses en tête) de faire le tour de cela, mais je suis sûr que ce n'est pas si simple. que ce partage ultime de solitude n'est pas une plénitude. que le sexe, même comblant, n'est pas l'Amour ou l'osmose. il y contribue, il en découle, il y participe, mais on ne doit pas confondre les deux.5. tu rencontres un autre gentil garçon, mais il est fiancé. on pourrait attendre que ça te fasse bien rigoler toi la guerrière. mais tu n'es pas une geurrière, tu as soif depuis le début d'amour que tu as beaucoup malencontreusement tenu éloigné de toi par tous ces mouvements de hanches... soit par erreur, soit parce que cela t'arrangeait, tu as détourné le propos... la question, et c'est sans doute la plus importante, est, si ça t'arrangeait, pourquoi donc, et qu'est-ce que tu te caches donc qui te fait ne pas en être consciente?tu t'en retrouves à ne même plus savoir pourquoi tu ne veux plus te contenter d'un inconnu levé dans la rue... à essayer de le faire exister avec ta main dans ta culotte. à ne plus supporter ces désirs trop déçus d'amour, et à ne plus savoir cesser ton comportement, en partie force d'habitude comme quand ta main échappe à ta vigilance et devient insidieuse, en partie shoot d'endorphines qui te fait passer le temps et te fait révulser les yeux, au moins pendant ce temps-là tu n'es pas en manque... (tu parles)l'Amour comme la pluie avait tout rincé, aurais-tu espéré... mais, comme quand un abstinent de porno rentre de vacances et se retrouve alors qu'il se croyait libéré le pantalon baissé devant son ordi le jour-même, parce qu'une rustine ne répare pas le trou du pneu en caoutchouc et si elle est retirée le pneu fuit toujours, ton problème de fond n'est pas résolu. (je parle souvent de poussière sous le tapis, aussi...)et te voilà à te demander si tu n'aurais pas mieux fait d'être carrément une professionnelle de l'assouvissement du désir des mâles. une recherche de noyade ultime dans cet accomplissement mortifère... l'avantage premier, c'est de nier totalement tes désirs à toi? en espérant un effet ricochet, en imaginant les combler? le désir des mâles ne peut-il être autre chose que d'actionner leur saucisse? je t'accorde que beaucoup ne semblent pas faire grand cas d'autre chose, mais tu pousses cela à l'extrème depuis toujours, tu en as fait une règle absolue de vie... même le viole ne l'a pas remise en question, cette idée. il l'a même sans doute au contraire confirmée... sauf qu'à ce moment-là tu as bien vu que cela pouvait être plus que pesant pour toi, c'est un sacré euphémisme. cela peut l'être aussi pour eux, figure-toi. la "perversion" n'est pas seulement une instrumentailsation déviante de pratiques sexuelles procurant un plaisir nouveau et ésotérique. c'est ausi un carcan emprisonnant et déshumanisant. l'opposé de la liberté. elle m'a fait peur, à moi aussi, longtemps, la liberté... aujourd'hui je la vis comme... comment dire... l'essence même de la vie, à la place du sexe ou même de l'Amour dont je pense qu'il se présentera à moi en temps utile. librement!je crois aussi lire que tu te demandes si d'aller "au bout" dans une quelconque pratique, individuelle ou collective, te permettrait de te demystifier, d'en finir... cela ressemble au junkie qui espère que le prochain shoot sera enfin le dernier, qu'il répondra à la grande question existentielle qu'il pose en même temps... ou au héros du film "i am a sex-addict", accro aux prostituées, qui essaie de s'en défaire par tous les moyens, et recherche désespérément la "passe" ultime qui l'en sortira enfin en lui ayant fait "faire le tour". evidemment cela n'arrive pas, parce que c'est un idéal de perfection qu'il recherche, comme le junkie, et que par définition déjà la perfection c'est pas évident, mais si en plus elle doit être un idéal elle est encore moins accessible n'est-ce pas... un idéal ne peut pas avoir d'existence sinon il cesse d'être un idéal, c'est une lapalissade qui se mord la queue (je ne le savais pas si souple)tu ne rentres en France que de temps en temps, peut-être peux-tu ne pas en faire un prétexte pour ne pas trouver à mettre de ton côté tes chances de trouver et vivre ta vie, si ténues soient-elles... déjà ne