Comment on commence à arrêter?
stoplease @ 13-02-2009 11:02:51

Cela fait bien 3 ou 4 ans que je suis plus ou moins dépendant.J'ai tout à fait conscience que c'est une "mauvaise chose"! Je le sais bien depuis le début!Mais c'est désespérant, j'ai plusieurs fois essayé d'arrêter, et au bout d'un moment, ça revient toujours... Je crois que mon recors d'abstention est d'un peu moins de 2 semaines...Cependant, je n'ai encore jamais essayé un site d'entraide. J'espère vraiment que ça va  m'aider!<p>Alors si on pouvait me conseiller pour les premiers pas, je serais content! <img src="../../../uploads/smil3dbd4d6422f04.gif" border="0" alt="../../../p><blockquote><blockquote><blockquote><blockquote><blockquote><blockquote><p>Merci d'avance. </blockquote></blockquote></blockquote></blockquote></blockquote></blockquote>
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Re: Comment on commence à arrêter?
loulou 2 @ 13-02-2009 21:02:40

ça fait combien de temps que tu lutte ?y a t-il quequ'un en qui tu as pu te confier ?es tu seul ou vis tu avec quelqu'un ?si tu es seul c'est bien d'être venu sur un site d'entraide.C'est bien de voir que tu n'es pas seul a lutter contre cette dépendance.lutter tout seul a moins d'avoir une force de caractère hors du commun est très difficile.moi j'ai rechuter bon nombre de fois avant d'admettre que tout seul il m'était impossible de vaincre cette dépendance.je suis marié j'en ai parlé a ma femme j'ai rechuter au bout de trois mois. je me suis repris et et j'ai a nouveau rechuté au bout de 3 mois.puis je me suuis inscrit sur ce forum et j'en ai reparlé a ma femme qui a été une aide pour moi et qui me soutien pour me libérer de cette dépendance. elle prend systématiqueùent le cable internet .ça fait une semaine que je ne suis pas retourné voir des scènes qui me feraient rechuter. Aujourd'hui je suis allé voir un ami qui m'a donné des encouragements pour continuer  a lutter.je pense sincèrement que pour y arriver il faut prendre des mesures draconiennes. c'est bien de prendre conscience du problème qui te pourri la vie, c'est un grand pas vers la guérison.ensuite il faut mettre tous les atouts de ton côté.commencer un sevrage éviter les conscessions et si tu sens que ça ne va pas viens sur le forum et parle de ce que tu ressens.il y aura toujours quelqu'un qui saura répondre et te donner un encouragement.les dépendants savent ce que tu peux ressentir.lis les messages des cojoints qui ont déouvert la dépendance de leur moitié. la souffrance qu'ils ont ressentis peut aussi t'aider a prendre conscience de l'importance de te battre contre tes tendances.IL NE FAUT PAS RESTER SEUL DANS TA LUTTE.bon courage   
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Re: Comment on commence à arrêter?
stoplease @ 14-02-2009 11:02:21

Merci beaucoup, c'est déjà agréable de recevoir ce premier message d'encouragement!Pour répondre à ta question, oui, je suis célibataire...Je me suis souvent demandé si ce serait une aide que d'avoir un conjoint, mais au fond, depuis que je suis dépendant, je n'ai voulu imposer cela à personne, parce que je me disais que je ferais juste de la peine, et je ne veux surtout pas démarrer de relation en ayant à mentir sur ça!Bien sûr, je ne suis pas sur ce forum pour trouver une copine ^^, mais pour en finir avec la dépendance. C'est pour ça que je demandais s'il était quand même utile d'avoir quelqu'un ou pas nécessairement?Et depuis quand je lutte?...Je ne sais pas... j'ai dès le début essayé d'arrêter, j'ai plusieurs fois essayé, mais jamais avec succès. En même temps j'ai toujours gardé ça pour moi, et donc, dès que je ne sais plus quoi faire, que je m'ennuie ou que j'ai du temps tout seul, l'envie me prend!Si quelqu'un a des conseils à me donner également sur une bonne utilisation des outils du site, c'est cool! http://www.dependance-sexuelle.com/uploads/smil3dbd4d6422f04.gif" (ou des conseils sur ce qui nous concerne aussi, évidemment.)
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Re: Comment on commence à arrêter?
Bruno59 @ 14-02-2009 11:02:13