te ferme pas par principe les petites portes qui s'offrent à toi? en passant la première, tu seras déjà dans le couloir où donnent les autres portes...ah oui! je n'écris pas ceci juste pour toi, kamille, puisque tu n'es pas géographiquement à même de profiter tout de suite de tout ça, si d'autres ont eu la patience de déchiffrer mes élucubrations jusqu'ici, j'en recauserai sûrement dans quelques temps quand j'aurai vraiment quelque chose à dire."j'ai trouvé des verrous et des clés en moi, mais après j'en fais quoi?" voilà une question bien fondamentale et qui en taraude plus d'un et une. j'ai une amie dependante affective au plus haut point, qui a fait le tour dans sa tete, qui donne des leçons à ses psys et n'arrive pas à s'en sortir. j'ai vu hier une autre amie (dis-donc, j'en ai des relations hein) qui est psychothérapeute, justement pour lui poser des questions sur les différentes formes de thérapie qui existent... c'est très psychanalytique, de décrire, caractériser, déceler, définir les problèmes, les couvercles et les bocaux. la psychanalyse ne s'occupe pas de les ouvrir, partant du principe que cela n'est pas de son ressort, et qu'avec un peu de chance les cles s'actionneront toutes seules une fois qu'on les a bien déterrées. mais ce n'est pas le cas pour tout le monde, je ne sais pas encore pourquoi ni comment. il existe alors des tas de formes de thérapies qui ne s'occupent pas de creuser en soi, mais de rafistoler par le dessus ou par le côté... je ne sais pas encore si on doit en être convaincu, mais ce n'est pas non plus tout récent ni tout petit, il semblerait que cela en aide certains à se tirer de leurs problèmes quelconques... sans doute parmi les inscrits du forum il y en a qui consultent des psychothérapeutes ou des psychologues qui appliquent telle ou telle forme de thérapie et qui pourraient donner un avis ou un témoignage sur ces sujets, je vais ouvrir un topic dans les discussions générales à cet effet... où je vais copier une partie de ce paragraphe.oui, kamille, le ton du forum est fonction de ce qu'on y écrit, parfois lugubre, parfois plus léger, les images ou métaphores sont intéressantes, les petites bulles de rigolade permettent de ne pas se complaire dans le nombrilisme (dont on souffre tous et c'est humain) dépressif... en tchat parfois on essaie d'aller plus profond sur telle ou telle question, à deux ou trois ou plus,et puis parfois on ne fait que s'y détendre et rigoler, je t'invite à y (re)faire un tour à l'occasion si tu en as envie (une fois tu es passée en coup de vent et ressortie de suite).tu constates toi-même que d'écrire est déjà intéressant (cela ne remplacera jamais cependant la parole verbale en face à face), que cela permet de se mettre en évidence à soi-même certaines contradictions, ou points d'achoppement, des pistes de réflexion, des impasses à explorer ou éviter...moi aussi je suis décousu. en reparcourant tes posts, je repars à l'assaut de ta prose:6."...certains hommes aux perversions déclarées compatibles finissaient juste par me paraître hébétés et leurs appétits ordinaires&hellip; donc rien. Rien de mieux, quoi."quel est le problème d'un appétit ordinaire? pourquoi te vois-tu élevée au-dessus de cette possibilité commune et naturelle? est-ce une supériorité? ou encore, une fatalité, une façon d'être victime de toi-même, de ton passé, de tes incapacités et carences, de tes désirs de relatif et d'absolu? le problème que tu amènes sur toi contient lui-même l'impossibilité à le résoudre... ça doit drôlement t'arranger?encore un paradoxe, sentiments mêlés de supériorité et d'infériorité? la dualité est un problème récurrent chez les dépendants je crois. beaucoup voient en eux une double personnalité. je me suis inventé une schizophrénie moi-même, dont je sais aujourd'hui qu'elle n'existe en rien chez moi. ç'a été un apsect intéressant à explorer, bien qu'il n'a pas tenu très longtemps face à l'introspection.le paradoxe, c'est aussi que si on reste dans notre merde, on souffre de ne pas vivre notre vie. mais si on s'en sort, on a peur de perdre notre vie qu'on a déjà tant de mal à supporter... c'est un cul-de-sac dont il est important dès qu'on l'a identifié de comencer à sortir! tu as peur d'ecrouler ton chateau de cartes.. mais s'il est pourri? ce qui est derrière est derrière, et tu n'as même pas envie d'y retourner. tout est à contruire, et c'est en fait une superbe opportunité que la vie t'offre! balance-lui un bon coup de latte, à ce chateau de cartes, qu'est-ce que tu vas y perdre à part peut-être arrêter de t'y perdre toi-même?le cercle vicieux, on n'en sort ni par le centre, ni par le côté, ni par le haut, ni par le bas. alors il n'y a pas 36 solutions. il faut s'en sortir tout court. peu importe le soi-disant prix à payer. moi j'ai perdu ce plaisir merdique et frustrant de la masturbation multiquotidienne... bouhouhou comme c'est terrible... comme je me sens libre sans cette divine servitude! passer pour un branleur? d'abord je n'en suis plus un. et après? est-ce à cause de la peur du ridicule que je ne m'en sortirais pas? ce serait... ridicule!oui, un psy fait partie de la vraie vie, bien sûr. non, personne ne juge personne ici. ce serait l'hôpital qui se fout de la charité. il n'y a pas de compétition. on ne s'étend pas forcément sur l'étendue des pratiques et anecdotes, qui n'ont pas grande portée, de nos agissements compulsifs passés ou présents, sauf si on en ressent le besoin ou l'envie. à ma psy, je n'ai donné que très peu de détails à ce sujet, et toujours à mon initiative et sur mon choix.les femmes dépendantes qui témoignent ne sont pas nombreuses ici. alors on se jette tous sur toi, pour des raisons diverses et variées, cela fait des remous, ne t'en sens surtout pas coupable, bien au contraire; tout coup de pied dans la fourmilière a forcément des conséquences très positives, de redistribution des idées, remise des pendules à l'heure, baromètre individuel...accro au forum, c'est une question que je me suis posée en effet à un moment, où j'ai regarde la vie entière sous l'angle des dépendances diverses et variées. aujourd'hui j'y suis encore quotidiennement, mais pour de bonnes raisons je crois, j'y continue ma réflexion et mon enrichissement personnel, j'y accompagne d'autres comme on m'accompagne encore. cette addiction-là n'est pas compulsive, elle n'est pas néfaste au développement personnel et à son rapport avec la réalité que'on cherche à fuir par la ou les compulsion(s).le danger serait peut-être de se croire vivant par ce forum, de s'y sentir plus intéressant(e) qu'ailleurs peut-être? je ne sais pas, je n'ai pas ressenti cela ni en moi ni beaucoup chez les autres, même si l'idée m'a parfois traversé temporairement l'esprit. "notre" forum n'est pas le paradis, même s'il a des couleurs de refuge, ce n'est pas non plus le purgatoire, il est ce qu'on en fait, comme tout le reste de la vie d'ailleurs... le forum est un support des réflexions qui nous permettent d'avancer, je suis en effet "accro" a mes réflexions mais je n'ai pas envie de décrocher parce que cela ne pourrit pas ma vie, bien au contraire! je suis aussi dépendant de l'air que je respire, de l'eau que je bois, et je ne tiens pas à m'en affranchir. j'espère bien que qand je tomberai amoureux j'aurai encore une très belle forme de dépendance affective pour la personne que j'aimerai, même si j'espère que ce ne sera pas maladif!bon, dernier paragraphe. (le clavier fume, l'unité centrale tremble, mon cerveau ramollit, et l'heure tourne...)j'ai moi-même bossé sur plusieurs films érotiques et pornos. (pas en tant qu'acteur, je vous rassure ou vous déçois...)dans les films érotiques, les acteurs/trices évidemment simulent, ils sont d'ailleurs très forts pur NE PAS avoir d'érection qui serait encombrante dans le champ de la caméra!dans les pornos, du moins ceux sur lesquels j'ai bossé, les acteurs bandent sur commande et embrochent leurs partenaires aux heures de bureau. les pénétrations sont non simulées, et il m'est arrivé en effet de constater que les filles jouissaient parfois. (les mecs aussi, et ça se remarque puisque c'est mis en scène de façon "spectaculaire", j'avoue que perso le plaisir de juter sur ma partenaire s'émousserait très vite j'imagine si cela devenait ainsi une obligation... bref)toutefois, tout cela est simulé quand même, pas ces épisodiques