Bonjour stoplease Moi, je suis en couple et je peux témoigner que ce n'est pas une garantie contre la compulsion. Au fond, arrêter, cela reste toujours possible. Moi, j''essaye de ne plus prendre l'abstinence comme un record à battre mais comme une liberté qui m'est accordée un jour à la fois. Cela m'aide, quand je rechute, à ne pas me laisser entraîner par la désesperance.  Le tout est de se dire chaque jour :"aujourd'hui, puisse la vie m'accorder de ne pas compulser" et de faire les efforts pour. Puis de recommencer le lendemain.J'utilise aussi un mode de vie inspiré par les groupes style Alcooliques anonymes, DASA etc... et fondée sur l'acceptation de ce qui m'est proposé dans la vie, la confiance dans la dimension spirituelle de mon existence et l'entraide. Bon courage à toi. 
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Re: Comment on commence à arrêter?
stoplease @ 14-02-2009 13:02:34

Merci, Bruno59.C'est vrai que j'ai tendance à prendre (comme tu dis:) l'abstinence comme un record à battre...Mais je ne comprend pas exactement comment tu conçois la chose... Moi, j''essaye de ne plus prendre l'abstinence comme un record à battre mais comme une liberté qui m'est accordée un jour à la fois.Enfin, si, je comprends, mais je ne sais pas si j'arriverais concrètement à penser comme ça...Je dois me dire "aujourd'hui j'étais libre", lorsque j'ai résisté? Et est-ce que tu pourrais m'en dire plus sur le fonctionnement des groupes que tu as cité?merci d'avance, et courage à toi aussi!
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Re: Comment on commence à arrêter?
John Warsen @ 15-02-2009 11:02:10

l'idée du record à battre, elle t'aide à faire "monter le score" au début mais ensuite, faut la lâcher quand tu t'aperçois que les remontées d'huile dans le carbu sont parfois imprévisibles et qu'il ne faut pas non plus entrer dans la croyance que toute rechute remet le compteur à zéro.L'idée c'est qu'il n'y a pas d'ascenseur au fond des précipices, juste l'escalier de l'abstinence que tu montes marche par marche. Un jour à la fois. L'esprit du truc, tu le retrouves dans les programmes type alcooliques anonymes, effectivement, dont la littérature est assez abondante sur internet, je te recommande surtout le site d'orroz et son forum, ainsi que les archives de çui-ci. <p>extrait d'un grand texte sacré redécouvert hier soir.(..) 4/ Retrouvez le sens de la création.L'abstinence pour l'abstinence a de sérieuses limites. Ne pas confondre l'abstinence avec la guérison. L'abstinence est un outil au service de votre guérison. Mais "changer" n'est pas uniquement renoncer à sa compulsion, renoncer au "mal". C'est surtout DEVELOPPER SA NOUVELLE PERSONNALITÉ, de nouvelles relations aux autres, se rendre utile, donner, c'est faire entrer en soi le"bien", actif par nature. Il est plus stimulant et plus vrai de concevoir son processus de guérison comme une croissance, une construction que comme une soustraction, une privation. La libération d'une dépendance n'est pas uniquement un renoncement, c'est une création. Lâcher un comportement compulsif est un premier pas vers une transformation globale de l'existence, un élargissement de nos capacités à être heureux. Ne restez pas oisif. Evitez le nombrilisme. Investissez-vous dans une activité valorisante et épanouissante. A travers elle vous retrouverez confiance en votre capacité à créer, à évoluer, à apporter du bonheur aux autres. Vous cesserez de vous considérer comme une victime ou un martyre, de vous apitoyer sur vous-même. Vous réapprendrez la responsabilité vis-à-vis de vous et des autres et découvrirez une dimension nouvelle de votre liberté. Remplacez les plaisirs destructeurs liés à votre compulsion par de nouveaux plaisirs équilibrants et bâtisseurs. Echangez les tentations qui abaissent contre des tentation qui élèvent. Il ne s'agit pas de morale mais simplement de se poser la question "Tel choix va t-il dans le sens du progrès et de l'épanouissement réels ou me fait-il retourner à la dépendance et à la souffrance?". Se libérer d'une mauvaise image de soi ouvre les yeux sur d'autres perspectives. Apprenez à voir les qualités liées à votre faiblesse : ce qui jusqu'à aujourd'hui a expliqué votre addiction peut devenir un support à votre rétablissement de demain. Votre passage par la souffrance peut vous aider à mieux comprendre les autres.Votre hypersensibilité peut nourrir une communication en profondeur avec les autres. Votre recherche effrénée de sensation et d'absolu peut, une fois réorientée, nourrir un engagement courageux au service de causes humanistes qui auront besoin de votre énergie, votre quête d'un "ailleurs" jusque là opérée à travers la soif sexuelle et le fantasme peut se réinvestir dans la construction réelle d'un "ailleurs", d'une humanité meilleure et plus heureuse...etc. Bon dimanche à tou(te)s Jimini Quéquette
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