orgasmes mis en scène ou ressentis, mais la situation entière... je me suis demandé pourquoi ça ne me faisait rien de plus qu'un film érotique, ou de filmer un paquet de lessive pour une pub... et j'ai compris que c'est parce que même s'ils se la mettent pour de bon, ils font tout de même semblant de fair l'amour... ce n'est que du pipeau, il n'y a aucune dimension, aucun sentiment. alors super, liberté sexuelle, cela ressemble bien au vide qu'on ressent après une pauvre masturbation ou une rencontre où le plaisir, qu'il soit au rendez-vous ou (comme souvent) pas, n'est qu'anecdotique et il n'y a rien de bien réel dans tout ça...à mon sens, kamille, tu te fais autant "avoir" que les mecs qui croient que les cris de plaisir sont "vrais", parce que même si le plaisir est vrai, sa dimension, son intérêt, sa plénitude sont bien en carton-pâte.va (re)lire sur le site d'orroz le chapitre sur l'envers du porno, c'est assez extrême, je n'ai pas vu tout ça ou très peu moi-même sur des tournages, (bon je n'en ai pas fait 50 non plus, je ne suis pas une icône du genre mes collaborations ont été anecdotiques et je ne souhaite pas m'étendre là-dessus) mais ça donne à réfléchir quand même.ce que j'ai appris, c'est qu'en effet la grande majorité des hardeuses ont subi des violences sexuelles, de la part de leur père souvent, ou autre... et que si elles sont "dévouées à la défonce phallique" c'est plus par souffrance que par délice perverti. ce qui ne les empêche pas de se présenter à n'importe qui en roulant du cul, léchant leurs lèvres, rivalisant en se disant plus salopes et aimer ça les unes que les autres, ou se faire tringler hors tournage par n'importe qui. sans doute parce qu'elles sont en effet perdues dans un cercle vicieux elles aussi.la plupart en reviennent un peu, dès leur deuxième tournage... mais font leur boulot.http://www.orroz.net/porno.htmPS c'est très interessant ta question entre "mondom" et "monde d'hommes", je n'y avais pas pensé, l'origine de mon pseudo est tout à fait ailleurs. et là les touches de mon clavier ont besoin de repos! :)speciale dédicace a Koko dont je trouve les paroles frappées du sceau du bon sens. keep it up, man! l'euphorie des premiers jours qui s'estompe peu à peu ne doit pas te réaspirer en bas!
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Re: détruire son temps libre dans les orgasmes solitaires et fuir les opportunités
AlwaysD @ 23-07-2009 15:07:30

Je vois que certains souffrent de diarrhée verbale ici, mais ça ne pue pas pour autant :)Ton premier paragraphe mondom (ou CHAPITRE I) m'a fait replonger dans mes souvenirs. Pour ajouter ma couleur a la palette, mon "perso", je ne me souvient pas que mes parents me faisaient une quelconque remarque si je me frottais.... un souvenir vient de me revenir à l'instant ou j'écris : a 8ans, un camarade un peu plus agé que moi s'est masturbé et a éjaculé devant moi, je n'ai essayé de reproduire ce phénomène qu'a l'age de  11ans où un camarade nous racontait des blagues au sujet de la masturbation, mais à ce moment rien ne sortait encore.... puis vient l'age de 13ans, les échecs amoureux, les autres gosses qui se vantaient de pouvoir baiser, et en même temps le début du grand bouleversement hormonal , mes premières masturbations qui me plongeaient dans une euphorie incroyable, et quelque semaines plus tard, la découverte du porno qui vient consolider tout ça dans une illusion de noirceur.Bon courage a Kamille et aux autres
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Re: détruire son temps libre dans les orgasmes solitaires et fuir les opportunités
KokoLeSinge @ 24-07-2009 18:07:13

Mondom, n'attend plus si longtemps avant d'écrire.  ;-)Je retiens une chose entre autres qui m'interpelle le plus, car plus en résonnance avec mon expérience:"tu as soif depuis le début d'amour que tu as beaucoup malencontreusement tenu éloigné de toi par tous ces mouvements de hanches... soit par erreur, soit parce que cela t'arrangeait, tu as détourné le propos... la question, et c'est sans doute la plus importante, est, si ça t'arrangeait, pourquoi donc, et qu'est-ce que tu te caches donc qui te fait ne pas en être consciente?"Selon moi ceci est le nerf de la guerre pour tous les compulsifs, peu importe la forme qu'a prise la compulsion.À un jeune âge, il nous arrive de ne pas savoir comment régler des problèmes, des malaises, des malentendus, des incompréhensions, etc. On les résout souvent dans la fuite puisqu'on n'a pas encore la capacité de le faire de façon créative. On n'est que des enfants pris à se démerder avec des problèmes que bien des adultes sont incapables eux-mêmes de régler quand ce n'est pas eux la source du problème.Voici un exemple de la mécanique compulsive:Mon ex-copine est déménagée hier, Je ne suis pas triste ni réellement heureux. À un moment donné quand j'ai constaté que j'étais seul pour de bon et que je ne pourrais pas être dérangé, j'ai eu l'idée de retourner sur l'internet pour reprendre là où j'avais laissé il y a maintenant 8 jours. J'y ai songé quelques instants, mais je suis venu ici à la place.Alors ce que je constate encore une fois, dès que je me retrouve seul, je pense au sexe.Là j'y vais d'une théorie, ce peut-il que sans m'en rendre compte, je recherchais à vouloir être avec moi-même en me livrant à ce petit jeu secret?Je m'explique, je n'étais plus bien avec ma compagne, mais étais incapable de rompre pour diverses raisons qui pour l'instant n'ont pas d'importance dans ce message. La seule façon de me libérer des contraintes que je m'imposais inconsciemment, c'était de me réfugier dans la porno.Et bien, je viens de répondre à ma question.Solitude = sexesexe = solitude.Je fuyais pour me retrouver seul, je fuyais parce que j'étais seul.Existe-t-il un cercle plus vicieux que celui-ci?C'était le seul espace dans lequel j'avais l'impression d'être moi-même sans contrainte des autres. Mais là où c'est insidieux est que pendant qu'on pense être avec soi-même, on est ailleurs. En réalité je n'étais pas avec moi-même, pendant que je me faisais aller le macaroni devant l'écran, j'étais au paradis, pas sur terre avec mes peines, ma solitude, mes questionnements qui ne font que m'embêter.Le sexe est si puissant en énergie qu'il vient a bout de tous nos tracas.... pour un instant. Mais comme toute addiction il y a l'effet d'accoutumance et là on a besoin de doses de sexe de plus en plus puissantes et rapprochées pour retrouver l'effet apaisant. Mélanger à ça notre inconscience de ce qui nous arrive et toutes les interprétations plus ou moins fausses qu'on en fait. C'est normal qu'on ne sache plus qui on est, qu'on ne distingue plus nos sentiments profonds de nos émotions perverties.Bon assez pour aujourd'hui, je dois travailler un peu sur la moto.
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Re: détruire son temps libre dans les orgasmes solitaires et fuir les opportunités
létudiant @ 25-07-2009 09:07:16

Assez pertinent KoKolesinge, ton dernier post, je pense qu il y a beaucoup de vraie dans ce que tues dis, en tout cas moi je partage une grande parti de tes idées.Pour la petite amie, moi avec ma copine ce n est pas forcément l amérique mais je sais aussi que c'es t en grande parti  de ma faute et de celle de cette dépendance, car j ai fondé ma vie sexuelle avec elle version porno et c'est bidon, maintenant il faut reprendre toute les bases mais comme tu dis avec toutes ces idées fausses qu' on le se mets dans la tête il est difficile de repartir aussi facilement!! moi aussi mes risque de erechute sont surtout dans la solitude mais je pense c'est normal, c'est un moment de faiblesse car livré a nous même , et en cherchant quelque chose à faire , cette idée de porno arrive bien  plus vite que toute les autres!!Enfin voila!!bon week end à vous tous!! 
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Re: détruire son temps libre dans les orgasmes solitaires et fuir les opportunités
KokoLeSinge @ 26-07-2009 03:07:32

<p>Effectivement létudiant, le sexe est rendu tellement accessible, on a pas à le chercher longtemps avant de trouver de quoi se réjouir. Pourquoi s'ennuyer quand on peut avoir une dose de bonheur rapide.Kamille, viens nous dire un ptit bonjour svp. <img src="../../../uploads/smil43aa2265b9a94.gif" border="0" alt="../../../p>
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